- • , , -- l-a-vs- ---s - ! ' , , - - j S -- ::| s. - -- - - --- - c-, s_ > -') $ - • #) -- ** Y ,'\ $ \| - $- ::%X - A H0SPICES CIVILS DE NANTES. } ) ] . | NANTEs, . | M PR 1 M E R 1 , l) E Y } N CENT FOR £ST ET EM | l, i ( R 1 M A I D , 4 Plaee du Commerce, H. ºf a (Z a azaar -' · c ft c'tt t , (%a 2 ^ %zzzzº 2 . Aaa 4 ©ammao · . 4 % . aaaaa aéº •%a, - /acea eo// A a4 6 •za 4 2 cave4evezeeae/ A Aama /aº 4eéée e/ a 2a/5" a/a eaa aAa ZA . - - 2- A · 7 - 4 aameo zé/ a% maaee^ •/ eA %a H0SPICES CIVILS DE NANTES. C O M P T E - R E N D U DE L' EXERCICE 1869. -|- | . || … … . . . . . . · · · · · · · - |- - - - - | 1:1 || 1 || … ….…… … • … \ \ ^„ … … 11._= |- ſae|- |×: |×|- :) | :::-:- ! |--- - - ſae·:::::--))~~~~ ~~!- EſſºſJ.ſiji|-ſae ! !! !! !! :=) ( )!\, , | ±± .|-ſae!,, , , , | __, - - -ſ.| 1|, · ---- ---- |-}, , · | '-- · · · · · · · ·ſº: , ,ſaeae: ': *() - - - - - - -· · · · · · · · -·! -·|-|-· : ! ! ! ! ! !●· -~~ ~ || .… ſ-„… ~~ ~- - - ------ … _|-_|- . . . . . . . .- - - „… - - - - - ~~~~|-|-'''''''', … … .- - - - -|- -… (1). . . . . . . |----- . |- :-)· · · · · · · · · · · - -- - -----|-|- . . | , ، ، ، ، ، ،| -----|- |-|- · · · -- . . . . . . . .| -'-,-'-,|- • "… " … ….…….….……|- - ----| -" ( , :(**) ≤ 1 _- ---- |-|- |- |-- - - - · · |- . . . . .|-· | … . . . . . . . .|- (, , , ) ----|-ſae|-|×|--- - |- |-|---- ------, !|-!”.||-|-|-· · · - | ….…….……. |-|×|-, -- -"),|- |- - |- |-|-|- |- ...,, , |----|ſae· · · ·_ _ ·'''{ſae|-· |- | 1ſ ( - ( ) (* - - - - - -| - - - - -- ( - … ... --. .- |-|-_■ *-|-|-| .|- |-|- |---- -|-|× |- . .--------|-|-·---- ---- ! |- , ,|- |-|- | ----| ----- |- |- HOSPICE-GÉNÉRAL. H O P IT A L - S U C C U R S A L. QUARTIER DES ALIÉNÉS. AD MINI S T R A T I O N I N T É R I E U R E. MM. F. HUETTE. ... .. (hevalier de la léqi0l-d'llonneur, Adminislraleur-0rd0nnaleur. D" P. AUBINAIS... thevalier de la Légion-d'Honneur, Adminislraleur de l'Hospice-ſénéral et de l'Hôpital-Succursal L. C0UPRIE . . . . . AV0Cat, Administraleur du Quartier des Aliénés. CL. PRÉLY... ... . Administraleur, chargé de la surveillance des bâliments. F.-C. VINCENT. .. Secrélaire en Chef des Hospices. •-•- Econome, M. ATHÉNAS (PITRE). •- Supérieure , Sœur SAINTE-ÉMERENCE. SERVICE RELIGIEUX. MM1. l'Abbé BOISROBERT . . . . . Aumônier en chef. l'Abbé HIMÈNE.. ... .. .. . id. adjoint. 15 — 116 — Etat du mouvement général de la population de l'Hospice-Général pendant l'année 1866. es es º } E # | PENDANT L'ANNÉE 1866. # | Nombre | Moyenne | 4 # - > *e* «ê•> #-s $- •- ------•---- - # de de la .9 52 c5 .22 cc - = g> p $ -> •e> se-º t- @ © - 5 E t, , 2- .7- y DÉTAIL DE LA POPULATION. -# # | -# uo # | # # | journées population| # # | OISEMIONS. # : # # # | # # | pendant | pendant | 5 # C ) CD 7 p p § | # CAQ # § | l'année. | l'année. | * # c5 cx5 -= Agents, aumôniers et élèves internes. .......... 13 7 6 #9 14 4.950 13 59 p J) personnel | Sœurs (service actif)· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 42 #) 1 Xº 41 15. 151 41 51 )) )) du Sœurs reposantes. ........................... y} #) X) l} , }y J) ) )) )) @ º Servants. . .. .. .. $ hommes. .. . 67 99 94 2I) 72 24.080 05 97 §8 j) semcº ) ººººº · · · · · · · · · · · · · · l femmes..... 57 11 18 2} 50 19.702 53 98 J) Y) hospitalier. Ouvriers du dehors nourris dans } hommes. .. . 23 ) Y) ,) X) ,) )) )p D 2) l'établissemcnt............... ſcmmes.. .. . D X; )} # 2} 10.980 30 08 J) )) º # - ToTAL du personnel du service hospitalicr. ... .. .. .. . 170 117 119 # 177 74.872 | 205 | 3 )) )) *=s•----- t - E - •==•------s lE-E-E -- : - -- ! •== E E E - s sms e p ersºnnel ( Sœurs (services annexés et extérieurs).......... 23 , j} $ Jº 5) X) y) Y) )) du service Préposés et servants.. .. .. .. .. , . $ hommes. .. . X0 #} #3 )) X) J) )) )) )) Y) annexé ( femmes.. ... X) X) X) # X) )) )) >) }) I) # et extérieur. (Services annexés et extérieurs.) X5 | , , | 47 » 13 J) ï) ToTAL du personnel des services annexés ct extérieurs. . X | }} Y) 1 47 » 13 # # | 1 = l - | = | = | = | =E=# | = | t== · Voyageurs indigents à la succursale de l'Hôtel- yag $ > 6 ) { } p=* Dieu.. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 13 433 420 12 14 4.638 12 74 2 69 : - , ll ^ -- l - • , • l . hommes. .. . 44 12 7 2 47 16.316 44 70 3 57 Vieillards valides. .. ... .. .. .. .. | femmes.. .. . 26 | | (; 1 30 9. 516 26 07 2 70 Incurables hommes. .. . | 59 95 60 44 150 56.720 155 35 | 17 32 Populati IlCUl'a D1CS. .. . - . . . . - . - - . - . . . . . | femmes.. .. . 244 84 22 54 252 88.334 242 01 | 16 46 0pulall0n 3 # % ſ hommes. . 12 6 5 1 12 4. 188 1 | 48 5 56 d0 Pensionnaires libres.. ... ... .. , . l † 19 6 # 4 15 # 16 35 | 16 » 'Il0spi N º r T A $ l0 J]] II] CS . . . . 36 = $ < & ſ) , 44 42 | | . 43 31 34 7 AA † Succursalc dc l'Hôtel-Dieu . .. . , . | lemmes.. .. . § | # § # # # # # 14 # Orphelins admis en vertu de fonda- j garçons. .. .. )) y) J) Yi X) :: J) by Xº X) tions.. .. .. ... .. · · · · · · · · · · · . | ſilles. ... .. . y) X) j) J) )} j) )) I) )) )) Enfants de famille indigentes ayant ( garçons. ... . 18 13 15 X) | 6 6. 436 17 64 J} ) encore leurs parents.. .. .. ... . | filles. ... .. . 9 | 1 9 yy 1 ! 4. 087 11 20 )) y) Enfants assisté j garçons.. ... 72 13 | 4 14 }) 89 29.484 80 79 yr j} , Lnlants assistes. .............. t ſilles. ... ... 98 88 89 9 88 | 33. 652 92 20 | 4 84 ToTAL de la population dc l'Hospicc-Général. .. ....... 811 | 1 . 662 | 4 .444 | 208 821 | 292.63 80] 73 8 41 === | t - | = | == | =- == # ====== | = ' A l : A - .º - ſº hommes. .. . 172 51 23 25 175 62.272 170 6 | | | | 2 | Aliénés du département. ... ... .. | femmes.. .. . 209 48 18 a 208 75.215 206 07 | 12 6 © * • s t à) hommes. .. . 2 # f 2 904 2 48 4 ) © © Quartier Aliénés étrangers au département. | ſemmes y) # #} ·| # # aº O e) e @ é e e a ! • • # )) e } t ) I) # Aliénés indigents au compte des , hommes.... | 5 13 #} 5 13 4 , 754 13 03 | 27 78 10[l0S. llospices. ....... ... .. .. ... . ( femmes.. .. . 13 5 J) # 1 ! # 12 67 | 38 89 $ E8 3 T) , - 29 , 838 81 74 11 04 3 n é c r, n n e * | à 5 hommes. ... 84 (51 44 | 6 85 « C e) /4 1 Aliénés pensi0nnaires.. ... ... ... l ſemines.. .. . 9 | 48 39 9 9 [ 33. 127 90 76 6 48 ToTAL des aliénés. .. , . ... .. .. ... .. .. .. ... ... ... .. 586 219 125 94 586 | 210.855 577 69 | li 68 RÉCAPITULATION. Personnel du service hospitalier.. .. .. . : · · · · · · · · · · · · · · · · . l79 117 1 19 )) 177 74.872 205 13 X} } Id. des services annexés et cxléricurs.. .. .. ... .. .. . Y) 1 )) Xy 1 A7 » 13 J) )) Population de l'llospice-Général. ........................ 811 | 1.662 | 1.444 | 208 821 | 292.63 ! 80 | 73 8 4 | Id. du quartier des aliénés. ... ................. . 586 219 î25 94 586 | 210.855 | 577 69 | 1 | 68 TOTAL GÉNÉRAL. .. ... .. .. ... .. ... . 1.576 | | .999 | 1 . 688 | 302 1 . 585 | 578. 405 | 1.584 68 8 45 Agrandissement du Quartier des Aliénés. Nous avons, dans nos comptes-rendus précédents, exprimé le regret d'être dans l'impossibilité, au moyen de constructions et d'améliorations au quartier des Aliénés de l'Hospice-Général, de faire une situation meilleure aux malades qui y sont reçus. Nous émettions l'espérance de modifier ce quartier, en affectant à cette destination spéciale le produit de la succession de M"º veuve Souhigaray. Mais alors nous ne pouvions pas sérieusement compter sur la totalité des legs, une demande en modé- ration ayant été formée par M. et Mº de Monti, héritiers de la testatrice. Nous avions, toutefois, soumis à l'autorité supérieure les plans et devis concer- nant cet agrandissement, afin que, sitôt la réalisation des voies et moyens pour y parvenir, rien ne pût désormais retarder l'exécution du projet de constructions. Les Hospices de Nantes ayant été autorisés, par décret impérial du 25 juillet 1866, à accepter aux charges, clauses et conditions, imposées, le legs universel fait à ces établissements par M"º veuve Souhigaray, Marie, née Blanchard de la Musse, sui- vant son testament olographe du 22 juin 1854, nous avons, par délibération du 19 octobre 1866, dont nous donnons ci-après la teneur, arrêté que le produit de ce legs serait employé à la construction d'un pavillon des femmes aliénées à l'asile Saint-Jacques, et le restant disponible aux autres travaux à faire dans cet établis- Sement. Séance du 19 octobre 1866. Considérant que l'agglomération qui existe au quartier des aliénés de l'Hospice-Général, où 600 malades ont été souvent traités, alors que cet établissement n'a été établi que pour en recevoir 478, fait désirer impérieusement l'agrandissement de ce quartier ; Que cette nécessité a été reconnue par nous et signalée plusieurs fois à M. le Préſet, et notam- ment par nos lettres des 2 décembre 1862, 14 février, 16 juin, 17 août, 20 octobre 1863, 9 jan- vier, 11 février, 22 mars 1864, 3 et 24 mars et 5 décembre 1865 ; Considérant que les constructions proposées par nous, et qui ont fait l'objet des plans et devis soumis à l'approbation de l'autorité supérieure, le 3 mars 1865 , n'ont pu être exécutés, attendu qu'il n'a pas été possible de réaliser les ressources pour y parvenir ; Considérant que, depuis plus de deux mois , nous avons annoncé la Vente à l'amiable des terrains des hospices sis à Nantes sur la prairie au Duc, et divisés en lots, sans qu'aucune offre sérieuse ait été faite pour leur achat ; - Que cet insuccès laisse supposer que ces terrains ne seront actuellement aliénés que d'une manière défavorable pour nos établissements ; Considérant que, par décret impérial du 25 juillet 1866, les Hospices de Nantes ont été auto- risés à accepter aux charges, clauses et conditions imposées , le legs universel fait à ces établis- sements par M" veuve Souhigaray, Marie , née Blanchard de la Musse, suivant son testament — 118 — 0logl'aphe du 22 juin 1854 et consistant : 1° en deux maisons situées à Nantes, place Bretagne, Nº 6 et 7 , et estimées à 18.140 fr. ; 2° en créances à recouvrer, évaluées à 72.456 fr. 95 C. , 3° en un titre de rente de 778 fr., au capital de 18.002 fr. 25 c.;4° en une somme de 9.000 fr.; Qu'il ressort des comptes de gestion de Me Boiscourbeau, notaire à Nantes, séquestre judi- ciaire, qu'après la vente des immeubles et des valeurs dépendant de ladite succession Souhiga- ray, nos Hospices seront en possession d'une somme qui peut être évaluée à 130.000 fr. ; Que le montant de ce legs universel , qui n'a reçu aucune destination spéciale , pourrait être affecté au paiement d'une partie des constructions projetées au quartier des Aliénés, ainsi que nous l'avons demandé dans toute notre correspondance ci-dessus mentionnée ; Considérant que les devis présentés par M. Th. Nau, le 15 juin 1863, portent à 210.052 fr. 46 c. la dépense qu'occasionnera la construction de deux pavillons au quartier des Aliénés ; Que le devis des travaux de réparations et améliorations à faire à ce quartier, établi par M. P. Nau, le 22 février 1866, en porte l'estimation à 34.554 fr. 03 ; Que, conséquemment, il faudrait pour les constructions nouvelles à faire et les améliorations et réparations à effectuer à l'asile Saint-Jacques, la somme de 244.606 fr. 49 c. ; Considérant que, malgré l'insuffisance des ressources dont nous proposons l'aſſectatiOll auX dépenses que va exiger le quartier des Aliénés, il faut ne pas retarder davantage l'exécution d'une mesure silongtemps désirée et prescrite, le 18 mars 1863, par M. le Ministre de l'intérieur; Que la Section des femmes aliénées étant la plus encombrée, il serait urgent de construire tout d'abord le pavillon qui doit y être édifié, et dont la dépense, ne s'élevant qu'à 105.026 fr. 23 C., sel'ait largement couverte par le produit de la succession Souhigaray; Vu les lois et instructions qui régissent les Hospices, et notamment la loi du 7 août 1851 ; Nous, Membres de la Commission administrative, délibérons , pour les considérations sus- énOncées , ce qui suit : ART. 1e". Les plans et devis relatifs à la construction de deux pavillons à l'asile Saint-Jacques et aux transformations à faire aux pavillons existants de ce quartier d'Aliénés, seront de nouveau soumis à l'approbation de l'autorité supérieure; ART. 2. La construction du pavillon projeté, à la section des femmes aliénées, sera tout d'abord effectué pour faire disparaître l'encombrement des malades, qui y est plus considérable que dans la section des hommes ; - L'autre pavillon à élever dans la section des hommes et les réparations et transformations à faire à l'asile Saint-Jacques , seront exécutés au fur et à mesure des ressources que nous réa- liserOns pour l'achèvement de cette œuvre si utile; - - ART. 3.Le prOduit du legs de M" veuve Souhigaray sera employé à la construction du pavillon des femmes à l'asile Saint-Jacques, et le restant disponible aux autres travaux à effectuer à cet établissement ; Les immeubles, les rentes sur l'État et autres valeurs provenant de cette succession seront aliénés pour recevoir cette destination spéciale. Délibéré à Nantes, le 19 octobre 1866. Signé au registre des délibérations : ,- Fº HUETTE , président. F. VINCENT, secrétaire en chef. — 119 — Il y a lieu de penser que nous allons pouvoir, dans un avenir peu éloigné, com- mencer les travaux dont l'utilité a été reconnue par l'autorité supérieure, au quar- tier des Aliénés, en y affectant les ressources mentionnées dans la délibération précitée. Sº#tiq Nous publions, comme les années précédentes, la statistique médicale des aliénés, médicale des Aliénés · · · · · · · © , © • • | • • en 1866. dans l'ordre qui a été indiqué par les prescriptions ministérielles. — 120 — Etat du mouvement de la population des Aliénés des deux sexes dans le courant de l'année 1866. INDIGENTS. PENSIONNAIRES. | TOTAL PAR SEXE. | TOTAL MOUVEMENT DE LA POPULATION |—-s| -----|"†º| | - Hommes. | Femmes. | Hommes. | Femmes. | Hommes. | Femmes. | ALIÉNÉS. l Restant au 31 décembre 1865.......... 188 992 86 90 274 312 586 Entrés pendant l'année 1866. .. .. .. .. . 50 50 55 43 405 93 498 Sortis par guérison. ............ ... .. 15 9 23 19 38 28 (36 Sortis par décès. ................... . 3 37 46 9 48 46 94 Sortis pour autres causes. ... ... ... .. . 2 6 17 14 49 20 39 Restant au 31 décembre 1866. ... .. .. . 189 220 85 91 274 314 585 Moyenne des guérisons sur 100 aliénés présents. .. .. , 6.44 3 . 31 46.34 44.39 10.03 6.95 8 . 42 Rapp0rt des guéris0ns sur 100 entrées. .. .. .. ... . 33.33 48.00 44 .81 45.24 36.49 30. 43 34.49 lloyenne des décès sur 100 aliénés présents. .. .. .. .. . 13.44 43.60 14 .35 7.59 42.66 44 . 36 4 1 .98 Population au 31 décembre 1866 , suivant les formes de la maladie. INDIGENTS. PENSIONNAIRES. 0NNA TOTAL GENRES DE MALADIE. ---- | TOTAL | ----- TOTAL. | . GENERAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Manie. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ...... 44 59 403 9 20 99 132 Monomanie. .. , ... .................. 6 9 15 5 19 24 39 Lypémanie. ... ... .. .. .. , ... .. ....... 41 (31 102 32 22 54 156 Démence simple. ... ................. 46 51 97 25 27 52 149 - paralytique. .. .. ........... . 14 4 15 6 . 4 7 22 ldiotie. ......... .. ... : ... ... ....... 41 36 77 8 2 40 87 TOTAUX. .. ............. 189 ()| 220 (º)| 409 85 (5) 91 (4)| 176 585 (*) 22 de ccs aliénés étaient épileptiques. — (º) 16 épileptiques. — (º) 4 épileptiques. — (º) 2 épileptiques. — 121 — Admissions de 1866. — Entrées par mois. INDIGENTS. PENSI0NNAIRES. TOTAL M0IS. ----- | TOTAL. | ---- | TOTAL. GÉNÉRAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Janvier.. ................. .......... 5 2 7 6 3 9 16 Février.. ........................... 3 3 6 6 4 10 16 Mars .............................. 2 4 3 8 ' » 8 44 Avril · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 6 5 11 3 4 7 18 Mai. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1 6 7 4 .6 10 17 Juin . .. : ... .. ........... .. · · · · · · · · . 4 5 9 2 9 4 13 Juillet.. ... ......................... 3 3 0 6 4 10 16 Août. ... .. , ... .. .. ... .. ... ... .. .. .. 9 6 8 4 3 7 15 Septembre. ......................... 5 3 8 5 7 19 20 0ctobre ............................ 5 7 12 4 1 5 1 7 Novembre ........ .. , ... .. .. , ... ... . 6 5 4 1 4 3 4 45 Décembre.. ........................ . 3 4 7 6 6 12 19 TOTAUX. ........... 45 50 95 55 43 98 193 Admissions de /866. — Etat civil des Aliénés. INDIGENTS. DENSI0NNAIRES. TOTAL ----- | TOTAL. | ---- | TOTAL. GÉNÉRAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Célibataires. ........................ 27 26 53 30 20 50 403 Mariés ... ......................... . 14 19 33 23 15 38 71 Veufs . ............................ . 3 5 8 2 8 10 18 Etat-civil inconnu.................... 4 ) 1 ) ) )) 4 TOTAUX. ........... 45 50 95 55 43 98 193 — 122 — AdmiSSi0ns de 1866. — Age au moment de l'enlrée à l'asile. [NDIGENTS. ( Allt l' ). NDIGENTS PENSIONNAIRES T0TAL AGE. --^--| TOTAL. | ------ N -- | TOTAL. y , GENERAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. • Au-dessous de 15 ans.. ... .. .. .. .. .. . ) 9 2 ) )) ) 2 De 15 à 20 do. .. ... .. .. ... .. . )) )) ) ) ) 2 9 2 De 20 à 25 do . .. ... ... .. ... . t 4 4 5 9 13 De 25 à 30 do. .. .. .. .. ... .. .. 5 3 8 9 4. 43 24 De 30 à 35 do. ... .. .. .. , ... .. 19 7 19 9 3 42 31 De 35 à 40 do.. .. .. ... ... ... . 3 9 19 . 6 7 13 25 De 40 à 45 do. ... ... ... ... ... 10 6 46 4 4 5 94 De 45 à 50 do, . ... ... .. .. ... . 3 8 44 4 5 9 20 De 50 à 60 do. ... ... ... ... .. . 7 10 17 10 7 17 34 De 60 à 70 do. .. .. .. , ... ... .. 4 U) 4. 7 6 13 17 De 70 à 80 do. .. .. .. .. ... .. .. 1 4 2 ) 3 3 5 Au-delà de 80 ans.. .. .. .. ... ... ... .. . ) )) ) 2 )) 2 2 T0TAUX.. ... ....... ... . 45 50 95 55 43 98 193 Admissions de 1866. — Age (tu début de la maladie. (Ce tableau me comprend que les aliénés admis pour la première fois dans un asile.) - / NDIGENTS. ENSIONNAIRES. - g* INDIGENTS PENSIO T0TAL I)EBUT |)| |,A MALADIE. 2- --- | TOTAL. ---"om-_-^-•"T ^ TOTAL. # g GENERAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Affection congéniale.... ... .. .. .. .. .. . 4. 5 9 )) ) ) Q) Au-dessous de 15 ans. ... ... ... .. ... . ) ) ) 1 ) 4 1 De 15 à 20 do. .. .. .. .. ... ... . )) )) )) 4 5 6 (; De 20 à 25 do. .. .. .. .. ... ... , ) ) | 1 3 2 5 6 De 25 à 30 do. ... , . ... ... ... . 4 4 8 9 4 13 94 De 30 à 35 d°... .. .. ........ . 4 3 7 9 4 43 20 De 35 à 40 do. .... .. ... ... .. . 4 5 9 3 4. 7 4 6 De 40 à 45 do. ....... ... .. .. . 10 4 11 3 ) 3 1 4 De 45 à 50 d°. .. .. .. .. .. ... .. 2 4 6 2 5 7 43 De 50 à 60 do. .. .. .. ... .. ... . 4. 4 8 9 3 19 20 De 60 à 70 do. .. .. .. ... .. . & # e 2 2 4 3 (5 9 13 De 70 à 80 do. . .. ... .. .. ... . )) 1 1 ) ) . 1 4 2 Au-dessus de 80 (lo. .. ... , ... .. ... . )) )) )) 1 ) 1 4 Age inc0nnu. .. ... ... .. .. .. ... ... .. . 2 4 6 4 ) 4 7 T'0TAUX.. .............. 36 34 70 45 34 79 4 49 L , . : =l — 123 — Admissions de 1866. — Degré d'inslrucli0m. INDIGENTS. PENSIONNAIRES. T0TAL --f--- | TOTAL. | ----- | TOTAL. # # Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. GENERAL. Sachant lire seulement . ... ... .. ... .. . 8 7 15 5 4 9 24 Sachant lire et écrire.. ... , ... .. , • • • • • • 13 4 1 24 24 23 47 71 Ayant reçu une bonne instruction primre. 4 ) 4 9 8 ] 7 18 Ayant fait des études complètes.. ...... 4 1 2 9 ) 9 14 Diplômés; instruction supérieure.. ... .. ) ) )) 2 ) 2 Ne sachant ni lire ni écrire. .. ... .. .. . 17 26 43 5 8 13 56 Instruction inconnue. ......... , ... @ # @ 5 5 40 1 ) 1 1 1 TOTAUX. ... ........ 45 50 95 55 43 98 193 Admissions de /866. — Professions des Aliénés admis pour la première fois dans un asile. —---=-=-* *sº INDIGENTS. PENSIONNAIRES. TOTAL PROFESSI0NS. --- | TOTAL. | -- | —- | TOTAL. | . . Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. C ENERAL. Professions libérales. ... ... ... .. .. .. . ) ) )) 2 ) 2 2 lPropriétaires, rentiers.. ... , ....... . © © ) ) )) 9 16 25 25 Militaires. .. .. .. ... .. .. .. ... .. ... ... X) ) J ) 6 ) 6 6 Négociants, employés de commerce. .. . ) ) )) 5 1 6 6 Entrepreneurs de travaux. ... .. .. ... . ) ) )) 4 ) 1 1 Cultivateurs, jardiniers. ... .. ... , ... .. 10 4 14 9 8 17 31 Marins, pêcheurs. ... ... .. . · · · · · · · . .. | 3 ) 3 3 )) 3 6 Facteurs de la poste.. ............ ... . 1 ) 4 ) ) ) 4 Surveillant d'aliénés.. ... .. ... .. ... .. . 1 ) 1 ) |^ )) ) 1 Femmes occupées dans leur propre ménge ) 2 92 ) ) ) 2 Aubergistes, cafetiers. .. ... .. . º e © e s e s ) ) ) 2 ) 2 2 Couturières, lingères. .. ... ...... .. .. . ) 9 9 ) 2 2 4 1 Boulangers.. .. .. ... .. : ... .......... . 4 ) 1 ) ) ) 4 llorlogers.. .. ... ... .. ... ... .. .. .. ... )) D )) 1 ) 1 1 Chaudronniers, ferblantiers, poëliers. .. ) ) I) 3 ) 3 3 Corroyeurs, cordonniers. ... ... ....... ) ) ) 2 ) 2 2 Chapeliers. .. .. .. .. ... .. .. ... ... ... . 4 D 4 ) ) ) 1 Marbriers , maçons , terrassiers. .. .. .. . 3 ) 3 ) ) ) 3 Charrons, charpentiers.. .. ... ... .. .. 2 )) 9 1 ) 4 3 † é © s © © dº e s e © m e e © e e s e ê e e s s © e s 4 ) 1 ) ) ) 1 Rouliers. .. ...................... © s ſº 1 ) 1 ) j) ) 1 Portefaix, manœuvres. ........ .. .. .. . 7 )) 7 ) ) )) 7 Revendeuses. ................ © e º s s © e )) ) )) ) 2 2 2 Ouvrières à la journée.. ... ... .. . © e e s - ) (5 6 ) 3 3 9 Blanchisseuses ... .. ... ............ , ) 1 1 ) 1 4 2 Domestiques à la ville. ... ... .. .. ... .. )) | 6 6 ) 4 1 7 · Do à la campagne............ ) ) ) ) 1 )) 1 | Ouvreuse de loges .... .............. ) 4 4 ) ) )) 4 Filles publiques. ............ . @ e @ e g © © ) 1 1 ) ) } 1 Mendiants ... .. ... ... ..... 4 s e s s s @ s $ $ 4 )) | ) ) ) 1 Nulle par incapacité . .. .. . $ e © e © s e $ é e s 4 4 8 ) ) ) 8 TOTAUX. ........... 36 34 70 45 34 79 1 49 16 — 124 — Admissions de 1866. — Formes de la maladie. - INDIGENTS. DENSI0NNAIRES. T0TAL F0RMES DE LA MALADIE . --- s | TOTAL, | - j-s | TOTAL. s W GENERAL. Hommes, | Femmes. Hommes. | Femmes. Manie. ............................. 16 20 36 19 16 3 71 Monomanie. ........................ ) 9 2 3 3 6 8 Lypémanie. .. : ..................... 11 19 30 22 18 40 70 Démence simple. .................... 6 3 9 7 5 19 21 - paralytique. .. ............ . 6 1 7 4 1 5 19 Idiotie. . ........................ . , » 4 6 5 11 ) J) ) 44 TOTAUX. ........... 45 50 95 55 43 98 193 Admissions de /866. - Début de la Maladie des Aliénés admis pour la première fois dans un asile. p* INDIGENTS. PENSIONNAIRES. DUREE DE LA MALADIE T0TAL ® ---s | TOTAL. | --- ------- | TOTAL. º p A U M 0 M E N T D E L A D M ISS I O N. GENERAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. De 1 à 15 jours..................... ) 5 5 1 3 4 9 15 jours à 1 mois. ................ ) 2 2 | 3 4. 6 1 mois à 2 mois.. ............. .. 4 1 5 3 4 7 12 2 d° à 4 mois. ................ 5 2 7 5 2 7 14 4 d° à 6 mois. ... ............ . 5 1 6 9 4 13 19 6 (l° à 9 mois. ... ... ... ... ... . 3 1 4. 7 2 9 13 9 d° à 1 an. ...... ........... 4 4 2 6 3 9 4 4 1 an à 2 ans. ................ 5 3 8 3 4 7 45 2 ans à 4 ans.. .. .............. 3 3 6 7 4 11 47 4 d° à 10 ans.. ................ ) 2 9 2 4 6 8 10 do à 20 ans. .. .. , ... ... .. .. . ) )) ) 2) ·| 1 1, 20 d° à 30 ans. ................ ) 4 1 ) ) ) 1 Aſſection congéniale. ................ 6 5 4 4 ) )) ) | 1 Début inconnu mais éloigné. ... .. .. .. . 4 3 4 4 ) 1 5 Début inconnu. ................ , .... 3 4 7 ) )) ) 7 T0TAUX. ... ... ... .. 36 34 70 45 34 79 1 49 -- 125 — Admissions de 1866. — Causes présumées de l'aliénation mentale. (Aliénés admis pour la première fois.) INDIGENTS. PENSIONNAIRES. TOTAL # V ! 4 -^ , N-•"-- 6 --^-•"T-, TOTAL. DESIGNATI0N DES CAUSES. . _-- TOTAL GÉNÉRAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Hérédité....... ... ... ... .... .. 7 44 18 44 16 30 # Uſ) Excès alcooliques. ......... ... . 7 4 8 14 | 4 15 23 # D° génériques. ... .. ... .. ... 1 ) 4 3 ) 3 4 # \ Epilepsie. .................... 2 3 1 ) 1 6 2 ) Hystérie.. .. · ... : ... : ... ... .. . ) J) ) ) 4 4 4 * \ Affections cérébrales diverses. .. . 4 1 2 3 5 7 # | Progrès de l'âge............... ) ) )) 1 ) 1 4 # [ Ivrognerie du père. ...... ... ; . ) ) ) ) 4 1 1 © Insolation dans les climats tropicaux (Mexique). )) ) )) 5 ) 5 5 Coup sur la tête.. .. ........... 4 ) 4 ) )) ) 4 Faiblesse intellectuelle. ... .. .. . 2 3 5 1 1 9 7 Religion mal entendue. ... ... .. ) 4 1 3 3 4 # Revers de fortune : Embarras d'aſſaires.. .. .. . 4 ) 1 2 ) 2 3 º Emotion pénible, violente. ... ... ) 1 1 ) ) )) | # ) Perte de parents, d'enfants.. ... . ) 1 4 )) 4 1 2 # Chagrins divers. ............... ) 3 3 ) 4 4 7 # Inconduite. ... ... ... ... ... ... . 1 1 2 4 ) 4 3 # Amour contrarié............... )) 4 4 D ) ) 4 5 C. misère. ... ... .. ... ... ... .. 2 J) 2 ) ) ) 2 Causes inappréciables. ......... 8 10 48 6 3 9 27 Causes inconnues.. .. ... ... .. .. 7 5 12 5 ) 5 17 TOTAL. ... ... .. ... .. .. 40 42 82 55 37 92 4 74 Sorties par guérisons en 1866. — Forme de la maladie. L º r . .. , ' . INDIGENTS. PENSI0NNAlRES. TOTAL F0RME DE LA MALADIE. -- | TOTAL. | ---s | TOTAL | | GENERAL. Hommes. | Femunes. Hommes. | Femmes. Mamie.. ... .. .. ..................... . 13 6 19 13 6 49 38 Momomanie. - ....................... ) ) ) . ) ) ) J) Lypémanie.. ... ..................... 2 3 5 10 13 93 28 TOTAUX. .............. 15 9 24 - 23 19 42 66 — 126 — Guérisons de /866. --- Durée du séjour des Aliénés sortis par Guéris0n. INDIGENTS. DENSIONNAIRES. TOTA[ DUREE DU SEJOUR. ----- | TOTAL. | --- | -- | T()TAL. GÉNÉRAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Moins de 15 jours.................... b ) ) 3 ) 3 3 De 15 jours à 1 mois. ... ... .. ... .. .. 5 2 7 4 2 6 13 De 1 mois à 2 id. .............. .. )) 1 1 4 4 5 6 De 2 id. à 3 id. ................ 4 ) 4 3 4 7 | | De 3 id. à 4 id. .......... ...... ) )) ) 4 3 7 7 De 4 id. à 6 id. . ....... , ... .. . 3 2 5 3 2 5 40 De 6 id. à 9 id. ... ... .. .. ... ... 1 ) | 2 2 4 5 De 9 id. à 1 an .................. 1 1 2 )) 1 1 3 De 1 an à 2 ans. ... ... .. . · · · · · · · · · . 1 2 3 2 4 3 6 De 2 id. à 3 id. .. .................. ) ) ) ) ) ) )) De 3 id. à 4 id. .. ................. ) ) ) 4 ) | 4 14 id.. .. .. ... .. ... . $ e s e e e ) 1 1 ) ) ) 4 TOTAUX. ........... 45 9 24 23 19 42 66 L 52 , 1 - . :: . : . Guérisons. — Sorlies par mois. INDIGENTS. PENSIONNAIRES. - T0TAL M[0IS. - --- | TOTAL. | ----- | -- T0TAL. GÉNÉRAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Janvier · · · · · · · · · ................... 2 ) 9 3 3 6 8 Février.. ... ........................ 1 )) 1 ) 1 4 2 Mars · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... .. 9 ) 2 3 )) 3 5 Avril · · · · · · · · · · · · · · · .............. . 4 3 4 2 ) 2 6 Mai. ... ... ......... © © m © e © e º s • e s © e e e 3 1 4 5 9 7 1 1 Juin· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ........ . 1 ) 1 2 1 3 4 Juillet · · · · · · · · .......... .. ........ ) ) ) 2 3 5 5 Août · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ) 2 2 2 1 3 5 Septembre.......................... 3 1 4. 4 3 4 8 0ctobre . ... ... ..................... ) ) ) 1 3 4 4. Novembre. ......................... ) | 1 | )) 4 2 Décembre . .. .. : ... ... .. : ........... 9 4 3 1 ' 2 3 6 TOTAUX. ... ........ 15 9 24 23 19 42 (56 — 127 — Décès de /866. — kialadies qui 0nt 0ccasionné la mort. INDIGENTS. PENSIONNAIRES. T0TAL | | MALADIES. | | ---- -s | TOTAL. | -- s -- | TOTAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. GENERAL. Choléra ............... © e © © s e © e e e s e e 10 15 25 3 3 6 34 Affections cérébrales diverses.. .. .. .. . @ 5 6 11 2 3 5 16 Tubercules pulmonaires.. ... ......... . 6 3 9 3 1 4 3 Epilepsie (attaques répétées)........ .. 2 4 6 ) )) ) 6 Démence paralytique. ................ 4 2 3 1 1 2 5 Aſfections du cœur. ... . © • © © e s a • © e © s s © ) 2 2 9) ) 2 4 Dyssenterie .......... © º • • e © © © e e e • • e e 3 ) 3 )) ) ) 3 Scorbut............... ^ • • • • e • • e e s e e $ 2 ) 2 D ) ) 9 Péritonite aiguë ..................... 1 1 2 ) )) ) 2 Pneumonie.. ... .. .. .. © e e e º © e e • • © e e e e 1 ) 1 1 ) 1 2 Pleurésie . ... ... . © s a e s e • e - * e e s © s 0 © e s ) 1 4 ) 1 | 2 Fièvre typhoïde ................ © © s e e ) 1 4 1 ) 1 2 Emphysème pulmonaire.. .. .. ... ... ... ) ) ) 1 ) 1 1 Affection de la moëlle épinière.. ... ... . 4 ) 1 e ) ) ) 1 Cancer.. ... ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · . . ) 1 1 ) ) y 1 Carie Osseuse.. ... ... ... ... .... ... .. . ) 4 4 ) ) ) 1 Suſfocation par aliments pris avec avidité. ) ) ) 1 ) 1 1 Suicide par suspension.. ... ... . © © © © © © e ) ) ) 1 ) 1 1 TOTAUX. ........... 32 37 69 16 9 25 94 Décès de 1806, suivant la forme de la m(tladie mentale et la cause de la mort. u, - c5 •- tr, # 2 -S | 2 . ° c5 .#- 2 E TE | E # | E | # :25 E. | s | # | # : | # # . | E | , # | E | 5 | s # | s | E | # | # | _ = # | #E # # # | # | # # | # | # | # | # | # | # | # | # | # | # # # | # | # | s MALADIE MENTALE. | # | # # | # | # # | # | # | # | # | e | # | # | # | # | # | # | # | # | # - # | # # | # | E 3 | e C CA ! 3 = | 5 | .2 | e> 2E | 5 # | -# - 2: | | = C5 | 3E = | # | # E. # # #, | Of, S 2 ! .38 # | # | # E | - .2 .S2 Cſ) # | # | E | # | # - | | # | " | # | # # —l—l-+-----------------#--- Manie. .......... .. 9 | 3 | 4 | 1 | » | 1 ) | ) | ) | ) ) | ) | ) | ) ) » | 1 » | 19 Monomanie.. ... ... . » | 1 | 1 | » | » | » | » | » | » | » | » | » | » | » | » | » | » | » | 2 Lypémanie. ........ 9 | 3 | 5 | » | ) | 2 | » 2 1 | 1 | 1 | » » | » | 1 | 26 Démence simple . ... | 7 | 7 | 2 | 4 | » | 1 | 2 | 1 | » | 2 | 1 | 1 | » | 1 | 1 | 1 | » | » | 31 id. paralytique. | » | 1 | » | » | 5 | » | » | » | » | » | » | » | » | » | » | » | » | » | 6 Idiotie.. ........ ... 0 | 1 | 1 | 1 » | » | 1 ) | ) | ) | ) | ) | ) | ) ) | ) » | » | 10 TOTAUX. .. .. . 31 | 16 | 13 | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 | 2 | 2 | 2 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 94 . — 128 — Décès de 1866. — Ages des Aliénés qui ont succombé. · INDIGENTS. PENSIONNAIRES. T0TAL AGES. -- l -- | TOTAL. | --N-s | TOTAL. gr » GENERAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. De 15 à 20 ans. ............... .... 4 ) 1 ) ) D 4 De 20 à 30 id. . , .................. 8 | 3 14 3 ) 3 14 De 30 à 40 id. . , .................. 2 7 9 4 4 5 44 De 40 à 50 id. .................... 9 7 16 4 )) 4 20 De 50 à 60 id. .................... 6 10 16 2 2 4 20 De 60 à 70 id. .................... 5 7 19 2 4 6 48 De 70 à 80 id. ... .. ........... ... . 4 3 4 ) 9 2 (5 De 80 à 90 id. .................... ) ) ) 1 ) 4 4 TOTAUX. ... ... ... .. 32 37 69 46 9 25 94 Décès de 1866. — Durée du séjour des Aliénés morts pendant l'année. INDIGENTS. · PENSIONNAIRES. g* g* T0TAL DUREE DU SEJ0UR. --i-s | TOTAL. | --- | TOTAL. GÉNÉRAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. De 1 à 15 jours..................... ) ·1 1 2 )) 9 3 De 15 jours à 1 mois.............. .. )) 1 1 3 4 4. 5 De 1 mois à 2 id... .............. 3 ) 3 2 4 3 6 De 2 id, à 3 id................. 4 2 3 1 ) 1 4 De 3 id. à 6 id................. 9 3 5 4 ) 1 6 De 6 id. à 1 an ................. 9 3 5 » 3 3 8 De 1 an à 2 ans ................. 2 2 4 ) ) ) 4 De 2 ans à 3 id. ................. 4 4 5 1 1 2 7 De 3 id. à 4 id. .......... ... .... 1 3 4 | ) 4 5 De 4 id. à 6 id. ............... .. 4 8 9 4 1 9 11 De 6 id. à 10 id. ........... ... ... 3 5 8 2 ) 2 4 0 De 10 id. à 15 id. ... ........... ... 3 4. 19 ) 2 2 14 De 15 id. à 20 id. ................. 2 3 5 1 ) 4 6 De 20 id. à 25 id. ... ... .. .. .. ... . 2 ) 2 4 ) 4 3 De 25 id. à 30 id. ... - ............. ) 1 4 ) ) ) 4 De 30 id. à 40 id. ......... .. ... .. . 1 ) 4 ) ) 4 TOTAUX. ... ... ... .. 32 37 69 46 9 25 94 — 129 — Décès de 1866 , Suivant les mois. INDIGENTS. # PENSIONNAIRES. | - TOTAL M0IS. --"T-s | TOTAL. - - -- | TOTAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. GENERAL. Janvier ............................ 4 2 6 2 ) 2 8 Février.. ........................... ) ) ) 3 1 4 4 Mars · · · · · · · · · · · ................... 3 2 5 3 4 4 9 Avril · · · · · · · · · · .................. , . 2 3 5 ) 4 4 6 Mai · · · · · · · · ..................... .. 10 6 16 2 ) 2 18 Juin ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ....... 2 5 7 1 4 2 9 Juillet.............................. 2 2 4 2 ) 9 6 Août. ....................... · · · · · · · 9 2 4 ) 1 1 5 Septembre.......................... 9 7 9 1 3 4 13 0ctobre. ... ....................... . 4 4 5 . ) )) ) 5 Novembre .......................... ) 92 2 1 ) 1 3 Décembre ... .. , , .... ... ....... ... .. 4 2 6 4 1 2 8 TOTAUX. .. .. ... .. .. 32 37 69 46 9 25 94 - EE ---.E-,- : - N Quelle que soit l'importance de la statistique qui précède, et malgré les rensei- gnements exacts qu'elle comporte, nous voulons qu'elle soit accompagnée d'un extrait du rapport remarquable qui a été adressé à M. le Préfet par M. le docteur Petit, médecin en chef de l'asile Saint-Jacques. Cet habile praticien a fait à ce magistrat des observations sur le service des aliénés en 1866, qui nous semblent du plus haut intérêt : nous considérons comme un devoir de les publier , heureux de pouvoir faire connaître, d'une manière complète, quelle a.été la situation des malades de ce service spécial pendant cette année. · Le mouvement de la population du quartier des aliénés a peu différé en 1866 de ce qu'il avait été l'année précédente. Le nombre total des journées de présence s'est monté à 210.745, contre 210.288 en 1865 ; dans ce total, les aliénés au compte du Département, des Communes ou des Hospices sont compris pour 147.890 journées, et les malades au compte des familles, pour 62.965. La population moyenne de l'année a été de 577.69. Il y avait, au 31 décembre 1865, 586 aliénés présents, dont 410 indigents et 176 pensonnaires : à la ſin de l'année, la différence était insignifiante : 408 indigents, 177 pensionnaires; en somme 585 aliénés. Les admissions de toutes classes se sont élevées à 193. Cinq malades admis comme pension- naires en 1865 sont passés à la classe des indigents le 1º janvier 1866, et ſigurent pour ordre aux entrées, seulement sur le premier des tableaux statistiques joints à ce rapport : ils ne pour- — 130 — raient être portés sur les autres sans déterminer une erreur, puisqu'en réalité ils existaient antérieurement depuis un temps plus ou moins prolongé dans les relevés faits au point de vue médical. Il y a eu 199 sorties pour guérisons, décès ou autres causes. (Voyez le tableau N° 1.) A la fin de l'année, la population, considérée suivant la forme de la maladie mentale, se divisait ainsi : Malades atteints de manie. .. .. .. .. ... ... ... .. 132 • * • * <-* de monomanie. ............. , 40 sm-> sms-» de lypémanie ............ .. .. 155 as-> en-s-ºas de démence simple. ... . © © e e s © 149 «st-sºus º-•e de démence paralytique.. ... .. 22 *e-m-ems •-- gº » d'idiotie . ... . © s » ^ • • • • • e • e • e • e 87 42 de ces infortunés étaient en même temps affectés d'épilepsie. (Voyez tableau N° 2.) Nous avons dit plus haut que le nombre des admissions s'était élevé à 193 : sur ce nombre, 98 malades ont été placés volontairement et au compte des familles, 95 sont entrés par arrêtés préfectoraux au compte du Département ou des Hospices. Parmi les indigents, le nombre des femmes admises l'emporte sur celui des hommes : 50 contre 45; chez les pensionnaires, au contraire, il est entré 55 hommes et seulement 43 femmes. C'est dans le mois de septembre qu'il y a eu le plus grand nombre d'admissions (20), et c'est le mois de mai qui en a présenté le moins (11 ). (Voyez le tableau No 3.) Comme toujours, il est entré beaucoup plus de célibataires que de personnes mariées. Il est facile de se rendre compte de cette circonstance, si l'on réfléchit qu'indépendamment des idiots pour qui la défectuosité intellectuelle est un empêchement absolu au mariage, la plupart des individus prédisposés à la folie ont dès leur jeunesse un caractère excentrique qui leur rend difficile l'union conjugale. Y En somme, il est entré 103 célibataires, contre 71 personnes mariées et 18 veufs ou veuves. Pour un indigent l'état-civil n'a pu être établi. (Voyez tableau N° 4.) Chaque période de la vie fournit à peu près tous les ans un même contingent à l'aliénation mentale. On ne remarque guère d'une année à l'autre que des différences insignifiantes. En 1865, c'était entre 35 et 40 ans qu'il y avait eu le plus grand nombre d'aliénés , en 1866, le maximum se trouve dans la période comprise entre 30 et 35 ans. Deux petites filles idiotes ont été admises âgées de 6 et de 10 ans , il y a eu 34 admissions de personnes âgées de 50 à 60 ans; deux hommes pensionnaires avaient passé 80 ans. (Voyez tableau N° 5.) Il est entré 56 aliénés ne sachant ni lire ni écrire ; le nombre en avait été un peu moins consi- dérable en 1865. En revanche, 1866 a vu l'admission de 11 personnes munies de diplôme d'instruction supérieure, tandis qu'il n'y en avait pas eu une seule l'année précédente. (Voyez tableau N° 6.) # Deux sortes de maladies affectent à elles seules les trois quarts des aliénés admis : ce sont la manie ou délire incohérent et expansif et la lypémanie ou délire triste et dépressif Ces deux formes, heureusement les plus facilement curables, se partagent elles-mêmes les malades d'une manière on ne peut plus égale : 71 pour la manie, 70 pour la lypémanie. La monomanie ou délire limité, forme qui guérit beaucoup plus rarement, ne s'est montrée que 8 fois. La démence, soil simple, soit accompagnée de paralysie progressive, avait frappé 33 malades , enfin, il a été admis 14 idiots. - - • Cinq épileptiques sont entrés, leur délire affectait la forme maniaque chez deux malades ; deux autres étaient en démence, le dernier était idiot. (Voyez le tableau N° 7.) Nous avons vu , par le tableau N° 5, l'âge des aliénés au moment de leur admission à l'asile ; le huitième tableau nous met sous les yeux l'époque de la Vie où la maladie a débuté. C'est surtout dans l'âge moyen que l'homme se voit frappé dans son intelligence. L'expérience vient ici conſirmer ce qui pouvait théoriquement être prévu. ll est naturel, en effet , que le moment où un organe est soumis à plus de fatigue Soit celui où la maladie l'atteint de préférence. Quelle que soit la théorie qu'on adopte sur la formation des idées et le jeu de l'intelligence, on ne saurait contester que le cerveau ne soit l'intermédiaire indispensable aux manifestations de l'âme. C'est donc quand les passions plus développées exposent l'homme aux déceptions de toutes sortes, à l'âge enfin où il est le plus porté à abuser de ses forces physiques et intellectuelles, qu'il est le plus exposé à cette maladie terrible, qui, du premier rang des êtres de la création, le fait tomber au-dessous des animaux les plus inférieurs. Ceux-là au moins sont doués de l'instinct qui leur permet de remplir sûrement tous les actes nécessaires à la conser- vation de l'existence , tandis que l'homme qui a perdu la raison n'étant pourvu de rien qui y puisse suppléer, se trouve livré à tous les écueils de la nature physique et marche fatalement et rapidement à sa perte. En 1866, c'est la période décennale de 25 à 35 ans qui a été le plus triste- ment féconde. (Voyez le tableau nº 8.) Y Les chances de guérir sont toujours en rapport direct avec la promptitude des soins donnés au malade, toutes les fois que l'affection n'est pas incurable par son essence. Malheureusement, l'affliction qu'éprouvent les familles à se séparer de leurs membres malades, la divulgation, si restreinte qu'elle soit, qu'entraîne le placement dans un asile, les frais qui en résultent sont autant de motifs d'atermoiement. Il en résulte que les aliénés qui se portent à des actes de violence extrême sont à peu près les seuls admis à jouir prOmplement dCS Soins nécessaires à leur position. Le neuvième tableau montre que 41 aliénés sont entrés dans les quatre premiers mois de la maladie , 19 ont été admis entre le quatrième et le sixième mois ; 24 entre le sixième . et le douzième mois. 15 étaient malades depuis plus d'un an : 17 sont entrés entre la deuxième et la quatrième année , 8 entre la quatrième et la dixième , enfin un malade était aliéné depuis quinze ans et une femme depuis près de trente ans. Trente-cinq des aliénés admis appartenaient aux classes éclairées de la société ( professions libérales, haut commerce, officiers de l'armée, propriétaires); 32 seulement S'occupaient des travaux de la terre (cultivateurs, jardiniers, domestiques de ferme); tout le reste, 82 sur 149 étaient ouvriers dans les villes(domestiques, marins,simples soldats, etc.) (Voyez le tableau N° 10.) Les causes déterminantes de l'aliénation mentale se montrent toujours, chaque année, à peu près les mêmes et dans le même ordre. Le plus souvent, les circonstances alléguées par les familles n'ont été que l'occasion Sous l'influence de laquelle s'est manifesté un état maladif, préparé depuis longtemps , et qui n'attendait que le moment de se produire. Les véritables causes de la folie sont la prédisposition transmise à l'enfant par ses ancêtres , ou les conditions 17 — 132 — qui, ayant agi pendant un temps considérable , ont profondément modifié l'organisme.Ainsi, tous les agents qui tendent à Sul'exciter le Système nerveux d'une manière directe, comme les boissons excitantes, cafés, alcooliques, etc.... Soit à détruire l'équilibre nécessaire entre l'élément nerveux et l'élément sanguin, comme l'excès du travail intellectuel et même physique, les veilles, l'abus des plaisirs, l'abstinence exagérée , les hémorrhagies , etc., produisent très-fré- quemment l'aliénation mentale. Il faut ajouter, comme agissant dans le même sens, les affections nerveuses, telles que l'épilepsie et l'hystérie. Souvent plusieurs causes concourent en même temps au funeste résultat, nous avons dù les constater toutes; il résulte de là que les totaux du tableau N° 11 diffèrent notablement de Ceux des autres, ces chiffres indiquant le nombre des causes et non celui des individuS. f" Sorties. Les sorties , pendant l'année qui nOuS OCCupe, se sont élevées à 105. Soixante-six personnes ont quitté l'asile après guérison, trente-neuf pour diverses autres causes. De ces derniers, six indigents améliorés, devenus calmes, ont été repris par leurs familles; deux ont été transférés dans les départements où ils avaient leurs domiciles de secours. Vingt-six pensionnaires ont été retirés par leurs familles, quelques-uns après la fin d'un accès de folie intermittente, d'autres après avoir acquis un peu de Calme , le plus grand nombre sans avoir éprouvé aucune modifi- cation favorable. Cinq hommes passés de la Catégorie des pensionnaires à celle des indigents ſigurent simplement , pour Ordre , auX sOrties, puisqu'ils n'ont pas quitté l'asile. Nous avons dit que soixante-six malades ont pu sortir guéris. Dans ce chiffre, les indigents sont au nombre de vingt-quatre , dont quinze hommes et neuf femmes. Les pensionnaires ont été beaucoup mieux partagés , puisqu'ils comptent quarante-deux succès, parmi lesquels vingt-trois hommes et dix-neuf femmes. En somme , les Soixante-six guérisOns rapprOchées des cent quatre- vingt-treize entrées réelles donnent une proportion de 34,19 pour cent, ce qui est un résultat très-satisfaisant. (V. tableau N° 1.) - Trente-huit des aliénés guéris étaient atteints de manie et Vingt-huit de lypémanie. (V. ta- bleau N° 12.) º C'est toujours dans les premiers mois du traitement que l'on voit le plus grand nombre de guérisons. Pour cinquante malades, le résultat favorable a été obtenu avant ce terme ; nous en avons même vu trois se rétablir en moins de quinze jours et pour treize le traitement a duré quinze jours à un mois. Huit malades sont restés à l'asile de six mois à un an; six ont guéri dans Je cours de la deuxième année ; pour un seul le traitement a dû être prolongé pendant près de quatre ans. Enſin , une jeune fille, affectée de folie intermittente, a Vu, après un séjour de qua- torze ans à l'asile, ses accès assez éloignés les uns des autres pOur qu'il fût possible de la faire sortir. Les faits de ce genre SOnt tout à fait exceptionnels; il est malheureusement ordinaire de voir les accès se rapprocher avec le temps. (V. le tableau N° 13.) C'est en mai qu'il y a eu le plus de sorties pour guérisons, les mois de février et de novembre ont été les moins bien partagés. Les résultats à cet égard sont très-variables, et, jusqu'à présent, ne permettent pas d'établir, avec quelque probabilité, qu'une saison soit plus favorable qu'une autre au rétablissement des aliénés. (V, tableau N° 14.) — 133 — Décès. La mortalité a été considérable cette année; le chiffre des décès s'est élevé à 94. Il est vrai que l'épidémie cholérique nous a rudement éprouvés, puisque trente-un alienés ont succombé à cette terrible maladie. La mort n'a pas frappé également parmi les pensionnaires et les indigents; ainsi, tandis que pour les premiers 9 pour cent de malades ayant séjourné à l'asile dans le cours de l'an- née ont succombé, la proportion a dépassé 13 pour cent dans la classe inférieure. Ce fait est ordi- naire dans l'établissement, il tient à deux causes principales : d'abord les indigents entrent en général, bien plus que les autres, épuisés de fatigues et de privations, et, en outre, ils trouvent dans la maison même des conditions bien plus défavorables en raison de l'encombrement del'asile. Nous avons dit que le choléra avait enlevé trente-et-un aliénés; en dehors de l'affection épi- démique, les maladies qui ont été les plus meurtrières sont : les affections diverses du cerveau, même en dehors de la démence paralytique qui, elle-même, a fait Six Victimes. Viennent ensuite la phthisie pulmonaire, l'épilepsie, etc.... La dyssenterie épidémique et le scorbut ont causé quelques décès; nous aurons malheureusement à en constater encore un plus grand nombre l'année prochaine. 4 Nous avons eu une mort accidentelle : un malheureuX dément, mangeant avec gloutonnerie , s'est entassé dans la gorge des morceaux de viande qu'il n'a pu avaler. Malgré la promptitude des secours, pendant le temps nécessaire pour que l'interne arrivât sur le lieu de l'accident, la suffocation a été complète , et il fut impossible de rappeler ce malheureux à la vie. Un très-grand nombre d'aliénés sont portés à attenter à leur propre existence , chez quel- ques-uns, cette impulsion est portée à un degré si violent que ces malheureux n'ont d'autre préoccupation que de chercher tous les moyens imaginables de satisfaire cette passion , qui ne leur laisse plus aucun repos, et l'on ne saurait imaginer combien sont ingénieux ces aliénés pour arriver à leurs fins : aussi, malgré la surveillance la plus active, Voit-on quelquefois des cas de suicide se produire dans les asiles d'aliénés. Nous avons malheureusement à enregistrer une mort de ce genre. Un jeune créole de la Réunion s'est étranglé plutôt que pendu pendant la nuit, à côté de son gardien qui, un instant auparaVant, Venait de lui parler. Cet accident est le cinquième du même genre depuis quatorze ans; avec une population aussi considérable que celle du quartier, il est difficile de voir ces faits se produire moins souvent. (V. tableau N° 15.) • La mort a enlevé dix-neuf maniaques, deuX maladeS atteints de monOmanie, vingt-six lypéma- niaques, trente-et-un individus frappés de démence simple, six déments paralytiques et dix idiots. (V. tableau N° 16.) Un des aliénés décédés avait moins de 20 ans , quatorze avaient de 20 à 30 ans, un nombre égal était entre 30 et 40 ans; vingt avaient de 40 à 50 ans et autant de 50 à 60; dix-huit étaient âgés de 60 à 70 ans; six avaient de 70 à 80 ans, un enfin avait près de 90 ans. (V. le tableau N° 17. - - - - Plusieurs aliénés ont été conduits à l'asile atteints de maladies extrêmement graves ; quel- ques-uns sont morts au bout de douze, huit et même six jours. Il est utile que l'attention des médecins soit appelée sur ces faits. Il est arrivé parfois que, dans des maladies fort graves, — 134 — notamment des fièvres typhoïdes, un délire violent a masqué les autres symptômes , et l'on a envoyé mourir dans des maisons d'aliénés des malheureux qui eussent dû être conservés dans leurs familles , ou soignés dans les hôpitaux ordinaires. Trente-deux aliénés sont morts dans le cours de la première année de leur admission , quatre dans la deuxième , sept dans la troisième, cinq dans la quatrième. Trois de ces malheureux avaient passé de vingt à vingt-cinq ans à l'asile; un autre y est démeuré près de trente ans, un dernier, enfin , y a vécu trente-huit ans. (V. tableau N° 18.) Les époques où la mortalité a été le plus considérable correspondent au moment de la plus grande intensité du choléra. Ainsi , le mois de mai, pendant lequel il y a eu dix-huit décès, est celui qui en a fourni le plus grand nombre. Vient ensuite le mois de septembre, où l'épidémie, après s'être calmée quelque temps, prit une nouvelle violence. C'est en février et novembre que la mort a fait moins de victimes. (V. tableau N° 19.) L'épidémie de choléra, qui a régné dans l'asile du mois de mai au mois d'octobre, mérite d'appeler un instant l'attention. L'état sanitaire de la population aliénée n'était pas mauvais; il n'y avait pas plus , peut-être moins qu'à l'ordinaire, d'affections abdominales, lorsque, le 10 mai , un vieillard de 84 ans, pen- sionnaire de dernière classe, est pris d'accidents caractéristiques et meurt le 12. Deux jours après, un malheureux , rétabli depuis peu d'une affection dyssentérique très-grave, est trouvé à la visite du matin en proie à des accidents cholériques des plus accentués. Les soins appropriés lui furent donnés immédiatement Sans SuCcès , il mourut le 15 à trois heures du matin. Le même jour (14), dans la même section, un idiot âgé de vingt-six ans, de constitution délicate , bien portant néanmoins, est frappé Subitement à six heures du soir, sans avoir eu aucune atteinte diarrhéique préalable, et meurt le 15 à dix heures du matin. En même temps, dans presque toutes les sections de la division des hommes, se montrent des accidents plus ou moins graves et présentant tous des caractères épidémiques parfaitement reconnaissables. Les 17 , 18, 19, 21 , 23 mai sont marqués chacun par un décès dû à la même cause; le 28, il y a eu deux morts; et dix-huit cas plus ou moins graves se sont déclarés. Dès ce moment, la maladie perd de son intensité; nous ne trouvons plus jusqu'en octobre que sept cas nouveaux sérieux et trois Il]Ol'lS. Du côté de l'autre sexe, dans la journée du 20, deux femmes sont atteintes assez sérieusement, mais guérissent après quelques jours de traitement. Le 28, trois autres sont frappés avec une grande violence. L'une, femme d'environ 30 ans, très-forte et très-bien portante, est enlevée en dix heures; une autre meurt après dix jours de souffrances , la troisième guérit après avoir été plu - sieurs jours dans le plus grand danger. Le 29 quatre cas nouveaux se produisent, deux femmes, dans la force de l'âge, sont enlevées en dix et quinze heures , les deux autres, parmi lesquelles se trouvait une inſirmière, se sont rétablies. Les 30, 31 mai et 1" juin ont présenté chacun un cas foudroyant, les malades sont mortes après sept, dix et onze heures de maladie. Dès lors, l'épidémie affecte une tendance à décliner, les décès s'espacent aux 7et 8 juin Puis, bien que des cas, assez nombreux , se manifestent encore, chez ceux qui doivent mourir, la maladie se pro- longe, et nous ne constatons plus de décès que le 9 juillet. De ce moment, jusqu'au 9 du mois d'août, dix aliénés atteints ont guéri. Le 26 du même mois se montre encore un cas foudroyant qui fait présager une recrudescence. En effet , des accidents plus graves surgissent. Le 4 et le — l 35 — 11 septembre, des femmes sont enlevées en trois et quatre heures. Les 13, 14, 17 et 19 pré- sentent chacun un décès, mais les cas nouveaux deviennent rares, et aucun n'est plus suivi de mort. En résumé , nous avons chez les hOmmes tl'ente-cinq attaques de choléra, plus ou moins graves, sur lesquels treize malades ont succombé. Chez les femmes , cinquante-quatre malades et dix-huit décès. En tout quatre-vingt-neuf personnes atteintes et trente-et-une mortes. Plusieurs observations dignes de remarque ont pu être faites pendant le cours de cette épi- démie. La première, et elle est d'autant plus importante que le plus grand soin a été apporté à la constatation des faits, c'est qu'aucun des malheureux qui ont succombé au choléra n'avait eu de diarrhée dans les jours qui ont précédé celui où ils ont été frappés et la plupart foudroyés de la manière la plus subite. La deuxième, c'est que presque toutes les personnes atteintes avec la plus grande gravité étaient dans toute la force de l'âge et parfaitement bien portantes; il y a eu à peine quatre ou cinq exceptions. En troisième lieu, pendant que des gens à qui tout présageait encore une longue existence étaient emportés en peu d'heures, des malheureux paralytiques, atteints de diarrhée chronique, tuberculeux , cachectiques n'ont rien éprouvé de l'influence épidémique, ou si quelques-uns en ont ressenti une légère atteinte, ils se sont promptement remis , pour mourir quelques mois plus tard de l'affection qui les avait précédemment alités. © Enfin , pendant que la population indigente était cruellement éprouvée , les pensionnaires habitant un local séparé n'ont été atteints qu'en petit nombre et il n'est mort chez eux qu'un homme et une femme , les quatre autres maladeS, au compte des familles qui ont succombé, étaient des pensionnaires de la 3° classe, c'est-à-dire vivant avec les indigents et au même régime alimentaire. Il y aurait là un terrible argument en faveur des nouvelles constructions, si la nécessité n'en avait été antérieurement I'econnue. Si le choléra s'est développé subitement avec une grande intensité dans l'établissement, il ne nous a pas pris au dépourvu. Dès l'apparition du fléau dans des localités encore assez éloignées de Nantes, tout avait été préparé chez nous pour l'isolement des malades, mesure indispensable pour éviter le plus possible l'expansion du mal et pour empêcher l'encombrement des infirmeries. Dans la division des hommes, le vestiaire à l'extrémité orientale du corps de bâtiment a été converti en infirmerie spéciale; il a été fait de même de l'atelier de couture chez les femmes. Ces deux locaux nous offraient les meilleures conditions d'aération , d'exposition, de salubrité, en même temps que d'isolement; et je suis convaincu que, par cette mesure, non-seulement la maladie n'a pas atteint un aussi grand nombre de personnes qu'elle l'eùt fait , mais encore beaucoup de malades gravement atteints lui ont dû de ne pas succomber. º» Je suis heureux d'avoir à constater que dans CeS dOulOul'euses circonstances tout le monde a fait son devoir sans hésitation. Dans un rapport spécial j'ai eu l'honneur de signaler à Monsieur le Préfet, les personnes dont le Zèle s'était le plus signalé; je prie ce Magistrat de recevoir ici l'expression de ma reconnaissance pour la récompense qu'il a obtenue de M. le Ministre de l'Instruction publique en faveur des deux élèves internes. Les moyens de traitement de l'aliénation mentale ont été les mêmes que les amnées précé- dentes : je me suis attaché à occuper les aliénés autant que possible et surtout aux travaux qui se peuvent exécuter en plein air. — 136 — Le nombre de ces malheureux qui se sont livrés à quelques travaux pendant le cours de l'année 1866 a été de 108 hommes et 78 femmes ; ce chiffre est très-satisfaisant, si l'on considère la nature de la population de l'asile et le grand nombre d'infirmes qu'il renferme. Dans les départements où la population est exclusivement agricole, il y a toujours un nombre plus consi- dérable de malades occupés. Il est à remarquer que tant que l'asile a reçu les aliénés du dépar- tement de Maine-et-Loire, la proportion des travailleurs était plus élevée. Elle a baissé subi- tement en 1847, lorsque l'asile de Sainte-Gemmes a pu recevoir tous les aliénés de son département. Le nombre des journées de travail a été pour les hommes de 11,785 et pour les femmes de 6,503, en tout 18,288; dont le tableau ci-dessous indique le détail. / H0MMES FEMMES TOTAL DÉSIGNATION DES TRAvAUx | -- | --- | ps MALADEs AYANT NOMBRE MALADES AYANT NOMBRE † | eoE | † | DE # DE L'ANNÉE. JOURNÉES. DE L'ANNÉE. JOURNÉES. J0URNEES. Forge, serrurerie. , ... ... ... . 4 179.2 2) X) 179.2 Travaux horticoles et terras- Sements . ... .. ........... . (39 6875.4 y) » 6875 . 4 Menuiserie, charronnage.. ... . 6 614.2 )) X) 614 .2 Buanderie .................. 4 184.8 2 4.70.2 655. » Chapeaux de paille, paillassons. 7 377 , 6 2) )) 377 , 6 Ouvrages divers à l'aiguille. .. y) )) 56 4781.9 4781 ;9 Epluchage de légumes....... . b) 2) 40 432. » 432. » Repassage ........... ...... b} >) 4 431 .80 434 .80 Filature .................... )) 1 245. » 245. » Service de propreté et d'inté- - | rieur . .. : ................ 8 873.8 5 142.4 | 1016.2 | Occupations diverses . ... ... .. 13 2680.2 )) )) 2680.2 T0TAL........... 108 11785.20 78 6503.3 18288.50 Quelle que soit la bonne Volonté apportée à l'ouvrage par un aliéné, jamais sa journée entière ne peut atteindre un résultat égal au produit d'un ouvrier ordinaire pendant le même espace de temps.Aussi, pour l'estimation de la journée, calcule-t-on, non les heures employées, mais l'ouvrage réalisé. Les fractions sont comptées par dixièmes. — 137 — Fonctions d'Administrateur rovisoire des biens es personnes non in- terdites, en exécution de l'art. 31 de la loi · du 3 juin 1838 sur les Aliénés. Améliorations à apporter au quartier des Aliénés. · Enfin, une ère nouvelle va s'ouvrir pour le quartier des aliénés. Des constructions depuis longtemps désirées vont s'élever et nos malades indigents pourront avoir l'espace nécessaire pour leur fournir les conditions hygiéniques indispensables. Les pensionnaires auront une habitation et une installation intérieures où seront réunies toutes les dispositions dont l'expérience a consacré l'utilité. Si la situation de l'asile ne permet pas d'en faire jamais un établissement aussi complet et aussi favorable que beaucoup d'autres, une fois le pensionnat édifié, un quartier d'agités construit, deux pavillons élevés d'un étage dans chaque division, un service de bains convenablement installé, alors, mais alors seulement, le quartier des aliénés des Hospices de Nantes pourra très-convenablement remplir le but pour lequel il a été créé. M. Lº Couprie, Avocat, Administrateur des Hospices, a bien voulu continuer à remplir, pendant l'année 1866, les fonctions parfois pénibles d'Administrateur pro- visoire des biens des aliénés. Il a apporté, dans cette mission délicate, son expérience des affaires et tout son dévouement pour sauvegarder les intérêts de nos admi- nistrés. - Malgré la satisfaction que notre bien digne collègue doit éprouver à la pensée du devoir bien accompli, nous devons lui donner, quoi qu'il en soit, un témoignage de notre gratitude, pour les peines qu'il s'impose en vue d'être utile à ces infortunés. M. Lº Couprie s'occupe aussi non moins activement de l'Administration du Quar- tier des Aliénés, dont il est chargé spécialement, et c'est à ce titre qu'il nous a fait, le 23 février 1866, un rapport sur les améliorations à apporter à ce Quartier, dont nous donnons la teneur : Rapport du 23 février 1866. Messieurs et honorables Collègues, Vous avez donné mission à M. Prély, ainsi qu'à moi, de nous rendre à l'Hospice Saint- Jacques , à l'effet d'étudier, conjointement avec M. le Médecin aliéniste, le devis des travaux d'amélioration à exécuter dans le Quartier des Aliénés. - - Nous nous sommes rendus à cet Hospice , le 21 février , nous y avons trouvé M. Petit, médecin en chef du Quartier, et M. Nau, architecte de nos établissements. Après explications échangées, qui avaient pour but de bien définir la mission qui nous avait été confiée, nous avons commencé l'étude et l'appréciation de chacun des articles du devis. Chacun des pavillons et chacune des sections ont été successivement passés en revue. Nous avons pris en considération l'intention de l'Administration d'exhausser, dans un avenir prochain, les premier et troisième pavillons du Quartier des hommes, comme celui des femmes. — 138 — Nous avons également recherché les pavillons et sections qui, par suite des constructions que nous devons élever pour les aliénés pensionnaires, auraient à subir des transformations. C'est ainsi, Messieurs et chers Collègues, que tous nous avons été d'accord pour retrancher du devis les articles se rattachant à des travaux qui n'auraient procuré qu'une amélioration trop provisoire, et que la transformation des lieux où ils auraient dû être exécutés, n'aurait pas per- mis de conserver. Mon excellent ami et collègue, M. Prély, va vous faire connaître, par la présentation d'un nouveau devis, qu'il voudra bien accompagner de quelques explications, tous les retranche- ments que nous Vous proposons. - Comme Administrateur spécial du Quartier, je dois vous dire que toutes les mesures ont été prises, par M. le Médecin en chef, en cas d'invasion du choléra dans ce Quartier ; seulèment, il demande des lits en fer pour les placer dans les locaux qu'il a affectés anx cholériques : mais, plaise à Dieu que ces mesures sagement prévisionnelles deviennent inutiles ! g Nous avons eu une longue conférence avec M" la Supérieure, sur le choix des locaux à affecter aux cholériques des autres parties de l'établissement. $ Le bâtiment dit de l'Ange-Gardien serait affecté aux hommes ; quant aux femmes, plusieurs locaux ont été l'objet d'un examen spécial, afin d'obtenir l'isolement. ! M" la Supérieure, avec son dévouement ordinaire, a dû étudier de nouveau cette grave ques- tion dans tous ses détails et elle doit vous faire connaître, par lettre, ce qu'elle croit devoir pro- poser pour répondre d'urgence à toutes vos sages préoccupations à cet égard. A" Signé : L. CoUPRIE, Administrateur spécial du Quartier. La Commission Administrative, après avoir entendu l'exposé de M. L. Couprie, l'a remercié des travaux auxquels il se livrait pour cette affaire importante. M. Cl. Prély a pris la parole, et a exposé à la Commission Administrative que le nouveau devis présenté par M. P. Nau, architecte des Hospices, pour les améliorations à apporter au Quartier des Aliénés, ne présentait qu'une dépense de 34.554 fr, 03 c., au lieu de celle de 46.498 fr. 28 c., par suite des modifications qu'un nouvel examen de cette affaire avait fait apporter au devis primitif; cet Administrateur a ajouté qu'il allait étudier le nouveau devis qui venait de lui être remis, au moment de son entrée en séance, et qu'il se proposait de donner des explications à l'une des prochaines réunions, afin d'édifier complétement ses collègues sur les changements faits dans les réparations et appropriations à effectuer au Quartier des Aliénés. Ces explications ont été données par M. Cl. Prély, à la séance suivante, et les améliorations proposées ont été admises en principe par nous, jusqu'à ce que les voies et moyens soient réalisés pour les exécuter. — 139 — Réparations et entrétier1 de l'Hospice-Général. · Le devis des améliorations à apporter au quartier des aliénés s'élevant à 34.554 fr. 03 c., a été définitivement adopté par la Commission administrative après · avoir entendu le nouvel exposé de M. Cl. Prély, et il a été soumis ensuite à M. le Préfet qui l'a revêtu de son approbation. Décision relative au placement à la Caisse d'Epargne des fonds appartenant aux Aliénés traités à l'asile Saint-Jacques. Nous, Membres de la Commission administrative, Considérant que les versements faits à M. le Trésorier des Hospices, par M. Louis Couprie, notre collègue, au nom et pour le compte d'aliénés traités à l'asile Saint-Jacques, dont il a été nommé l'Administrateur provisoire des biens, ne rapportent aucun intérêt à la caisse de ce comptable; Qu'il paraît juste, ainsi que l'a demandé M. Couprie, d'en faire le placement à la Caisse d'Épargnes, pour que les intérêts capitalisés viennent augmenter la somme à donner aux aliénés, dans le cas où ils viendraient à sortir de l'Établissement; Par ces motifs arrêtons : M. Émile Gautier, trésorier des Hospices, est autorisé à placer à la Caisse d'Epargnes, au nom de chaque aliéné, la somme qui lui appartient, afin de la lui réserver par un titre spécial, en l'augmentant par les intérêts. º Délibéré à Nantes, le 12 février 1866. Quoiqu'un devis s'élevant à 34.554 fr. 03 c. ait été approuvé par l'autorité supé- rieure pour les améliorations à réaliser au quartier des aliénés, M. Cl. Prély, administrateur chargé de la surveillance des bâtiments, a demandé que des réparations urgentes fussent faites au quartier des aliénés, sans attendre que les ressources nécessaires à l'exécution des améliorations pussent être réalisées. Cet administrateur a d'ailleurs fait remarquer que les réparations dont il jugeait l'utilité devaient être exécutées sans retard et étaient indépendantes des travaux qui avaient motivé le devis précité de 34.554 fr. 03 c. - - Une somme de 16.851 fr. 99 c. a été employée à ces réparations pendant 1866 et à l'entretien de l'Hospice-Général. 18 — 140 — Dot pour deux Par deux délibérations en date du 8 juin 1866, nous avons arrêté 1° qu'une dot couples d'enfants . T, @ # $ tl'OuVéS. de 581 fr. serait ordonnancée pour les époux Guillaume-Marie Marquer et 2° que la même somme serait comptée aux époux Seureau. Ces dots ont été délivrées aux époux Marquer et Seureau qui ont été désignés comme les deux orphelins et les deux orphelines qui s'en étaient le plus rendus dignes par leur bonne conduite, pendant 1866 : elles ont été prélevées sur le revenu que produit la somme laissée par M. Amand-Fidèle Gantier, par son testament olographe du 1º janvier 1841. C'est devant les orphelins des deux sexes présents à l'Hospice-Général, qu'ont été remises ces deux dots aux époux Marquer et Seureau, afin de leur inspirer l'amour du bien et de leur faire connaître la récompense qui les attend en le prati- quant, en exécution de la généreuse libéralité du fondateur de cette œuvre éminem- ment utile. SERVICE DES ENFANTS ASSISTÉS. MM. l'Abbé DUBOIS (ADOLPHE). Chanoine honoraire de la Cathédrale, chargé de - •- la direction du service des Enfants assistés. CRUCY (AUGUSTE). ... .. . Officier de l'Ordre royal de Charles III d'Espagne, doyen du Bureau de Bienfaisance, etc., tuteur légal des Enfants assistés. VINCENT (FÉLIX-CHARLEs). Secrétaire en Chef. AGENT sPÉCIAL DEs oRPHELINs. M. LASNIER (CHARLEs). --—->-C)©-©<--- – 142 – se- S E E bri b- E: E b- l- 5 ie tri p- =R e E io S. S. -º Cſi sa CD º º e S5 so co H “e. g. to E ti s si b- O º º – . A O tº e-e- -3 bri si 3 : E º *-3 si CA E 'Z g 2- gl- S º e- re; ti s: "A rri bz, CAO c: º co gia ts- s- sè 2A 2- t- CAO 2 s 3 CIG ap ti O F, º- tri º º e gli gp tº 2 Z. t- a 5 E se E' ga- ai 53 , 3 tri º º 3' Ct) ri (A2 º è C/O s CA º g º bS) º- 5 t- b- CO ris- b- CL) A L II OSPICE. tri lS) C NS) CD ris- - Co 5 ris- C D r- tri $ 33 s S3 3 A LA CAMPAGNE. 3 t; CAO 5 5, i cyt Co - Si | º Si Sa º l I)ANS LEU R FAMl LI.li. E la to 3 C> e» i 35 RestANts. l l- TOTAL I) ISS REST'ANTS. tri bass CO NS) CO bS) Al l- º N is º Nº )ES DIVERSES CATEGORIES bS) NS) CLO CO ENRANTS I) ES ivi 'a ss tº ris- C D lNS) CD CO ADMIs DANS L'ANNÉE 1866. S s º R1 vº 29 CO CO &S S3 TOTAL GENERAL. CDU r- sºs- C ( C ( t- º-e L'I10SPICE. ris- )- bS) O l- | A l i 5 O r- a. - bri. a is i | pesº ºra gi M- | A l.A CAMil?AGNE. ti s . trº- - - (A) 2. - S 3 | Sto Se, º ºrd | DANS LEUR FAMILLE. g; tri º CMD OD COR RETIRks pan prs PARENTs 5 : O ( ris- -Il l- CO ou Bienfaiteurs. 5 Si o CC t- l- sts- bS) sontis par l'errer de L'AGE . CO O l- C2 sts- ou la cessation des secours. 3 l=esa p=ss CATO CO r- NS) l=- bS) TOTAL DES IAADIATIONS. ris- CD O CO CO º- NS) » t- OT º. sº- -l b A l. Il 0Slºi CE. COT Cº2 lNS) bS) tri m – co to sis- bS) - i- tri CD crº CO CC CO A LA CAMPAGNE, i- CAD CO - i º- bºss st S CO ti H / Cò tris , s s vs a co c ) - cº l S-3 Sa Sa Sz l I) ANS I,EUI FAMILLE. tri z. ºtt E H $ 3: S | È l I giº º a º SS'' tr s r- G. s is CD l'OTAL I) ES lì ESTANTS . tri CD H- b- CO Spº ST JS) Sot sco º lzº CO b- s- S . l- A L II OSPICE. 35 ris- NS) bS) O CO rea - I CO b- - I Co l=ia E r- - r-º 2. b- CO CO Eri Ss CO CO O ( s r sts- - eco -si cro A LA CAMl'AGNE. ti - Il r- O CO CO E s O º- h- y- C- - O Sio Rigº s: Szi S & I DANS LEUR FAMILLE. ci ri È lNS) NS) y- Z. > JS S $ $ 5S i vi º a º NEE Si C D bS) O r- CO TOTAL l) ES JOURNEES. I /O lNS) C D lNS) CO -l CO O ( CO -Il º N9 | NS) NOhl i] Il R D ES VACCINA I'IONS CO M- l- bS) CR opérées dans l'année. N ()M Blì lº I) ISS ENFANTS S 2 S-2 Si S-3 Sia qui fréquentent les écoles primaires. NOMIBIRI: 1) l:S li.N FANTS S-3 Sid S 3 Si º qui suivent les exercices religieux. So JS lNS) OR h- CO r- - - s', s CD ( CO CLO CT So p “E “s re re ºvi plì () l' ORTI ON DE MIO RTALITE l'OUR CENT. o o O O e - O S- S- S- s- º so s l s: È º s — 143 — N : º . .. • = # gº gº gº E- # # # # # # # # > =. E. E zo zz © ,- E- C-) # 2 2 =- S $- =T # txj >- H •-3 =rs $ "E- # E 5 2. € > 2>- 3 E E° se. 5 # A. •=1 pz1 C/O c : TE. E E E# E #S 'A. #- t- C/O ð º # 3 º º $ »-3 pr] . : # # . : : C/O ^---- -- rs- C D tNS) CWD CO # g º# º $ © Mois de NourriCes et Pensions C > •- l CND X, x # C'( tNS) CLN9 CleS lE nl'ant S. 5 CAD bS) $ # ? 5 C > lndemr1ités en la VCur des Gardiens. trjs - l Q D CO rt5 rS- »S- G ) # | 'I'raitement et fraiS de t Ournées de 65 S-2 S:3 S:3 $ trj l'Inspecteur népartemental. C/O t-5 RS S-3 | $:3 Sx3 | Autres Dépenses. t -; *- 6 QS tr] S $ CNO 33 # | | $. © $ $ •-3 tr] s C b - l CUD C D goº CS Q ) ( bNS) C\) r-3 | CV D tNS) G > # RS •- l QC CO # / S •S- »S- CTD s- e $ S' S2 | S2 S-3 | Produit des amendes et COnllscations. \ 55 - ,- # -- # 8 # # | ºs ? l{evenus spéciaux du service extérieur C/X b> S:3 ^sº *y G > t-5 des Enfants assistés. c- txis 5 --5 \gſ | $ S:º | Contingent des Comnlunes. # # CſQ -4 t-5 C/O CAD CAD •é- CO CO # E # CND CUD Allocation départementale. p>- "t E] CND * C ) *s 8 e S $º C ) ^sº G D SOus-chapitrc IX. Es -# r$ •-5 CO CO tr], UE] # tEj, G > $-3 CTC 7e # -5 S>3 $:3 S-3 AllOcnlion départeInentale # - E Sous-chapitre. " - c- •S- CA> p* »U -5 N9 C\) CO b- E] (y # © 3 C/ ) C b I C ) Montant ReSSOur 5 # C ) ( t$ CJ Ontant deS ReSSOurceS E# C© lNS) CTD employées. # •- l QC OO »-3 •S- $- c > S-3 Srt $ Z | EXCÉDANT. &xd S:3 S-3 | DÉFICIT. CA) lNS) C D S- C ) ' º b->- t->- C D Frais de séjour des Enfants - I tNS) C'K # © Q ) ( CND lNS) à l'Hospice. iS- C > MS- Q ) Q O G ) t-5 # $ @ g · Z. S § # # LaVetteS el V ê! # $ S- < r r*s C'.D -- TI Q ) ( ayettes e UlI'eS. CſO $ -- C> C ) ( èS2 bS) lNS) C ) E S tri QS SZ &: $ | Autres Dépenses. t5 HS C/O S tx1 * ) 33 ( j'( $ Cſ2 | | s . @ #º co »-3 $' C> ->- MS- C ) º M->- -- I #S- l-3 | CC C O •-I # C> -- l CO © -5 -- l-a- C > Ej, l{evenus spéciaux du scrvice inlérieur · : 5 # S3 S3 S:% i c 1 15 -à- des Enfant S n8SiSté S. rd tri L2º #- C/O -- ! h # 23 # $s ? 7 @ i 1> $ @»-# C > «k. S-3 | S3 *-' - | Revenus hospitaliers # # C/O N # l - 3 ºZ c-> j=ſ S3 S3 $:) | Contingent des Hospices •-3 tr] L2º non dépositaires. t= º r-> ^ºº $-3 \e3 | Allocation départen1entale. tr] # # * Sous-chapitrc XXl # # E C\) C\> E S c- CO CA) # »<: C 7 ) )-• ºbs- Montant des lRe88OurCe8 # # # )->- -- I RS- # 2 , _) CO Q D - I employées. # § º 5º p> C 7 ) - l CO c : l-» }-- C ) $-3 | $2 | EXCÉDANT. $ | $-3 $: | DÉFICIT. T) \-3 S-3 $:3 | 0 BSERVATIO NS . | : .. *s # «e ·-$- *s RÉSUMÉ DES REGISTRES —- 144 — I - :: # RESTANT sº* RESTANT - ADMIS EN 1866. RAYES DES C0NTR0LES. P AU 31 DÉCEMBRE 1865. AU 31 DÉCEMBRE 1866. ---- —-I-S | | --- ^s-T-ss | ---- ^ --"TT -- | ----- ^ -"T-s. l | f |'Q / NrT É Q é remis à des (teint ENFANTS ASSISTES. à la placés C0nservés 0Il es|ayant aſteln . | à la T0TAL à l'h0spice. 0Il parenls 0u | l'âge décédés. # à l'hospice. Campagn0. $ à l'hospice. # º º - 4I #- | Campagne. général CLASSEMENT PAR CATÉGORIES. Il0llTTlC0 . # bienfaileurs.l de 12 ans. : * -^ -•"- * º -- ' -- = ,-^--, A"-^-, # ,>--^ -- -- ^-^-- | ------- a -- -.^-- | -^..---. ,-"--^-- #- C D c- G ) tſ ) E- ·- ſx ! Enfants trouvés.. . ... .. .. .. .. . 55| 43| 11 | 23|132 2| » 1 | » | 135 3| » | 15| 9| 2| » | 29| 36| 48| 13| 9 | 49| 57 106 / dès la naissance |41|13º 3º 5s30s a | » | » | 372 | 10 | 2 | 19 6 11 7 | 2012s 26 24l146152 298 Enfants dans la 1re année de la naissance.. | 7| 5| 3| 2| 17| 2| 1 | » | » 20 1 | 1 | » 1 | 1 | 2| 6 | 8 | 4 | 2i » 10 4 abandonnés ^-•ºN •"--" 14 postérieurement à la 1re année. .. | 11| 5| 3| 6 25 21| 9 10 13| 78 | 17| 12| 1| » | 2 3 35| 19 8| 6| 10 25 18 43 Enfants de détenus. .. ... .. .. .. 2| 2| 2| 3| 9 | 2| 1 | 1 | . 2| 15 | 1 | 2| 1 | » | » | » 4 | 3 | 4 | 2 | 2 5| 6 T1 | Orphelins pauvres. ... .. .. .. .. . 14| 6| 10| 32| 62 11 | 6 | 7 | 8 | 94 | 5| 2| 7| 4 | 4 | 1 | 20| 13| 18| 16 | 27| 29| 45 74 T0TAL GÉNÉRAL...... .. |230|191| 68|124613 41| 18| 19| 23| 714 | 37| 24| 45| 33 12 17|168| 199|210| 65| 72264282 546 MATRICULES. — ANNÉE /866. — 145 — . D É P E N S ES. _ -- T"Emm• _ -^-- _ m-"T----- EXT É R i E U R E S. INTÉRIEURES. _-- ^-- " ---- -- - N-_-mo"T--- PENSI0NS. , INDEMNITÉS | # OBSERVATIONS. #- GSI A• • $r -E e * # 4 .937 14 2.063 | | 2.009 25 1 .834 17 | 177 10 | 253 82 | 1.891 27 4.141 60 Beaucoup d'enfants, reçus k - après la l" année et comme orphelins, sont conservés au dépôt pour leur instruction re- ligieuse , dont ils manquent • | totalemcnt. 4 . 097 24 3.817 89 3.976 66 3.819 36 | 312 60 | 408 90 | 3.047 55 | 11.249 70 • 524 45 507 95 504 07 511 82 » | 9 93 | 222 80 | 1.196 30 1 , 174 33 | 1.180 02 | 1.107 60 | 1.096 30 ) ) 758 43 | 2.673 50 365 15 304 28 264 | 3 339 16 » . 17 63 139 16 1.098 10 1.697 24 | 1.612 76 | 1.504 20 | 1.541 75 | 57 10 | 115 » 801 04 | 5.693 20 d Total des primes de vaccine | et d'élevage au sein, formant , avec les pensions, le montant payé par MM. les Percepteurs en 1866. ... . . F. 38,330 80 ) N-* A ioindre : 9. 792 52 9. 486 01 9 , 362 91 9. 142 56 | 546 80d | 805 289| 6.590 22 | 26.052 40 Inde§u , 805 28 175 62d 159 15d 144 27 d 97 76 d Frais de vêtures.. .. 6,590 22 Total des vêtures. 7,395 50 9.968 14 9.645 16 9 . 477 48 9 .240 32 , # RÉSUMÉ DU LIVRE-JOURNAL (No /). - ANNÉE /866. , , , , , , , : · | NOMBRE DES ADMISSIONS PAR CATÉGORIE. -^- —-- | TOTAL M0IS DE L'ADMISS0N. ENFANTS TROUVÉS. | ENFANTS ABANDONNÉS | ORPHELINS PAUVRES | G ÉNÉRAL ,* s | -^—- *- | * --^---• S | par mois. Garçons | Filles. | ToTAL. | Garçons | Filles. | TOTAL. |Garçons | Filles. | ToTAL. - Janvier. .. .... : … ) ) ) 3 4 7 1 3 10 Février.. .............. e » ) ) )) 3 3 2 2 4 7 Mars. ... ... .. ... . · • • • • • · • ) » ) 4 2 6 ) 2 2 8 Avril............... ... . | » X) ) 2 8 4 4 2 40 Mai. .. ... .. ... .. .-- : • • • • D ) ) 6 1 7 1 2 3 10 ºº . Juin. ... ... .. ... .º . .. • . 1 ) 4 4 4 8 3 3 6 15 Juillet , ... .. ... ... ... . ) ) ) 4 2 6 4 D 4 7 Août. .. .. ... .. .. .. , ... . ) ) ) 1 4 2 4 4 5 Septembre. .. ...... .. , .. 1 ) 4 4 3 7 ) 1 4 9 Octobre. ...... ... ... .. . ) ) ) 2 | 3 5 2 4 - 3 8 Novembre. .. .. ... .. ... . 4 )) 1 4 1 2 1 ) 4 4 Décembre. .. .. .. .. .. .. . ) ) ) 4 4 5 1 ) 1 6 Garçons. . | 3" ) ) 39 ) ) 18 ) ) 60 TOTAL par sexe 4-» º Filles. .. . ) ) ) ) 27 ) ) 14 )) 41 | OBSERVATIONS (Indiquer dans cctte colonne les faits principaux ou exceptionnels et la séric des numéros matricules). . 13,467. — 13,567. 101 2 == # RÉSUMÉ DU LIVRE DE TUTELLE (N° 3). — ANNÉE 1866. PUPILLES ayant atteint leur 12e année. Antérieurement En 4866, . © e © © e $ s s , @ @ @ @ # s e , e --^s-ss-, u3 2 . {ſ) C ) ſrl C } » - ſ- -< $=t ( > C- 33 256| 287 543 PLACÉS EN A OU COMME D _---"m-^ cheZ leuTS n0UT » ricierS Ou aull'eS maîtres. .-^-, # 66 | 193 95 | 220 `-• Garçons. .. P UP ILLES DE 12 A 24 ANS. —--- -^- ppRENTISSAGE é, & # es oMEsTIQUEs. | laintenus Remis # N-- s"^-- © # s ou rentrés à | à la famille | # chez \- # | MARIÉS des l'Iſospice ou à des | # patrons : d'apprentis | dépositaire. | bienfaiteurs. | # Sage. ,- - --- -^-- | -^-- | --- | -^--, $ [x- S ºz- S tx-1 S ſ+« X,. # #. 132 | 38 | 13 | 23 | » X) 3 ) 4 43| 4 | 3 | 2 | » | 1 ) ) ) 145| 42 | 16 | 25 | » | 1 | 3 | » | 1 m-_ -"º-m- .. --^ 256 543 287 Filles. ... . _-sEEL " - Ayant alleint Décédés Restant leur majorité| , , ELEVES dans dl] dans FUGITIFs. | le C0urant de | 31 décºmhre OBSERVATI0NS. le c0urant de l'année. l'année. 1866. sº sm-* -- a"-^•-, ----* -"-- , -- •-, É | # | # | # | # | # | # | # # | 5 | # | E | # | = | # | E 3 {z-s 3 E 3 E $ Cr- | t Dont plusieurs employés comme apprentis à la boulan- gerie, à la ferblanterie, à la 22 | 25 ) ) ) 6 | 186| 222 cordonncrie et aux jardins. " Plusieurs employées comme *-• apprenties à la couture , au re- V) passage, à la cuisine ou à la buan- derie. » | » | » | » | » | » | 45| 2 =u 22 | 25 | » | » | » | 6 | 231 | 254 |. ----- 25 58 • 33 485 s, : RÉSUMÉ DU REGISTRE RÉCAPITULATIF. ENFANTS SOUMIS A LA TUTELLE HOSPITALIÈRE, PLACÉS | AFFRANCHIS DE LA TUTELLE HOSPITALIÈRE PAR décédés | Reslant _-T- ^-_-m"TT-- * · -- -- --T"- -^s -•"TI | -- | dans 8lll DIVISION __ººº réclama- ayant le Courant à en l chez des § tlon des | enºººº le# | éièves de 31 décem- l'hospice. | nourrice §. † # " | ToTAL. † mariage. | ment | rité dans T OT AL . rºnnée bre 1 866 . | OBSERVATI0NS · . donlesti- |apprentis, à la ville. bienſai- militaire. ec#ºn fugitifs. - > PAR CATEGORIE. C[ueS. - telll'S. l'année -- ^--•"- ,-^--- | ---- | --^-- »--^-"-, ,-N-s"-, | >-^- -"--^-"- ,- - A-^-*- | -^-"- | --A-- A-^---- # | # | # | # | # | # | # | # | # | # | # | # | # | # | # | # # | # | # | # | # | # | # | # | # | # | # # | # | # | # | # | E | # | # | # | # | # | # | # | # | # | # 2-1 # | # | # | # | # | # | # | # | # | # •mºn | m | • | •m , aman | umcm | mmmR | m | emom M-mw | • •t | m | m | m | - | -- ens-ms | --rsas | m• | •-ms : sms | •r-N | umm | •- | • | •- | -* Pupilles imma- - triculés antérieu- " Plusieurs en- | rement au 1er fants au-dessus de janvier 1866 : | 62| 74|207|2 145| 42 # ) R o •t | -# | | 12 ans restent chez J 33| 86 | 129| 145| 4 9 | 91 509|569| 18| 11 | » | 1 3 | 22| 25| » | » | 43| 37 | 7 | 24|459|514 les nourriciers pour achever leur com- Enfants trouvés | 1 | » | 2| » | » | »| »| » | » | »| 3 | » | »| »| » | » ) »| »| »| »| »| »| 2| »| 1 | »| † † " cun paiement. Enfants aban- donnés. 14 | 15| 28| 42| p | » | » | » | » | » | 39| 27 | 16| 12| » | » y » | » | » | » | 16| 12| 2 | 1 | 21 | 14 Orphelins pau- | Vl'GS, 7 | 8| 11 | 6| » | » | » | » | » | » | 18| 14 | 3| 2| » | » » | » | » | » | » | 3| 2 | 1 | 4 | 44| 11 - 495|536 r X. .. • , . ºf 97|24 #. 5 | 12 .5 9 * o- TOTAUX 81 | 97|248|251 | 86|129|145| 42| 9| 91 569|610| 37| 25| » | 1 3 | 22| 25| » | » | 62| 51 | 12| 23| 4 .03 E.5E : -- : -, . .. E5 : RÉSUMÉ DU REGISTRE DES DÉCÈS. A* •R r - DE CES P A R C A T E G O R I E. :- ° •. ſ : ° , AW ...-.. » . .. •.a. • , •- .. arse •- L '.. . . • ° * = - 1o ENFANTS TROUVES 2o ENFANTS ABAND0NNES 3o ORPHELINS PAUVRES DÉCÉDÉS DÉCÉDÉS DÉCÉDÉS DÉCÉDÉS DÉCÉDÉS DÉCÉDÉS DECES PAR AGE. A L' H o S P I C E A LA CAMPAGNE A L' H O S P I C E A LA CAMPAGNE A L' H O S P I C E A LA CAMPAGNE 0BSERVAT'[0NS. PAR SUITE PAR SUITE lPAR SUITE PAR SU [TE PAR SUITE lPAR SUITE #s -> .S# # —é .S2 #s \ | = .S2 -E = .S2 # - .S2 # —s .S2 # | 5 | # | # | 5 | # | # | 5 | # | # | 5 | # | # | 5 | # | # | 5 | | # # •-3 # "ce --; # # --; ,è c # r-3 # T,E --; >s2 T# -- #S2 ,-si @ gmſ a y= { s s•d s -mi e g=d s•, a •4 f= s •t .- e g=4 . = r 3 ſ-- # $ ſ- c $ ſ- S 3 S- ſ- 3 ſ- S $ $-- G> .s :e> C> .s :s> G ) ,S :e> Cl) .$ :s> º ) Qv ; :e>' G) C ; - D r-5 --3 --; r-5 --, r-3 r-3 --; r-5 r-; r--3 r--; r-; > --; --; +5 R- Dans le premier mois. | 1 )) J) j} J] )) 2 y) y) 1 Y) » y) #) J) )) )) J} p v Garçons. 12 d'un mois à 1 an.. .. l » Y) )) | 2) j} 2 )) y) 2 )) )) 1 M) }) N ° | )) » | Décès au-dessous de 12ans. Filles . .. 17 29 de 1 à 2 d IlS . . . y) }; )) J) )) )) )) y) ſ} )) )} )) )} J} # ]! J} y} ll10S , . ſ 2 à 3 )) }} X} J} )} )) )) )) Jj )) )) }) 3} }) )) )j )) }} G 3 à 4 , | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | · | nºs , le 21 , ... º ' | 6 - 4 à $ y) y) }} )) J) }} j) }) )) 1 j} y) J} J) }) Y) }s 2} Filles . . 6 ſ GARÇONS. / 5 à 6 e e e j) }) )} )) #) y) j) )) )) )) X) )) )) )) p #} }) |! $ 4 7 e s º )) v. $ p g $ 6 à ! y) )} )} y) j} )) J) y) y) X) )) J) )) j} y) j] j} T0TAL des Élèves des IIospices décédés.. 35 / a 8 e s }) }) )) yº )) )) j) X} }) )) )) j} X) )j E) )} }) j) - 8 à 9 © y J) )) y) " - )) y) )) y} )) )) )) J) j) j} )) j) y) l : Ea- --- I 9 à 10 5 $ $ )) )) y) " y} )) y) )) )} y) X) j} Y) y) y) }] j) )) y) 10 à 11 $ 5 s #} )) j} )) )) )) )) )} X) X) j} )} ! 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Id. à la Ville.. ......... Sab0tiers. ... .. .. ... ... ... .. .. .. Cordonniers. ................... Cloutiers. .. .. ... ... .. ... .. ... .. Peintre.... ... ... .. .. ... .. .. ... . Pêcheurs....................... COmpOsiteur.. .................. TourneurS. .. .. ... .. .. ... .. ... .. CouVreur.. .. .. .. .. .. ... .. .. ... . MenuisierS.. ............ .. ..... . Boulangers. .. ... ........... ... . Marbrier. .. .. ... ... .. ... .. ... .. Garçons de Café. .. ... ... ........ Mercier ... ... .. .. ... .. .. .. ... . e © Bouchers. ...................... Marins.......................... Chaisier. ... ... .. .. .. .. .. .. .. .. . Perruquiers. ................... A reporter Id. à la Ville. ... ....... Lingères.. .. ... .. .. .. · · · · · · · · · · · Tailleuses. .. ... ... .. .. ... ... .. . Couturières.. ... ... .. .. .. .. .. .. . GARÇONS. 91 Rep0rt....... ,. .. 176 . 14 Serruriers. ........................ 8 6 Jardiniers. ................... . e © © © © 6 15 Horlogers................. · · · · · · 1 # 2 Tailleurs. ... ... ... .. .. .. ....... . e © 6 1 Pâtissiers.. .......... .. ............ 2 4 Maréchaux-ferrants. ... .. ... .. ... .. . 4 1 Fumiste. .. .. ... ... : ... ... ... .. .. .. 1 4 , Forgerons. .. .. .. .. .. .. ... ... .. .. .. 8 1 Vanniers. .. .. : ... .. .. ... ... ... ... . 3 8 Fondeur ... .. . '° ° ° • • • • • • • • • • • • • • • • • 1 8 Charpentiers. ........... .. .. .' • • • • • • 4 1 ChaudrOnnier. ..................... 1 3 Commissionnaire.. ......... ... ..... 1 1 Ferblantiers. , ... ... ... ... .. ... ... . 8 5 Grillageurs. . ... ... ................ 2 Chez des bienfaiteurs. ... .. ... ... .. . 8 —º- TOTAL ..... .. | 240 176 i T) FILLES. 148 Rep0rt. ....... . 241 48 Blanchisseuses. .................... 4 15 Jardinières. ............... ....... 8 # Chez des bienfaiteurs. ........ ... ... 9 | 241 TOTAL. ... .. .. 262 depuis l'âge —-- 151 — État des consentements accordés par l'Administration pour le mariage des Elèves des Hospices de Nantes en 1866. 30 Mariages contractés par 32 Élèves (2 entre Élèves des Hospices). LOCALITÉS _ -- PROFESSIONS •e ÉLÈVES. --- OU ILS ONT ETE CONTRACTES. GARÇONS. - FILLES. | Ville de Nantes................ 7 | Cultivateurs. ............ 8 | Cultivatrices. .. .. ... .. .. 9 Départem" de la Loire-Inférieure. | 20 | Domestique............ .. | 1 | Domestiques. ........... 3 Id. du Maine-et-Loire.... | 1 | Jºurnalier . . * | Marchande.............. 1 Id. du Morbihan.. ... ... . 1 | Chauffeurs.............. * | Cuisinière. ............. 1 Id. de la seine Inférieure | 1 | " " " | Lingère. .............. 1 Cordonnier. ............ 1 Charpentier. ............ 1 Maréchal-ferrant. ... .. .. . 1 | - Maçon. ................. 1 30 TOTAL. ....... .. 17 T0TAL.... .. ... .. 15 Nous avons, dans nos comptes-rendus précédents, exprimé le vœu de voir augmenter les rétributions mensuelles accordées aux nourrices, en vue d'assurer , aux orphelins placés à la campagne, des conditions meilleures et de nature à prévenir la mortalité qui, selon nous, peut souvent être attribuée au défaut de soins et quelquefois même à des privations plus dangereuses pour leur existence. Nous ne reviendrons pas sur cette question qui nous paraît cependant grave, parce que nous ne pouvons nous dissimuler que nos efforts seront infructueux pour atteindre le résultat si désirable que nous sollicitons en vain depuis quelques années, et qui, plus que jamais, nous semble impérieusement nécessaire, en présence de la cherté des subsistances. Toutefois, nous continuons à demander avec instance qu'une augmentation de salaire soit accordée aux nourrices, pour qu'elles jouissent d'une — 152 — rémunération en rapport avec leurs peines et la dépense que leur impose la nour- riture de nos orphelins. M. Auguste Crucy, administrateur chargé de la direction du service des orphelins, a pu, en moralisant les enfants assistés, obtenir de ceux qui motivaient des plaintes, une meilleure conduite et les faire entrer dans une bonne voie. Nous n'avons pas eu conséquemment à appliquer l'art. 25 de la circulaire de M. le Ministre de l'intérieur en date du 31 janvier 1840 qui rappelle le décret du 19 janvier 1811 à l'égard d'orphelins assistés qui, avant d'avoir atteint leur majorité, donnent des sujets de mécontentement très-graves. •t Les dépenses intérieures des enfants assistés pèsent entièrement sur nos Hospices, alors que, selon nous , elles devraient être, au double point de vue de la justice et de la légalité, remboursées par le département, de la même manière que les dé- penses extérieures de ces mêmes enfants. Nous nous demandons pourquoi des enfants, admis par M. le Préfet, au nombre des enfants assistés du département, mais dont les infirmités, les vices ou l'âge rendent impossible le placement en nourrice, sont plutôt à la charge de l'Hospice dépositaire, que ceux qui ont pu être placés à la campagne ? Nous pensons qu'aussi bien que ces derniers, ils devraient être à la charge du département et de la com- mune où ils ont leur domicile de secours. Toute la dépense des enfants assistés a cependant été considérée, dès l'origine, par la loi, comme une charge publique et non comme une dépense incombant à la neuvième partie des Hospices de France. Dans sa circulaire du 3 août 1844, M. le Ministre de l'Intérieur s'exprimait ainsi : « Les Hospices succomberaient sous les » dépenses laissées à leur charge, car les mécessités du service des enfants assistés » absorbent la majeure partie de leurs ressources, au grand détriment de leurs » autres services, au préjudice des malades, des infirmes, des vieillards que ces » établissements ont pour destination plus spéciale de recevoir. » Remontant jusqu'à la date du 13 août 1452, nous voyons un arrêt du parle- ment de Paris qui mit à la charge des seigneurs hauts-justiciers, la dépense des enfants trouvés sur leur territoire, et les obligea de payer une certaine somme aux Hospices dépositaires. Cette disposition n'était pas abrogée lorsque éclata la révolu- tion de 1789. • La loi du 10 août 1790 mit ces dépenses au compte de l'État, comme le prouve l'article ci-après cité : — 153 — )) J) « Les ci-devant seigneurs hauts-justiciers sont déchargés de l'obligation de mour- rir et entretenir les enfants exposés et abandonnés dans leur territoire et il sera pourvu provisoirement à la nourriture et entretien desdits enfants, de la même manière que pour les enfants trouvés. » En exécution du décret du 18-25 février 1791, les dépenses de toute nature des enfants trouvés, furent classées parmi les dépenses de l'État, et pour les acquitter, un crédit de quatre millions fut ouvert dans le budget de 1791.. Les lois qui furent ensuite promulguées, notamment celles des 8-25 juillet 1791, 4-12 septembre sui- vant et 19-21 janvier 1792, confirmèrent ce principe. D) )) D) le D) D) D) )) D) La loi du 17 frimaire an V était conçue en ces termes : « ART. 1". Les enfants abandonnés nouvellement nés seront reçus gratuitement dans tous les Hospices de la république. » ART. 2. Le Trésorier national fournira à la dépense de ceux qui seront portés dans les Hospices qui n'ont pas de fonds affectés à cet objet. » ART. 3. Le Directoire est chargé de faire un règlement sur la manière dont les enfants abandonnés seront élevés et instruits. » * Conformément au vœu exprimé dans ce dernier article, le gouvernement publia , 20 mars 1797, un règlement dont nous donnons un extrait : « ART. 11. Les fonds nécessaires seront avancés par la caisse générale des Hos- pices civils, sur les ordonnances des Commissions administratives, qui en seront remboursées par le Ministre de l'Intérieur, conformément à la loi du 27 frimaire an V. » ART. 12. Le prix des layettes sera fixé sur l'avis des Commissions administra- tives des Hospices civils, par les administrations municipales auxquelles elles sont subordonnées. Ce prix sera acquitté suivant et conformément aux articles pré- cédents. » Un arrêté du Directoire exécutif, du 5 messidor an IV, s'exprimait ainsi : « ART. 6. Le prix des layettes et vêtures continuera d'être acquitté, comme par le passé, par le Ministre de l'Intérieur, sur les états qui lui seront adressés. » Tous ces anciens documents, dont nous venons de parler, prouvent que non- seulement les dépenses intérieures et extérieures, mais encore les layettes et vêtures des enfants assistés, n'étaient pas à la charge des Hospices. — 154 — Ce principe n'est-il pas, en effet, très-juste, et ne paraît-il pas étonnant de voir que le vêtement fourni à l'enfant placé à l'extérieur, soit considéré comme une dé- pense intérieure, alors que le salaire est payé par le département au nourricier pour le même enfant. Un enfant peut-il enfin être à la fois le pupille de l'Hospice, quand il est à l'Hospice, et le pupille du département, quand il est en nourrice, et, ce qui est plus extraordinaire encore, en même temps le pupille de l'Hospice quant à son vêtement, et le pupille du département quant à sa nourriture ? L'enfant ne de - vrait-il pas être, au contraire, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Hospice, soumis en fait à M. le Préfet qui, par l'intermédiaire de M. l'Inspecteur de ce service, l'y fait entrer ou l'en fait sortir ? Ce magistrat ne l'a-t-il pas d'ailleurs mis sous sa tutelle presque exclusive, depuis son arrêté du 21 octobre 1861? Ainsi que nous venons de l'exposer plus haut, les dépenses intérieures et des layettes et vêtures ne devaient pas, aux époques précitées, être supportées par les Hospices. Il est vrai que l'article 14 du décret du 19 janvier 1811 a mis les dépenses intérieures à la charge des Hospices dépositaires de l'empire; mais l'article 12 du même décret accordait une somme annuelle de quatre millions à répartir entre ces mêmes Hospices, tandis qu'aujourd'hui et depuis longtemps, l'État a mis à la charge des départements les dépenses de ce service. Ce qui était admissible en l'an VII et en 1811, est actuellement une charge très- forte pour les Hospices dépositaires et conséquemment pour les villes qui les sub- ventionnent. En effet , l'État suppléait entièrement à l'insuffisance des ressources des Hospices en l'an VII et en 1811, il leur accordait 4 millions pour les exonérer de la dépense intérieure des enfants assistés, et aujourd'hui il ne leur alloue plus rien. , Nous pourrions citer encore la constitution de 1848, qui disait : « ART. 13. La société... fournit l'assistance aux enfants abandonnés. » Qu'a voulu dire le législateur, en parlant de la société ? il n'a pas eu la pensée de désigner la neuvième partie des Hospices de France, mais au contraire l'État, le département et les communes. • En définitive, les dépenses intérieures et extérieures ayant la même origine et le même but, il serait juste qu'elles fussent centralisées et payées par les départements auxquels la loi donne la mission de pourvoir aux besoins de ce service, au moyen de centimes additionnels spéciaux et de la part contributive des communes, calculée — 155 — sur le chiffre de leurs revenus combiné avec celui de leur population, en exécution des circulaires des 5 et 21 août 1839, 3 et 5 août 1840 et 5 mai 1852. Nous désirons vivement qu'une décision soit prise dans ce sens, car nous esti- mons que cette mesure juste étant adoptée, nos Hospices, et par conséquent la com- mune de Nantes qui les subventionne, réaliseraient une économie annuelle que nous n'estimons pas à moins de 50.000 fr. - M. l'abbé Dubois s'est occupé avec une paternelle sollicitude du service des orphelins, ainsi qu'il l'a fait depuis que son intelligente collaboration a été assurée à la Commission administrative. 20 — 156 — Inventaire des Hospices au 31 Décembre /866. - M0NTANT # SEMENTS. | 4 , | | | | ºU l{S. OBSERVATIONS. ETABLISSEMENTS NATURE DES VALEURS DES VALEURS. Effets mobiliers.. .. .. .. .. .. .. | • • • • • • • • • • 397 . 325 | 43 HOTEL-DIEU. . .. . .. . ] Objets généraux de consommation.. ... .. .. 47.247 | 99 | Médicaments. ... . • • • • • • • • • • • • • • • • • e • • • • 1.528 | 40 \ Chevaux, vaches et basse-cour.. .. .. ... .. . 4.500 ) HOSP ICE-G É N É R º) Effets mobiliers • • • • • e e © e e e e s s· · · · · · · · · · · # # H 0 PlTAL SUCCURSAL objets généraux de consommation.. ... .. .. ·4 ! Et , . | Médicaments. ... - ... © © e e e © e s e © © © e s e g e s e 1.250 | » QUAºTºº Pºs ALIENës.l Chevaux, vaches et basse-cour.. ... ..... .. 6. 150 | » ] 877.385 | 39 Fonds en caisse. .. ............ .. .. ..... 15.752 | 24 Fonds placés au Trésor.. ................ 30.390 | 03 46.142 | 27 Pour compléter cet inventaire, il convient d'y comprendre les ressources ci-après détaillées, SAVOIR : Rentes sur particuliers en argent.. .. ... .. . 2.233 | 03 REssoURces coMMUNEs] Rentes sur particuliers en nature, évaluées A UX Cn al'gent. ... .. ... .. ... .. . © • e • • • • e • e e 505 | 61 ÉTABLIssEMENTs. | Rentes 3 p. 0/o sur l'Etat............ , ... . 27.275 | 25 Locations d'immeubles, fermages de biens l'Ull'âUX .. • • • • • • . . .. • . . .. .. .. .. .. .. .. . 15.395 | 44 Intérêts de la somme de 101,514 fr. 20 c., placée au Mont-de-Piété de Nantes à titre - · de dotation................ • • • • » • • • • • 4.191 | 96 | , 4 Y | | | | | | ! 49 . 60 - RECAPITULATION SOMMAIRE. 49.601 | 29 • E - | , T- Effets mobiliers, objets généraux de consommation, médicaments, bestiaux.. .. . © e • s • e e & º ° • ° • ° * • • • • • • • • • • • • • » • • • • • • • • • • • • • • 877.385 | 39 Fonds en caisse et au Trésor public. ......... ........ ... . © 46. [ 42 | 27 Rentes, produits de locations d'immeubles, subvention au Mont- de-Piété.. . * • • • • • • • • • • • • • • • • • • • s • • · · · · · · · · · · · · · · · · . e e e e 9 49.604 29 TOTAL. ................ 973.128 | 95 -.-.-. .. : -2.8E. $ Les autres ressources des Hospices consistent en une subvention communale qui a été, en 1866, de 300,000 francs, et en recettes éventuelles produites par les pensions diverses, prix de journée des militaires, marins, etc., dont le détail a été donné au compte d'ordre et d'administration de cet exercice, aux chapitres des recettes. ARCHIVES. Depuis le dernier rapport que nous avons publié dans notre compte-rendu de 1865, M. l'Archiviste s'est exclusivement consacré à poursuivre son travail de clas- sement. Nous comptons 1,720 pièces nouvelles de classées; l'année précédente, il en avait été classé 1,150. Tous ces documents nouveaux appartiennent aux archives anciennes de notre Hospice-Général dit Sanitat, et dépendent de diverses séries qui ne seront complètes que lorsque tous les papiers anciens de ce fonds auront été classés. Nous avons continué, comme précédemment, nos démarches pour rentrer en pOssession de documents ayant appartenu à nos archives anciennes et pouvant exister entre les mains de divers particuliers; cette année, ces démarches ont été infructueuses. Nous n'aborderons pas aujourd'hui, afin de ne pas nous répéter, diverses consi- dérations déjà exposées dans les rapports que nous avons publiés. En dehors de ses travaux obligatoires, M. l'Archiviste poursuit ses recherches en vue de com- pléter l'ensemble des documents qui ont figuré dans nos comptes-rendus annuels et qui ont été accueillis avec une faveur marquée, aussi bien par les familles qui s'intéressent à nos établissements charitables, que par les personnes qui se livrent aux études historiques. Fait et présenté par nous, membres de la Commission Administrative des Hospices. Nantes, le 13 mai 1867. Signé : F. HUETTE, l'abbé DUBOIS, D" P. AUBINAIS, A. CAILLÉ, L. COUPRIE, CL. PRÉLY et A. CRUCY. F. VINCENT, Secrétaire en chef. FIN. 20* TABLE DES MATIÈRES. Commission administrative. .. ... ... .. .. .. . Principaux fonctionnaires et employés. ..... Corps médical des hôpitaux ... .. ....... .. . Aperçu sur la situation financière des Hospices à la clôture de l'exercice 1866... .. ... .. . État du mouvement général de la population de l'Hôtel-Dieu, de 1863 à 1866 . .. .. ... . Compte d'ordre et d'administration . .. .. .. . Délibération relative à la clôture des opéra- tions de l'exercice 1866. ... .. t© e • e © e e e e e Tableau des prix de journées d'administrés par chaque article de dépenses d'après le budget de 1866.. ... .. . , • • • • • • • • • • • • • • • . Recettes, | Régie des biens immeubles des Hospices.. .. Journées des militaires et marins.. ... . .. .. . Pensions ... .. ... .. -- ... ............ .. .. Produit des chapelles.. ... .. , ... .. .. .. ... . Dépenses. Tableau des prix de journées d'administrés par chaque article de dépenses, de 1859 à 1866 inclusivement ... ... ... .. ... .. ... . Dépenses pour la boulangerie générale.. .. . État récapitulatif des distributions de pain faites en 1866, aux employés et administrés nourris à l'Hôtel-Dieu. .. .. ... .. .. .. ... . État récapitulatif des distributions de pain faites à l'Hospice-Général .. .. .. .. .. ... . PAGES. 31 34 38 39 40 44 44 45 Hôtel-Dieu. Administration intérieure. .. .. º • • • • • • • • • • • État du mouvement de la population de l'Hôtel-Dieu pendant 1866. ............. Obsèques de la chère sœur Saint-Xiste, supé- rieure de l'Hôtel-Dieu.. ... ... ... ..· · · · · Installation de la chère sœur Saint-Camille de Lellis, supérieure de l'Hôtel-Dieu..... Détails historiques sur l'exécution des travaux de construction de l'Hôtel-Dieu, depuis le commencement jusqu'à la fin de cet hôpital. Dépenses qu'a occasionnées cette construc- tion 10 par année et par nature de travaux, 20 par bâtiments et par nature de travaux. Procès-verbal concernant la consécration de la chapelle de l'Hôtel-Dieu ... .. .. .. .. .. Prix de journées d'hôpitaux comparés à celui . de l'Hôtel-Dieu de Nantes. .. .. ... .. ... . Service de santé......................... État général des cholériques traités à l'Hôtel- Dieu et à l'Hospice-Général pendant 1866. Dépenses du mobilier et ustensiles ... .. .. .. Régie de la viande de boucherie, pour les fournitures faites aux Hospices, en 1866. . État récapitulatif des distributions de viande à l'Hôtel-Dieu.. , ...................... État récapitulatif des distributions de viande à l'Hospice-Général. .. ... , ... ... ... ... . Dépenses de vin, bière ou cidre . .. .. .. .. . Etat récapitulatif des distributions de vin à l'Hôtel-Dieu.. ... .. · • • • • • "0 • • • © • © e s © © © e s • Etat récapitulatif des distributions de vin à PAGES. 47 48 49 50 91 95 95 100 4 01 103 104 105 106 — 160 — l'Hospice-Général.. ... ... ... .. ........ Comestibles.. .. ......... , e $ $ e © e © s s º e º • • • Inspection de M. B. Romand, inspecteur géné- ral des établissements de bienfaisance ... . Rapport de M. du Fort, intendant militaire, inspecteur de la 15me division. ... .. @ @ @ @ e Extrait du rapport de M. L.-C. Feraud, inten- dant général inspecteur.. .. ... . © • e s e e s s $ Hospice-Général. Administration .................... © © © e e e g4 © E * $ n º p Tableaux concernant le service des enfants Hôpilal-Succursal , Quartier des Aliénés. X - 1. ! aSSiStéS.. ... ... ... .. ... . © e e © , © s $ e © & e © © g st • • , p • â-* Demande d'augmentation des rétributions Administration intérieure. ... ... .. .. .. .. . 115 p © ſ# 1 - 1 · -- A -- * , - mensuelles accordées aux nourrices. .. .. Etat du mouvement général de la population - P ition de lai à la cl lu départ l'O]0OSltlOIl ClG la ISSG l' a 18t CIlal'g 6 ClUl ClG 08lI'lG- en 1866...... ... ... . © © © © s © s e g @ e s @ s . .. 116 p · asser a la cnarge au aep º - , • • p y ment les dépenses inlérieures faites pour Agrandissement du quartier des aliénés. .. .. 117 | fant isté "l t _ 4 * 4 * p * | • « p g 6S 6 ll18lIl US 8lSSlSU0S. . . . . . . . , . . @ é © © © © © © © © Statistique médicale des aliénés en 1866. ... 119 ºººº ! $ C) ,| | ! $ é $ Inventaire des Hospices au 31 décembre 1866. Extrait du rapport de M. le docteur Petit, médecin en chef de l'asile des aliénés . ... 129 g-s-s- Fonctions d'administrateur provisoire des biens des personnes non interdites, en exécution ARCHIVES. .. .. . . e e e s e e e s $ e • s • © • • , e , s e $ e s e —=2=sIG=ſ6s>=5=-- Q5 PAGES. 107 108 109 113 | 13 de l'art. 31 de la loi du 30 juin 1838 sur les aliénés.. .. ... .. . © º s s & © © © Améliorations à apporter au quartier des alié- més, rapport de M. L. Couprie ... .. .. ... . Réparations et entretien de l'Hospice-Général. Dot pour deux couples d'enfants trouvés ... . @ @ @ @ @ @ @ @ @ ë Service des Enfants assistés. PAGES. 137 137 139 140 4 41 1 42 154 Nantes, imprimerie VINCENT FOREST et EMILE GRIMAUD, place du Commerce, 4. H0SPICES CIVILS DE NANTES. --z-SX-3RS-S3_2-5-→- C()M PTE - R EN DU L' EXERCICE 1862. N ANTES, IMPRIMERIE DE VINCENT FOREST ET ÉMI LE G RIMAUD, Place du Commerce, 1. 1863. - 9 89 E ? //2, | N/9 Y, ) H 0 S P I C E S C IVI L S D E N A N T E S. COMPOSITION DE LA COMMISSION ADMINISTRATIVE. Président-né, M. FERDINAND FAVRE, sÉNATEUR , Commandeur de l'Ordre impérial de la Légion-d'Honneur, Officier de l'Université, Maire de Nantes. - | ADMINISTRATEURs PAR RANG DE NoMINATIoN. MM. MARION (JosEPH), Chevalier de la Légion - d'Honneur, Vice - Président honoraire du Tribunal Civil, Membre du Conseil Général, chargé de la tutelle des enfants et du COntentientac. • HUETTE (FRÉDÉRIC), Membre du Conseil Municipal , ancien Adjoint au Maire de Nantes, Ordonnateur des dépenses. - - L'abbé DUBOIS, Chanoine honoraire de la Cathédrale de Nantes, Membre de la Com- mission de Surveillance des Prisons , chargé du service de la direction des enfants assistés. D" PITRE AUBINAlS , Chevalier de la Légion-d'Honneur, Membre du Conseil Général et du Conseil Municipal, chargé de la surveillance intérieure de l'Hospice-Général. CAILLÉ (ADOLPHE), ex-Négociant, Directeur de la Caisse d'Épargne, chargé de la surveil- lance intérieure de l'Hôtel-Dieu. - - COUPRIE (LOUIS), Avocat , Membre du Conseil Municipal , ancien Adjoint au Maire de Nantes et Directeur de la Caisse d'Épargne, chargé de la surveillance intérieure du quarlier des aliénés à l'Hospice-Général, et du contentieux - PRÉLY (CLAUDE), ex-Négociant, Membre du Conseil Municipal , de la Commission de Surveillance des Prisons et Administrateur du Mont-de-Piété, chargé de la surveillance des bâtiments hospitaliers et des propriétés des Hospices. ADMINISTRATION CENTRALE. — EMPLoYÉs sUPÉRIEURs. Secrétaire en chef des Hospices. M. VINCENT (FÉLIx). •s - Receveur. M. CHAUVET (ANToiNE), Ancien Adjoint au Maire de Nantes, ancien juge au Tribunal de Commerce, Directeur de la Caisse d'Épargne, Conseiller Municipal. Caissier. M. GAUTIER (ÉMILE-AUGUSTE-HENRI). Architecte des Hospices. M. NAU (THÉoDoRE), Architecte diocésain. •-m-ºm-º» MM. LAENNEC. .. ... . .. .. . Avocat des Hospices. B0ISCOURBEAU. .. .. . Notaire id. DE LA PECCAUDIÈRE. Avoué "id. La Commission Administrative tient ses Séamces le lundi et le vendredi de chaque semaine à l'Hôtel-Dieu, à deux heures de l'après-midi, et le deuxième et le quatrième lundi de chaque mois à l'Hospice-Général , à deux heures. CORPS MÉDICAL DES HOPITAUX. | E N 1862. , EIO, l'EI la • 1 DIEU. MM. HIGNARD. ... Médecin en chef. LAFOND, chevalier de la Légion-d'Honneur, chirurgien en chef. • PATOUREAU ... .. ... ... ... ... ... .. .. , .. id. id. adjoint. MALHERBE .. Médecin titulaire. MAHOT . .. .. . id. id. HÉLIE.. .... id. id. COCHARD . ... Chirurgien titulaire. LETENNEUR . id. id. CHENANTAIS . id. id. MATERNITÉ. MM. HENRY . ...... • e • • • • e e © Chirurgien titulaire, Chef du service. PIHAN-DUFEILLAY fils. . Chirurgien suppléant. AsILE DEs ALIÉNÉs DE sAINT-JAcQUEs ÉTABLI A L'HosPIcE - GÉNÉRAL. M. PETIT , Médecin en chef. — 8 — l 802 sUCCURsALE DE L'HoTEL - DIEU A L'HosPICE-GÉNÉRAL. MM. DE ROSTAING DE RIVAS. .. Médecin titulaire. PAPIN-CLERGERIE . . .. . . .. id. id. MM. TRASTOUR.. .. .. . 1" Médecin suppléant des Hospices. CALLOCH ... .. .. . 2e id. id. BERNEAUDEAUX . 3° id. - id. LEHOUX. .. .. . .. . 4° id. id. KIRCHBERG ... .. . . 5° id. id. CHARTIER .. .. .. . 6° id. id. LAENNEC. .. .. . . 7e id. -» . id. Y CITERNE.. . .. .. . . 1" Chirurgien suppléant des Hospices. HEURTEAUX. .. . . 2° id. id. JOUON .. .. .. .. .. . 3° id. id. VIGNARD.. .. .. .. . A° id. id. Pharmacien en chef des Hospices. M. PRÉVEL. MM. MAGUÉRo.. Pharmacien adjoint à l'Hospice-Général. LECLAIRE. . id. suppléant des Hospices. AUDRAIN , . . id. id. id. — 9 -- Aperçu sur la situation financière des Hospices à la clôture de l'exercice 1862 et sur les dépenses que ces établissements Occasionneront avec une population plus 'considérable à l'Hôtel-Dieu. SÉANCE DU 31 MAI 1863. Nous, Membres de la Commission Administrative des Hospices de Nantes, avons arrêté, dans notre séance de ce jour, le compte rendu que I1OuS transCrivOnS ci-dessous, de la gestiOn de ces établissements pendant l'exercice 1862. Nous constatons tout d'abord que la clôture de toutes les opérations de l'exercice 1862, fait ressortir, pour cette année un excédant de recettes de 576 fr. 04 c., qui, avec le reliquat de l'exercice 1861 dont le montant était de 4,751 fr. 46 c. , s'élève à 5.327 fr. 50 c. Celte situation financière paraît, au premier aperçu, meilleure que celle de 1861, puisque ce dernier exercice a présen té un déficit de 51,756 fr. 01 c., qui a été couvert par l'excédant de recettes de l'exercice 1860, qui était de 56,507 fr. 47 c. Cependant nous n'avons obtenu ce résultat qu'en ne faisant aucun approvisionnement à nombre d'articles en 1862 pour servir, ainsi que cela s'est toujours pratiqué, à la consommation de l'exercice suivant, pendant au moins six semaines. Cette mesure excep- tionnelle a été motivée par la nécessité de créer des ressources pour solder la dépense de 166.556 fr. 02 c. à l'article frais pour la boulangerie générale des Hospices, alors qu'une somme de 120,000 fr. avait été seulement prévue à cet article. Cette différence considérable due aux cours élevés des farines, ne pouvait être payée au moyen de la subvention communale de 320,000 fr. qui était évidemment insuffisante, puisqu'elle avait été basée sur une dépense prévisionnelle bien inférieure. - » Il appert des faits qui précèdent, que pour faire face aux dépenses ordinaires des Hospices de Nantes, en 1862, et approvisionner ces établissements, ainsi que le prescrivent les instructions, des articles nécessaires à leur consommation pendant au moins SiX Semaines de 1863 , une subvention de 380,000 fr. eùt été néceSSaire. - Il nous paraît également démontré pour l'avenir que, si la cherté des subsistances persiste, la commune de Nantes devra s'imposer des sacrifices assez considérables, lorsque mille malades pourront être reçus dans le nouvel Hôtel-Dieu, puisque la moyenne de la population n'a été en 1862 que de 476 malades 945" et en 1861 de 476 malades 192". Or, 523 malades en plus pouvant être entretenus dans cet Hôpital lors de son complet achèvement, il y a lieu de supposer que cela donnera une moyenne d'aumoins 750 malades, soit 99,645 journées en plus par année qui, à raison de 1 fr. 43 c. 35 ( prix moyen de la journée en 1862) occasionneront une dépense supplé- mentaire de 142,841 fr. 10 c., ce sera donc alors une subvention communale d'aumoins 500,000 fr. qui sera impérieusement nécessaire pour une moyenne de 750 malades par jour, si les cours des principaux objets de consommation ne fléchissent pas. Nous donnons ci-après le compte d'ordre et d'administration qui fait ressortir les recettes | ordinaires et extraordinaires, les dépenses ordinaires et extraordinaires pendant 1862, ainsi que l'excédant de recettes de 5,327 fr. 50 c. dont nous venons de parler. COMPTE D'ORDRE QUE REND LA COMIMISSION -- >-O) S ESSY ON DE AS 63 TITRE 1º Nos des Articles. DÉSlGNATION dt'S CHAPITRES ET ARTICLES DE RECETTES. 4 | # 4-l 4 3 14 # | # q 20 2 1 # CHAPITRE 1er. — RECETTES ORI)INAIRES. ſ-ºms-ms SECTION / re. — RECETTES EN ARGENT. Loyers des maisons et terrains. .. .. .. .. .. ... ... .. .. .... ... ... .. .. ... ... . Fermages des biens ruraux. ... ... .. .. , . .. Rentes sur l'Etat. .. ... .. ... .. ... ... .. ... Id. sur particuliers. .. .. .. ......... .. .. .. , ... . Intérêts des fonds placés au Trésor Produit du Mont-de-Piété. .. ... .. .. .. .. , ... .. . Fonds alloués sur l'Octroi. ... .. : ... .. : ... ... .. ... .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ... .. .. .. . Id. pour les Enfants Trouvés Pensions : · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . Journées de Militaires et Marins ... ... .. .. .. , .... ... .. , ... .. , ... . Produit de la vente des effets des décédés Dons, aumônes, quêtes et collectes ... ... .. .. ... .. .. .. .. .. ... .. : ... .. · · · · · · · · · · · · · . ... ... : ... . º Amendes et confiscations. ... ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... . Produit du travail dans les maisons.. .. ... .. .. ... .. .. ld. de la vente d'objets excédant les besoins Intérêts des fonds placés au Mont-de-Piété.. .. ... ... ... .. .. , ... .. Produit des domaines exploités par la Commission . ... ... .. .. , ... .. ... Id. des cercueils et convois funèbres. .. .. .. ... , ... , ... .. .. , . Id. des chapelles ............ , ... .. , ... .. : ... .. : ... ... . Recettes imprévues.. .. .. · .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . Produit de la régie autorisée pour la fourniture de la viande & • • • º ° • • • e • • e • s s º • s • e e e e e • e • • a - s s e • s a º º º º • * © º • © º • º • © © * • * s e © º s e e ^ s º e d * : es e • s @ s e , e s • e • e e e .. e e : • » • s * º * • º º e s º « • • • • ê . • • • • • e d e º * s º º e • • • • • • e e « s e e e « » e e • s e • • • • • • e • • ^ • • © e s • º • ° • • « • • • • • • • • • e • e • e • s e e « • e e e • e , • • • e • • • * • • • • e. - « • • • • • • • » • • • • • e º • e • • • • • • e • • • e « e • • e s • • e • • e • • • • • • • • • • ° • • • e • ts ° • ° • e • s * • e º e º º s e e s e e « e e • e e e e « e e ê e e e s s e e s • • • • • a • • • • • • s • s • e º • e • º s « • • º • e e s • © e e e s • e e e , © e « é © © © s @ © e s a & • e º ® • a @ º * a • º , se s & e º m • © s e m , e º » e s º © s e - a D ê e s s • • • e e ^ º e © º e s @ º e s s s • • • • e • e • © e s . • e s e e * • • * ° * º * • • • • • • t e e e s º s • • • • • e • • • • • • « • e • e e e e e . • e • • • • s e • e r e © • • • e s • • e • e e • s • • • • s s • e s e • e • s « • • • • º • e e • • • • © e s ã © s º e © © e s é e $ e s a s © e e & e e e - e , e • • • e s e « • • • » • * e « e e • • • e • s • e e • • a » © º • e e • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • a - * e • • • • e s s @ e e # • © e s s a s e º º º º º s • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • a • e • • • • e • « • e e a 4 a e s º © e s v º º e s e e * s s e e s e º º ê e ſ© º e s e e • º s e e s s s • © s e » 4 ® © s © • • © © © © s e e s © © © © © e © SECTION 2me. — REVENUS EN NATURE. Partie réservée pour la consommation des établissements. .. - Id. Vendue au dehors (pour ordre ) ... .. , ... .... .. ....... .. .. ... ... .. Evaluation des travaux faits dans et pour l'Hospice-Général • • • e e e e • • • • e • e • • • • • • • º © e º ^ e e e e s e • º s e e e « s • • • • • • • • ' • • • • • • • • • • • • • • • • e e e e , e • • • • • • * • a • e • º º e « s • • • • • e e • e s • e • s • e , e e ET D'ADMINISTRATION ADMINISTRATIVE DES HOSPICES. -©)- • e e s s» • e • e * º © e • • 5.500 ) ) ) 5.500 ) 27 | Fourrage et litière. ... ... ... ............... · · · · • • • . 6 , 500 | » 4 .000 | : » 7.500 | » 28 | Linge et habillement. ... ... .. .. .. .. .. .. .. .. ... ... ... 28.000 ) ) ) 28.000 ) 29 | Chauffage. ... .. .. ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 25.000 | » 4 . 600 | » 26. 600 | » 30 | Pensions à la campagne d'Enfants Pauvres . ... .. .. .. .. .. . 3. 000 | » ) | ) , 3.000 | » 31 | Dot pour deux couples d'Enfants Trouvés. ... .. .. .. .. .. 4. 162 | » ) | ) 4 .. 162 | » 32 | Récompenses annuelles à des orphelins. ... ... .. , ... .. . 45 ) ) ) 45 ) SECTION 2me. — CONSOMMATIONS EN NATURE. 1 | 1° Partie réservée pour la consommation de l'Hôtel-Dieu . 6. 700 | » ) | ) 6. 700 | » 2 | 2o Id. id. id. l'Hospice-Général . 26.300 | » ) | ) 26.300 | » 3 | 3° .. Id. vendue au dehors (pour ordre)... .. ... .. .. . .. . . ) | ) ) | ) ) | ) 4 | 4° Evaluation des travaux faits dans et pour l'Hospice- - Général.. .. .. ... .. , ....... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 9.200 | » 14.812 | 50 24.012 | 50 TOTAL DU CHAPITRE 1er , . .. | 893.916 | 40 | 105.283 | 50 999. 199 | 90 DÉPENSES. — 17 — W CRÉDITS DROITS TOTAL OU PORTIONS DE CRÉDITS. CoNSTATÉS DEs pAIEMENTs | --T-f-"T- º réservés annulés 8lUl EFFECTUES pour faute , 31 décembre jusqu'au reSteS § payer d eº repOrter 31 décembre 1862. 31 mars 1863. SUlIº P† 3. 1862. 429.820 | 19 429. 184 | 61 , 635 | 58 24.589 | 21 | 3.000 | » 3.000 | » )) ) ) ) 8.324 | 56 8.321 | 56 ) | ? ) 178 | 44 1 .300 | ) | 1.300 | » ) | )) ) | ) 6.290 ) 6.290 | » ) ) ) X) 16.325 | 86 16 , 325 | 86 | ) ) » | 44 40.974 | 14 10.971 | 14 ) ) 28 | 86 45.345 | 97 45.345 | 97 ) ) · 2 , 654 | 03 2, 987 | 96 2.987 | 96 J) ) 42 | 04 396 | 49 396 | 49 ) ) 83 | 54 1 .978 | 10 4 .978 | 40 ) | ) 21 | 90 996 | 25 996 | 25 ) N 3 | 75 834 | 44 834 | 44 ) ) 165 | 56 i.006 | 12 1.006 | 12 ) ) 4 .493 | 88 4.164 | 84 4. 164 | 84 ) ) 4 835 | 46 4.635 | 97 | 4.635 | 97 ) | ) 1.364 | 03 336 | 60 336 | 60 ) ) 163 | 40 12.897 | 39 12.897 | 39 » ) 3. 602 | 64 15.515 | 26 15.515 | 26 ) | ) 2.484 | 74 101.374 | 86 101.374 | 86 ) ) » | 44 44 . 444 | 17 41 . 444 | 17 ) ) 9.858 | 83 72.497 | 21 72.497 | 96 299 | 25 4 . 702 | 79 568 | 38 568 | 38 ) ) 434 | 62 12.495 | 96 | 12.495 | 96 ) ) 2.504 | 04 5.253 | 62 5.253 | 62 ) ) 246 | 38 8 . 616 | 06 8.616 | 06 ) ) 7 .883 | 94 4 .434 | 75 4. 134 | 75 ) ) 1.368 | 25 6.882 | 84 6.882 | 81 ) | » 617 | 49 27.485 | 16 27.485 | 16 ) ) 544 | 84 | 25.169 | 14 25.469 | 14 ) ) 4 .430 | 86 3.000 ) 3.000 | » ) ) ) | ) 4 .046 ) 1.046 ) ) ) 146 ) 45 ) 45 ) )) ) ) ) . 6.623 | 30 6 . 623 | 30 ) ) 76 | 70 24.272 | 77 24.272 | 77 ) ) 2.027 | 23 N ) - ) )D ) ) ) ) 24.012 | 50 24.012 | 50 ) ) ) ) 931.739 | 83 930.805 ) 934 | 83 67 , 460 | 07 OBSERVATI0NS. SUITE DEs — 18 — gr CRÉDITS OUVERTs Nos DESIGNATI0N —-^- - -- des deS par par Articles. CHAPITRES ET ARTICLES DE DÉPENSES. le budget le budget TOTAL. primitif. complémentaire. CHAPITRE 2". — DÉPENSES EXTRAORDINAIRES. DÉPENSES COMMUNES. 1 | Achat de rentes sur l'État........ .................... 40.000 | » ) | ) 40.000 | » DÉPENSES SPÉCIALES. HOTEL-DIEU. 2 | Droit de passage sur un chemin communal.. .. .. ... .. .. . 45 | » - ) | ) 45 | » 3 | Construction d'un Hôpital et d'une Ecole de médecine. 400.000 | » » | » 400.000 | » TOTAL DU CHAPITRE 2me.. ... | 440.015 | » » | » | 440.015 | » CHAPITRE 3º.-DÉPENSES SUPPLÉMENTAIRES. SECTION /re. - RESTES A PAYER DE L'EXERCICE 4861. - DÉPENSES COMMUNES. 1 l Remises du Receveur.. .. ... .. .. ... ... .. ............ . ) | ) 204 | 37 , 204 | 37 2 | Dépenses de la boulangerie générale. ... .. .. .. ... .. . ) | ) 196 | 86 | 496 | 86 3 | Dépenses de la pharmacie générale ... ... .. .. ... ... .. . ) | ) 4.953 | 19 4.953 | 19 4 | Contributions assises sur les propriétés. . .. .. , .. . e © » © ® • © ) | ) 6 | 30 6 | 30 5 | Frais d'assurance des propriétés contre l'incendie.. ... .. . ) | ) 9 | 23 9 | 23 6 | Pensions ou rentes à la charge des hospices. .. , ... .. .. , . ) | ) 74 | 08 74 | 08 HOTEL-DIEU. 7 | Traitements des Médecins, Chirurgiens. .. ........ .. . © ) | D 83 | 33 83 | 33 8 | Frais d'assurance des bâtiments contre l'incendie . .. ... . » | » 43 | 32 43 | 32 9 | Achat et échange de bestiaux. ... ... ... ... .. ... ... . ) | ) 300 | » 300 | » 10 | Mobilier et ustensiles.. ................. ... ..... ... . ) | ) 765 | 84 765 | 84 11 | Menus objets de consommation ................... .. ) | ) 60 | » 60 | » 12 | Blanchissage. ... ... ........................... • © s • s ) | ) 870 | 38 870 | 38 13 | Eclairage. .. · · · · · · · · · ... ............ : ... .. , ......... ) | ) | 456 | 34 456 | 34 14 | Linge et habillement.. ... .. ................ • © • • • • e s e e ) ) 373 | 84 373 | 84 HOSPICE-GÉNÉRAL. 15 | Achat de bois d'ouvrage. ... ..... , ................. « © • ) | ) 4 .093 | 97 4 .093 | 97 · 16 | Dépenses de cercueils....... , ........ .. .. ... .. » © s • 9 ) | ) 4 .195 | 24 4 . 495 | 24 17 Entretien du mobilier et ustensiles. .. .. , ... .. ... .. ... . ) ) 4.368 | 55 4 . 368 | 55 18 | Dépenses du coucher. ......... .. .. ... .............. ) | ) 2.262 | 92 2.262 | 92 19 l Comestibles ....................................... ) ) 4.401 | 61 4.404 | 64 20 Blanchissage s © e e - e e e © s e ® • © 4 s • • • e e e • • e • • • • • s * e s © • e ) ) 4 .519 | 84 4 , 519 | 84 21 | Eclairage · · · · · · · · · · · · · · · · ... : .......... ............ ) | ) 4 , 582 | 08 4 .582 | 08 22 | Layettes et vêtures. ... ... ........................ .. ) | ) 5.252 | 26 5.252 | 26 23 | Linge et habillement. ... .. .. .. ...................... ) ) 4. 638 | 56 4 , 638 | 56 24 Construction d'une cheminée. ...... ............ ... .. ) ) 4 .249 | 94 4 .249 | 94 A Tep0rler.. ......... » | » 32 , 628 | 99 32.628 | 99 DÉPENSEs. — 19 — F| DROITS ToTAL 0U » † ºns CONSTATÉS DEs PAIEMENTs | --T-i-"T- . réservés annulés aUl EFFECTUES pour faute 0BSERVATI0NS. 31 décembre jusqu'au I'eSteS # payer de loi repOrter 31 décembre 1862. 31 mars 1863. † 863. 1862. 5.008 | 75 5.008 | 75 )) X) 34.991 | 25 :* 45 X) 15 )) )) )) X) )) 364 321 | 04 364.012 | 40 308 | 94 35.678 | 96 369.344 | 79 369.035 | 85 308 | 94 70 , 670 | 21 201 | 37 201 | 37 » | » X) | )) 196 | 86 496 | 86 )) » )) X) 4.953 | 19 4.953 19 X) X) X) X) 6 | 30 6 | 30 X) )) )) )) 9 | 23 9 | 23 )) )) X) )) 74 | 08 74 | 08 )) )) X) X) 83 | 33 83 | 33 )) M) )) X) 43 | 32 13 | 32 )) )) )) X) 300 )) 300 )) )) )) )) M) 765 | 84 765 | 84 )) )) )) )) | 60 )) 60 )) X0 X )) ) 870 | 38 870 | 38 )) )) )) X) 156 | 34 456 | 34 )) )) )) X) 373 | 84 373 | 84 )) X) )) X) 4 e 093 97 4 © 093 97 X) )) )) X) 4 .. 195 | 24 4 .495 | 24 X) )) X) X) 4 .368 | 55 4 . 368 | 55 )) )) )) X) 2.262 | 92 2.262 | 92 X) )) )) )) 4.404 64 4.401 | 61 )) )) )) )) 4 s 549 84 4 4 519 84 )) )) )) )) 1.582 | 08 4 .582 | 08 X) )) )) )) 5 .252 | 26 5.252 | 26 )) )) )) )) 4.638 | 56 4 638 | 56 X) X) )) X) 4.249 | 94 1 , 249 | 94 )) )) )) X) 32.628 | 99 32 , 628 | 99 X) | )) )) | )) SUITE DES - 20 — éº CRÉDITS OUVERTS f Nos DESIGNATION • —^- -- des des par par Articles. CHAPITRES ET ARTICLES DE DÉPENSES. le budget le budget TOTAL. - primitif. complémentaire. Report.. ...... » | » | 32.628 | 99 | 32.628 | 99 | SECTION 2me. — CRÉDITS NOUVEAUX. DÉPENSES COMMUNES. 25 | Dépenses de la boulangerie générale. .. ... .. .. ... .. ... X) | )) . )) | )) X) | )) 26 | Dépenses de la pharmacie générale.. ... ... .. .. .. s , e © © © © » | » )) | )) N) | ) 27 | Frais d'actes et de procédure.. ... ... .. .. ... . * º © a © e © e © © )) | )) X) | )) )) | )) 28 | Paiement de la soulte due au Trésor pour la conversion - des rentes 4 *ls en 3 °/o. .. ... ... ... . · · · · · · . • © © © © © © X) | ) 1 .674 | » 4 .674 | » 29 l Remises du Receveur ............................... X) | X) 321 | 40 321 | 40 HOTEL-DIEU. 30 Vin, bière ou cidre .. ... ... .. ... ... ... ... ... .. . )) X) X) X) X) X) | 31 Comestibles. .. ... ... ... ... ... .. .. ... ... .. . ... .. X) X) ) )) X) ) 32 | Fourrage et litière ............ .. * , • • e , • e • • • s e e • • e e , )) | X9 )) | )) X) | )) 33 | Frais d'assurance contre l'incendie, bâtiments et mobilier. ) | X0 X) | )) » | » | 34 | Vestiaire des Religieuses. ... ... .. ... ... ....... ... ... . X) | >) X) X) | )) - HOSPICE-GÉNÉRAL. 35 | Entretien du mobilier et ustensiles. ... .. ... .. . • • • • • • • • • X) | )) X) | )) » | » l 36 | Dépenses du coucher. ... .. ... ... • © © s © © s © © © e @ e @ @ © e e © X) | )) X) | X) X) | D) 37 Viande.. ... ... -- . : ... .. .. · · · · · · · · · ... ...• • • • • • • • • • • X) )) X) )) )) )) 38 | Vin, bière ou cidre ... .. .. .. ... .. .. .. .............. X) )) )) | )) )) ) 39 l Comestibles. ... ... .. « • e • s • s e © e e s © © e e e e © © e s © e e s e © s © )) | )) X9 | )) X) | )) 40 | Gages des Préposés et Servants. ...... • • e © e s s · © e e s e º • ) | )) X0 | )) )) | )) 41 Frais de tranSpOrt . .. . .. -- .. .. .. : .. -- . . .. • • • • • • • • • • . . X) )) ) X) - )) N) 42 | Eclairage ... ... ... .. ... ... .. .. .. ... .. .. .. .. ... .. . X) | )) X) | X) » | » | 43 | Fourrage et litière. ... ... ... ... .. .. ... .. .. .. .. ... . X) | )) X) | )) » | » | | 44 Chauffage • • • • • • • • • • • • • e • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • X0 X9 )) X) X) | . )) 45 | Vestiaire des Religieuses.. ... ... .. .. .. , ... ... .. .. . >) | )) X) | )) » | » 46 | Assurance des bâtiments contre l'incendie. .. , ... .. .. . X) | )) >) | )) )) | )) S 2me. — DÉPENSES EXTRAORDINAIRES. | HOTEL-DIEU. - - 47 | Construction d'un Hôpital et École de médecine.......... X) | )) 30.367 | 62 | 30.367 | 62 | . 48 | Mobilier et ustensiles nécessaires à l'ameublement de quatre bâtiments hospitaliers du nouvel Hôtel-Dieu ainsi que du bâtiment d'Administration, lingerie, pharmacie. ... ... . X) | )) 45.500 | » 45.500 | » 49 Intérêts dûs au sieur et dame Lumineau, du 29 juin au - 29 décembre 1862, sur la somme de 49,454 fr. 61 c., repré- 2* sentant le prix d'acquisition du terrain par eux vendu. .. X) | D) 4 .236 | 38 4 .236 | 38 50 | Droits de mutation et autres frais relatifs à la dotation Lorette de la Refoulais.. .. .. © e e ® a s e • • e e e • e « e e e s © e s a X) | )) 6.000 | » 6.000 | » 51 l Secours aux femmes convalescentes.. .. .. .. ... ... , ... .. )) | )) 400 | » 400 | » HOSPICE GÉNÉRAL. - 52 | Remboursement de dépenses pour les enfants assistés. .. .. )) | X) 200 | » 200 | » g* )) | X) 148.328 | 39 448.328 | 39 RÉcAPITULATIoN DES DÉPENSES. G = | = | =- | = T = | iTi Chapitre 1*r. Dépenses ordinaires . .... ... . 893.946 | 40 105 , 283 | 50 999. 199 | 90 Id. 2m°. Id. extraordinaires . .. ... 440.045 X) )) )) 440.015 | » Id. 3m°. Id. supplémentaires .. .. , )) | )) 148.328 | 39 148.328 | 39 TOTAUX GÉNÉRAUX.. .. ... .. . 4 .333.934 | 40 223 . 614 | 89 | 1.557 , 543 | 29 DÉPENSES. — 21 — CRÉDITS DROITS TOTAL OU PORTIONS DE CRÉDITS CONSTAT ÉS DEs PAIEMENTs - - - - - I'eSeI'VGS Illl 3lUl EFFECTUÉS pour faute OBSERVATIONS. • Q y loi - 31 décembre jusqu'au I'eSteS : pºyer d º# o "e repOrter 31 décembre 1862. 31 mars 1863. SUlI" p, 863. 1862. 32.628 | 99 32.628 | 99 J0 ) )) )) Les crédits nouveaux ne sont mentionnés que M) | )) X) | )) )) | X0 * | * | pour ordre dans le chapitre 3e des dépenses )) )) X) | )) X | )) )) | )) supplémentaires , sans que les allocations addi- )) )) X0 )) )) ) )) )) )) º © º 9 - ſ> tionnelles y soient fixées, parce qu'elles ont été 1 .634 | 34 4 .634 | 34 )) )) 39| 66 | déjà portées aux crédits ouverts, pour chaque | # | 40 | # | 40 )) 1 M) » | » | établissement qu'elles concernent, par les budgets - -©. primitif et complémentaire de 1862. ) )) )) )9 X0 X) )) )) X) )) X) )) )) X) N) )) X) )) )) | > X0 )) ) J9 )) )) » )) M) )) X) J) )) )) ) ) N) y) X9 )) ) )) X) )) ) )) )) )) X )) )) )) )) ) N) )) X) )) X) )) ' » )) )) )) )) ) X) X9 )) )) )) )) )) )) X) )) N) )) X) . )) » )) •- )) X) )) )) )) M0 )) X) )) )) )) :)) )) )) )) )) )) X) X) )) X) » X) Y9 )) )) X) )) )) y) X) " )) )) )) )) )) ) X) X) )) )) X) )) )) )) N) )) X) )) M) )) X) )) 30.367 | 62 30.367 | 62 )) : ) )) X0 44.353 | 32 40.749 | 15 3.634 | 17 4 .446 | 68 4 .236 | 38 4 .236 | 38 X) )) )) )) 5.993 | 35 5.993 | 35 )) )) 6 | 65 400 X) 400 ) X0 )) X) )) 25 | 35 25 | 35 )) | )) 174 | 65 146.960 | 75 4 13.326 | 58 3.634 | 4 7 1.367 | 64 1 = | GE=| =- | -; iT= | z=-- l ſ = 934 . 739 | 83 930.805 )) 934 | 83 67.460 | 07 369 , 344 | 79 369.035 | 85 308 | 94 70.670 | 21 116.960 | 75 113.326 | 58 3.634 | 47 4 .367 | 64 4 , 418.045 | 37 | 4 .413.167 | 43 4.877 | 94 139.497 | 92 |. — 22 — RÉSULTAT DU COMPTE DE L'EXERCICE 1862. ReCettes. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . F. 1.418.494 93 Dépenses. ... .. .. ... : . : ... .. ... • • • • • • • e e - e e • • • • • • • • • 1 . 413. 167 43 '6C6LLCS . .. • . .. . .. . . . . .. . • • . . • º • © • e , º © » © " . . 32 Excédant de recettes & F 5.327 50 de dépenses. ... ... ... .. .. .. , ... ... .. .. .. . )) D Fait et certifié par nous, Membres de la Commission Administrative des Hospices de Nantes, le présent compte duquel il résulte un excédant de recettes montant à la somme de cinq mille trois cent vingt-sept francs cinquante centimes. En COmmission à Nantes, le 8 Mai 1863. MARION, F. HUETTE , A. DUBoIs, ch.; D' AUBINAIS, Adolphe CAILLÉ , L. COUPRIE , C. PRÉLY. - Délibération Nous, Membres de la Commission Administrative des Hospices civils de NanteS, nOuS SOmmeS relative à la clôture réunis au iieu ordinaire de nos séances à l'Hôtel-Dieu, à-l'effet d'arrêter et de régler le compte †º d'ordre et d'administration de ces établissements, concernant l'exercice mil huit cent soixante- •--; · deux. Après avoir entendu le rapport de M. François-Julien-Frédéric Huette, administrateur faisant fonctions d'ordonnateur des dépenses des Hospices ; •. Vu les lois, décrets, ordonnances et instructions sur la comptabilité des Hospices et Hôpitaux, notamment les ordonnances du 1º mars 1835 et du 24 janvier 1843, les instructions de M. le Ministre de l'Intérieur des 10 avril 1835 et 17 juin 1840, la loi du 7 août 1851 et l'instruction de M. le Ministre des Finances, en date du 20 juin 1859. • Après nous être fait représenter le budget de l'exercice 1862 des Hospices et les autorisations supplémentaires qui s'y rattachent, les titres déſinitifs des créances à recouvrer, le détail des dépenses effectuées et celui des mandats délivrés par l'Ordonnateur, le compte d'administration de l'exercice 1862, accompagné de l'état de situation du Receveur, ainsi que les états des restes à recouvrer et des restes à payer reportés en 1863. - Procédant au réglement définitif du budget de 1862, Nous fixons ainsi qu'il suit, les recettes et dépenses dudit exercice, savoir : RECETTES . Les recettes tant ordinaires qu'extraordinaires de l'exercice 1862 , évaluées 1° par le budget, et 2° par les chapitres additionnels, aux titres des restes à recouvrer de l'exercice 1861 et des recettes additionnelles de 1862 à. .. .. .. .. .. ... .. ... ... .. .. .. F. 1 . 488 253 08 ont dû s'élever d'après les titres des Créances à recouvrer à ... ... . · · · · · · . 1 446.277 39 de laquelle somme il faut déduire celle de. .. ... .. .. , @ @ e @ @ e @ s , • 5 e • s º 27.782 46 pour restes à recouvrer justifiés au compte du Receveur et qui seront portés en recette au prochain compte. - Les recettes de 1862 demeurent définitivement fixées à la SOmme de un million quatre cent dix-huit mille quatre cent quatre-Vingt-quatorze francs quatre-Vingt-treize centimes, Ci. ... .. ... ... . - · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · F. 1.418 , 494 93 en y comprenant l'excédant de recettes de l'exercice 1861 qui était de 4.751 fr. 46 c., ce qui porte les recettes effectuées pendant 1862 à 1.413.743 fr. 47 c. DÉPENSES. Les dépenses créditées au budget de 1862 s'élèvent à.. .. .. ... . F. 1.333 .934 40 Celles qui ont fait l'objet de crédits supplémentaires accordés dans le Cours de l'exercice. ... .................. ,• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 223.614 89 TOTAL DES DÉPENSES PRÉSUMÉES. F. 1 .557.543 , 29 De cette somme il convient de déduire celle de...................... F . 144.375 86 | SAVOIR : 1° Crédits ou portions de crédits restés sans emploi, Comme excédant les dépenses. . ... · • e • © e e e e B • © © © © e @ F. 139.497 92 2° Dépenses faites, mais non ordonnancées avant le , 15 mars 1863, à reporter sur 1863.............. © * 4.877 94 soMMe éoALE..... F. 144.375 86 · Par Suite des déductions précitées, les dépenses de l'exercice 1862 sont définitivement fixées à un million quatre cent treize mille cent soixante- · Sept franCS quarante-trois Centimes, ci. .. .. .. .. ... ... ... ... .. • • • -- • • • F. 4 . 413. 167 43 Les recettes effectuées de toute nature étant de................... .. .. F. 1 , 413 . 743 43 Et les dépenses id. id. id. • e • • • • • • , • s • e s © © * e e e e e 1.413.167 47 Il en résulte un excédant de recettes de cinq cent soixante-seize francs . quatre Centimes, Ci. .. .. ... . • • • • • •· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · | 576 04 | Le reliquat de l'exercice 1861, ayant été de......................... 4.751 46 . L'excédant de recettes de l'exercice 1862 , se trouve définitivement fixé - à cinq mille trois cent vingt-sept francs cinquante centimes, ci ... .. ... . F. 5.327 50 Toutes les opérations de l'exercice 1862 sont déclarées définitivement closes et les crédits annulés. · Une expédition de la présente délibération sera jointe comme pièce justificative, tant au budget de 1862 qu'à celui de 1863. Il en sera délivré une troisième au Receveur des Hospices et deux autres expéditions seront mises à l'appui du compte administratif de l'exercice 1862. Délibéré à Nantes, le 8 mai 1863. º, Signé : MARION , HUETTE, l'abbé DUBOIs, Dr AUBINAIS, CAILLÉ, COUPRIE et PRÉLY. Tº# des prix Après avoir détaillé dans le compte qui précède toutes les dépenses des Hospices pendant e Journees . ! : » » A 1 i » » • | -- © ^ f rl* 1T In c, i À m2 f o of n Iºſ5 ni des administrés pour 1862, nOuS aVOns cru devoir établir un tableau Q[ul donnât d une maniere nette et precise, les tous les articles , dépenses afférentes à chaque établissement et fît connaître le prix de revient pour chacun º# † d'eux et par chaque nature de dépense. — Nous le transcrivons ci-après. Tableau des prix de journées d'Administrés par | -- fxi H0TEL-DIEU. HOSPICE-GÉNÉRAL. M0NTANT T0TAI, p- Journées d'Administrés : 174.085. | Journées d'Administrés : 494.207.| D E s D É P E N s E s E –- | -- ^ -- | º† * # | r prop§em- , | NATURE DES DÉPENSES ORDINAIRES. MONTANT | PRIx | MONTANT | PRIx | #. # DES DEPENSES | M O Y E N | DES DEPENSES | M O Y E N dans chaque # ORDINAIRES P A R ORDINAIRES P A R Etablissement gr-, A* º A» - $ • 2 EFFECTUÉEs JoURNÉE | EFFECTUÉEs. |JoURNÉE |"ºº#ºº Dépenses ordinaires variables selon le mouvement de la population. - - 1 | Dépense de la boulangerie générale. ... ... ... .. .. .. 43.386 | 58 | 0.24.92 | 123.169 | 44 | 0.24.92 | 166.556 | 02 2 Id. pharmacie ºd. .. .. .. .......... 17.416 | 48 | 0.10.00 | 17.416 | 48 | 0.03.53 | 34.832 | 96 3 l Entretien du mobilier et ustensiles. ... ... ... ... .. . 6.553 | 64 | 0.03.77 | 12.897 | 39 | 0.02.61 4 | Dépense du coucher................... , .......... 5.915 | 29 | 0.03.40 | 15.515 | 26 | 0.03.14 5 Id. linge et habillement.. .................... 6.387 | 38 | 0.03.67 | 27.485 | 16 | 0.05.56 6 l Viande. ... ... .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 51 .834 | 38 | 0.29.78 | 101 .374 | 86 | 0.20.51 7 l Vin. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ................... 18.970 | 57 | 0.10.90 | 41.141 | 17 | 0.08.33 8 l Comestibles..................................... 34.423 | 51 | 0.19.78 | 72.497 | 21 | 0.14.67 9 | Menus objets de consommation................... .. 972 | 42 | 0.00.56 568 | 38 | 0.00.12 40 | Blanchissage.................................... 4. 721 | 76 | 0.02.71 | 12.495 | 96 | 0.02.53 14 l Chauffage....................................... 15.326 | 39 | 0.08.80 | 25.169 | 14 | 0.05.09 12 | Eclairage....................................... 3.905 | 49 | 0.02.24 5.253 | 62 | 0.01.06 13 | Frais de sépulture. .............................. 455 | 40 | 0.00.26 336 | 60 | 0.00.07 14 | Produits en nature et estimation des travaux consommés et utilisés dans les Hospices. ... ... ... .. ... ... .. . 6.623 | 30 | 0.03.80 | 48.285 | 27 | 0.09.77 Dépenses ordinaires fixes ou indépendantes - du m0uvement de la population. 15 | Remises allouées au Receveur des Hospices.. ........ 2.214 | 19 | 0.01.27 6.285 | 81 | 0.01.27 8.500 | , 16 | Traitemts des employés du bureau d'administon générale| 2.552 | 83 | 0.01.47 7.247 | 17 | 0.04 . 47 9.800 | , 17 | Réparations et entretien des propriétés.. .......... . 442 | 46 | 0.00.24 1.170 | 93 | 0.00.24 1.583 | 39 18 | Contributions assises sur les propriétés........... ... 916 | 14 | 0.00.52 | 2.600 | 80 | 0.00.52 3.516 94 19 | Frais d'assurances des propriétés contre l'incendie. .. 15 | 40 | 0.00.009 42 | 87 | 0.00.009 57 97 | 20 | Frais d'actes et de procédure. ............. ... .. .. . 115 | 94 | 0.00.07 329 | 15 | 0.00.07 445 | 09 21 | Remises pour le recouvrement des rentes et créances. 1 | 75 | 0.00.001 4 | 96 | 0.00.004 6 | 71 22 | Pensions, rentes & secours à la charge des établissements| 2.774 | 93 | 0.01.59 7.877 | 69 | 0.04 . 59 | 10.652 62 23 | Traitements des Médecins, Chirurgiens, Pharmaciens et Elèves. ................................. .. G. 551 | 78 | 0.03.76 8 . 321 | 56 | 0.01.68 24 | Traitements des Éconômes et des Employés d'adminis- tration intérieure. .............. .. ... .. .. .. .. .. 2.500 | » | 0.01 . 44 4.300 | » | 0.00.87 25 | Vestiaire des Religieuses. ........... ............. 5.610 | » | 0.03.22 6.290 | » | 0.01.27 26 | Gages des Préposés et Servants. ................... 10.994 | » | 0.06.32 | 16.325 | 86 | 0.03.30 27 | Réparations et entretien de l'établissement. ..... ... . 3.065 | 63 | 0.01 . 76 10.971 | 14 | 0.02.22 28 | Frais de bureau. ................................ 2.999 | 51 | 0.01 . 72 2.987 | 96 | 0.00.61 29 | Frais d'assurance des bâtiments et mobilier contre l'incendie............. . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. . 413 | 15 | 0.00.24 396 | 49 | 0.00.08 30 | Dépenses imprévues. ............ , ... .. ... ........ 4 . 745 | 65 | 0.00.98 1 .978 | 10 | 0.00.40 31 Id. de transports............................ 45 | 65 | 0.00.03 996 | 25 | 0.00.20 32 | Achat et échange de bestiaux.. .. .. .. ...... ... .. .. . 255 | » | 0.00.15 834 | 44 | 0.00. 17 33 Id. de bois d'ouvrage.......................... 439 | 02 | 0.00.25 1 .006 | 12 | 0.00.20 34 | Dépenses des cercueils pour inhumation d'indigents.. . 652 | 47 | 0.00.38 4.164 | 84 | 0.00.84 35 l Frais du culte. .................................. 5.919 | 15 | 0.03.40 4.131 | 75 | 0.00.84 36 | Fourrage et litière. .. .. .. .. ... .. ., • • • • • • • • • • • • • • • - 3.244 | 55 | 0.01.86 6.882 | 81 | 0.01.39 37 | Frais de layettes et vêtures des enfants entretenus dans les établissements. . ... ... .. .. ... ... ... ... . 323 | 65 | 0.00.18 2.379 | 88 | 0.00.48 38 | Indemnités aux indigents travailleurs. ... ... .. ... .. . ) ) ) 4.635 | 97 | 0.00.94 A déduire pour les causes énoncées à la colonne d'ob- 270.621 | 84 | 1 .55.45 | 605.768 | 49 | 1.22.57 servations ... ................................. 12.10 0.11.03 Il reste pour estimation du prix commun de journée.. |......... |.... 1.43.35 l. ... ... .. |... . 1 .14 .54 chaque article de dépenses d'après le Budget de 186l. 0BSERVATIONS. Il est à propos de remarquer que certaines dépenses portées au présent tableau, ne doivent pas, par leur nature, être imputées à la population administrée qui ne les nécessite pas directement; que d'autres dépenses doivent être déduites du montant des recettes faites au même titre, et que différents produits en nature doivent être aussi retranchés des articles de dépenses auxquels ils se rattachent et avec lesquels ils forment double emploi... Savoir : 1o Réparations et entretien des propriétés autres que les bâtiments hospitaliers .................. 20 Contributions assises sur lesdites propriétés ...... .. .. ... ... ... .. ... .. .. ... .. ............ 3o Frais d'assurance de ces propriétés contre l'incendie.. .. ... .. ... .......... ... .............. 40 Remises pour recouvrement de rentes et créances. ... ... .. .. .. .. ...... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · 5o Frais d'actes et de procédure.. ................ . - • • • • • e e • e s e s e s • • • • e • e e • e e • • • • • e * @ @ @ @ @ @ @ @ 60 Pensions et rentes à la charge des établissements.. .. ... ... ' • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 70 Fabrication de cercueils vendus au dehors. ............................................. . 8o Produit de l'assistance des Orphelins aux convois funèbres.. ... ... .. ... ... .. ... ... ... .. .. . 9o Produit des chapelles réduisant d'autant les frais du culte. ... ... ... .............. . e • • • s • • 100 Os provenant des viandes, vendus comme excédant les besoins. ........ ......... * • • • • • • • • • • • • 11o Produit de la vente des abats des bestiaux achetés en régie pour la consommation des Hospices. 12o Produit de la vente de la charrée provenant des cendres des bois de chauffage. ............. 130 Produit de la vente des bestiaux à déduire des dépenses d'achats et échanges.. .. ... .... .. ... .. 14o Produit de la vente des fumiers provenant du service des fourrages et litières. ................. 150 Objets divers fabriqués dans les établissements.. .. ... ... . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · • s e @ s @ @ @ pº H0TEL-DlEU. II0SPICE-GÉNÉRAL. 458 1.018 46 4 128 3.084 ) ) 5.334 432 9.300 744 320 228 ) 21.068 42 23 78 94 87 13 1 .124 | 97 2. 498 | 71 41 | 19 4 | 77 316 | 22 7 , 568 | 49 6.693 | » 4.768 | 50 1 .935 | » 948 | 37 26. 402 | » 118 | » 258 | » 705 | 65 1 .105 | 27 54.488 | 14 Il convient, en conséquence, pour estimer plus justement le prix commun de journée de chaque administré, de retrancher les sommes ci-dessus détaillées, des dépenses ordinaires des établissements hospitaliers; par suite de ces réductions, la dépense par jour de chaque administré ressort pour 1862, comme il suit, savoir : Hôtel-Dieu, 1 fr. 43 c. 35. Les prix de journée des exercices antérieurs depuis 1852 ont été évalués, savoir : HôTEL-DIEU. HOSPICE-GÉNÉRAL. 1861 ... .. ... .. . 1.44.52........ ... . 4 .09.58 1860. .. .. ... .. . 1.51.78............ 1.05.34 1859. .. .. .. .. . 1 .30.586. .. ... .. .. . 0.95.381 1858. ... .. ... .. 1 .37.952. .. .. ... .. . 0.98.818 1857 ... .. , ..... 1.43.322. ... .. ... .. 4 .06.149 1856. ... .... ... 1.30.420. .. .. ... .. . 1.10.550 1855........... 1.32.063 . .. ... .. .. 1.05.408 1854........... 1.26.610. .. .. .. ... . 0.98.170 1853. .. ... .. .. . 1.17.820. ... .. .. .. . 0.90.820 1852. ...... ... . 1.14.530. ... ...... . 0.87.260 Hospice-Général, 1 fr. 11 c. 54. — 26 — Régie des biens immeubles des Hospices. Il résulte de ce travail , que le prix de journée a été en 1862, à l'IIôtel-Dieu, de 4 fr. 43 c. 35 et à l'Hospice-Général de 1 fr. 11 c. 54. Le prix de journée comparé à celui de 1861 est inférieur pour l'Hôpital de 0, fr. 0147 et supérieur pour l'Hospice de 0 fr.0196. L'augmentation constatée dans ce dernier établissement est motivée par un nombre plus considérable d'aliénés qui occasionnent une dépense plus élevée que les Vieillards et inſirmes dont le régime n'est pas le même. - Quant aux différences si notables dans les prix de journée de l'Hôtel-Dieu et de l'Hospice- Général, nous ne croyons pas utile d'en déduire les causes attendu que les catégories de popu- lation qui y sont traitées, les expliquent suffisamment. NOus allons maintenant, en suivant l'ordre établi dans le compte d'ordre et d'administration, faire connaître pour les artîcles principaux, tant de recettes que de dépenses, qui nous sembleront le Comporter, les motifs d'augmentation ou de diminution. RECETTES . Le revenu brut des biens immeubles s'est élevé en 1862 à 22.930 fr. 44 c.; il constitue la moitié du bien faible patrimoine des pauvres de nos établissements hospitaliers, et nous devons faire remarquer que ces ressources si modiques et si peu en rapport aVec les dépenses des Hospices, seront très-notablement réduites par la cession à la Ville pour l'établissement d'une place et l'ouverture de voies publiques devant le mouvel Hôtel-Dieu et l'École de médecine, des maisons situées quai de l'Hôpital et sur la chaussée de la Magdeleine. Nous présentons ci-après le détail de ces immeubles et de leur produit respectif. DÉSIGNATION * NOMS DATE COMMENCEMENT | DURÉE PRIX dc OBSERVATI0NS. D E S P R 0 P R I E T E S. DES LOCATAIRES. DES BAUX. JOUISSANCE. | DES BAUX. | DES BAUX. * 7 _ I 3 r Tr A , .. * # = # E. 2 5 MAISONS. — Quai de l'Hôpital. # # # # # # - 4> • t - - »- • E cé # # · ; Nos 1 & 2. Maisons entières & ma- e # # ## # n. gasin au rez-de-chaussée de la g # # # # # Maison No 4. .. .. ... .. .. .. .. . Ve A. Moreau et fils, # # # # # # # marchands de vins en gr0s. | 2 Juillet 1850 24 Juin 1851 3, 6, 9 | 3.825 | » # # # #s # <- • \ - e e 2 = # # #-5 | No 3. Maison entière. .. .. ... .. . M. Benjamin Maury, 5 # # # # # # # marchand de vins en gr0s. | 4 Février 1852 24 Juin 1852 3, 6, 9 1 , 400 | » · g 7 # # # E # - Cj C> 5- - p - - - Cl, MAISONS. — ChauSSée de la ## # # # # Magdeleine. # # # # # # 9 e - e E - º # 2 2-> No 2. Partie de Maison. ... ... . M. Roberty, Jean.. .. | 17 Mars 1854 24 Juin 1854 5 600 | » # # # # # # - • - 6 # E F $ : = No 2. ' id. id. : .... .. Dme ve L. Banchereau id. id. 5 920 | » # # # # # - º - º e º - 43 S- § g # # E # No 4, i((. t(l . ... ... . Dme Taulois, fahl de ſilels. id. id. ºO 540 | » # # # # # # *: ": -- $ 2 • No 4. id. t(( ... .. ... Id. id. | 25 Mars 1851 | 24 Juin 1851 | 3, 6, 9 490 | » # # # # # # - - • 4 N • - e # 2 # l* No 6. Maison entière. ... .. .. .. . M. Gouillard. ... .. .. 1 er Mai 1856 24 Juin 1856 4 800 | » 2 # # # # # - º- 4 - º-* º º- : E E -" © No 8. id. td · · · · · · · · · .. Dme ve Pre Guillou .. | 2 Juillet 1850 24 Juin 1851 3, 6, 9 820 | » # # # # # # No 10. id. id. ... .. : ... .. La Mairie de Nantes. | 31 Mars 1842 | 24 Juin 1842 9 720 | » # # # # • - 1 - l-* º r•# $ r-» -ë 5é E No 18. id. id. .. .. · · · · · · . M. Sauvaget, architecle. | 28 Octobre 1845 | 24 Juin 1849 / 900 | » # # # # # # - : = $ = # - - , # - E # >! gt ^ > =. SZ 4 ººporter. · · · · · · · · | · · · · · · · · · · · · · · · · · · | ............... |.. ... ...... .. |... : ..... 11.015 | » s 3 E E 3 E CD - 5 E. 5 - - 1 >4 , trº CO 27 DÉSIGNATION NOMS DATE COMMENCEMENT | DURÉE PRIX - s de 4 OBSERVATIONS. , DES P R OPRIÉTÉS. DES LOCATAIRES. DES BAUX. JOUISSANCE. | DES BAUX. | DES BAUX. Rép0ºt. · · · · · | · · · · ... : ........... |. ... ... : ....... |· · · · · · · · · · · · · · · | ........ 11.015 | » PRAIRIE DE L'HôTEL-DIEU. Terrains en chantiers.. .. .. .. .. . -Mrs Mouilleron et * 2* - Franck. ... ... .. . 10 Mai 1850 24 Juin 1854 6, 9 1 .200 | » MAISON. — Quai de la Fosse. - Partie de l'Hôtel de la Direction º des Douanes................ . Mrs Salentin et Verger 30 Avril 1840 24 Juin 1844 25 1.600 | » MAISON. — Place St-Vincent. Etablissement du Mont-de-Piété.. | Commission adminis- trative du Mont- - PRAIRIE AU DUC. de-Piété. .. ... .. . 20 Avril 1857 24 Juin 1857 9 4 . 600 | » Plantations d'osiers et de saules.. | M. Pierre Hubert.. .. | 31 Mai 1853 24 Juin 1853 | 3, 6, 9 200 | » - BIENS RURAUx. - Tenue du Ply, en Buzay, commune de Rouans et du Pellerin, Loire- Inférieure, 42 hectares 17 ares | . 34 centiares de prés.. .. ... .. . M. Mocquard (Pierre- - - Mathurin).... ... . 24 Avril 1857 | 1er Janv. 1858 | 3, 6, 9 | 6.600 | » Tenue des Bardets, commune de - Bouin (Vendée), 97 ares 18 cen- tiares , pré et 140 aires (33 Oeillets de marais salants.. ... . M. Jacques Robard... | 23 Février 1853 | 1er Mars 1853 | 3, 6, 9 210 | » Location à la Mairie de Nantes, d'un pré pour le Champ de Manœuvre de la Cavalerie . .. . ) ) ) ) 105 | 44 Ancienne Maison Arthuys ..... .. | M. Quemet. ... .. .. 26 Mai 1862 24 Juin 1862 7 200 | ) Id. id. id. .. ... .. M. Guemené.. ... .. . 24 Juin 1864 24 Juin 1861 3 200 | » 22.930 | 44 Pour apprécier le produit net en argent de ces propriétés, il convient de déduire du revenu brut : · 1° Les contributions assises sur les propriétés.. ... .. F. 2° Les frais de réparation et d'entretien . 3° Les frais d'assurance contre l'incendie Le revenu est par conséquent de 17.772 fr. 14 c. e a © e s e © © © e e e © © s º © e e - e e F . 3 , 516 4 . 583 57 94 39 97 5.158 30 E- = 2 — 28 — Rentes sur l'Etat. Rentes sur particuliers. L'exposé ci-dessus fait ressortir le peu d'importance des biens immeubles possédés par les Hospices de Nantes, puisque leur revenu net n'a été que de 17.772 fr. 14 c. La démolition des maisons du quai de l'Hôpital et de la chaussée de la Magdeleine, cédées à la ville, et l'emploi du terrain employé par MM. Mouilleron et Franck réduiront de 12.215 fr. ce revenu déjà si minime. Les dispositions du décret impérial du 26 avril 1855 relatif à la construction du nouvel Hôtel- Dieu et de l'École de médecine, seront sans doute modifiées, en ce qui concerne la vente des autres propriétés des Hospices dont le produit devait être destiné à créer des ressources pour la construction de cet établissement. Cette modification sera jugée nécessaire, parce qu'il est démontré après les tentatives infructueuses que nous avons faites pour l'adjudication des meil- leures propriétés des Hospices, que cette vente donnerait des résultats sans importance, puisque, aux termes du décret précité, la partie de son produit représentant le capital du revenu actuel doit être aliénée et convertie en rentes sur l'État, et que l'excédant serait seulement employé auxdits travaux de construction. Il faut en excepter cependant la Prairie-au-Duc dont l'aliénation donnera un produit bien supérieur à celui de la récolte en foin, qui sert à la nourriture des bestiaux des Hospices, et qui laissera par conséquent une somme disponible assez élevée après le -prélèvement du capital nécessaire pour former en rentes sur l'État, le revenu qu'elle procure en récolte, mais ces ressources sur lesquelles on ne peut pas immédiatement compter, puisque nous n'avons pu adjuger le 2 mars 1863 , les meilleures parcelles de ce terrain qui avaient cependant des estimations très-modérées, seront totalement employées au paiement du terrain Lumineau compris dans le périmètre du nouvel Hôtel-Dieu , et, nous l'espérons, à la construction de pavil- lons d'aliénés à l'asile Saint-Jacques, qui vient d'être ordonnée impérativement par S. Exc. M. le Ministre de l' Intérieur. Les rentes sur l'État ne se sont élevées en 1862 qu'à 16.090 fr. 50 c. lorsqu'en 1861 elles avaient été de 23.890 fr. Cette réduction assez sensible en 1862 s'explique d'abord par la vente de rentes sur l'État 3 /, pour former un capital de 78.000 fr. qui était nécessaire au paiement des dépenses ordinaires des Hospices en 1861. Cette mesure exceptionnelle a été autorisée par M. le Conseiller d'État Préfet, parce que la commune de Nantes qui était dans l'impossibilité absolue de nous voter une subvention complémentaire de même importance, avait, par délibération spéciale du 14 mars 1862, pris l'engagement de rembourser ladite somme de 78.000 fr. Ce remboursement a été effectué en 1863, et la même somme de rentes aliénées, a été achetée. Cette différence en moins est enfin motivée par la loi de finance qui a converti les rentes 4 */, pour "/, en 3 pour "/, et l'ancien 3 pour "/, en 3 pour "/. nouveau, parce qu'elle comporte que les arrérages de ces rentes seront payés trimestriellement les 1" janvier, 1" avril, 1" juillet et 1er octobre, et qu'une instruction de la comptabilité générale a décidé que les arrérages échéant le 1" janvier, seraient rattachés aux opérations de l'année courante, de sorte que les arrérages échus le 22 mars en ce qui concernait le 3 °/, ancien , et les 1" juillet et 1" octobre, quant aux rentes 3 */, nouveau, ont seuls pu figurer au compte de 1862. g Les rentes sur particuliers prévues au budget de 1862 pour un produit de 2.921 fr. 02 c. se sont élevées à 5.257 fr. 80 c. Mais ce revenu n'a été augmenté que par la perception d'une somme de 2.398 fr. 72 c. provenant , avec deux inscriptions de rentes 3 °/, de 125 fr., des arrérages et des intérêts, du 1" janvier 1852 au 15 janvier 1862, de deux rentes annuelles de 500 fr. léguées aux Hospices par M. Baudain, dans son testament olographe du 1er janvier 1851. Nous avons pris le 27 mars 1863, une délibération relative à cette affaire, après avoir examiné — 29 — Pensions. Journées de militaires et marins . Remises du Receveur. Traitements des Employés d'Adminis- tration générale. Frais pour la Boulangerie générale. le procès-verbal rapporté par M. Eugène Riom, notaire à Nantes, le 27 mai 1862, en sa qualité de notaire séquestre de la succession Baudain, concernant la répartition entre les ayant droit des valeurs de ladite succession depuis la disparition du testateur jusqu'au 15 janvier 1862, date du compte dressé par lui et homologué par jugement du Tribunal civil de Nantes, du 21 janvier de la même année. Les recettes faites à cet article se sont élevées en 1862 à 337.784 fr. 99 c. et en 1861 à 331.395 fr. 34 c. Cette différence pendant la première année précitée est due à l'augmentation · du nombre des aliénés pensionnaires qui ont contribué à donner ce revenu plus élevé, dans la proportion des neuf dixièmes. ef La recette n'a été à cet article que de 29.997 fr. 70 c. Ce faible revenu s'explique par le nombre moyen de 56 militaires et marins traités à l'Hôtel-Dieu, pendant 1862, au lieu de 120 à 130 qui étaient ordinairement reçus dans cet Hôpital, et cette économie pour l'État est motivée par le maintien dans leurs foyers d'hommes malades, par un effectif moins considérable des hommes de la garnison, dont une partie appartient à la réserve, et enfin par les soins qui leur sont directement donnés à la caserne. • -> - Nous ne recevons pour les officiers qu'un prix de journée de 1 fr. 95 c. et pour les sous-officiers et soldats que 1 fr. 20 c. La première catégorie de malades revient certainement aux Hospices à plus de 3 fr. par jour, et la seconde à 1 fr. 40 c. » . Nous avons adressé, sans succès, des demandes à l'autorité militaire, pour l'augmentation de ces prix de journée qui imposent à la commune de Nantes des sacrifices pour les malades au COmpte de la guerre, puisqu'elle SubVentionne nos établissements, mais S. Exc. le Ministre de la guerre ne les a pas accueillies favorablement. Nous nous réservons, toutefois, de formuler une nouvelle réclamation qui nous paraît large- ment justifiée par la cherté des subsistances, le prix de revient de chaque homme dans les hôpitaux militaires, et par les allocations supérieures qui sont accordées à certains établissements hospitaliers de province. • DÉPENSES COMMUNES AUX DEUX ÉTABLISSEMENTS. Les remises attribuées au Receveur des Hospices d'après les ordonnances des 17 avril et 23 mai 1839, sans augmentation ni diminution de la fixation normale, se sont élevées pour 1862, sur les fonds de ces Établissements à 8.500 fr. Il y a lieu de remarquer que ces remises n'attei- gnent ce chiffre, tue par les recettes et dépenses relatives à la construction de l'Hôtel-Dieu et de l'École de médecine, et à l'achat du mobilier de cet Hôpital. -- Une somme de 9.800 fr. a été seulement dépensée pour le traitement en 1862, de M. F. Vincent, secrétaire en chef, de M. Ferrand, Aristide, comptable du service militaire, de deux commis d'administration générale, de l'agent spécial des orphelins, de l'architecte ordinaire des Hospices et du Vaguemestre de ces établissements. - Cette dépense a été, ainsi que nous l'avons exposé dans notre aperçu sur la situation finan- cière des Hospices, de 166.156 fr. 02 c. pour 1862, sans faire aucun approvisionnement pour 1863, au lieu de 120.000 fr. qui avaient été prévus. — 30 — Nous donnons ci-dessous un état comparatif des dépenses faites à cet article, depuis 1858 jusqu'à 1862 inclusivement. 1858. 1859. 1860. 1864 . 1862. 115.458 fr. 70 c. | 91.559 fr. 32 c. | 117.811 fr. 11 c. | 137.939 fr. 70 c. | 166 556 fr. 02 c. Les chiffres qui précèdent, démontrent qu'il y a une augmentation assez considérable dans les cours des farines, depuis 1861 et surtout en 1862. Les sommes portées pour 1858 et 1860 sont également très-élevées si on les compare aux dépenses normales qui étaient faites antérieurement à ces exercices, et notamment en 1852 où la consommation de la farine n'a coûté que 97.432 fr. 28 c. et en 1859, 91.559 fr. 32 c. Une somme de 9.002 fr. 62 c. a été employée pour le paiement des pensions et rentes à la charge des Hospices au lieu de celle de 9.211 fr. 34 c. que fait ressortir l'état des pensionnaires Pensions et rentes. viagers et rentiers perpétuels que nous allons reproduire. ti prº DATES lI0NTANT ANNUEL ſ- l # N0MS DES ACTES CONSTITUTIFS, des 0BSERVATIONS grY, ( • l' # | DEs PENsIoNNAIREs ET RENTIERs. pEs oRDoNNANcEs, Pensi0ns et Rentes. 2: # DECRETS ET DECISIONS. PENSIONNAIRES VIAGERS. 4 | De Julien Gendron. ... .. ... .. .. 28 juillet 1790. .. .. .. .. .. .. .. . 4 48 | 16 2 | Dlle Lepré. ................... 23 novembre 1831 . ... .. .. .. .. . 60 | » 3 | Merland (testament de M. René º é Drouet)... .. .. : ... ... ... ... . 26 janvier 1828.... .. ... .. ... .. 600 | » 4 | Perrine Payou, fe Villeneuve (tes- s tament de M. René Drouet).. .. Id. td. · · · · · · · · · · · · · · · 200 | » 5 | Dlle Patarin, ancienne sœur hos- $ - - pitalière. ................... 3 février 1835. ... .. .. .. ... .. 320 | » 6 | Héritiers Taillard. .. .. .. .. .. .. . 23 avril 1838. ... ... .. .. .. .. .. ) ) CeSSatiOn COndi - ge y 4 . * tionnelle pendant le 7 Morin, ex secrétaire en chef des pº séjour à l'Hospice- Hospices.. ... .. ... ... .. .. .. . 7 septembre 1837. .. .. .. ... .. 1.295 | » | Général de Perrine 8 | Sœur Estelle, hospitalière.. .. .. . 12 juillet 1849.............. .. . 200 | » | #º, e"e "º 9 | Sœur Crescence, id. ....... 30 janvier 1852. ... .. ... ... ... . 200 | » 10 | Fme Gohaud, née Aimée Fruchet (succession Riou)............. 16 septembre 1851 et 6 avril 1852.| 300 | » La rente était de | 11 | Bouglé, er-tissier lu Mont-de-Piélé..... | Décision préfectorale du 26 nov. 1857.| 1.000 | » | † §r 12 | Brault, ex Directeur du Mont-de-Piété.. ... | Délibération du 10 février 1860 acte † et | approuvée en Préfecture.. .... 1.992 | 70 | †º "- 13 | Ve de M. Constant-Désiré Vincent, Secrétaire en Chef des Hospices.| Délibération du 18 novembrc 1861 y approuvée en Préfecture. .. .. . 563 | » TOTAL. ... ... ... . 6.878 | 86 — 31 — Frais d'actes et de procédure. Q - - LL ! : 10 4 1 12 13 14 4 5 NOMS DES PENSIONNAIRES ET RENTIERS. DATES DES ACTES CONSTITUTIFS , DES ORDONNANCES, DÉCRETS ET DÉCISIONS. RENTIERS PERPÉTUELS. Hers de dame Ve Bidau du Moustoir. Claude Blain des Cormiers.. .. .. . 1o Laure Vigoureux,Ve de M.Jean- Marie Prieur ; 20 Henri-Gustave Vigoureux ; 3o Louis - Charles- Alexandre - Antoine-Gustave Vi- goureux , héritiers de dame Louise-Marie-Alexandrine Blain des Cormiers, veuve à son décès de M. Charles Vigoureux, qui était héritière de Claude-Fran- çois Blain des Cormiers. .. ... . Héritiers de Claude-François Blain des Cormiers. .. .. ........... Enfants Hamelin. .. ... .. .. .. .. . Femme Josseaume, née Joséphine · Branda. ... ... ... , .......... Victorine-Julie Chauvin. ... .. .. . Héritiers René Daniel.. .. .. ... .. Pierre-Marie Gaultier. .. .. .. .. .. Sallion, médecin. ............. . iſl. • © s e e @ e g e e s © e , e Leray, Héritiers Debourdeau. .. .. .. .. . Héritiers veuve Huron du Rocher . Héritiers de veuve Joseph Rosier. 23 mai 1785. Délibération de la Commission administrative du 18 août 1862 approuvée le 22 dudit mois en Préfecture . .. .. 28 mai 1785.................. Id. id. @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ @ • • • • e a e , • • • • • • • • • • • Id. Id. id. 3 janvier 1780. ... ... ... ... .. 26 juillet 1786. .. ... ... ... ... . 24 août 1778, 23 janvier 1780, 22 mars 1785, et 12 juillet 1786. 30 septembre 1777... .......... 20 février 1778 et 15 octobre 1783, 24 décembre 1781 et 11 janv. 1786. 24 décembre 1781 et 14 janv. 1786. 24 décembre 1781 et 11 janv. 1786. Report des Pensions et Rentes viagères . ... . • • • . . M0NTANT ANNUEL - des OBSERVATIONS. Pensi0ns et Rentes, 109 | 74 43 | 90 21 | 94 29 | 25 18 | 29 9 | 145 9 | 145 197 | 54 142 | 24 1 . 056 | 82 448 | 16 999 | 24 | 28 | 80 115 | 22 480 | 05 2.332 | 48 6.878 | 86 9 .241 | 34 Il y a eu une faible diminution dans la dépense pendant 1862 à cet article qui est motivée par la mort, à la fin de cette année , de M. Bouglé, ex-caissier du Mont-de-Piété qui touchait une pension de 1.000 fr. par an. - Nous avions demandé un crédit de 1.300 fr. à cet article sur lequel il n'a été imputé que 445 fr. 09 c. Nous supposions que nous serions obligés d'en faire entièrement l'emploi, le Conseil municipal nous ayant, par délibération du 18 janvier 1862, autorisés à ester en justice et à accepter le legs fait aux Hospices de Nantes, par le testament olographe du 22 juin 1854 de M" veuve Souhigaray, née Blanchard de la Musse. — 32 — M° Laënnec, avocat des Hospices, et M° Waldeck-Rousseau qui lui avait été adjoint, ont défendu les intérêts des pauvres contré M" O'Poix qui se prétend légataire universel de ladite dame Souhigaray, en vertu d'un second testament qu'elle a fait le 10 août 1859. Un jugement rendu par le Tribunal civil de Nantes, le 27 novembre 1862, dont M" O'Poix a interjeté appel devant la Cour impériale de Rennes, rcconnaît les établissements comme légataires universels de ladite dame veuve Souhigaray. Cette affaire étant soumise à l'appréciation de la Cour de Rennes, nous n'avons pu encore payer les frais d'un procès pendant. NOTA. - Nous n'avons mentionné parmi les dépenses communes, que celles dont les augmen- tations ou diminutions devaient être constatées et expliquées. Ces dépenses sont réparties dans la proportion qui leur incombe, pour l'Hôtel-Dieu et l'Hospice-Général, sur le tableau du prix moyen de journée par chaque nature de dépenses. HOTEL - DIEU. A D M I N I s T R A T I o N I N T É R I EU R E. - MM. F. HUETTE. .. , . . . Administrateur Ordonnateul'. A. CAILLÉ........ Administrateur surveillant. C. PRÉLY . ... ... . Administrateur chargé de la surveillance des bâtiments. F. VINCENT. .... Secrétaire en chef des Hospices. Économe. M. DURAND (HENRI). €- Supérieure. SOeur SAINT-XISTE. S E R V I C E R EIL II G ILE U X. s- MM. l'abbé GUIHAL. ... Aumônier en chef. l'abbé GABORIT. , . Aumônier adjoint. : · Elal du Mouvement de la population de l'Hôlel-lieu pendant l'année 1862. T 6 i 5 f " $ # # º # 3 | Pendant l'année 1862. | # | # 2 # # | 2 e E- " E- Gb # z [- -# # C # p* - # # | - -- |# # | # # | # # # | # # - DETAIL DE LA P0PULATI0N. # # $ 2 |# # | = | |# # # # # OBSERVATIONS. r- . C/C) © 2 . ;> < " -° \ 22 \Cr- © -© #e # S> G> E- # # | # | # | # |# # # # # # # # # - 2 GmD # # | = # # # # CR3 G- C/Q ſ- 3 ſ- ſ- ſ- ADMINISTRÉS. Malades civis ! Hommes ...................... 205 | 2.273 | 2.125 | 152 | 201 71.251 | 195.208 | 6.134 Femmes. ...................... 132 | 1.062 960 96 | 138 48.359 | 132.491 | 8.040 Femmes en couches à la Maternité. ............. . 16 101 100 8 9 3.709 | 10.162 | 6.837 Enfants desdites femmes. ... ... ... .. .. ... .. .. .. . 8 404 77 | 30 2 4 .240 3.397 |27.522 Filles publiques vénériennes.. ... ... ... .. ... ... .. 26 173 172 1 26 10.115 27 , 712 | 0.502 Militaires et Marins.. ... ... .. .. ... .. ... ... ... .. . 53 665 644 18 56 20.450 | 56.027 | 2.507 Enfants trouvés, abandonnés et orphelins ........ . 19 275 444 | 124 29 8.900 | 24.384 42.176 Pensionnaires malades. ......................... 14 182 169 15 49 5.316 | 14.564 | 7.653 Elèves Sages-Femmes.. ....................... .. 6 3 3 ) 6 2.190 6.000 ) Sœurs pensionnaires............................ 7 ) ) ) 7 2.555 7 . 000 ) TOTAUX DES ADMINISTRÉS. ... . 486 | 4 835 | 4.394 | 444 | 486 | 174.085 | 476.945 | 8.344 EMPLOYÉS NOURRIS. Sœurs hospitalières......................... .. .. 34 2 ) 1 35 | 12.612 | 34.553 | 2.778 Aumôniers, Élèves internes, Maîtresse Sage-Femme. 9 , 2 ) ) 14 3. 407 9 . 335 ) Préposés et Infirmiers (service de santé).......... 60 23 21 2 60 | 21.900 | 60.000 | 2.409 Préposés (services généraux) .................... 64 15 11 3 65 23.421 | 64.167 | 3.79 TOTAUX DES EMPLOYÉS. ... .. . 167 42 32 6 | 171 61.340 | 168.055 | 2.870 Id. ADMINISTRÉS. .. .. 486 | 4.835 | 4.391 | 444 | 486 | 174.085 | 476.945 | 8.344 - TOTAUX GÉNÉRAUX. .. ....... . 653 | 4.877 | 4.423 | 450 | 657 | 235.425 | 645.000 | 8.137 — 35 — Catégories de malades traités dans cet Hôpital et nature des affections. Renseignements historiques , sur la création d'un Hôtel-Dieu à Nantes, notamment Sur l'Hôpital qui va disparaître et sur celui qui le remplacera. L'Hôpital reçoit 1° les malades civils des deux sexes atteints d'affections aigues, appartenant à la commune de Nantes, les indigents des autres communes du département de la Loire-Infé- rieure , qui sont dans le cas de subir des opérations de haute chirurgie, et les voyageurs pauvres . et malades, munis de leurs passe-ports et de passage à Nantes, conformément à l'article 1" de la loi du 7 août 1851. - 2° Les malades militaires, marins de l'État, ouvriers de l'établissement impérial d'Indret, et les préposés de la Douane de la direction de Nantes, quelles que soient les affections dont ils sont atteints, à l'exception de l'aliénation mentale traitée à l'asile Saint-Jacques. 3 Les personnes des deux sexes atteintes d'affections cutanées. 4 Les vénériens des deux sexes. 5° Les teigneux des deux sexes. 6° Les femmes ou filles indigentes enceintes vers la fin de leur grossesse. 7° Les Enfants trouvés, abandonnés et orphelins pauvres qui sont admis et placés à la cam- pagne, en exécution de l'arrêté de M. le Préfet de la Loire-Inférieure, en date du 21 octobre 1861, portant règlement général sur le service des enfants assistés de ce département. Nous croyons, au moment où l'on commence la démolition d'une partie du vieil Hôtel-Dieu qui disparaîtra complétement dans un avenir peu éloigné, devoir donner des renseignements histo- riques sur cet Établissement, sur celui qui l'a précédé et sur le nouvel Hôpital qui va le remplacer. 5 •, Les lettres patentes de l'Hôtel-Dieu de notre ville, données par le Roi Charles IX, sont du 7 janvier 1569; cette date est celle de l'existence légale de cet Hôpital. Cette maison était alors située dans le quartier où se trouve la rue dite du Vieil Hôpital, au confluent de l'Erdre et de la Loire. Elle était connue sous le nom d'hôpital de Notre-Dame-de-Pitié, et avait remplacé dès les premières années du XVI° siècle, la maison de ce nom , située près du château et du couvent des Jacobins. · L'Hôtel-Dieu de l'Erdre, situé dans un endroit humide et fréquemment inondé, était étroit, malsain et incommode, et il fut bientôt plus resserré encore parmi des constructions qui s'élevè- rent tout à l'entour; les malades y pouvaient à peine recouvrer la santé. On dut songer à le transporter en d'autres lieux, mais pour y parvenir, deux difficultés se présentèrent; rencontrer ailleurs un lieu assez étendu et trouver des deniers suffisants pour Subvenir aux dépenses. Le Maréchal Duc de la Melleraie, Gouverneur de Bretagne , vint alors au secours de la ville, il fit choix pour servir d'emplacement aux constructions futures et à leurs dépendances, de la prée de la Belle-Croix, dite aussi petite prée de la Magdeleine. Il acheta des époux Olivier Buret, par acte du 8 avril 1644, la partie de cette prairie encore connue sous le nom de prairie de l'Hôtel-Dieu où est construit le nouvel Hôpital et où se trouve l'ancien qui va être démoli, puis il en fit don à la ville. La première difficulté fut ainsi vaincue, mais la seconde ne fut surmontée qu'en partie, malgré le bon vouloir de la ville, la sympathie des autorités et les libéralités de quelques particuliers. — 36 — Les premières ressources réalisées firent face aux premières dépenses, les travaux confiés à Mathurin Buissonnière et à Pierre Jagueneau, commencèrent en 1645, on édifia d'abord de l'Hôpital qui va disparaître, la partie connue sous le nom de pavillon central qui pouvait à peine contenir 150 lits de malades; mais dix ans après, ce seul pavillon était achevé. Les deniers dépensés avaient été fournis par la ville © e © © e s ©.. 30.000 livres. Biens de l'Hôtel-Dieu aliénés. ... .. ..... ... .. @ dº s º º - º © e @ s @ s 12.000 — Legs de M. Goullet. .. .. .. .. .. .. .. ... ... ... .. ... .. .. .. ... . 8.000 — Don du Maréchal Duc de la Melleraie............... © © @ © s e © 6.000 - La Chambre des Comptes ................. .. ... .. .· • • • • • • 3.000 - Produit de la Vente en deux lots, de l'Hôlel-Dieu de l'Erdre et de ses dépendances. .. .. .. .. .. .. . ... ... ... ... ... . .. . .. 7.550 — Et par une part de l'impôt du vin, attribuée par le Roi. Les libéralités de M. le Maréchal de la Melleraie ne s'arrêtèrent pas au don du terrain et de la somme de 6.000 livres, il donna aussi 20.000 livres par son testament, que les pères et gouver- neurs des pauvres (administrateurs) acceptèrent avec reconnaissance, le 14 janvier 1672, de M. de Bellegarde, procureur spécial de M. le Duc de Mazarini, fils du Maréchal. L'aile du côté d'amont ne fut commencée qu'en 1670. Jean de Marques, sieur de la Motte, légua à l'Hôtel-Dieu une somme de 10.000 livres qui, au désir du testateur, dut être consacrée à une partie de cette construction , laquelle fut confiée à Jean Galipaud, maçon, et à Antoine Douillard, charpentier, et terminée avec d'autres ressources données par la ville, et dues à la charité. Ces nouvelles constructions donnèrent de 250 à 260 lits. L'aile du côté d'aval fut construite Vers 1685, et donna à peu près 240 lits en plus. Les autres constructions qui complètent ces deux ailes jusqu'au quai, sont d'une date beaucoup plus récente et contiennent au moins 50 lits, ce qui porte le nombre total des lits dans l'ancien Hôtel-Dieu à 700. Comme on le voit, la construction de cet Hôpital a marché lentement , tout laisse supposer que les premiers malades ne purent prendre possession des salles qu'après 1660, c'est-à-dire plus de 15 ans après le commencement des travaux. L'Hôtel-Dieu était à peine achevé, qu'on s'apercevait que les inondations contre lesquelles il ne présentait aucune défense, en sapaient déjà les fondements. Cette cause a évidem- ment contribué à sa caducité prématurée qui est beaucoup plus apparente, depuis que la démolition d'une partie du bâtiment central a été faite. Il a nécessité des dépenses considérables en réparations de toute nature, et quand l'Empereur passa à Nantes en 1808, S. M. reconnut la nécessité d'en construire un nOuVeau. L'Hôtel-Dieu de l'Erdre n'a servi que pendant 150 ans environ, l'ancien Hôtel-Dieu qui va disparaître n'aura subsisté pour la grande partie des bâtiments qui le composent, que pendant un peu moins de 200 ans. - # Nouscroyons devoir reproduire textuellement l'inscription placée en 1650 au-dessus du pavillon Lentral du vieil Hôtel-Dieu qui vient d'être démoli. — 37 — Détail des bâtiments du nouvel Hôtel-Dieu. Nouvelle organisation du service de la Maternité à l'Hôtel-Dieu. REGNANT Lovis XIIIIº Roy DE FRACE ET DE NAVARRE | CETTE MAIsoN DE CHARITÉ FvT FoNDÉE ET CoNs TRvITE PAR LA MvNIFICECE ET LIBERALITÉ DE HAvT ET PvIssAT sEiGº Mº CHARLEs DE LA PoRTE, SEIG" DE LA MELLERAIE , CHLER DEs oRDREs DU Roy MAREsCHAL DE FRANCE , GRAD M° DE So ARTIL- LERIE, LIEUTEN GNAL Po! sA MAI'# EN BRETAGNE ET GovvER DES VILLE CHASTEAV ET COMTÉ DE NANTEs, ET DE HAvTE ET PvIssATE DAME MARIE DE CossÉ so EsPovsE ET AvEs DENIERs pvBLICS , ESTANT LoRS MAIRE Mº MATHVRIN BOVX, SEIGº DV TEIL ET DE LA VARENE, CONº! DV Roy, ET Mº oRDº DE sEs CoPTEs EN BRETAGNE NOBLES GENS, MATHVRIN RABEAv S DE LA GRIVIÈRE SOVBS MAIRE ALAIN DELVEN S DV CLOS — IEAN BVREAV S" DES NovELLEs — IEAN GOVRDET — IEAN PovLLAIN. Sr DE LA VINCENDIERE CON# ET ADº DV ROY CHARLEs MAvRICAvD, S, Dv VIVIER - CoNSEILLERs ET EsCHEVINs. · ET ESTIENNE TOVRAYNE SENESCHAL DV CHAP ET SYNDIC DE LADICTE VILLE. EN MEMOIRE DE QVOY CETTE TABLE FVT POSÉE EN LANNÉE MIL VI° L. Le nouvel Hôtel-Dieu qui s'élève sur les terrains du vieil Hôpital, et dont la construction a été déclarée d'utilité publique par décret impérial du 26 avril 1855, est édifié sous la direction de M. J. Chenantais, architecte, d'après le projet présenté par lui et approuvé par l'autorité supérieure. Le nouvel hôpital se construit sur un terrain d'environ 5 hectares. Les dispositions générales sont : des pavillons isolés, mais reliés ensemble au rez-de-chaussée, par des galeries vitrées. Chaque pavillon sur caves voûtées, se compose d'un rez-de-chaussée, deux étages et combles, et comprend par conséquent trois salles de malades de chacune 36 lits, des cabinets et dépendances. Les salles ont des planchers en fer et briques recouverts d'une couche d'asphalte sur laquelle sont disposés des parquets en chêne ; les murs de ces salles sont enduits en fresques. Tous les pavillons, au nombre de huit, quatre pour les hommes et quatre pour les femmes de chaque côté, sont semblables et distribués de la même manière, à l'exception de Celui consacré au service de la maternité. Par suite d'une innovation réclamée par M. le D' Henri, chef du service de la maternité et que nous avions déjà autorisée en exécution des prescriptions de MM. les Inspecteurs-Généraux, et de l'autorité supérieure, et parce qu'elle nous avait paru aussi impérieusement exigée par 1re CLASSE. Femmes honnêtes. 2e CLASSE. Jeunes Filles désirant cacher leur première faute. 3e CLASSE. Filles publiques. Continuation des détails sur les bâtiments du mouvel Hôtel-Dieu. la morale, les catégories de malades 'que ce dernier pavillon est destiné à recevoir, y seront enfin entièrement séparées. Nous avons distingué en trois classes, dans notre nouvelle Maternité, les femmes qui viendront y accoucher : la première comprendra les femmes honnêtes, la deuxième les jeunes filles qui viennent cacher leur honte et le fruit d'une première faute, et la troisième les filles publiques enceintes, Nous n'avons pu jusqu'à présent avec le peu de locaux à notre disposition dans le vieil Hôpital faire cette distinction si désirable. Nous donnons ci-dessous le détail du nombre de lits affectés à chaque catégorie de femmes qui y seront reçues. 1" Étage. Femmes attendant l'accouchement.... 8 Id. Id. accouchées. .... ........ - .... 8 19 Id. Id. cabinets particuliers.. .. .. ... .. 3 Rez-de-chaussée. Filles attendant l'accouchement. 9 ) 1" Étage. Filles accouchées (2 salles)........ . .. 10 $ 21 Id. Cabinets particuliers.. ... , ... .. . 6 © 2 ) 3 Étage(combles). Filles attendant l'accouchement. 10 2, Id. Filles accouchées (2 salles)..... 8 } *º Cabinets particuliers. ... ... . e e e e © © e © • © © © • e © e e © e * ) — TOTAL . 60 Il y aura aussi au rez-de-chaussée de ce pavillon, une crèche composée de 23 berceaux et de 2 lits, des salles d'accouchement; au deuxième étage, la Salle de travail, les réfectoires, la salle des cours, le cabinet du professeur et le logement de madame Veuve Blaineau, maîtresse sage- femme et au troisième étage un dortoir pour 18 élèves sages-femmes, attendu que notre intention est d'astreindre ces élèves à rester COnstamment à la Maternité, comme les élèves boursières au compte du département , mais en leur faisant l'obligation de payer un prix de journée que nous fixerons ultérieurement pour leur nourriture et leur coucher à l'Hôtel-Dieu. Cette mesure nous paraît commandée autant pour le maintien des bonnes mœurs et l'ordre dans ce service, que pour l'instruction des élèves sages-femmes qui, étant toujours sous la direction de la maî- tresse sage-femme, gagneront beaucoup au point de vue pratique et même théorique. Il existe également à tous les étages, des Salles de propreté , des lieux d'aisances et autres cabinets nécessaires à ce service important dont l'installation sera ainsi faite dans les meilleures conditions. Le nombre des lits de malades dans le nouvel Hôtel-Dieu , sera de. .. 1 .000 Celui des Sœurs et des Préposés de. ... .. ... .. , ... ... .. .. • • • • • • • © © 129 TOTAL. .. .. . 1 .129 Les services généraux, tels que cuisine et dépendances, lingerie, pharmacie, bains des hommes et des femmes, logement des Sœurs, sont au centre; le bâtiment affecté à ces services, relie les deux pavillons parallèles au quai Moncousu, et fera face, du côté du quai de l'Hôpital, à la chapelle à construire. | | | | | |- |- |- |- |-|- - | , ، _| 1 |- |- |- | , .|- - - TĪT (ŠĪ ī , ! - - |-[II]|- - ----|- - - - - -- ||| 1 ||||||||- - - ----. . . | | | | | | | | | | |- ! №ſſ. |- || || | 1||1 |-|-:|- |||-|- | |-|| |||||| –|-! - -||||||||! 1 !|-- 1 1 - - 1 .| 1| 1ſaeiſ |||-|- | 1| 1! !…- 1 --r-t (†+!!-|- - - - - ----LIIT (TT – III: TI ~III, II, IIſ-1--| |-- - ----|-|-I) , ( ~ T T T T T ITT I TIIT|- |-|-||-·|-·|- |-|-|-||-||- ! ! !|-|-|-|- - - - - - - - -|-|-|||-||-|-G - --------·|- |-|-|-|-|~ - 1 -------|---> - -† - ( )|------ LI LIII’’ (1)---- ſ IIIIII. . . .IT1 & |-- -- …" ſ-i-i|-· -:---- ;---:| | | ||-- -| 3 - - - -·|-|- - - -|-|-·º º - - -|-- - - - - - -|-|-·|- - - - - - - -··----· - - -- ſ ( )|-| __| | | | | | | … . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- -- - · · · -·|-- -- -IĮĮ LIȚIE ||-- -- -- + 1) ||----+'~~'++'~~'++'~~'+-+-+-i]· - - - - - - -- T||||||||-----+ |---- ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! 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Ces trois bâtiments formeront la façade principale; et devant eux s'étendra une grande place triangulaire dont le sommet opposé à la chapelle, formera l'entrée du pont de la Belle-Croix. La construction du nouvel Hôtel-Dieu a été commencée dans le mois de décembre 1855 et la première pierre en a été posée le 15 août 1856 en présence de toutes les autorités et d'un concours immense de population. La bénédiction fut faite par Mº" Jaquemet, évêque de Nantes, assisté de tout le clergé de la vilie, et deux remarquables discours prononcés par M. Henri Chevreau, Conseiller d'État, Préfet de la Loire-Inférieure, et par M. Ferdinaud Favre, Sénateur, Maire de Nantes, et reproduits dans les journaux de cette époque, passeront à la postérité avec la plaque commémorative qui décorera le fronton de l'Édifice et dont voici la teneur : - - - n L'AN MDCCCLVI LE XV° JoUR DU MoIs D'AoUT soUs LE RÈGNE DE NAPOLÉON III, EMPEREUR DES FRANÇAIs, CET ÉDIFICE A ÉTÉ FONDÉ. BILLAULT, MINISTRE DE L'INTÉRIEUR. : HENRI CHEVREAU, PRÉFET. A. JAQUEMET, ÉvÊQUE. . | e · FERDINAND FAVRE, MAIRE. P. CUISSART, C. GRESLÉ, F. GUILLEMET, CH. CHESNEAU, A. CHAUVET, ADJonNTs. J. MARION , F. HUETTE, L'ABBÉ DUBOIS, L. AMOUROUX, Dr AUBINAIS, A. CAILLÉ, | L. COUPRIE, ADMINISTRATEURS DES HOSPICES CIVILS. C.-D. VINCENT, SECRÉTAIRE EN CHEF. | LAFOND, CHIRURGIEN EN CHEF, DIRECTEUR DE L'ÉCoLE DE MÉDECINE. HIGNARD, MÉDECIN EN CHEF. ' J. CHENANTAIS, ARCHITECTE. Le devis primitif des travaux qui était de 1.118.100 fr. 10 c. a été porté le 7 juin 1855 à 1.233.088 fr. 50 c. y compris 77.068 fr. 02 c. pour dépenses imprévues et il s'est ensuite élevé en vertu des autorisations spéciales de M. le Préfet, des 19 septembre et 26 octobre 1855, des 22 avril, 24 juillet, 19 août, 27 septembre et 14 novembre 1856, et de l'état général du 13 mai 1859, à 1 .721.187 fr. 17 c. et enfin un dernier travail présenté à la fin d'avril 1863, par M. J. Chenantais, porte la dépense pour le complet achèvement du nouvel Hôtel-Dieu à 2.148.044 fr. 50 c. Les travaux effectués et en partie soldés au 31 janvier 1863, s'élèvent à. F. 1 .454.573 27 y compris 98.507 fr. 70 c. qui restent à payer pour le dixième réservé comme garantie des travaux. Somme nécessaire pour achèvement et solde des travaux exécutés. ... . , 207.692 67 F. 1 .662.265 94 — 40 — Cette somme de 1.662.265 fr. 94 c. est indispensable pour le paiement des dépenses occasionnées par la construction du bâtiment d'administration , des huit bâtiments hospitaliers, du bâti- | ment des Sœurs, nivellements, remblais, aqueducs, murs de clôture, galeries et bâtiments intermédiaires, remblais pour l'élévation du sol , dalles schisteuses, élévation du sol des caves, remblais des lisières, voûtes des caves. La somme de 1.721.187 fr. 17 c. ayant été seulement prévue à l'état général des travaux, en date du 13 mai 1859, pour la construction complète de l'Hôtel-Dieu et de l'École de médecine, il me resterait par conséquent à employer que 58.921 fr. 23 c. pour faire face aux dépenses que nécessitera l'édification de la Chapelle, de l'École de médecine, de la Buanderie, des Magasins généraux et l'installation de tous les autres services dont nous allons donner le détail et le montant de la dépense; mais les ressources liquides pour la construction de l'Hôtel-Dieu et de l'École de médecine, ne s'élevant en totalité qu'à 1.643.643 fr. 55 c., il faudrait encore pour le paiement des travaux effectués, la somme de 18 622 fr. 39 c. Tous les travaux à effectuer s'élè- VerOnt à 485.778 ſr. 56 c., savoir : Chapelle.. .. .. .. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . F. 83.623 61 École de médecine. .... ....................... 109 472 44 Galeries, complément et dépendances joignant la chapelle, entrée principale de l'Hôtel-Dieu.. ... . 67.641 35 Remblais, clôtures et aqueducs restant à exécuter.. 25 936 74 Buanderie en cours d'exécution ... .. .. .. ... .. ... 60 , 994 62 Mobilier de la Buanderie. .. .. . t© e e s , © e a , e © © © © © s © e 16.000 » · Magasins généraux. ... .. , ....... ... .. .. © © e s a n º º 33 913 20 Service d'eau ..... , s e s s e © e e s a e © © s © © e s • © s • e e s e s e e 15.000 » Installation du gaZ. ... .. ... ... .. .. ... .. .. .. ... . 6.000 » Terre végétale et plantations. ... ... ... .. .. ... ... . 2 , 000 » Grilles et clôtures (chaussée de la Magdeleine). ... . 5 , 196 60 Somme à Valoir. ... .. .. .. .. .. .. ... .. · . . .. .. .. . 60.000 » Report de la somme nécessaire pour le paiement des travaux eſſectués. .. .. . • • • • • • • • • • • • • e • • • • º • e a 18. 622 39 F. 504 , 400 95 La somme totale affectée à la construction de l'Hôtel-Dieu et de l'École de médecine n'étant, comme nous l'avons dit plus haut, que de 1 , 643 643 fr. 55 c., et la dépense générale de ces établissements ayant été fixée en dernier lieu, à 2.148.044 fr. 50 c., il existe une insuffisance de ressources de 504.400 ſl'. 95 C. Il résulte de l'examen du rapport et des tableaux présentés par M. Chenantais, et relatifs aux . travaux exécutés, que les quantités prévues à l'état général du 13 mai 1859, ont été considéra- blement augmentées par suite d'omissions importantes qui ont été faites par cet architecte, aux devis primitifs, par des travaux qu'exigeait impérieusement la solidité des bâtiments du nouvcl Hôtel-Dieu, et par les difficultés qu'il a fallu vaincre pour solidiſier le terrain sur lequel il est construit. — 41 — Traitements - des Médecins, Chirurgiens, Pharmaciens, Maîtse Sage-Femme, et Elèves en Médecine. . Cet architecte a fait remarquer, pour justifier l'augmentation dans la dépense, que dans un travail de cette importance et en présence de difficultés inattendues, tout prévoir à l'avance était impossible, parce qu'au dernier moment des consolidations indispensables, imprévues même , font loi. La mobilité du sous - sol étant la question la plus grave et en pré- sence de l'état des anciens bâtiments, M. Chenantais n'a pas hésité, pour vaincre les-obstacles qu'il'a rencontrés, à prendre toutes les précautions rigoureusement nécessaires. Il ajoute que de telles exigences ne pouvaient être prévues dans un devis, sans avoir receurs à des exagérations inadmissibles et même blâmables, par suite de l'importance prévisionnelle qu'il faudrait leur donner; les précautions qu'il a prises sont couronnées de succès, car les bâtiments du nouvel Hôtel-Dieu sont, selon cet architecte, d'une solidité incontestable. e, Nous ne voulons pas nier que ces changements et modifications ne fussent nécessaires, mais nous aurions désiré qu'ils nous fussent tous préalablement soumis, afin de les faire approuver par l'autorité supérieure, et de demander plus tôt à la commune la nouvelle subvention de 504,400 fr.95 c., qui a été jugée indispensable pour l'achèvement de ce bel établissement. # Une somme de 6,551 fr. 78 c. a été seulement dépensée à cet article ; elle paraîtra bien modique pour le nombre de titulaires qui sont payés, mais cet état de choses, sous le rapport des émoluments, existe depuis longues années, et il y a eu lieu de penser qu'en leur attribuant un traitement peu élevé, on a jugé qu'ils trouvaient une compensation de leur dévouement auprès des malades de l'IIôpital, dans la réputation et l'expérience que leurs fonctions hospitalières leur procurent, et dans la clientèle qui doit en être la conséquence. Cette modicité d'appoin- tements n'est donc pas une rémunération matérielle suffisante des peines et des fatigues des chefs du Service de Santé. º · Le Service de Santé de l'Hôtel-Dieu est confié à cinq Médecins titulaires, dont un Médecin en · chef et un autre professeur de Clinique de l'École Préparatoire de Médecine de Nantes ; à six chirurgiens titulaires, dont un chirurgien en chef et un autre professeur de Clinique attaché à ladite Ecole, et au professeur d'Accouchements chargé spécialement des services de la Maternité et de la Crèche. - - Il y a également un Pharmacien en chef, une maîtresse Sage-Femme et huit élèves internes et quatorze élèves externes appartenant à l'Ecole Préparatoire de Médecine et de Pharmacie de notre ville, qui obtiennent leur grade au concours. . Sept Médecins et cinq Chirurgiens suppléants, dont un pour le service de la Maternité, rem- placent, à tour de rôle et selon l'ordre d'ancienneté de nomination, les chefs titulaires des services dans les cas d'empêchement légitime de ces derniers. MM. les Suppléants ont droit aux émoluments des chefs ordinaires ſixés à 300 fr. par an, dans les circonstances suivantes, d'après les dispositions réglementaires que nous avons arrêtées le 2 avril 1855 et qui ont l'eçu l'appro- bation de M. le Conseiller d'État Préfet : 1° le traitemcnt attribué au chef ordinaire, lui est maintenu pendant la durée d'un congé de quinze jours au plus; mais si son absence se prolon- geait au delà de cette limite, même en vertu d'un congé, son traitement serait acquis de droit, pour tout le temps de son absence, au Médecin ou au Chirurgien suppléant chargé de le rem- placer ; et 2° en cas de maladie constatée d'un chef ordinaire de service, son traitement n'est alloué au suppléant qu'à dater de l'expiration de deux mois continuS. 6 hé Traitement •de l'Econome. Vestiairc des Religieuses de l'Hôtel-Dieu. Gages des Préposés , Infirmiers et Servants. MM. les Médecins et Chirurgiens suppléants sont en outre désignés, dans le même ordre d'ancienneté et à tour de rôle, pour le service mensuel des consultations gratuites, institué à l'Hôtel-Dieu en faveur des malades indigents dont les affections ne réclament pas sérieusement leur traitement et leur séjour dans les Hôpitaux. Tous les genres de maladies, excepté l'épilepsie et l'aliénation mentale, sont soignés à l'Hôtel-Dieu, où sont exécutées les opérations de chirurgie les plus importantes. Un formulaire de prescriptions, élaboré par le Corps Médical hospitalier, est depuis huit ans pratiqué très-utilement dans le traitement des malades, et cet ouvrage est d'un grand secours aux élèves internes en l'absence des chefs de service. • - Les registres d'admission des malades comportent des notes sur les affections diverses soignées à l'Hôtel-Dieu , ces notes sont prises sur des bulletins individuels signés par les chefs de service, à la sortie ou au décès des malades; elles peuvent, avec les observations que MM. les Praticiens recueillent ou font recueillir par les élèves tenant les cahiers de visites, offrir des renseignements intéressants pour des statistiques. MM. les Chefs de service sont assistés par les élèves de l'Ecole Préparatoire de Médecine établie dans l'enceinte de l'Hôtel-Dieu, qui, aux termes du décret du 18 juin 1862 et de l'arrêté de M. le Ministre de l'Instruction Publique et des Cultes du 1" juillet 1862, doivent tous le stage depuis la 4° inscription Validée jusqu'à la 14° inclusivement, c'est-à- dire pendant deux ans et demi. Les internes et les externes jouissent d'un traitement annuel de 100 fr., les premiers sont logés, nourris, chauffés et éclairés , et tous, ainsi que les expectants en nombre illimité, sont soumis à nOtre règlement spécial du 27 octobre 1848. Nous avons, par délibération spéciale du 18 février 1859, approuvée en Préfecture le 10 mai de ladite année, fixé le traitement de M. Durand , économe de l'Hôtel-Dieu, à 2,500 fr., y compris l'indemnité de table et blanchissage , évaluée à 650 fr. par an, laquelle était autrefois distincte du traitement fixe. Ce fonctionnaire chauffé, éclairé et logé aux frais des Hospices, reçoit en Outl'e une indemnité de 600 fr. par an, imputable au crédit spécial de frais de bureau de l'établis- sement (article 6 du budget ); il lui est également alloué sur le crédit des dépenses de viande de boucherie une indemnité de 200 fr, motivée par sa responsabilité dans la régie administrative instituée pour le service des fournitures de viande dont nous parlerons à l'article spécial relatif à cette dépense. - Trente-cinq Sœurs de la Congrégation des Filles de la Sagesse de Saint-Laurent-sur-Sèvres, y compris la chère sœur Saint-Xiste, supérieure, ont été employées dans l'ancien Hôpital, en 1862; mais deux de ces Sœurs , étant considérées comme suppléantes, n'ont reçu aucune allocation de vestiaire. Trente-trois Sœurs ont donc seulement perçu l'indemnité de Vestiaire fixée à 170 fr. pour chacune, par le traité passé le 14 août 1840 avec M. le Supérieur général de cette Congré- gation, et approuvé par M. le Ministre Secrétaire d'État au département de l'Intérieur, le 23 septembre 1840. La somme de 10,994 fr., qui a été dépensée à cet article pendant l'exercice clos, prouve la modicité des traitements divers alloués aux préposés, infil'miers et servants , leur nombre, surtout celui des gens employés aux services généraux, paraissant , au premier aspect , hors de proportion avec la population administrée, nous croyons qu'il est utile d'en donner le détail par chaque service savoir : - — 43 — INFIRMIERS. —^- | DÉSIGNATION DES SERVICES. NOMBRE d'Infirmiers. NoMBRE de Malades. EMPLOYÉS. DÉSIGNATION DES SERVICES. MOMBRE d'Employés. Salle 1, Civils fiévreux. .. .. .. .. • • . . Id. 6, td ............. Id. 7, td . ............ | Id. 16. td . .. .. ........ | Id. 2, Civils blessés.............. - Id. 3, id. • • • • • • • • • e • • • • - · Id. 14, td · · · · · · · ... ... . Id. ' 17 , Civils vénériens.. .. .. ... . •. Id. 18, Enfants fiévreux et blessés .. | Cabinet 6, Pensionnaires à 2 fr.. ... .. . Id. 5, Enfants d'un jour à 5 ou 6 ans. Id. 15, Militaires fiévreux. ........ . Id. 4, id. blessés (cabinet 4). Id. 14, id. vénériens......... Id. ' 16, Marins et ouvriers d'Indret fiévreur. Id. 16, id. vénériens. .. Id. 16, id. blessés. ... . Salle 8, Femmes blessées ... ... .. .. Id. 9, id. id. .......... Id. 9, id. fiévreuses.. ... .. .. Id. 10, id. td ......... Id. 11 , id. td : ........ Id. 12 lis, Galeuses. ............... Id. 12, Filles publiques fiévreuses.. . Id. 13, id. vénériennes. Matermité. ........................... Officiers et Pensionnaires . .. ... ... .. .. . Femmes pensionnaires., . , ... .. .. .. .. .. | TOTAUX.. .. .. . . 25 24 11 36 25 25 27 28 30 6 20 berceaux. 67 35 34 14 12 7 18 45 14 24 34 24 28 34 27 12 4 51 654 Porterie. .............. . Basse-cour.. ......... .., • Menuisiers. ... ... ... .. . Serrurier .... ... .. ... .. Cuisinier............. • # @ @ COrdonnier.. .. .......... Appariteur.............. Charretier ... .. ... .. ... . Veilleur ... ............. Cabinet de consultations. . Cuisine (femmes) Buanderie .............. Magasin militaire ... ... .. Id. mobilier......... Lingerie. ... ... ... ... ... Linge à pansements. .. .. . | Panneterie. ............. s @ @ @ s s e • e e © 4 © e © s e a Chapelle................ Ouvrières ... ........... Bureau d'entrée. ..... . · · Aumôniers et élèves.. .. .. Commissionnaire.. .. .. .. . Veilleuse e e e s s s e e • • e e s e e TOTAUX. .. 7 0 D'après l'exposé qui précède, on peut se convaincre que le nombre des préposés, infirmiers et servants n'est pas exagéré pour le nombre de malades auxquels ils donnent des soins et les services généraux où ils sont employés. La somme de 10,994 fr., dépensée en 1862, n'est donc pas considérable , mais cette dépense sera nécessairement plus élevée en 1863, par suite de l'augmentation de salaire que nous sommes — 44 — DÉPENSE DE LA VIANDE EN 1862. Service régiel pour les fournitures de viande de boucherie. obligés d'accorder aux infirmiers, infirmières ou aux préposés à diverses services qui ne man- queraient pas, sans cette petite amélioration dans leur position , de se placer en ville comme domestiques avec de meilleures conditions , ainsi qu'à la manufacture de tabac. - Nous Craignons, malgré cette décision , de ne pouvoir prévenir les changements fréquents et très-regrettables dans le personnel des infirmiers de l'Hôpital , qui , ayant des gages bien inférieurs à ceux des domestiques dans les familles, n'entrent dans cet établissement que lorsqu'ils ne trouvent pas à se placer ailleurs. Nous voudrions, dans l'intérêt des malades, qu'il nous fût possible de leur allouer des traitements qui pussent les attacher définitivement à l'Hôtel-Dieu ; mais alors il faudrait une somme de 25 à 30,000 fr. pour faire face à cette dépense. La dépense brute a été de 51,834 fr. 38 c. pour l'Hôtel-Dieu à cet article en 1862; elle s'était élevée à 51,051 fr. 29 c. en 1861 ; il n'y a par conséquent qu'une différence sans importance entre ces deux exercices, aussi ne mentionnons-nous cette dépense que pour parler du mode suivi pour la fourniture de ce principal objet de consommation. Nous allons avant d'entrer dans le développement de cette question, et de donner les résultats obtenus pour 1862, établir un état comparatif des dépenses de viande de boucherie consommée dans les Hospices pour les cinq années suivantes, savoir : 1858. 1859. 4860. 4861. - 4862. 409 727 fr. 96 c. | 108.246 fr. 67 c. | 414 . 534 fr. 54 C. | 413.644 fr. 46 C. | 447.507 fr. 44 C. · Les chiffres portés pour les années 1858, 1859, 1860, 1861 et 1862, ne comportent que la dépense nette de la fourniture de la viande dans les Hospices. - Cette explication nous paraît nécessaire, attendu que la dépense portée au compte d'ordre et d'administration de 1862, faisant ressortir, pour l'Hôtel-Dieu . ... .. , ... .. .. F. 51 , 834 38 et pour l'Hospice-Général ... .. .. .. ... .. .. ... ... ... ... ... ... ... .. .. .. . 101 . 374 86 Cela donne un total de. ... ... ... ... ... .. ... . F. 153 209 24 Mais il convient de déduire de cette dépense, la recette de 35,702 fr. 13 c., faite pendant cette dernière année, au titre de Produit de la régie autorisée pour la fourniture de la viande, et alors on aura la somme nette de 117,507 fr. 11 c., mentionnée à l'état comparatif; nous indique- rons, dans le résumé que nous allons faire sur l'organisation de ce service, en quoi consiste ce produit qui, conformément aux principes de la comptabilité administrative , doit être porté à un article spécial de recette. # Nous avons pris à partir de 1855, après une tentative infructueuse d'adjudication, où une seule soumission, dont les prix nous ont paru exagérés, avait été présentée , la détermination d'orga- niser, avec l'approbation de l'autorité supérieure, un service régiel pour les fournitures de viande nécessaires aux Hospices de Nantes. - — 45 — Nous avons accepté, dès l'origine, le concours de M. le Préposé en chef et des deux Experts- | bouchers de l'Abattoir communal , tant pour les achats des bestiaux que pour leur abattage, leur débit et leur transport journalier dans les établissements hospitaliers. Ces agents, ainsi que l'employé d'Octroi attaché à l'Abattoir et des garçons bouchers, sont émolumentés au compte des Hospices ; mais ces dépenses sont comprises dans les frais généraux de la régie. Nous avons également chargé M. le Préposé en chef, directeur de cette régie, en exécution des articles 1" et 8 du règlement spécial des 19 janvier et 26 novembre 1855, approuvé par le M. Conseiller d'Etat Préfet de la Loire-Inférieure, le 14 décembre suivant, de la vente du suif, des peaux de bœufs, de vaches, de veaux sans les têtes, de veaux de lait, de veaux de bazoches, et de moutons, de saignées de bœufs, saignées de menus, des ventes de bœufs, de vaches, de veaux et de moutons, des foies de bœufs, des rognons de bœufs, des têtes de veaux en peau et des têtes de veaux sans peau. Tous ces objets qui ne peuvent pas être employés dans les Hospices, ont donné, pour 1862, le produit de 35,702 fr. 13 c. mentionné plus haut Nous avons dû apporter, pendant cette dernière année, une dérogation à notre règlement spécial relatif au service de cette régie, en ce qui concerne le concours des deux Experts-bouchers de l'Abattoir qui avaient donné leur démission, en appelant M. Blanlœil, ex-boucher très- honorable , à remplir les fonctions dont ils étaient chargés, moyennant le traitement annuel de 1,000 fr. - - Le compte sommaire des résultats constatés en 1862, que nous allons rendre, démontre que les achats, faits par ce nouvel Expert, ont été effectués dans de bonnes conditions et avec toute la conscience possible, malgré les cours très-élevés des bestiaux et la difficulté qui devait en résulter pour ces achats. - Nous avons versé tout d'abord à M. Jolin , directeur de l'Abattoir, ensuite à M. Biton, qui, à son décès, lui a succédé en cette qualité, la somme de. .. .. , .... ... ... ... .. . F. 153.320 48 Il a été dépensé suivant pièces justificatives . ... ...... ... . · · · · · · · · · · · · · · . 152 . 724 92 Espèces en caisse au 31 décembre 1862......... F. 595 56 Il faut déduire de la somme de . ... , .... .. .. .. .. ... .. .. , ... ... .. .. . .F. 152 724 92 le produit des abats qui est de...... ... ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 35. 702 13 F. 117.022 79 La somme de 117.022 fr. 79 c. représente la dépense réelle de la viande de boucherie fournie aux Hospices ; mais afin de justifier la dépense totale de 117,507 fr. 11 c. portée à l'état compa- · ratif, nous devons ajouter les 400 fr. payés à titre d'indemnité à MM. les Economes et les 84 fr. 32 c. pour droit d'octroi sur six porcs tués à l'Hôtel-Dieu. — 46 — PRIX DE REVIENT DE LA VIANDE. Il est entré à l'ABATTOIR : - 208 bœufs, pesant 157,059 kil. ; — 4 vaches, 1,860 kil. ; — 905 veaux , 11,326 kil. , — . et 203 mOutOns, 1 .090 kil. Il a été livré à l'HOTEL-DIEU : Viande de bœuf, 23,758 kil. 50 ; — de vache, 227 kil. 50; — de veau, 12,247 kil.; — de moutons , 1,679 kil. — En totalité.. ... .. .. ... .. .. .. . s © © © © e s © © © © © © © © © © · 37.912 A l'HOSPICE-GÉNÉRAL : · Viande de bœuf, 47,366 kil. ; — de vache, 588 kil.; — de veau, 21,168 kil. 50 ; — et de mouton, 4463 kil. 50. — En totalité. ....... -........ , • • • e • e • e • • • • • • • | 73.586 Total de la quantité livrée aux deux Établissements ..... ... K. 111 498. La même quantité de viande (111,498 kil), payée au prix des taxes municipales et selon les différentes qualités, eut occasionné une dépense de.. ................. .. F. 139.758 57 Somme dépensée par l'Administration pour la viande de boucherie. .. .. . 117.022 79 B0ni. .. .. : ... ... .. F. 22.735 78 D'après les chiffres ci-dessus, le kilogramme de viande revient , en moyenne, à la Somme de 1 fr. 04 C. 955. - RÉSULTAT CoMPARATIF AVEC LANNÉE 1861. En 1861, les abats ont produit.. · F. 37.426 10 En 1862, id. id. : · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .· · · · · . 35 . 702 13 Différence en moins pour cette dernière année ... .. ... .. 1 . 723 97 En 1861 , le kilogramme de viande a coûté. .. ... .. .. ... ... .. .. ... · • • • • • F. 0 99.300 En 1862, id. id. àd. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1 04.955 Différence en plus. ... ... ... . F. 0 05.655 En 1861 , il a été consommé ...................... ... .. ........ K. de Viande 109.946 En 1862, id. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • · · · · · . · id. 111 , 498 R$ Différence en plus. .. .. . K. de viande 1 552 En 1861, il a été dépensé pour viande de boucherie. ... .. ... .. .. .. .'. . . .. F. 113. 135 55 En 1862 , id. id.. td. : · · · · · · · · · · · · · · · · · 117.022 79 Différence en plus. .. .. ... .. . F. 3.887 24 — 47 — Dépenses du vin en 1862. Secours accordés aux Femmes pauvres qui sortent convalescentes de l'Hôtel-Dieu. Intérêts payés à M. et Mme Lumineau sur la somme de 49,454 fr. 64 c. due pour l'achat d'un terrain situé quai Moncousu et compris dans le périmètre du nouvel Hôtel-Dieu. Le bénéfice réalisé par le mode de régie a été : En 1855 de.. ... . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . F. 18.290 19 1856 de.. ... .. .. - • ° • ° • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •. 22.299 09 1857 de. .. · · · · · · · · · · · · · · · · ... ... .. ........... , ... 20.899 28 1858 de, ... ... .. ... .. . · • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 25.598 25 1859 de.. ... . s © • © • © © © º e s e © e s © s e , e © º s e e © © © · · · · · · · · · · 15 812 25 1860 de.. . .. .. , . . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . ^ 20.962 06 1861 de.. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · .. .. .. ... ... ... · · · · 22.542 04 1862 de.. ... ... ... . ·• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 22.735 78 Les résultats qui précèdent, font reconnaître le notable bénéfice que donne ce mode de régie, indépendamment de l'immense aVantage qu'il nous procure d'avoir, pour nos malades, des viandes de première qualité. La dépense du vin s'est élevée en 1862 à 18,970 fr. 57 c., et en 1861 à 17,919 fr. 08 c. pour l'Hôtel-Dieu. Nous donnons ci-après les sommes dépensées pour la consommation du vin dans les Hospices, pendant les années suivantes, saVoir : En 1858. .. .. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. ... . F. 51.246 55 1859 . .. ... .. . · • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • . 45 927 33 1860. .. : ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. .& 67.958 36 1861 ... ... , ... .. .. , . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 62.880 47 1862. .. .. .. .. .. .. .. · · · · · · · . | • • • • • • • • e • • • • • e • e s e • e e e 60.111 74 Les chiffres qui précèdent, font ressortir une augmentation assez sensible pour les années 1860, 1861 et 1862, comparées à 1858 et 1859? mais cette différence serait bien plus considé- rable si l'on voulait prendre pour base la dépense faite en 1852 qui ne s'est élevée qu'à 37. 149 fr. 30 C. Par une donation entre vifs en date du 23 octobre 1861 , M. Champeaux, propriétaire à Poitiers a donné 800 fr. de rentes sur l'État 3 /., pour être distribués tous les ans en secours, par les soins de madame la Supérieure de l'Hôtel-Dieu, aux femmes pauvres qui sortiront convales- centes dudit Hôpital. s . La répartition de la moitié de cette somme de 800 fr. n'a pu être faite que pendant le deuxième semestre 1862, par suite des retards qu'ont entraînés les formalités relatives à l'acceptation de cette donation; ces secours ont permis à de malheureuses femmes qui eussent été obligées de travailler immédiatement, de se reposer pendant un certain temps, après leur sortie de l'Hôpital. Nous sommes convaincus que cette généreuse libéralité qui honore celui qui en a eu la pensée et en a fourni les moyens d'exécution, a pour excellent effet de conserver dans leurs familles, des femmes qui y sont nécessaires et dont l'admission à l'Hôtel-Dieu eût été de nouveau motivée par la fatigue que leur eût occasionné un travail pénible et au-dessus de leurs forces physiques. Nous avons, par contrat de vente du 21 mars 1862, passé devant M° Chauvet, notaire à Nantes, acheté le terrain de M. et M" Lumineau, situé quai Moncousu et compris dans le périmètre du nouvel Hôtel-Dieu , à raison de 20 fr. 50 c. le mètre carré, et moyennant la somme totale de 49,454 fr. 61 c. dont nous devons compter les intérêts à 5 °/, l'an parsemestre, les 29 décembre et 29 juin de chaque année, jusqu'à ce que nous ayons réalisé des ressources qui nous permettent d'en effectuer le paiement intégral. —- 48 — Dépenses faites en 1862 pour l'ameublement d'une partie du nouvel Hôtel-Dieu. Crédit ouvert au moyen de la donation Lorette de la Refoulais. Honneurs rendus à la mémoire de ll. L0RETTE de la REF0ULAlS, bienfaiteur des Hospices. Il a été payé 1.236 fr. 38 c. à M. et M" Lumineau, pour les intérêts de ladite somme de 49.454 fr. 61 c. du 29 juin au 29 décembre 1862. Un crédit de 45.500 fr. a été ouvert aux chapitres additionnels du budget des Hospices de 1862, pour le mobilier et les ustensiles nécessaires à une partie de l'ameublement de quatre bâtiments hospitaliers, du bâtiment d'administration, de la lingerie et de la pharmacie du nouvel Hôtel- Dieu de NanteS. Par acte du 30 avril 1862 passé par devant M° Nidelet, notaire à Nantes, substituant M° Mongin, aussi notaire en cette ville, M. Jean-Charles-Marie Lorelle de la Refoulais, propriétaire, demeu- rant à Champtoceaux, département de Maine-et-Loire, désireux de poursuivre l'œuvre de bienfaisance qu'il s'était fait un devoir de consacrer à la mémoire de son fils, feu M. Alexandre · Lorette de la Refoulais, a fait donation entre vifs et irrévocable, d'une somme de cinquante mille francs pour l'ameublement ou aménagement mobilier nécessaire au nouvel Hôtel-Dieu de Nantes. Cette donation de 50.000 fr., après le paiement des droits de mutation et autres frais restés à la charge des Hospices et lesquels se sont élevés à 5.993 fr. 35 c. a été réduite à 44.006 fr. 65 c.; c'est avec cette dernière somme et une partie de l'excédant de recettes du budget des Hospices pour 1862, que le crédit précité de 45.500 fr. a été alloué avec cette affectation spéciale indiquée dans l'acte sus-mentionné du 30 avril 1862. y Pénétrés d'un sentiment de vive gratitude pour ce bienfaiteur des Hospices, nous avions arrêté le 18 août 1862, jour de ses obsèques , que des honneurs seraient rendus à sa mémoire, et que M. Ferdinand Favre Sénateur Maire, serait prié d'assister à la séance du vendredi suivant (22 août) afin de consacrer cette décision et de prendre les mesures qui devraient en assurer l'exécution. M. le Sénateur Maire ayant bien voulu répondre à cette convocation et présider la séance du 22 août 1862, il a été décidé à l'unanimité, afin de perpétuer le souvenir de M. Lorette de la Refoulais et de ses bienfaits aux Hospices de Nantes, 1° que le troisième pavillon du nouvel Hôtel- Dieu qui devait être le premier occupé dans la partie réservée aux hommes, porterait le nom de Loretle de la Refoulais ; 2° que son buste que la Commission administrative ferait établir, serait mis dans la salle d'entrée de ce pavillon et 3° qu'un service funèbre auquel sa famille, les autorités et MM. les Administrateurs des établissements charitables de la cité, seraient invités, serait célébré dans la chapelle du vieil Hôtel-Dieu, pour le repos de l'âme du bien digne et regrettable défunt. Par délibération du 19 septembre 1862 nous avons arrêté sous la présidence de M. Ferdinand Favre, Sénateur-Maire, que l'offre qui avait été faite par M. Amédée Menard, d'exécuter le buste en pierre de M. Lorette de la Refoulais était acceptée et qu'il serait écrit à cet artiste distingué, pour le prier de reproduire les traits de l'homme qui avait consacré la plus grande partie de son existence à la pratique du bien. - Le pavillon portant le nom de M. Lorette de la Refoulais est occupé par les malades et son buste parfaitement ressemblant a été posé à l'entrée de la première salle de ce pavillon. | HOSPICE-GÉNÉRAL. H O P I T A L S U C C U R S A L . •m-mms-s-am-s QUARTIER DES ALIÉNÉS. $- ADMINIsTRATIoN INTÉRIEURE. Mſ M. F. HUETTE. .. . . . Administrateur ordonnateur. • D P. AUBINAIS... chevalier de la Légion-d'Honneur, Administrateur surveillant de l'Hospice-Génèral et de l'Hôpital succursal. L. COUPRIE ..... Avocat, Administrateur surveillant du Quartier des Aliénés. C. PRÉLY ........ Administrateur chargé de la surveillance des bâtiments. F. VINCENT. .. .. Secrétaire en chef des Hospices. Économe. M. ATHÉNAS (PITRE). g-m-mº-sº-º · Supérieure. Sœur SAINTE-ÉMERANCE. S E R. V I C1E R E L I G IE U X, MM. B0ISR0BERT.. .. . . Aumônier en chef. DOUGLAS ... .. .. , . Aumônier adjoint. : Élal du mouvement de la population de l'Ilospice (énéral, de l'Hôpilal-Succursal cl du Quarlier des Aliénés, pendant 186}. $ 3 # | 2 # & # s S # # | Pendant l'année 186) | -- # # # | # # # # # . # # # # # # # # # # # DETAIL DE LA P0PULATI0N. # # | TT T2 | # # # # # # # # # # OBSERVATIONS. # # | # # | # | # # # # | S # # | $ # # # | # | # | # | * # # # # # # # # # | # | 2 | # | # | " # # # T # H os PI c E - GÉNÉRAL. ADMINISTRÉS. ;aillo»ä- at inſt» Hommes. .. .. ... ... ... .. . . | 176 102 72 | 32 174 | 63.821 | 174.852 | 14 . 511 Vieillards et · Femmes. .. ... ........... # | # | # | # | # | # | # | # •s e 0IIlIIlCS .. .. . . . . . . . - . - . - . . . • . . . 10 5 3 4 11 © 10.600 | 6. Pensionnaires | Femmes. ... ... .. .. ... .. ... ... . 15 5 2 | 3 | 15 | 5.688 | 15.584 | 15.000 | Enfants de familles indigentes de la commune...... 29 39 39 1 28 9.782 26.800 | 4 . 470 Enfants trouvés, abandonnés et orphelins.. ... ... . 179 175 173 3 178 | 64.785 | 177.493 | 0.847 H oP ITAL - sU C C UR sAL. - : 2 e ei vri - V masculin....... 43 962 921 | 33 51 | 17.515 47.986 | 3.283 Malades civils et enfants du sexe | féminin.. ... .. . 50 | 150 | 134 | 43 | 53 | 19.497 | 53.416 | 6.500 QUARTIER DE s ALIÉNÉs. - - • y p • ^ ° º ire-Inféri ( Hommes. | 221 41 16 | 27 219 | 80.677 | 224 .033 | 10.305 Aliénés indigents de la Loire-Inférieure t Femmes. | 209 59 24 | 29 218 | 77.269 | 211.696 | 10.821 Aliénés indigents des deux sexes étrangers au département.. 3 2 2 ) 3 877 2. 408 ) - , , ' . s » •aroiIles ) Hommes.. ..... 81 51 34 | 11 87 | 30.722 84 170 | 8.333 Aliénés pensionnaires des familles ( Femmes.. .. .. . 85 43 28 | 13 87 | 30. 141 82.578 | 10.156 TOTAUX DES ADMINISTRÉS. ... . 1 , 350 | 1 .692 | 1 470 | 207 | 1.365 | 494.207 |1.353.992 | 6.804 EMPLOYÉS NOURRIS. - Sœurs hospitalières.. ... .. .................... .. 41 2 1 1 41 14.765 40. 452 | 2.325 Aumôniers, Employés, Elèves internes.. .. .. .. ... . 44 2 3 ) 10 3.927 10 . 759 ) Préposés divers, Infirmiers et Gardiens ... ... ... , . 171 142 119 5 189 | 64.835 | 177.630 | 1.597 TOTAUX DES EMPLOYÉS. ... .. . 223 146 123 6 240 83.527 , 228 841 | 1.626 Id. ADMINISTRÉS. .. .. 1.350 | 1.692 | 4 . 470 | 207 | 1 . 365 | 494.207 | 1 .353.992 | 6.804 TOTAUX GÉNÉRAUX. ... ... ... . 1 .573 | 1.838 | 1.593 | 213 | 1.605 | 577.734 |1.582.833 | 6.244 — 51 — Population reçue à l'Hospice-Général. Population reçue 8lUl L'Hospice-Général reçoit , ainsi que l'indique l'état ci-dessus transcrit, 1° les vieillards indigents des deux sexes, 2° les indigents infirmes incurables des deux sexes domiciliés dans la commune, 3° les enfants trouvés et abandonnés et orphelins pauvres,4° les enfants indigents traités ou admis dans les Hôpitaux et Hospices jusqu'à la sortie de ceux-ci de l'établissement hospitalier . 5° les enfants des prévenus, accusés ou condamnés indigents pendant la détention de leurs parents. (Les enfants appartenant à ces deux dernières catégories sont provisoirement admis à l'Hospice- Général, en exécution de l'article 2 de l'arrêté de M. le Conseiller d'État Préfet de la Loire- Inférieure en date du 21 octobre 1861) et 6° des vieillards, infirmes et incurables à titre de pensionnaires. . Un quartier spécial d'aliénés dit asile Saint-Jacques a été construit en 1834 dans la propriété de l'Hospice-Général dont il est cependant séparé. Ce quartier reçoit après l'exécution des forma- Quartier des Aliénés lités prescrites par la loi du 30 juin 1838 sur les aliénés, 1° les aliénés indigents des deux sexes de Saint-Jacques. Fonctions d'Administrateur provisoire à l'égard des personnes non interdites en exécution de l'art. 31 de la loi du 30 juin 1838 sur les Aliénés. º" Agrandissement projeté du Quartier des Aliénés, de la Loire-inférieure, 2° les aliénés indigents de passage des autres départements, et 3° les aliénés placés Volontairement par leurs familles ou par l'autorité publique, entretenus et traités exclusi- Vement à leurs frais ou à ceux de leurs familles. · M. Louis Couprie, avocat, administrateur des Hospices, chargé de la surveillance du quartier des aliénés, veut bien accepter et remplir conformément à l'article 31 de la loi précitée du 30 juin 1838 sur les aliénés, les fonctions d'administrateur provisoire à l'égard des personnes non interdites qui y sont placées. Cet administrateur procède en cette qualité, au recouvrement ! des sommes dues à la personne placée dans l'établissement et à l'acquittement de ses dettes, et il verse dans la caisse des Hospices, après avoir exécuté les formalités indiquées par ledit article 31 de la loi du 30 juin 1838, les sommes provenant des recouvrements qu'il a effectués, pour être employées, s'il y a lieu, au profit de la personne qui est à l'asile Saint-Jacques. - M. L. Couprie a exercé les fonctions d'administrateur provisoire en 1862, pour deux aliénés traités audit asile. - M. le Ministre de l'Intérieur a, par sa dépêche du 18 mars 1863 adressée à M. le Conseiller d'État Préfet de la Loire-Inférieure, fait remarquer l'agglomération qui existe au quartier des aliénés de l'Hospice-Général où 600 malades se trouvaient en octobre 1862, lorsque cet établis- sement n'a été autorisé que pour 478. Son Excellence prescrit l'agrandissement du quartier des aliénés dans l'intérêt des malades ou la réduction de la population au chiffre réglementaire sus- mentionné. s M. le Ministre de l'Intérieur donne également dans sa dépêche précitée, d'autres instructions qui sont le résultat du rapport de M. l'Inspecteur-Général Cons(ans à la suite de sa visite au quartier des aliénés de Saint-Jacques en 1862. Nous reconnaissons depuis longtemps , l'utilité, et depuis 1862 l'urgence de la construction de nouveaux pavillous d'aliénés, et nous avons signalé cette situation à M. le Conseiller d'État Préfet de la Loire-Inférieure, notamment par les lettres que nous avons écrites à ce Magistrat, les 3 décembre 1862 et 14 février 1863, et dans lesquelles nous sQllicitions après avoir examiné les difficultés et les retards inévitables que nous rencontrerions avant de nous pl'OCurer les ressources nécessaires à cet agrandissement, l'autorisation d'employer très-exceptionnellement pour cette destination spéciale, une somme de 78,205 fr. remboursée par la commune de Nantes Statistique médicale des Aliénés en 1862. pour le rachat d'une inscription de rentes 3 °/. sur l'État de 3,551 fr. Cette mesure n'ayant pu être autorisée par M. le Préfet, nous avons invité M. Th. Nau, architecte des Hospices, à s'occuper immédiatement des plans et devis relatifs à l'agrandissement du quartier des aliénés de Saint- Jacques, selon les instructions de M. le Ministre de l'Intérieur, et à préparer également un travail pour la vente de tout le terrain appartenant aux Hospices et situé sur la Prairie-au-Duc, mais en lui donnant des estimations inférieures à celles portées pour l'adjudication du 2 mars dernier qui a été tentée sans succès, puisqu'il n'y a eu aucune enchère sur les mises à prix des différents lots dont se composait cette adjudication. Si, contre notre attente, cette seconde tentative ne devait nous donner aucun résultat, ou si la somme dont nous pourrions disposer, était insuffisante, nous appellerions l'Administration municipale qui bénéficie du revenu que procure le quartier des aliénés de Saint-Jacques, puisque ce produit assez important vient en déduction de la somme annuelle qu'elle nous alloue pour le traitement des indigents reçus dans les Hospices, à nous voter les fonds nécessaires à l'agrandis- sement de ce quartier, nous sommes persuadés que dans l'intérêt même de la commune, elle aCCueillerait favorablement notre demande. La moyenne de la population des aliénés a été en 1862, de 601 malades 880. Nous établissons ci-dessous, sur les renseignements que nous a fournis M. le docteur Petit, médecin en chef de l'asile Saint-Jacques, la statistique médicale de cet établissement, pendant ladite année. la d mntnn l h population des Aliénés des deux sexes dans le courant de l'année 1862. ALIÉNÉS. : -- . [ - --T- | TOTAL c- cd d †n A t # # MOUVEMENT DE LA POPULATION. †º u COmpte PAR sExE | # # des Hospices des Familles. - et de l'Etat. # # -,-- | ---- l ---- | É= º GD Hommes. | Femmes. | Hommes. | Femmes. | Hommes. | Femmes. |. E- Restant au 31 décembre 1861.. .. ... .. ... . 226 209 78 86 304 295 | 599 Entrés pendant l'année 1862..... " • • • • • • • • 34 55 45 38 79 93 172 Sortis par guérison..................... . 6 13 13 43 19 26 45 Id. par décès. ... ... .. ... .. .. ... .. .. . 28 28 10 14 38 42 80 Id. pour autre cause. ... ... ... .. .. ... . 5 5 44 9 19 14 33 Restant au 31 décembre 1862. ... .. .. ... . 921 248 86 88 | 307 | 306 | 613 Moyenne des guérisons sur 100 aliénés.. ... | 2.31 | 4.92 | 10.57 | 10.48 | 4.95 | 6.70 | 5.84 Rapport des guérisons aux entrées. ... , ... 17.64 | 23 , 63 | 28.89 | 34.21 | 24.05 | 27.96 | 26.16 Moyenne des décès sur 100 aliénés. .. ... .. 10.77 | 14 . 47 | 8.13 | 14 .29 | 9.92 | 10.82 | 10.37 Une différence pourra être constatée dans les mutations d'entrée et de sortie des Aliénés, portées au présent Etat, et celles que contient le tableau de population que nous venons de donner, mais ce fait provient de ce que sur la statistique médicale qui précède, on ne met qu'une mutation dans l'année, pour un aliéné qui a pu sortir et rentrer plusieurs fois pendant ce temps, et de ce qu'on n'y fait pas figurer les aliénés de passage, afin de ne faire ressortir que le nombre réel des aliénés traités à l'asile Saint-Jacques. — 53 — Succursale de l'Hôtel-Dieu. Traitement de l'Économe, préposé responsable du Quartier des Aliénés. Traitements des Médecins , Pharmaciens et Élèves internes. Population au 31 décembre 1862 suivant les formes de la maladie. INDIGENTS. PENSI0NNAIRES. TOTAL -— s—— | TOTAL. # ) •" — ---- | TOTAL GÉNÉRAL. Hommes. | Femme8. HOmmes. | Femmes. Manie. ............................ 62 77 139 14 22 36 175 Monomanie......................... 8 9 47 6 18 24 41 Lypémanie........... ,. - · · · · · · · · · · · . 44 65 109 27 31 58 167 Démence simple. ................... 46 31 77 16 14 30 107 Démence paralytique. ............... 11 2 13 12 )) 12 25 Idiotie.. ........... .. .. .. ... .. ... .. 50 34 84 14 3 14 . 98 (1) (2) (3) TOTAUX.. .. . | 221 218 439 86 88 174 613 (1) (2) # , # , @ º) - -- .. . 23 Epileptiques. — 16 Epileptiques. — 2 Epileptiques. Un rapport sur le service médical du quartier des aliénés de l'Hospice-Général en 1862, va être adressé à M. le Conseiller d'État Préfet de la Loire-Inférieure, par M. le docteur Petit médecin en chef de l'asile Saint-Jacques. Ce travail fort important donne des détails très-inté- ressants sur les différentes aliénations et sur le nombre de guérisons de chacune d'elles. La moyenne de la population de la succursale de l'Hôtel-Dieu, établie à l'Hospice-Général, a été de 101 malades en 1862. Ce service et celui des infirmeries de ce dernier établissement sont confiés à MM. les Docteurs de Rostaing de Rivas et Papin-Clergerie, médecins titulaires des Hospices. Le nombre des malades traités à la succursale de l'Hôtel-Dieu, sera bien moins élevé lorsque le nouvel Hôpital pourra recevoir toute la population qu'il est appelé à avoir. Par délibération spéciale du 18 février 1859, approuvée en Préfecture le 10 mai de ladite année, nous avons fixé le traitement de M. Athénas, Économe de l'Hospice-Général à 2,500 fr. y compris l'indemnité de table et de blanchissage de 650 fr. qui a été réunie au traitement par arrêté préfectoral. - - Il touche en outre un supplément de 500 fr. pour ses fonctions spéciales de préposé respon- sable des aliénés, ce qui porte son traitement total à 3,000 francs, avec le logement, le chauffage et l'éclairage. Il touche de plus une indemnité annuelle de frais de bureau de 600 fr., laquelle est payée à l'article 8 applicable aux frais généraux de bureau. Enfin il est alloué à l'article viande, une autre indemnité annuelle de 200 fr. en raison de sa responsabilité dans le service régiel des fournitures de viande aux Hospices. Une somme de 8,321 fr. 56 c. a été employée sur le crédit de 8,500 fr., qui avait été ouvert au budget des Hospices de 1862, pour le paiement des appointements 1° de M. le D" Petit, médecin en chef du quartier des aliénés qui jouit depuis le 1" janvier de ladite année, en vertu de la décision du 27 juin 1861 de M. le Conseiller d'État Préfet de la Loire-Inférieure, d'un traitement — 54 — Vestiaire des Religieuses. Gages des Préposés et Servants. Indemnités aux Indigents travailleurs. de 5,500 fr., avec le logement, le chauffage et l'éclairage; 2 de MM. les docteurs de Rostaing de Rivas et Papin-Clergerie qui touchent 300 fr. chacun; 3° de quatre élèves internes dont deux internes aliénistes à 600 fr. chacun, et deux au service de santé de l'Hospice-Général et de l'Hôpital succursal, recevant 100 fr. par an , avec le logement, la nourriture et les autres avantages en nature et 4° de M. Maguéro, pharmacien adjoint, chargé du service pharmaceutique des trois divisions de l'Hospice-Général, auquel il est alloué un traitement de 1,000 francs. Quarante sœurs hospitalières, Filles de la Sagesse, ont été employées aux divers services de l'Hospice-Général, de l'Hôpital succursal et du quartier des aliénés (division des femmes). Sur ces quarante sœurs d'une utilité incontestable dans un établissement d'une aussi grande importance, trente-sept sœurs, M" la Supérieure comprise, reçoivent l'indemnité de vestiaire fixée à 170 fr., par sœur, en exécution du traité du 14 aoùt 1840; les trois autres considérées comme suppléantes n'ont que les avantages en nature. " . , Une somme de 16,325 fr. 86 c. a été dépensée à cet article en 1862, et en 1861 15,928 fr, 55 c. cette augmentation qui existe en 1862, est motivée par l'accroissement de la population administrée, notamment des pensionnaires et des indigents aliénés, ainsi que par le Salaire des gardiens d'aliénés qui ont dû être élevés, parce qu'ils n'étaient plus en rapport avec leurs fatigues et les dangers auxquels ils sont journellement exposés. Nous avons, par notre délibé- ration du 5 mai 1862, arrêté que le taux des gages attribués aux gardiens et gardiennes d'aliénés jusqu'à ladite date, serait augmenté; nous avons pris cette décision afin d'éviter les changements fréquents et regrettables de ces gardiens et d'en avoir un nombre suffisant pour assurer la surveillance si nécessaire des aliénés à l'asile Saint-Jacques. - - | Nous avons fixé ainsi qu'il suit , les gages mensuels des gardiens et gardiennes des aliénés à partir du 1°r mai 1862. - - GARDIENS. GARDIENNES. -- , - -- --ºms-_-IN-_•" T -- PREMIERS. | DEUXIÈMES. | PREMIÈRES. | DEUXIÈMES. F . C. Fr. C. F . C. F. (,. En entrant ........ .. .. : ... ... : ............ . 15 ) 9 ) 8 33 6 ) A partir du deuxième trimestre ... ... .. " , e © © © e e © © 16 ) 42 ) '9 ) 6 | 66 Id. de la deuxième année.. ... ............. 18 ) 14 ) 10 ) 8 ) Id. de la sixième année .......... · · · · · · · · · 24 » | 21 ) 12 ) 10 ) LeS indemnités distribuées en 1862, se sont élevées à 4,635 fr, 97 c. Nous avons précédemment exposé l'utilité incontestable de cette sorte de dépense prévue par les règlements. En ce qui concerne les vieillards encore un peu valides, cette mesure a pour heureux effet de les distraire par un travail proportionné au degré de leurs forces, tout en leur procurant de légères douceurs en rémunération de leurs travaux. Quant aux aliénés, le travail produit chèz eux, par une activité réglée, une influence salutaire dans les moyens curatifs employés par M. le médecin en cheſ ; c'est d'ailleurs ce patricien lui-même qui prescrit le genre de travail attribué à chaque aliéné et la durée de ce travail. - — 55 — s=r Dépenses de la viande. Dot pour deux couples d'Enfants trouvés. La dépense brute de la viande à l'Hospice-Général s'est élevée en 1862 à 101,374 fr. 86 c. lorsqu'en 1861 elle avait été de 99,985 fr. 97 c. Nous ne faisons que mentionner cet article pour lequel nous venons de donner des explications au titre du service régiel pour les fournitures de viande de boucherie. Par testament olographe du 1ºr janvier 1841, M. Amand-Fidèle Gantier, propriétaire à Nantes, décédé le 9 août 1851 , a légué une somme de 30,000 fr. pour être placée en rentes 3 °/, sur l'État, et pour la rente être employée perpétuellement d'année en année à servir de dot à deux couples d'enfants trouvés déposés aux Hospices de cette ville, qui, par leur bonne conduite, leur · application, leur assiduité et leur intelligence au travail, certifiées par les maires des communes et les maîtres qui les emploient, seront jugés par Monseigneur l'Évêque et M. le Sénateur maire de Nantes, les plus dignes de jouir de ce bienfait. Le legs de 30,000 fr. s'est trouvé réduit par suite des droits et des frais à la somme de 26,951 fr. 05 c., laquelle a été employée en une ins- cription de rentes 3 °/, sur l'État de 1,046 francs; mais par suite de la conversion en rentes 3 /. sur l'État, d'annuités non employées, le chiffre réservé en rentes sur l'État pour cette desti- nation, s'est élevé à 1,162 franCS. • Une somme de 1,046 francs a été dépensée en 1862 pour doter 1° le nommé Pierre-Célestin Rouillon et Célina-Perrine Bordeuse, son épouse, et, 2° Thuon Jean-Baptiste et Perrine Moriceau, son épouse, qui, tous les quatre orphelins des Hospices, ont été reconnus être dignes, sous tous A les rapports, d'être choisis pour l'obtention de cette faveur. SERVICE DES ENFANTS ASSISTÉS. MM. MARION (JosEPH)..... Chevalier de la Légion-d'Honneur, Tuteur légal des enfants assistés. L'Abbé DUBOIS. .. . .. , Chanoine honoraire de la Cathédrale, chargé de la direction du service des Enfants assistés. | VINCENT (FÉLIx). ... ... Secrétaire en Chef. - AGENT sPiÉCIAL DEs oRPHELINS. M. LASNIER (CHARLEs). Flat du mouvement des Enfanls trouvés et abandonnés du déparlement de la loire-lilérieure pour l'exercice 1862. RESTANT | g RAYÉS DES REGISTRES D'INSCRIPTI0NS. RESTANT NOMBRE # -,A : AU DERNIER JOUR | # --^--"T- | AU DERNIER JOUR # # | # { *3 ) e © e A» S c5 | go + - d CLASSE de 1864 . # # | # | DÉCÉDÉs. | 2 | # | 2 | DE L'ANNÉE. DE JoURNEES. ## # # | # cr, E | # 2 . # # | # # | # A LA QUELLE -"º -^ -•"-- # # # -s- # 2 # $ -^-r-s | -- ºne-_^-_-•" T -- # . 5 # 2# $ - . | # # # l tº # # # # | - - - © < - # # # 3 # = © : # # | 5 S »- ta # # # | # | # # | # # # # # # # # | # # | z E # | # | # # # # | S | # | # | # | # # # # | # | # | # # | # , # # # # | # # | # l G > a | #- o # | È- C D # | | + | # # g> | o # | 8-| u2 G D = #- E | # # | # 5 | 5 * " # # | 2 # | # º pº # | #5 E | 7 3 #r 3 | 2 # # -6 © © E 3 | z # ſ>t APPARTIENNENT. »- C-2 | ©-{ ſ ! »- º | E o | 2: $ º | a S> | E- »- C > H " | 2 $ | S •! uo | S •rº -> 7 . #i> - º Cſ) •! (/) # # ſ- •º - | tz2 2 ! --# »- S2 3 & ſ- -e4 »-| Ci } | [-2 | < | " C0 = c •- - - "- -- Tºurt _^- -• - -- 9 º $ $ ci $ $ . (B) Reçu de divers pour le compte du C ) t y - TS º # # # # # # NOMBRE à10 [S # # T0TAL département : $- #, # - # de de # 2 SOMMES | RESTE Dû | Côtes-du-Nord (2"° semestre 1861).| 122|99 # # # # | # # | # # # # s # 9 Maine-et-LoirG id. . | 1 74 | » # # | = # = # | # # JoURNE Es | NoURRICEs | # # = des PAYEES - e • • # # # # # # È# et # # # ar lc TOTAL. par le Finistère i((. . | 48 | » " # # # # # | # pendant # # # | DÉPENsEs p Morbihan id. . | 39 | » # # 2 | º 2 # l'année. | PENsioNs | # # # ' | département • départºmºnl | Maine-et-Loire (1er semestre 1862). | 160|90 S | 5 # # # Finistère . id. . | 79 | 80 C ) -> '- Ille-et-Vilaine id. . | 29 | 80 484 | 166 | 165 | 485 | 172.624 | 45.324 | 97 | 21 | » | 45.345 | 97 | (B) 43.014 | 41 | 2.331 | 56 | Vendée #d. l#|—ºlº 888 | 45 TOTAL DES RECETTEs. | 43.014 | 41 — 59 — - Par arrêté de M. le Conseiller d'État Préfet de la Loire-Inférieure, en date du 21 octobre 1861 . le service des enfants assistés de ce département, a été réglementé avec des dispositions nouvelles' et le tour existant à l'Hôtel-Dieu a été supprimé le 31 décembre 1861 et remplacé par un bureau d'admission, mais l'Hospice de Nantes a continué à être dépositaire pour tout le département. Nous avions cru devoir adresser le 11 janvier 1862, une lettre à M. le Conseiller d'État Préfet pour l'interprétation à donner à nombre d'articles de son arrêté précité du 21 octobre 1861, et pour nous renseigner sur la ligne de conduite que nous avions à suivre aſin d'arriver à son exécution. Ce Magistrat nous a fait connaître le 10 février 1862, qu'après avoir examiné avec attention les observations contenues dans notre lettre, il déléguait, pour conférer avec l'Admi- · nistration des Hospices, M. l'Inspecteur départemental à qui il avait donné ses instructions, pour l'interprétation et l'exécution des divers articles de son règlement- Il résulte des explications verbales qui nous ont êté données au nom de M. le Préfet, le 3 mars 1862 par M. Corby, inspecteur des établissements de bienfaisance, et lesquelles ont été entièrement transcrites au procès-verbal de la séance de ce jour, que nos agissements ayant été · parfaitement indiqués par ce fonctionnaire, nous avons exactement suivi la voie qu'il nous a tracée pour l'intel'prétation du règlement du service des enfants assistés. - Dans la première séance de l'année 1862, nous avons, en conformité de l'article 76 du règlement du 21 octobre 1861 , désigné M. Marion , administrateur pour remplir les fonctions de tuteur légal. - Nous avons , en conformité de l'arrêté et des instructions contenues dans la circulaire minis-- térielle du 21 décembre 1861 prescrit la tenue des registres suivants : 1° Main courante ; 2° Enfants trouvés ; 3° Enfants abandonnés; 4° Orphelins ; 5° Décès ; 6° Registre récapitulatif. Nous avons, selon les dispositions de l'article 24 de l'arrêté, prescrit l'allaitement naturel des enfants; deux nourrices ont été attachées à cet effet à la crêche de l'Hôtel-Dieu. - Nous avons, pour ce qui concerne le placement des enfants, exécuté les prescriptions des articles 26 et 27 de l'arrêté, ainsi qu'elles l'avaient été par le passé, et nous nous sommes conformés pour toutes les autres parties du service, aux instructions verbales qui nous ont été données au nom de M. le Préfet, par M. l'Inspecteur départemental. Les salaires des nourrices qui sont de 9 fr. par mois la première année, 8 fr. 50 c. la deuxième 8 fr. la troisième, 7 fr. les quatrième, cinquième, sixième, septième et huitième et 7 fr. les neuvième, dixième, onzième et douzième années, sont trop minimes pour que des nourrices qui ne seraient pas éloignées des grands centres de population, puissent les prendre, et ces placements éloignés rendent l'inspection des enfants plus difficile et surtout plus pénible pour M. l'Inspecteur départemental. # - Les Nourrices au sein se présentent en très-petit nombre, malgré la haute paie de 3 fr. par mois en plus, qui leur est allouée pour la première année, et ce fait est très-regrettable, parce que des enfants qui sont allaités à la crêche par des nourrices de l'établissement, sont ensuite — 60 — - - confiés à des nourrices à la campagne, qui les élèvent au petit pot. Ce changement dans un âge aussi tendre, est très-contraire aux enfants, et peut quelquefois déterminer leur mort. Les enfants ne sont confiés aux nourrices que lorsqu'ils ont la force de supporter le déplacement ; les inspections de M. l'Inspecteur départemental et des Maires qui sont faites avec le plus grand dévouement et la plus bienveillante attention, garantissent la bonne situation des enfants à la Campagne. - - Les placements au-dessus de 12 ans sont faits dans des conditions qui permettent à l'élève d'accumuler annuellement à la Caisse d'Épargne, une petite somme dont il jouit à sa majorité, et sur laquelle sont quelquefois prélevées les avances qui lui sont nécessaires pour entreprendre un voyage de perfectionnement lorsque d'apprenti il est devenu ouvrier. Nous croyons devoir donner ci-dessus le nombre, par chaque nature de profession, des placements d'enfants qui existaient en 1862, ainsi que celui des mariages des orphelins pendant ladite année. Placemenls divers des Elèves existant en 1862. GARÇONS. Domestiques, Ville.. ... ... .. .. ... ... 20 Report ... 162 · Id. Campagne ... .. © e s s º º º • 68 Armurier.. ... .. .. ... .. .. .. . . • • • • • • . 1 Cordonniers. .. ... . e e s • e s e .. .. ... .. 13 Toul'neurS. ... .. , ... .. . e • e s º º © s © © © © 8 Menuisiers.. ... . e • • • e e e e • • • • e • • • e • e 4 Colleur-tapissier. .. .. .. .. . .. .. .. .. . . 1 Forgerons. .. .. .. .. .. .. . e s e e e © e © e e $ 6 COuVreul'. ... .. .. . t> e e • • e • e e e e º s º • e • 1 Perruquiers.. ... .. .. .. · .. .. .. ... .. © 3 Cartonnier.. .. , ... .. .. · · · · · · · · · · · · · 1 Tonneliers.. ... ... ... .. .. .. .. .. .. .. 4 Marbrier. ... .. , ... . .. · · · · · · · · · · · · . 1 Bourreliers. , ......... ... . $ • • • • • • • e 2 Vannier . ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1 Serruriers. .. : ... ... , ... ... .. ... .. - 4 BOuChers. .. ... ... .. 6 e e • • 9 • © e s © º © s º 2 Tailleurs. ... .. .. : ... ... ... ... .. . · · 2 Chapelier.. .. .. .. . . . · · · · · · · · · · · · · 1 BoulangerS... .. .. .. ... . © s e • s • e • e • • • 15 Fondeur. .. ... .. .. .. .. .. .. .. .. .. : . 1 Patissiers.. ... .. .. ... ... .. : ... .. .. . 2 CharpentierS... ... .. .. .. .. .. ... . .. . 3 Imprimeurs.. .. .. .. .. .. .. ... · . .. : . . 2 Cuisinier. .. .. .. .. .. ... . © e º e s © e e s © 1 Régleur. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 1 COrdierS.. .. , ... .. e s e • º •· • • • • • • • • • • • 2 Sab0tiers. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. : . © s 4 Pêcheurs.. ... ... ... .. .. .. .. .. .. .. . 8 Peintre.. ... ... .. e • • e • e º º e º © e • e s e e © 1 Marins. ... .. ... .. ... .. .. .. .. .. . © s º 8 Horlogers. .. .. ... .. .. ... : ... .. ... . 2 Boutonnier.. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · . 1 TanneurS-COl'l'OyeurS. .. ... .. .. .. .. , @ 3 Soldats, Volontaires.. ... .. .. ... .. .. . 3 Garçons de café. .. ... .. .. . © s º • e v e s © 4 Chez des bienfaiteurs. .. ... .. .. ... .. 3 Jardiniers. ... .. .. .. : ... .. .. .. © e e 2 Total. . 209 A reporter. ... 162 | Tº - FILLES. Domestiques, Ville.. .. .. .. .. .. .. . . . . 75 Report.... 224 Id. Ca Ill pagn6. .. .. . . .. • . . . 129 Blanchisseuses...... , ........ • • • • • . 16 Tailleuses. ... ... ... ... . · · · · · · · · · · · 1 l Chez des bienfaiteurs. .. .. ... .. . 9 © e 11 Lingères • • • e • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ° 7 Total des filles. .. . 251 Cordeuse e e e e e s • e • e • s s a e • e e • • • • • • • • 1 Report des garçons.... 209 Cigarière. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · : _ 1 Total. ... 460 A reporter. .. . 22 — 61 — Elal des constnlemenls de Mariage accordés par l'Almiislration pour les Élèves des Ilospices de Manles en 1862. 41 Mariages contractés par 42 Élèves. — 1 entre Élèves des Hospices. LOCALITÉS ſ ? p 17 GARÇONS. - · 25 FILLES. OU ILS ONT ETE CONTRACTES. - $- . .-—-mmm-^-m"-- _-T"m-me•"----- Ville de Nantes. } - 6 Cultivateurs. 15 Cultivatrices. Départemt de Loire-Inférieure. 1 Facteur des Postes. 4 Domestiques de ville. Id. Vendée. - 1 Voiturier. 1 Charcutière. Id. Maine-et-Loire. 4 Chauffeur. 1 Modiste. 4 Débitant de vins. 1 Jardinière. 1 Jardinier. • · ' | 1 Factrice. 1 Charpentier. 1 Blanchisseuse. 1 Chaudronnier. 1 Lingère. 1 Forgeron. 1 Marchand ambulant. 1 Boulanger. 1 Raffineur. La dépense extérieure des enfants trouvés, abandonnés et orphelins, s'est élevée en 1862 à.. .. .. .. ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . F. 45.345 97 Et en 1861 à. ... .. .. .. ... .. .. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · . · · · · · · · · · · · · · · · · 45.983 21 Ce qui fait ressortir pour 1862, une diminution de. .. ... ... ... .. ... ... .. F. 637 24 La dépense extérieure des enfants de familles indigentes a été en 1862 de. .. F. 3.330 19 Et en 1861 de. . ... . . • . . - . - • • • • • • •· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 3.258 50 Différence en plus pour 1862, de. ... ... ... ... .. . s ds © e s $ e © e a ee e © e s © © © e º º e e F. 71 69 D'après un avis du Conseil d'État, en date du 20 juillet 1842, interprétatif du décret impérial du 19 janvier 1811, la dépense extérieure des enfants pauvres, orphelins de père et de mère, d'abord à la charge des Hospices, est actuellement supportée par le département et la commune de Nantes. Mais les Hospices continuent d'admettre dans les limites fixées par le budget, et d'entretenir à leur charge exclusive, des enfants indigents privés de leur père ou de leur mère, et appartenant à la commune de Nantes, et leur nombre s'en accroît toujours. Nous exprimons le regret que ces enfants n'aient pas été compris, dans l'arrêté de M. le Préfet du 21 octobre 1861, — 62 — au rang de ceux qui sont au compte du département, ainsi que cela se pratique dans plusieurs autres départements, attendu que cette mesure aurait exonéré les Hospices d'une charge qui ne devrait pas leur incomber. La dépense intérieure dans les Hospices des enfants trouvés, abandonnés et orphelins, a été en 1862, de. ... .. .. , ..... .. .. " . . • • • • • • • • • • • • • • • • • • e • • • • • e • e • • • • • • e • s • F. 37.275 21 Dont 29.474 fr. pour frais de séjour des enfants. Et 7.801 fr. 21 c. pour layettes et vêtures. 37 275 fl'. 21 C. La dépense intérieure des enfants de familles indigentes, a été de. ... .. .. F. 4. 727 65 Dont 3.912 fr. 80 c. pour frais de séjour des enfants. Et 814 fr. 85 c. pour layettes et vêtures. 4 727 f l'. 65 C. ---- Total général de la dépense intérieure des enfants de toutes les catégories. F. 42.002 86 La dépense intérieure des enfants assistés dans les Hospices , est considérable, et ce fait est dû à la diminution des placements à la campagne par suite de la difficulté qu'éprouvent les nourrices peu aisées, à élever les orphelins avec la somme qui leur est allouée mensuellement, ainsi qu'aux défauts moraux et physiques des Orphelins; ceux dont le physique ne permet pas de les placer, parce qu'il leur serait impossible de faire aucun ouvrage de force, sont assez nombreux de l'âge de 12 à 21 ans. Cette diminution dans les placements est parfaitement constatée par les dépenses extérieures qui ont été en 1859 de.. .. .. .. .. . · · · · • · • · • · · · · · · · · · · · · · · · · · · • · • · • · • · . F. 49 , 251 56 En 1860 de. .. ... .. .. ... ....... . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 46.556 39 En 1861 de · · · · · · · · · · · · · · · .. .. ... ... ... : ... .. .. , ... .. .. , . 45.983 21 Et en 1862 de.. . ... .. .. .. ... .. ... .. .. · · · · · · · · · · · .. : ... .. 45 . 345 97 Cette différence dans la dépense extérieure prouve que le nombre des enfants placés à la campagIle, diminue toujours, quoique celui des admissions dans les Hospices se soutienne chaque année. lnvenlaire des llospices au 31 Décembre 1862. gº - MONTANT - " • ETABLISSEMENTS . NATURE DES VALEURS. OBSERVATIONS. - DES VALEURS. \ Effets mobiliers .............. .. ... .. . 286.851 | 35 | (A) Dont 1.162 fr. pour dots · al_T) , Objets généraux de consommation.. .. .. . 53.674 | 49 | d'enfants trouvés (legs Gan- Hotel-Dieu † º 4.194 | 65 | tier) et 2° 503 fr. 50 c. appar- | Chevaux , vaches et basse-cour. .. .. .. .. 2.674 | » | tenant au service du Quartier "† † † # # · · · · · 3ºº 190 | 20 |†" Hôpital succursal) Objets généraux de consommation ..... . | 62.075 | 35 | | § § ent dé- et Quartier des Médicaments. ................ .. · • • • • • • # # º9 | du§ § des rentes i An é §) | | R° •r 1 » •- 2 "e M. é d - Aliénés. Chevaux , vaches et basse-cour. ... .. .. . 4.92 * | sur l'État, indiqué ci-contre & à · · · · · · · ... ... F. 16.090 90 p-* 4 / 6) O 754 . 4 42 | 34 la somme de. .. 1 . 6 65 50 | Em T " | # E rr i Ce qui porte Fonds en caisse ............ ....... .. . 13.719 | 86 | les rentes sur Fonds placés au Trésor.. ... ... .. , ... .. 74.061 | 46 | l'Etat apparte - g nant aux Hos - — 87.781 | 32 | pices , à....... F. 1 4. 425 » - - - - * ' -- | , Pour compléter cet inventaire, il convient | d'y comprendre les ressources ci-après détaillées , SAV01R : Rentes sur particuliers en argent .. , ... Ressources commu-| Rentes sur particuliers en nature, évaluéesl 5.257 | 80 nes aux Etablis-' _ en argent . .. , , · · · · · · · · · · · · · · · · · - (A) SementS. . - Rentes 3 °/o sur l'Etat. .. .. .. ... ... ... . 16.090 | 50 Locations d'immeubles, fermages de biens l'Ull'8lUX . . . . . . . - . . - . - . - - . - . - . - . . - ., .. | 22.470 | 44 | Subvention au Mont-de-Piété de Nantes.. | 101.514 | 20 145.332 | 94 ====== l = RÉCAPITULATION SOMMAIRE : Effets mobiliers, objets généraux de consommation, médica- ments, bestiaux. ... .................................. 751.442 | 34 Fonds en caisse et au Trésor Public. ... ... .. .. .. .. .. .. ... . 87.781 | 32 Rentes , Produits de locations d'immeubles , subvention au Mont-de-Piété. .. , .................................... 145.332 | 94 T0TAL· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 981 .256 | 60 Les autres ressources des Hospices consistent en une subvention municipale portée en 1862 à 320,000 fr., et en recettes éventuelles telles que pensions diverses, prix de journée des militaires, marins, etc. dont le détail a été donné pour ce dernier exercice dans le compte d'ordre et d'administrati0n. - # Nous avons établi pour l'exercice 1861 en puisant les renseignements dans les différents comptes rendus qui nous ont été adressés, un tableau comparatifdes revenus des immeubles et rentes sur l'État, des Hospices de Rouen, Bordeaux, Marseille et Nantes pendant ladite année avec indica- tion des subventions communales qui leur ont été allouées , et du nombre moyen de la popula- tion traitée dans ces établissements hospitaliers, dont nous donnons ci-contre les résultats : lableau comparatif des revenus des immeubles et renles sur l'Elat des Ilospices de Rouen, Bordeaux, Marseille et Mantes en 1861, avec indication des subventions communales qui leur ont élé allouées pendanl ledit exercice, el du nombre moyen de la pºpulation trailée dans ces Elablissements hospitaliers. : # # DIFFÉRENCE EN MOINS - REVENUS SUBVENTIONS TOTAUX # P O UR L ES HO SPICES DE NANTES Cl3 - E. on {ſ ) C ) QL) T >S, > | --"-_^ _ •" -- g* = # des coMMUNALEs | Pºs ºvºNus | # # DESIGNATION # # - des | # # | sur les # # | 1 M M E U B L E s pour le # 5 REV EN US Sur les 2 # - HOSPICES | 7 # OBSERVATIONS. # # et 19 À IbEMENT # #. des DES ÉTABLISSEMENTS. # # # et des # # IMMEUBL ES | S U B V E NT l O N S · # R E N T E S PBS PBPENSES |s UBvE NT IoNs # # , Cl, # | s U R L'ÉTAT. | oRDINAIREs. | coMMUNALEs, # = RENTES COMMUN AL ES. _c3 - ë SUR L'ÉTAT. $ #5 Hospices de ROUEN... ... .. .. ... . 1.394 | 302.150 | 13 | 472.000 | » | 774.150 | 13 | 424 | 252.416 | 18 | 114.000 | » Hôtel-Dieu et Hospice-Général. (A)Sont compris dans la sub- vention communale les droits © « (A) dr) sur les spectacles , accordés Hospices de BORDEAUX. ... ... .. .. 1.240 | 151.108 | » | 463.005 | 39 | 614.113 | 39 | 578 | 101.374 | 05 | 105.005 | 39 | aux Hospices de Bordeaux, et # lesquels se sont élevés en 1861 Hôpital Saint-André, hospice des Incu- • à 63.005 fr. 39 c. rables, hospice de la Maternité, hospice des Vieillards et hospice des Enfants. Hospices de MARSEILLE .......... 1.478 | 117.516 | 89 | 536.000 | » | 653.516 | 89 | 340 | 67.782 | 94 | 178.000 | » Hôtel - Dieu et hôpital de la Concep- 1 (B) y compris 78.000 fr. de tion, hospice de la Charité et Enfants des rentes 3 p. °/o sur l'Etat, appar- Hospices. tenant aux Hospices de Nantes, qui ont été vendues pour le » (B) paiement des dépenses ordi- Hospices de NANTES. .... ... . . . .. | 1.818 | 49.733 | 95 | 358.000 | » | 407.733 | 95 ) ) | ) » | » | naires en 1861 et que la com - mune de Nantes a, par délibé- Hôtel-Dieu, Hospice-Général et Enfants 8 ration du 14 mars 1 862, pris assistés dans les Bospices. l'engagement de rembourser à \ ces Etablissements. | . .. . - ...---. - -- — 65 RÉGIME ALIMENTAIRE. Le régime alimentaire suivi à l'Hôtel-Dieu et à l'Hospice-Général est déterminé distinctement dans deux règlements pour le service intérieur, approuvé le 30 octobre 1841 par M. le Ministre de l'Intérieur. Le 28 novembre 1850, M. le Ministre a arrêté un règlement spécial relatif au régime alimentaire de la population du quartier d'aliénés de Saint-Jacques, et qui a été mis à exécution à partir du 1" janvier 1851. Ce règlement a eu pour effet d'augmenter, d'une manière assez notable, le régime précédemment pratiqué, surtout en ce qui concerne la viande et le vin. | Les distributions de vin n'avaient lieu antérieurement pour les aliénés indigents placés par l'autorité publique et ceux de la dernière classe entretenus à leur charge ou à celle de leurs familles, que suivant des prescriptions médicales particulières, ou en raison des travaux auxquels ils étaient livrés d'après les ordres et les indications du Médecin en chef ; depuis lors les distri- butions de vin sont ordinaires et réglementaires pour toute la population des aliénés; ce qui nécessairement influe d'autant plus sur la dépense de cet article du budget. · Les aliments de tout genre, distribués dans les Hospices de Nantes sont bons et sains, le pain dit batelier servant à l'alimentation de toute la population hospitalière sans distinction, est excellent et très-nutritif, il est fabriqué à la boulangerie de l'Hospice Saint-Jacques, avec de la farine fleur de froment de deuxième qualité. La viande est de bonne qualité et fournie comme il est dit ci-dessus par le mode de régie administrative. Le Vin rouge de Bordeaux et le vin blanc dit muscadet de pays, sont destinés aux malades, aux pensionnaires, et aux principaux employés; les gens de service, infirmiers et gardiens reçoivent du Vin inférieur, dit gros plant du pays. - Nous indiquons ci-dessous les quotités des consommations principales constatées pour l'année 1862, en rappelant celles des années 1858 , 1859, 1860 et 1861 , savoir : NATURE HOTEL-DIEU. HOSPICE-GÉNÉRAL. ,t lº --*nam - ---sm-T -- -- rms-_----- Joºnºes | Quantités | Proporlions | Jº#ºs | Quantités | Proportions DES C0NSOMMATIONS.. §on | niiiiiielles les| po†on | individuelles des | † consommées | consommations.| "§ |consommées | consommations. Pain ................. 116.264 | 0 494 | 333.039k| 0k 576 f186f32 Viande de boucherie. . 235.425 37 .942 0 | 61 \ 577 . 734 77 . 234 0 134 Vin· · · · · · · · · · · · · · · · · · 4.3 . 4 77l | 0l 183 404 . 644l | 0l 184 | N ( Pain. ... .......... .. . 118.195k| 0k501 l 348 . 256k | 0k 606 f18661 Viande de boucherie. .. $ 235.574 36.936 | 0 156 \ 574 . 216 76 . 677 0 133 · ( Vin. ... ........... .. . 4.7 . 638l | 0l 202 102.04.1l | 0l 177 ,ºr Pain ................. 124 .946k| 0k 533 l 339 . 777 k| 0k 598 18G0 { Viande de boucherie. .. | 234.144 | 38.813 | 0 165 | 567.354 | 76.170 | 0 134 Vin. : ... ... ... ... ... . | 44 651 | 0l 190 \ 109 . 773l | 0l 193 [ # # | 119 .202k | 0k 498 l 325.296k| Qk573 f1859 } Viande de boucherie. .. | 239.026 | 40.639 | 0 170 ) 567.689 | 75.719 | 0 133 l vi . ) # õ ö iºs \ 107 .999l | 0l 189 ( # #: ,::::::::: . : | 11 7.930k | 0k 498 l - 328.923k| 0k 576 f18 58 Viande de boucherie. . | 236 . 523 46.906 | 0 198 | 568.925 75 . 037 0 134 l vi . 8 41.646 | 0 176 \ 105.84.2l | 0l 186 | - 9 ARCHIVES. M. le D AUBINAIS.. ... Chevalier de la Légion-d'Honneur, Administrateur chargé de la Sul'Veillance des Archives. M. F. LE CHAPELAIN, ... Archiviste. — 69 — Classements en général. AR C HIVES. Une circulaire de M. le Ministre de l'Intérieur, du 10 juin 1854, a prescrit d'opérer le classe- ment et de dresser l'inventaire des archives des établissements hospitaliers de l'empire. M. le Préfet, par sa dépêche du 26 juin 1857, nous donna connaissance de cette prescription, alors que M. le Ministre eut tracé la méthode à suivre et indiqué le plan uniforme à adopter pour l'exécution de ces traVauX. Par notre délibération du 1" juillet 1859, nous arrêtâmes de confier cette importante opération à M. F. Le Chapelain dont la spécialité en pareille matière était déjà connue. Plus tard, et alors que par suite de recherches préparatoires le classement des titres était déjà commencé, nous chargeâmes un membre de notre Commission , M. le D' Aubinais, de la mission d'en suivre les progrès et d'en assurer l'exécution dans la forme prescrite par les instructions ministérielles. Avant de parler de l'opération matérielle de ce classement obligatoire et de faire connaître son degré d'avancement, nous exposerons brièvement ce qui nous semble intéresser en général nos archives. Nous nous étendrons surtout sur ce qui COncerne l'Hôtel-Dieu , nous réservant de présenter, dans notre prochain compte-re ndu, un rapport spécial sur les titres et papiers de l'Hospice-Général. º Les renseignements qui nous ont été communiqués à cet égard par M. Le Chapelain nous permettent, entre autres appréciations, d'élucider les trois questions qui offrent en ce moment le plus d'intérêt ; à savoir : - 1° En quel état se trouvaient anciennement les archives et quelles mesures avaient été prises pour en assurer la conservation et pour en prévenir la disparition. 2° Quelle est, au moins approximativ ement, l'étendue des pertes qu'elles ont subies ; et à quelles causes on peut attribuer la disparition des papiers et des titres que nous ne possédons pluS. 3° Quelle est l'importance, au point de vue du nombre et de la valeur des pièces, des collections que nos archives possèdent en ce moment , et , comme conséquence, quelle est ou sera l'utilité pratique de ces archives et quels services elles peuvent rendre à nos établissements et à l'histoire locale. I. De tous temps il a été reconnu dans nos Hospices qu'un classement méthodique des archives était indispensable. On conçoit d'ailleurs, aujourd'hui mieux qu'autrefois, que ce classement a le double et précieux avantage de contribuer à la conservation des titres et de rendre facile la recherche des pièces dont on a besoin chaque jour. e — 70 — - , . Nous avons trouvé, sans remonter bien loin dans le passé, les traces de deux classements sérieux : l'un aurait été terminé avant 1620, l'autre aurait été commencé au milieu du · XVIII° siècle. - - Cette première opération se poursuivait avec régularité, quand nous avons cru devoir confier à M. l'Archiviste, dans l'intérêt de nos établissements, des travaux qui rentraient dans sa spécialité. - - Ainsi , nous avons d'abord fait dresser par lui un tableau , par ordre chronologique , des diverses Commissions qui ont administré nos Hospices depuis la mise en vigueur de la loi du 16 Vendémiaire an V, date de la réunion de nos établissements Sous une seule et même Administra- tion. Les recherches de M. l'Archiviste ne se sont pas bornées à cette période moderne , bien que l'Administration se renouvelât outrefois en entier chaque année, il a pu réussir à trouver tous les noms des anciens pères et gouverneurs qui ont administré l'Hôtel-Dieu, depuis la construc- tion de cette maison sur la prée Gloriette, jusqu'à la révolution de 89. - Ce travail curieux sera un juste hommage rendu à la mémoire de nos anciens collègues ; il témoignera aussi de leur dévouement pour les pauvres et de leur sollicitude pour les intérêts qui leur ont été confiés. • Plus tard , nous sentîmes le besoin de faire classer, dans un bref délai et d'une manière méthodique, toutes les pièces concernant la construction du nouvel Hôtel-Dieu et de l'École de 3 — 80 — Médecine. Nos rapports avec l'Administration préfectorale , avec la Municipalité, avec M. l'Archi- tecte Directeur des travaux , avec nos divers entrepreneurs, nous obligeaient, pour la prompte expédition des affaires, à avoir instantanément sous la main les pièces que nous étions et que nous sommes encore journellement appelés à produire, à communiquer ou à consulter. Ce clas- sement particulier est complet ; il comprenait d'abord près de 800 pièces et aujourd'hui il en contient environ 1,000 dont les plus importantes sont analysées dans un inventaire spécial d'une grande précision. Ar • Plus tard encore, par délibération du 3 janvier 1862, nous arrêtâmes d'établir, dans le plus bref délai, dans la salle de nos séances, un tableau d'honneur des Médecins et des Chirurgiens de nos Hospices, à partir de l'an V, « afin d'honorer la mémoire de notre Corps Médical et de » reconnaître, en perpétuant ce souvenir, le dévouement si désintéréssé dont il a constamment « fait preuve près des malades confiés à ses soins. » · Enfin , frappés de l'oubli dans lequel sont tombés les noms des principaux bienfaiteurs des Hôpitaux de Nantes, nous avons encore plus tard recommandé à M. l'Archiviste de nous en dresser la liste. Ce travail a été rendu aussi complet ' que possible pour l'Hôtel-Dieu, car M. Le Chapelain a pris soin de pousser ses recherches jusques aux temps les plus éloignés et de recueillir indistinctement les petites libéralités aussi bien que les grandes *. Ce sera tôut à la fois un témoignage public de notre reconnaissance et de celle de nos administrés pour les bienſai- teurs du passé et une garantie pour les familles charitables en général, lesquelles sauront enſin que leur mémoire, au lieu d'être oubliée comme autrefois, restera désormais vivante au sein de nos établissementS. - L'attention avec laquelle ces travaux ont été faits a permis aussi de recueillir les noms des personnes qui , depuis plus de deux cents ans, ont milité dans nos établissements et en ont dirigé les principaux services intérieurs. * - Tous ces travaux ont demandé du temps et nécessité beaucoup de soin et surtout de patience. Ils sont, par leur exactitude rigoureuse, précieux pour nous, pour les familles et pour l'histoire locale. Pour nous, à qui ils retracent le passé de nos Hospices; pour les familles, auxquelles ils rappellent les services ou les bienfaits de parents décédés ou vivants ; pour l'histoire locale, à laquelle ils fournissent des matériaux inconnus jusqu'ici *. e Tous ces travaux , exécutés en dehors du classement , n'ont pas fait perdre de Vue cette der- nière opération. Les nombreuses et pénibles recherches qu'ils ont nécessitées auront même rendu ce classement plus facile, attendu que M. l'Archiviste, en compulsant ainsi les documents que nous possédons, a pu se faire plus promptement une idée exacte de l'ensemble de nos Archives et se rendre compte d'une foule de faits et de détails dont la connaissance facilitera son travail et abrégera son temps. * Nous nous proposons de recueillir, avec la même impartialité, les moms de ' tous les bienfaiteurs de l'Hospice- général. * C'est en raison de l'importance que nous y attachons, et dans le double but de les soustraire à tous acci- dents et de les faire connaître des personnes, des familles et des établissement s qu'ils intéressent, que nous avons cru devoir publier, à la suite du présent compte-rendu, une grande partie de ces travaux, et que nous nous proposons d'en faire paraître la suite dans nos comptes-rendus des prochaines années. # — 81 — lmportance de nos Archives. III. - Malgl'é les interruptions que nous venons de signaler, le classement compte déjà un assez grand nombre de pièces, et nous avons pu transmettre à M le Préfet, à la date du 16 septembre dernier, un double du premier cahier de l'inventaire sommaire de nos archives. Ce premier cahier, relatif aux archives anciennes de l'Hôtel - Dieu, contient les séries A et B qui compl'ennent 1.162 pièces parmi lesquelles se trouvent un registre et plusieurs cahierS. | Outre ces 1,162 pièces antérieures à 1790 (et non compris celles qui sont disséminées dans les dépôts publics et dont nous avons fait dresser un inventaire), nous pouvons considérer comme classés, quoique non inventoriés : plus de 2,000 documents concernant le même établissement et postérieurs à 1790; les 1,000 relatifs à la construction du nouvel Hôtel-Dieu et de l'École de Médecine ; et environ 1,500 concernant l'Hospice-Général , ce qui porterait le nombre des papiers classés presque à 6,000 , y compris plusieurs registres. Toutes les pièces inventoriées portent une analyse en marge , il en est de même de la plupart des autres documents classés dont nous venons de parler. Nous supposons que le nombre des pièces non encore classées peut atteindre le chiffre de 8 à 10,000 dont 5 à 6,000 comprenant les papiers anciens de l'Hospice-Général du Sanitat, et le reste les papiers modernes de nos établissements actuels. Tous ces documents ont déjà subi un premier triage. - Nous avons suffisamment démontré que les archives anciennes de l'Hôtel-Dieu sont tout-à- fait incomplètes par suite des pertes nombreuses qu'elles ont éprouvées : de celles qui nous restent, les registres de délibération ont le plus de Valeur, et cette valeur est considérable. Les archives anciennes de l'Hospice-Général n'ont pas subi de pertes aussi grandes, et de plus elles se sont mieux conservées. Quant aux papiers modernes , nous les croyons à peu près complets; et nous pensons que le classement qui doit en être fait ne nous révèlera pas de pertes sérieuses. L'énumération que nous avons faite d'un grand nombre de titres importants disparus, démontre aussi que nous ne possédons pas de ces documents originaux si précieux, comme chartes, diplômes et priviléges émanés des papes, des rois, des évêques et des seigneurs. La plus grande partie des archives anciennes des deux fonds, non compris les papiers et registres des délibérations, se compose surtout de pièces de procédure et de titres concernant les propriétés qui sont presque toutes vendues. • Nous n'entrerons pas dans de plus grands détails au sujet de l'importance que peuvent avoir nos collections : tout ce qui précède est de nature à en donner une idée suffisante , de même que ce qui va suivre en fera ressortir l'utilité. Si nos Archives sont incomplètes, si surtout nous ne possédons pas les collections les plus précieuses de nos Archives anciennes, le classement des papiers qui nous restent n'en est que plus ingrat et même plus long. Il est plus ingrat : en effet, la découverte et la lecture d'un titre précieux, d'un document inté- ressant, ne procurent pas seulement un certain plaisir, mais de plus elles délassent de l'étude incessante et souvent ennuyeuse des papiers ordinaires , or, cette jouissance Se l'encontre bien rarement ici. D'ailleurs, un classement, fait avec soin et méthode, est cn général une opération difficile, pénible et quelquefois même fatiguante pour la vue , en outre , comme tous les travaux spéciaux, il n'a le don de paraître quelque chose qu'aux yeux des personnes qui sont , ou par 11 — 82 — Utilité de nos Archives. Services qu'elles sont appelées à rendre. position, ou par goût, ou par leurs connaissances, en état d'en apprécier les difficultés, d'en saisir la portée et d'en comprendre la valeur et l'utilité. 3 Il est même plus long : en effet , un archiviste consciencieux, intelligent, ne se contente pas de classer machinalement les papiers qu'il rassemble, surtout quand ces papiers n'ont qu'une valeur secondaire. Dès que les documents existant lui ont appris que les titres les plus précieux ont disparu, son travail se complique et devient d'autant plus difficile que, VOulant se rendre compte ou se trouvant dans l'obligation de se rendre compte de l'origine, de la nature , de la portée, des dispositions même, d'un ou de plusieurs titres disparus, il est arrêté à chaque pas et se trouve d'autant plus embarrassé que les points qu'il veut connaître ou qu'il a besoin d'éclaircir sont ignorés de tout le monde et ne sont même pas consignés dans les histoires locales. Il n'en est pas ainsi quand les archives sont plus ou moins complètes et que surtout elles ont conservé leurs titres fondamentaux : alors les pièces se développent mutuellement, s'expliquent les unes les autres et viennent pour ainsi dire se ranger d'elles-mêmes dans les cartons qui leur sont destinés.Un archiviste qui fait un classement sérieux est comme un archéologue qui rassemble, compare et explique des antiquités découvertes* par lui-même ou dont il a accepté la surveillance et assuré la conservation : l'un et l'autre ont pour mission, non pas de procéder à une opération superficielle, mais bien de faire naître la lumière où régnait l'obscurité et d'accomplir l'œuvre qu'ils ont entreprise de façon que le côté matériel n'y apparaisse que pour rendre encore plus visible et faire ressortir encore davantage le cachet particulier aux spéculations de l'esprit, aux investigations de la science et aux travaux de l'intelligence. - IV. — Quel que soit l'appauvrissement de nos archives, nous espérons de leur classement un grand bien pour nos Hospices. Ce qui nous importe le plus au point de vue pratique, c'est surtout la conservation de nos archives modernes. Nous sommes souvent obligés d'y recourir dans l'intérêt de nos établissements ; et tout récemment encore, nous avons été heureux d'y trouver les documents et d'y puiser les renseignements dont nous avions besoin pour résoudre quelques questions importantes ou pour éteindre à leur naissance quelques procès onéreux. 3 Quant aux archives anciennes, nous y attachons un prix non moins considérable. Si leur utilité pratique est moins grande au point de vue de nos intérêts matériels, leur importance s'affirme suffisamment par l'ancienneté de leur existence et par la valeur qu'elles ont acquise comme documents appartenant désormais à notre histoire locale. Cette importance d'ailleurs n'est plus aujourd'hui à l'état de question : si tout ce qui précède n'a pu en donner qu'une idée, ce qui va suivre, joint aux travaux qui accompagnent le présent compte-rendu, en foul'nil'a une preuve. * Cette comparaison n'est pas sans justesse. En effet, qu'un archéologue pratique des fouilles, il arrivera que ses découvertes seront ou complètes ou incomplètes. Dans le premier cas, sa tâche deviendra facile, attendu qu'une découverte en explique une autre. Mais dans le second cas, et si ces fouilles n'amènent surtout que la découverte partielle des parties secondaires d'un monument quelconque, par exemple, alors cet archéologue voulant, avant de pouvoir en rendre compte, reconstituer dans son ensemble, l'objet de sa découverte, Se trouvera en face de difficultés qu'il ne réussira à vaincre qu'après s'être préalablement livré à de longues études comparatives sur la matière dont il s'occupe. — 83 — Un petit travail * dont la publication est toute récente , qui s'occupe du côté histo- rique d'une question relative à la fois à notre ancien Hospice-Général du Sanitat et aux intérêts commerciaux et industriels de notre ville , vient de démontrer que nos anciennes Collections peuvent , à l'occasion , être consultées avec fruit. Un seul dossier, bien qu'il soit. incomplet, a fourni les éléments de cet opuscule, court, simple, mais substantiel, dont nous parlons ici, non pas précisément parce qu'il est l'œuvre de M. Le Chapelain , mais surtout parce qu'il est le premier travail publié qui se soit fait d'après des documents authentiques appartenant exclusivement à nos archives hospitalières. Les historiens modernes de Nantes parlent très-peu de nos établissements anciens , et cependant, malgré leur laconisme sur ce point, ils ont commis des erreurs qu'il sera désormais facile de faire disparaître. Pour notre compte, et parmi ces erreurs commises, nous en redresserons ici deux qui se rapportent directement à l'Administration et aux propriétés de l'Hôtel-Dieu. Parmi ces historiens, il en est qui se sont trompés sur le sens et la portée qu'avait autrefois le mot administrateur de l'Hôtel-Dieu. En donnant à ce mot une signification qu'il n'avait pas alors, ils ont pensé que la personne portant ce titre avait des attributions dont elle ne jouissait point. En un mot, ces historiens ont assimilé la charge remplie par l'administrateur d'il y a cent, deuX cent , trois cents ans et plus avec celle qu'occupe l'administrateur d'aujourd'hui. Les consé- quences qu'ils ont tirées de cette fausse interprétation sont également fausses elles mêmes. Ce qu'on appelle aujourd'hui administrateur, s'appelait autrefois à Nantes père et gouverneur des pauvres de l'Hôlel-Dieu*. Et la personne qu'on appelait autrefois administrateur de l'Hôtel-Dieu remplissait à peu près le même emploi que celui qui constitue aujourd'hui l'économat de cet Hospice. Or, autrefois, et particulièrement à l'époque à laquelle nous faisons allusion ici, la charge d'administra(eur était gratuite, comme l'était celle des pères et gouverneurs des pauvres. Cet administrateur, aujourd'hui donc économe, était pris et choisi , la plupart du temps, dans la classe bourgeoise ou marchande et souvent parmi les marchands de draps. Ces explications suffiront pour faire comprendre que, contrairementaux assertions de ces historiens, les personnes appelées à cet emploi, occupées par leurs affaires, n'étaient pas toujours disposées à le remplir, bien que la charge ne fût qu'annuelle. Cela explique le don d'une rente de trois écus et tiers d'écu, fait à l'Hôtel-Dieu le 23 mai 1578, par Guillaume Marsaut, marchand mercier à Nantes, afin d'être, sa vie durant, exempté de la charge d'administrateur de cet Hospice; ainsi que le don d'une rente de 10 livres tournois, fait le 5 juin 1579, pour les mêmes motifs, à la même maison, par Jan Davy, bourgeois de la même ville. Ces exemptions prouvent aussi que la charge était quelque peu lourde, même alors, et qu'on ne trouvait pas toujours des hommes disposés à en prendre le fardeau. Comme ceci se passait quelques années après l'octroi des lettres patentes du roi Charles IX; que les personnes qui pouvaient être appelées successivement à occuper ce poste annuel gratuit ne s'y prêtaient pas de bonne grâce , que cependant il fallait bien que la personne désignée acceptât la charge, bon gré mal gré, autrement l'Hôtel-Dieu serait exposé à se voir 1 La Loire maritime et le Sanitat, brochure de 56 pages in-80, Nantes, septembre 1862. * Cette dernière dénomination n'a commencé à être remplacée de loin en loin par celle d'administrateur que vers le milieu du dernier siècle. Mais ce n'était qu'un mot de convention étranger à la langue officielle d'alors. D'ailleurs nous faisons ici allusion à des faits qui ont suivi de près l'octroi des lettres-patentes de Charles IX et à une époque par conséquent où aucune confusion de ce genre n'était possible. — 84 — - souvent sans administrateur, c'est-à-dire sans économe, on se trouva dans la nécessité d'exécuter les règlements dans toute leur rigueur, et de ne plus accorder de telles exemptions sans nuire aux intérêts de cette maison. C'est ce qui explique ce fait cité par l'abbé Travers (vol. lI, p. 561) : « André Robert, nommé administrateur de l'Hôpital , refusa d'en faire les fonctions; il y fut » condamné sous peine de prison, le 9 décembre 1585, par le juge prévôt. » Les mêmes historiens ont écrit : « La maison du bénéfice des Saulners, depuis l'hôtel du Che- » val-Blanc, fut donné à l'Hôtel-Dieu moyennant une minime redevance. » Ce fait aurait eu lieu en 1751. Dans ces deux lignes il y a quatre erreurs : la première, c'est que ce bénéfice portait le nom de Bénéfice des Saulnes et non des Saulners ; la seconde, c'est que ce bénéfice n'a pas été donné à l'Hôtel-Dieu , la troisième, c'est que l'Hôtel-Dieu n'a pas possédé la maison de ce béné- ſice, mais seulement l'emplacement de cette maison , la quatrième, c'est qu'une hôtellerie, dite du Cheval-Blanc, existail déjà en ce lieu, à côté de ce bénéfice, longtemps avant 1751. — Voici la vérité en détail : L'hôtel-Dieu possédait depuis longtemps dans la rue des Carmes, comme l'ayant achetée le 5 avril 1714, moyennant 8,500 livres, d'avec Geneviève Bourgeois, veuve du sieur de Rondoy, une maison servant d'auberge ou hôtellerie et portant un cheval blanc peint sur son enseigne ". Le 17 août 1719 on avait arrêté d'acheter encore une autre maison joignant celle du Cheval-Blanc et appartenant à un sieur Lagrange. Ces maisons, en mauvais état de répa- ration , menaçaient ruine quelques dixaines d'années après , avant 1750, la police avait déjà condamné l'Hôtellerie à être démolie, et les pères et gouverneurs des pauvres prirent des arrêtés en conséquence dans leurs séances des 23 février, 16 et 30 mars 1750. Plus tard, soit avant ou après la démolition de l'hôtellerie, et sans doute pour donner à cette auberge une plus grande extension, les pères et gouverneurs des pauvres arrêtèrent aussi d'acheter l'emplacement du bénéfice des Saulnes, lequel devait être au joignant de cette auberge ou de ses dépendances. Cette acquisition se ſit en effet bientôt, et sans doute en 175l , puisqu'il est appris qu'à la date du 21 février 1752, on allait adresser à M. de Gland, procureur à Rennes, pour les faire enregis- trer au Parlement, l'arrêt du conseil et les lettres-patentes obtenues sur cet arrêt et relatifs à cette nouvelle acquisition. A cette époque, les pères des pauvres aimaient encore à bâtir des maisons *, et l'on conçoit qu'ils ne tardèrent pas à en faire élever une plus importante sur un ' Le 17 janvier 1715, cette hôtellerie fut louée pour quatre ans à un M. Cocquignon, moyennant 500 livres par an. a Ce fut aussi en 1715, le 13 mars, que l'Hôtel-Dieu acheta des époux Guérin de Beaulieu, au prix de 14,000 livres, la maison de l'Arabie (c'est-à-dire une autre hôtellerie qui portait le roi d'Arabie peint sur son enseigne), une autre maison à côté, faubourg de la Belle-Croix (aujourd'hui chaussée de la Magdelaine), et deux jour- naux de pré sur la prairie de la Magdelaine. Le lendemain, 14 mars, les deux maisons et les deux journaux de pré furent affermés pour neuf ans, moyennant 750 livres par an aux vendeurs, c'est-à-dire à Jean Guérin de Beaulieu « hoste de l'auberge où pend pour enseigne le roi d'Arabie et damoiselle Magdelaine-Elisabeth de « Fins, son épouse. » Nous pensons que l'hôtel de la Boule-d'Or occupe aujourd'hui la place de cette ancienne hôtellerie. 3 * A cette époque on reprochait beaucoup aux pères des pauvres de consacrer les fonds appartenant à l'Hôtel- Dieu en constructions de maisons. Ce genre de placement n'était pas en effet bien avantageux pour l'hospice, lequel, outre ses charges ordinaires, avait à servir un très-grand nombre de rentes viagères. La chambre de commerce surtout voyait dans cette manie de bâtir la cause principale de l'état de gêne où se trouvait déjà l'Hôtel-Dieu avant 1750. • — 85 — Conclusion. emplacement ainsi agrandi. En effet, le 26 juin de la même année 1752 eut lieu l'adjudication définitive des travaux à faire sur l'emplacement de l'auberge du Cheval-Blanc et sur celui du Bénéfice des Saulnes. Etienne Briand, architecte, demeurant rue et paroisse Saint-Léonard, fut proclamé adjudicataire au prix de 76,000 livres ; Caillaud (ou Laillaud) avait dressé les plans et devis; Moulineau, homme de l'art, demeurant à l'Hôtel-Dieu, était chargé de la direction des travaux. En 1754, les constructions nouvelles étaient terminées; elles furent occupées par une hôtellerie qui, fidèle aux traditions du lieu, fit peindre un cheval blanc sur sa nouvelle enseigne. - b, Depuis un quart de siècle, l'esprit d'inVestigation s'est porté en France vers les études histo- riques avec une ardeur inconnue auparavant. Les recherches laborieuses auxquelles les savants se livrent , auront pour conséquence de révéler des faits ignorés jusqu'ici, de confirmer l'exacti- tude de choses connues, ou de redresser des erreurs trop longtemps accréditées. L'empereur lui-même encourage, par son exemple, la recherche de la vérité historique. S. M. démontre, par l es soins qu'Elle apporte à sa Vie de César, combien les historiens doivent attacher d'importance à cette recherche. L'histoire, en effet, n'est ni ne peut être, avec l'impartialité qui la distingue, ni un recueil de fictions, ni un plaidoyer de parti, mais l'expres- sion exacte et rigoureuse de la vérité dégagée de toute obscurité, de toute passion. Le gouvernement suit avec sollicitude et développe avec autorité ce courant auquel obéissent les intelligences d'élite de notre époque. En prescrivant le classement des archives de l'empire, il a fait connaître qu'il s'associait à ce mouvement et qu'il entendait lui apporter le concours puissant des immenses ressources historiques dont il dispose. - Nos archives ne sont sans doute pas appelées à augmenter d'une manière sensible l'impulsion donnée de nos jours à ce mouvement des esprits; mais quelque modestes qu'elles soient, elles pourront aider et faciliter la solution de certaines questions locales. Nous · avons laissé entrevoir que, dans ce sens, elles rendront encore plus d'un service. Fait et présenté par Nous membres de la Commission administrative des Hospices. Nantes, le 31 mai 1863. Jh. MARION , F. HUETTE, l'abbé DUBOIS, d P. AUBINAIs, A. CAILLÉ, L. COUPRIE et Cl. PRÉLY. F. VINCENT, Secrétaire en Chef TABLEAUX CHRONOLOGIQUES DES coMMIssIoNs ADMINISTRATIVES , BIENFAITEURs , MÉDECINS ET CHIRURGIENs , SECRÉTAIREs EN CHEF, RECEVEURS ET ÉCoNoMIES. TABLEAU CHRONOLOGIQUE DE L'ADMINISTRATIO N HOSPITALIÈRE Depuis la mise en vigueur de la loi du 16 Vendémiaire an V, et la réunion des Hospices de la ville sous une seule Administration. R E G N E S Ou formes DU GOUVER NEM ! INDICATI0N DES --T-_-A7N-_-erra"T- PRÉFETs de la LOIRE-INFÉR*°. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ul]l(3 et indivisible. BONAPARTE, 1er Consul de la RÉPUBLIQUE, e{ Président de la République ltalienne. LETOURNEUR, 1er Préfet du département. (11 ventôse an VIII.) a-une DATE NOMS, PRENOMS, TITRES ET QUALITES A soºnos Ou de L'ENTRÉE DES À DMlNlSTRÀTEURS. 62Il F O N CT10NS. PREMIÈRE PÉRIODE. C0mmission de cinq membres nommée par arrêté de la ſi1'ttnicipalité de Nantes du 2 bn'umaire an 5 et installée le 1er frimaire suivant : CANTIN, Président de l'ancienne Administration. ... .. 2 brum. an 5. MARCORELLES, Antoine. .. ... .. .. .. .. .. ... .. .. , . Id. MARION, René-Joseph. , ... .. .. .. .. .. , ... .. .. .. .. . Id. GEDOUIN, Félix.. ... .. ... ... .. ... .. ... .. .. ... ... . Id. FATIGAN. , ... .. ... .' • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • e » I(l. MAUSSION, André, Président de section au Tribunal Civil , en remplacement du citoyen MARION, nommé administrateur du département. ................ .. DUPLESSIX-PORTO, rentier, en remplacement du citoyen FATIGAN, démissionnaire. .. ... .. .. º HAUDAUDINE, en remplacement du citoyen MAUSSION, démissionnaire. .. .. ............ .| • • • BERNARD, ancien Juge au Tribunal Civil, en rempla- cement du citoyen GÉDOUIN, démissionnaire. .. .. .. . • • • • • • • © e e • e g • e s • s Celle Commissi0n d0nne sa démission le 11 brumaire (til 9. Commission de quatre membres nommée par arrêté de la Municipalilé du 24 frimaire an 9 et installée le lemdemain 25 : RAISlN-BOISMORlN, Joseph... .. .. .. ... .. ... .. .. ... AUVRAY, Guillaume. .. , , , ... .. ... .. .. .. ... .. .. .. . Le Maire est membre-mé de la Commission (circulaire ministérielle du 3 floréal an 9 — 23 avril 1801). FELLONNEAU, François - de - Salles-Godefroi, ancien Avocat du Roi au siége présidial de Nantes, Maire de Nantes (depuis le 17 juillet 1800) 2 frim. an 6. 2 pluv. an 6. 25 floréal an 7. 22 mess. an 8. 24 frim. an 9. J(l. Id. Id. 3 floréal am 9. 12 — 90 — | --ºs-_A R E G N E S Ou formes DU GOUVERN EMº INDICATION DES N-•"-- PRÉFETS de la LO1RE-INFÉRr°. NAPOLÉON, Empereur des Français , roi d'Italie, etC. 4 NOMS, PRÉNOMS, TITRES ET QUALITÉS DES ADMINISTRATEURS. DAT E de L A N 0MIN ATl 0 N Ou de L'ENTRÉE 6 Il F O N CTI0NS ESPIVENT-VILLESBOISNET, Négociant (nommé pour compléter le nombre de cinq membres)......... - © s s PARIS, Claude-Sylvain, Négociant, Maire de Nantes, le 21 juin 1801, ou.. ... .. ... ... ... ... ... ... .. .. .. . DUVOISIN, Évêque de Nantes, nommé par le premier Consul, membre de droit. .. , ................... DELOYNES, Augustin-Louis, ancien capitaine de dra- gons au régiment du Roi, maire de Nantes, le 15 juin 1803, ou.. ... ... ... ... .. .. .. ... ... ... .. . GALLES, Jean-Marie, rentier de l'État, en rempla- cement du citoyen DUBEY, démissionnaire.. .. ... .... Cette Commission est dissoute par arrêté ministériel du 16 frimaire an 12. Commission de trois membres (le Maire et l'Evêque non compris) nommée provisoirement par arrêté préfectoral du 22 : DELOYNES, Augustin-Louis, maire de Nantes. .. .. .. DUVOISIN, évêque de Nantes. .. ... .. .. ... ........ . MAUSSION, Président du Tribunal Criminel du dépar- tement, ex-administrateur. ...................... GAUDON, Président du Tribunal de première instance du quatrième arrondissement séant à Nantes. ... .. . DUFEU , Conseiller de Préfecture. .. ... ... ... .. ... .. Cette Commission provisoire est définitivement rem- placée par la Suivante. Commission installée par le Préfet le 26 nivôse an 12, et maintenue par décision ministérielle : DELOYNES, Augustin-Louis, maire de Nantes.. .. ... DUVOISIN, évêque de Nantes. .. .. .. .. ... . : · · · · · · · . DUFFU , Conseiller de Préfecture , ex-administrateur. . SAULNIER DE LA PINELAIS, homme de loi. .. ... .. BERNARD jeune, Pierre, négociant. . .. .. .. ... ... .. . RICHARD-PIVREDIÉRE, négociant.................. DUMAINE, négociant.. ... .. , ... ... .. ... ... ... ... .. 8 prair. an 9. 2 mess. an 9. 3 floréal an 11. 26 prair.an11. 22 vend. an12. 22 frim. an 12. Id. Id. Id. Id. 26 niv. an 12. Id. · Id. Id. Id. Id. Id. — 9l — R E G N E S Ou formes DU GOUVERN EM! lNDICATION DES -"m-_A7N-_-m"T -- PRÉFETs de la LOIRE-INFÉR"°. 9 . DE BELLEVILLE (5 ventôse an XII). 3. J0A T'E g* *1 \ de - NOMS, PRENOMS, TITRES ET QUALITES L A N O MIN AT IO N ou de • L'ENTRÉE DES ADMINISTRATEURS. GI) F 0 N CT I O N S. DUVAL, Commissaire général de la police, en rempla- cement du citoyen DUFEU dont les fonctions sont incompatibles avec celles d'administrateur. ... .. ... 20 pluv. an 12. ESPIVENT-VILLESBOISNET, négociant, ex-administra- teur. . .. : . ... .. .. .. . • © © © © © © © e • • • @ @ @ e @ e @ e e e s e s e e BLIN, médecin. (Ces deux derniers sont mommés en · exécution de l'arrêté du Ministre de l'intérieur du 16 frimaire an 12 et des instructions contenues dans sa lettre du 11 pluviôse.).. ... ... .. .. ... ... .. .. .. Cette Commission donne sa démission le 28 floréal an 12. Commission installée par le Préfet le 16 prairial an 12, et mainlenue par décision ministérielle : DELOYNES, Augustin-Louis, maire de Nantes. ... .. . DUVOISIN, évêque de Nantes.. ... .. ... .. ... ... .. .. . DUVAL, Commissaire général de la police. .. .. .. .. .. . CANTIN, ex-administrateur. .. .. .. .. ... .. .. .. .. .. .. ROSSEL, Henry, négociant et manufacturier. .. .. .. .. . GOYAU, avoué. ... ... .. .. .. - . - · · · · · · · · · · · · · · · · · · . GUESDON, ex-administrateur des Hôpitaux militaires. . ROLLIN, professeur de législation et d'hydrographie.. . COSSIN , négociant-armateur. .. .. .. .. .. .. ... .. " e » e s s BERTRAND-GESLIN, Jean-Baptiste-Charles, ancien ca- pitaine au 109e régiment d'infanterie de ligne, maire de Nantes en remplacement de M. DELOYNES. .. .. .. . LE RAY, P.-M., ancien négociant, en remplacement de M. démissionnaire. .......... .. .................... FIAUDAUDINE, négociant, ex-administrateur, en rem- placement de M. ROSSEL nommé à d'autres fonctions. DUFOU, François-Marie-Bonnaventure, négociant, en remplacement de M. ROLLIN, démissionnaire. ... .. . M. Cantin , Présidenl de la Commission , est suspendu de ses foncti0ns par décision préfect0rale du 4 dé- cembre 1807. Les autres membres donnent leur dé- mi Si0n. DUVAL, ex-commissaire général de la police, 30 pluv. an 12. Id. 16 prair.an12. Id. Id. Id. Id. Id. Id. Id. I(l. 4 prair. an 13. 1er fév. 1806 . 27 juin 1807. DE CELLES (le cte Vischer) 10 déc. 1806 . 1 er déc. 1807 . R E G N E S Ou formes DU GOUVERNEMl ! mmmmmmmmmmmms LOUIS XVIII. INDICATION DES _-Tºm-_^- •"T- # PREFETS de la LOIRE - INFÉRr°. 4. VAN STYRUM (le bºn Jean). 13 déc. 1810. 5. DE BARANTE (le bon Prospr) 12 mars 1813. NAPOLÉON (les Cent-Jours). NOMS, PRÉNOMS, TITRES ET QUALlTÉS * DES ADMlNlSTRATEURS. DAT E de · L A IN OMIN ATION Ou de L'ENTRÉE 6 Il F O N CTI O N S. Commission installée par le Préfet le 29 février 1808 : BERTRAND-GESLIN, Jean-Baptiste-Charles, maire de Nantes. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . DUVOISIN (le baron), évêque de Nantes.. ... .. .. .. .. . DANYEL-KERVÉGAN, membre du Corps-Législatif. .. . DUFOU (le chevalier), François-Marie-Bonnaventure, ex- administrateur © © © © © º © e s e $ @ & @ & s s e s e e e e @ s e e s s e s e e MOSNERON-DUPIN, membre du Conseil général de la Loire-Inférieure . ... .. .. .. .. . · · · · · · · · · · · · · · · · · · BERNARD père, avoué. ... ... .. .. .. ... .. .. .. ... .. . BERTRAND-GESLIN, Jean-Baptiste-Charles, continué BERNARD père, avoué, continué (première application du décret du 7 germinal an 13). ... .. ... .. ... .. .. . LEROUX-COMMEQUIERS, en remplacement de M. DA- NYEL-KERVÉGAN................................. BOURGAULT (DU COUDRAY), L., en remplacement de M. LEROUX-COMMEQUIERS , démissionnaire.. ... . · · · DUFOU (le chevalier), administrateur, nommé maire d Nantes en remplacement de M. le baron BERTRAND- GESLIN, par décret du 25 mars 1813, et installé le. . MAILLARD-MORANDAIS, Pierre-Félix, en remplace- ment de M. le chevalier DUFOU, nommé maire de Nantes. ... .. .. .. .. .. · · · · · . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . RICHARD aîné, L.-F., docteur en médecine, en rempla- cement de M. BERNARD jeune, Pierre, démissionnaire. BERNARD père, avocat (puis procureur du Roi), continué. BERTRAND-GESLIN, Jean - Baptiste-Charles, membre de la Légion-d'Honneur, baron de l'Empire, maire de Nantes en remplacement de M. le comte DUFOU.. DUFOU (le comte), François-Marie-Bonnaventure,officier de la Légion-d'Honneur, ancien maire de Nantes, chevalier de l'Aigle - Rouge de Prusse , maire de Nantes en remplacement de M. le baron BERTRAND- GESLIN. - 29 fév. 1808 . Id. Id. Id. Id. Id. Id. 18 mars 1808. 17 janv. 1809. 18 janv. 1810. 17 sept. 1811. 6 avril 1813. 17 mai 1813. 8 juin 1813. 12 janv. 1814. 12 janv. 1815. 6 . BONNAIRE (baron) 22 mars 1815. 1er mai 1815 . — 93 -- R E G N E S Ou formes DU GOUVE RN EM! INDICATION DES --ºr-_ATN-_•"T -- PRÉFETs - de la LOIRE - l NFÉRr°. LoUIS XVIIl, roi de France. et de Navarre. CHARLES X, roi de France et de Navarre. 7 . DE BROSSES (le comte). 12juillet 1815. 8. BR0CIIET de VÉRIGNY 23 mars 1822. 9 . DEVILLENEUVE BARGEMONT (le vte Alban). 22 sept. 1824. •-•-sms 40 . DE VANSSAY (le baron) 3 mars 1828. L0UIS-PIlILIPPE 1er, roi des Français. 4 1. NOMS, PRÉNOMS, TITRES ET QUALITÉS | DES ADMINISTRATEURS. DATE de L A N OMINATIO N Ou de L'ENTRÉE 6Il F 0 NCTIO N S. MOSNERON-DUPIN, continué.. ... .. ... .. ... , ... , ... ROUSSEAU DE SAINT-AIGNAN, Louis, l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, maire de Nantes en remplacement de M. le comte DUFOU. ... . DUFOU (le comte), François-Marie-Bonnaventure, ex- administrateur, ancien maire de Nantes, etc., en remplacement de M. MOSNERON-DUPIN , démissionnaire. | BOURGAULT (DU COUDRAY) L., continué.. ... .. ... . LÉVESQUE aîné, Louis-Hyacinthe-Nicolas, négociant, chevalier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, maire de Nantes en remplacement de M. ROUSSEAU DE SAINT-AIGNAN. .............................. SOUBZMAIN, négociant, en remplacement de M. MAIL- LARD-MORANDAIS, démissionnaire. ................. RICHARD aîné, L.-F., docteur en médecine, continué. LEP0T, A., directeur de la Monnaie à Nantes. .. .. .. . TRONSON, F., juge au Tribunal Civil de première ins- tance. (Ces deux derniers en remplacement de MM. BOURGAULT (DU COUDRAY) et BERNARD père, tous deux démissionnaires)........................... DUFOU (le comte), François-M arie-Bonnaventure, COmii- nué ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · LÉVESQUE aîné, maire de Nantes, c0ntinué. ... .. ... . GOUIN aîné, Édouard, négociant, en remplacement de M. LEPOT, démissionnaire depuis le 6 décembre der- mier. .. · · · · · · · · · .• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • LÉVESQUE DU ROSTU............................ GENEVOIS. (Ces deux derniers en remplacement de MM. RICHARD et SOUBZMAIN, démissionnaires.). , ... . DE SESMAISONS (le comte), Rogatien, propriétaire. .. MOSNERON-DUPIN fils, propriétaire. (Ces deux derniers en remplacement de MM. DUFOU et GENEVOIS, démis- sionnaires). .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . TROTTIER fils, Mathurin.. . .. .. .. .. .. .. ... ... .. .. . TRONSON , F., juge au Tribunal Civil, continué. .. .. . SOUBZMAIN, négociant, ex-administrateur, maire de Nantes en remplacement de M. LÉVESQUE aîné.. .. DE St - AIGNAN (Louis) 6 août 1830. —=r->©-<=m-– 20 janv. 1816. 30 sept. 1816. 24 mars 1817. 5 féV. 1819. 24 juil. 1819. 28 déc. 1820. 30 janv. 1821. 1er juin 1821. Id. 20 janv. 1824. 11 janv. 1826. 2 mars 1826. 4 avril 1827. Id. 40 mars 1828. Id. 25 mars 1829. 20 fév .. 1830. 17 août 1830. — 94 — INDICATI0N DES -"m-_-N- m"-- R E G N E S ou formes DU GOUVERN EM! PRÉFETs de la LOIRE-INFÉRr°. L0UIS-PIlILIPPE1°r, roi des Français. 7 , DATE , ſ ) A éº # «t · TrInf de NOMS, PRENOMS, TITRES ET QUALITES L A N O MIN ATI0N ou de L'ENTRÉE DES ADMINISTRATEURS. GD F O N CTI ON S. DEUXIÈME PÉRIODE. Commission nommée par arrêlé préfectoral du 20 octobre 1830 (conformément à l'ordonnance royale du 6 juin 1830 ) : SOUBZMAIN, négociant, ex-administrateur, maire de Nantes, en remplacement de M. Lévesque. .. .. ... . 20 oct. 1830 PORTIER, commissaire général de la marine......... Id. HENNEQUIN, Étienne, propriétaire. .. ... ... .. .. .. .. Id. HARANCHIPY aîné, propriétaire. .. .. ... ... .. .. .. .. Id. BERNARD DES ESSARDS, juge-suppléant. ... .. .. . · · · Id. VERGER aîné, François, ancien négociant. .......... Id. Le 1er janvier 1831 , la Commission donne sa démis- sion. ( Elle tient sa dernière séance le 11 du même mois ). e Une Commission provisoire est nommée par arrêté préfectoral du 17 janvier 1831. Cette Commission , c0mp0sée de cinq membres , esl maintenue pa)' déci- sion ministérielle du 31 du même m0iS. COTTINEAU aîné, propriétaire. ... ... .. .. , ... .. .. .. CHÉGUILLAUME, Auguste, négociant ( non accep- tant)· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · BOISTEAUX, Louis-Sylvestre, en remplacement de M. CHÉGUILLAUME, Auguste, non acceptant.. .. .. ... .. .. FAVRE, Ferdinand, Chevalier de la Légion-d'Honneur , - membre du conseil général de la Loire-Inférieure, maire de Nantes, en remplacement de M. SOUBZ- MAlN - » MAltION, Calixte, juge au Tribunal civil , en remplace- ment de M. DEMANGEAT, démissionmaire s s t e e $ $ s $ a $ e # # & º e s e e e , e $ e e s é $ # e $ ê $ $ e # © s © e s 17 janv. 1831. Id. Id. Id. Id. · Id. 16 mars 1831 . 9 fév. 1832. 5 $ $ © e $ $ $ $ $ $ $ 20 mars 1832. — 95 — INDICATI0N DES --"m -^N-•"T -- R È G N E s ou formes DU GOUVERNEM! PRÉFETS de la LOIRE-INFÉRr°. NOMS, PRÉNOMS, TITRES ET QUALITÉS DES ADMINISTRATEURS. DAT E de L A N O M 1 N ATI O N Ou de L'ENTRÉE eIl F ONCTIONS. PAQUET fils, négociant, en remplacement de M. LUTHER, démissionnaire CHESNEAU, Charles, ancien notaire, en remplacement de M. MARION, démissionnaire LEBIDOIS, Jean-Baptiste, commerçant, en remplace- ment de M. PAQUET fils, démissionnaire FAVRE, Ferdinand, Chevalier de la Légion-d'Honneur, etc., c0mlinué maire de Nantes PINARD, Jacques-Grégoire, propriétaire, en remplace- ment de M. LINSSENS DE L'ÉPINAY , démissionnaire. .. CHÉGUILLAUME, Thomas, négociant, en remplacement de M. BOISTEAUX, démissionnaire. .......... ... .. . FLEURY , Alexandre, propriétaire, en remplacement de M. COTTINEAU aîné, démissionnaire FAVRE, Ferdinand, continué maire de Nantes.. .. .. .. BERNARD, Auguste-Sylvain, négociant, en remplace- ment de M. CHÉGUILLAUME, Thomas, démissionnaire . CHESNEAU, Charles, ancien notaire, c0ntinué. ... .. . LEBIDOIS, Jean-Baptiste, commerçant, continué. .. FAVRE, Ferdinand, continué maire de Nantes.. ... .. . PINARD, Jacques-Grégoire, propriétaire, continué. .. . FLEURY, Alexandre, propriétaire, continué. ... ... .. . BERNARD, Auguste-Sylvain, négociant, c0ntinué. .. .. . FAVRE, Ferdinand, continué maire de Nantes.. ... .. . LITOU, Pierre-Julien, propriétaire, en remplacement de M. PINARD, démissionnaire. .. ... .. .. , ... .. .. .. CHESNEAU, Charles, ancien notaire, c0ntinué. .. , ... LEBIDOIS, Jean-Baptiste, commerçant, continué. ... .. FAVRE, Ferdinand, continué maire de Nantes.... .. .. FLEURY, Alexandre, propriétaire, continué. .. ... .. .. BERNARD, Auguste-Sylvain, négociant, continué. ... . RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. 12. MAURce DUVAL (le baron) 12 oct. 1832. 43. A. CHAPER. 5 juin 1840. 14. R0ULLEAUX-DUGAGE 24 juil. : 1847 . 15. A. Guépin, fév. 1848. 16. MAUNOURY. Mars 1848. • e • • • • • • • • • • • • • • e e e e s s e e e e e s e e e e e s e º © e e e e e e e a ê e s , e s s s © e e e • e s s e s e s s s e ' e e , e • e s © e e e s e s e s é © © © © © s e s e e s e e s La Commission administ)'alive est diSS0ule d'urgence , par arrêté du commissaire du gouvernement provi- soire en date à Nantes, le 7 avril 1848. 13 juin 1832. 10juillet 1834. 18 août 1834.. 24 nov. 1834. 10 fév. 1835 21 sept. 1836. 19 oct. 1836 28 août 1837. 23 avril 1838. 12 mars 1839. 20 fév. 1840. | 19juillet 1840. 10 mars 1841 . 12 mars 1842. 25 fév. 1843. 2 août 1843. 18 mars 1845. Id. 10 mars 1846. 3 octobre 1846 8 mars 1847. 10 fév. 1848. s-•-* 96 —-- INDICATION DES --^ºns-_-- R E G N E S Ou formes DU GOUVERN EMI ! PRÉFETs de la LOIRE-INFÉRr°. 4 7. R A M P A L (Marius) 12 juin 1848. 18. GAUJA Prosper 34 déc. 1848. 10 NOMS, PRÉNOMS, TITRES ET QUALITÉS DES ADMINISTRATEURS. * DATE de L A N 0 MIl N AT I 0 N Ou de L'ENTRÈE G Il F O N ( T I O NS . Une Commission provisoire de cinq membres (le maire n0n c0mpris ), est nommée par ledil an'rêlé du com- missaire du gouvernement provisoire du 7 avril 1848. COLOMBEL, Évariste, avocat, maire de Nantes (nommé maire le 21 mars 1848 par le commissaire du gou- vermement provisoire à Nantes). .. , ... .. ....... .. CHÉGUILLAUME, Thomas, négociant, ex-administra- GÉLY, Jules-Aristide, docteur en médecine, professeur à l'école de Médecine de Nantes. .. ... .. .. .. .. ... . MORICEAU, Charles-Gustave, docteur en médecine , membre du conseil municipal de la ville de Nantes. . COTTIN DE MELLEVILLE, ancien ingénieur en chef des ponts-et-chaussées (non acceptant).......... .. FERRUS, Régis-Antoine, commerçant. . , ... .. ... ... . BARÉ, Alphonse-Théodore, docteur-médecin, en rem- placement du cit. COTTIN DE MELVILLE, non acceptant. Par arrêté du commissaire du gouvernemenl pr0vi- Soire à Nantes , du 25 avril 1848 , la Commission administrative est augmentée temporairement de deua membreS , Sav0ir , les cit0yens : ALLARD, ingénieur des ponts-et-chaussées GAUTRET , Delphin, avocat. . ... .. .. .. .. ... .. ... .. . COLOMBEL, Évariste, avocat, continué maire de Nantes par arrêté du président du conseil des ministres chargé du pouvoir exécutif. ... ............ .. ... .. • •-a-m-a º La C0nnmission gratuite chargée d'administre) les Hos- pices civils de Nantes sera , à l'avenir, composée de sept membres. (Décret du président de la république du 9 janvier 1851). Sont continués (par suite de l'application de ce décret) les quatre administrateurs donl les m01ns Suivent : BARÉ, Alphonse-Théodore , docteur en médecine M0RlCEAU, Charles-Gustave, docteur en médecine. . . ALLARD, ingénieur des ponts-et-chaussées. .. ... .. .. . s e a à © 7 avril 1848. J.d, I(l. 7 avril 1848. Id . Id. 13 avril 1848. 25 avril 1848. Jd. 29 août 1848. 9 janv. 1851. Id. Id. — 97 — R E G N E S ou formes DU GOUVERN EMI ! INDICATION DES PRÉFETS de la LOIRE-INFÉRr°. NAPOLÉON III empereur des Français. 19. DE MENTQUE. | Décret du 9 mai 1852. Installé le 18 même mois. 11 NOMS, PRÉNOMS, TITRES ET QUALITÉS DES ADMINISTRATEURS. DAT E de L A N O MIN ATI O N Ou de L'ENTRÉE 6.Il F O N C'T I 0 N S. GAUTRET , Delphim , avocat. . • • s e - e e • e s e e v e e • e e e s Sont nommés (p0ur compléter le nombre de sept membres), par arrêté ministériel dudit jour 9janvier 1851 , les trois membres dont les n0ms suivent : WATTIER, ancien capitaine au long-cours (non accep- tant) · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . · · · · · · · · · · · . LOROIS père , ancien préfet. .. , ... .. .. .. .. .. .. ... . ROY, Prosper, négociant (non acceptant). .. .. .. .. .. . Le maire de Nantes , p1'ésident-mé de l(t C0mmissi0n , élait alors le citoyen : COLOMBEL, Évariste, avocat FAVRE, Ferdinand, ancien maire de Nantes, nommé maire de la dite ville par décret du président de la république, en remplacement du cit. CoLOMBEL. ... . l'FAVRE, Ferdinand, continué maire de Nantes. .. .. . * s • s e s © © º º s e e s ^ e t e s e e e Deux des membres de celle Commission , MM. Baré et Allard , assistaient presque toujours seuls aux séances. Dans l'inlérêl du service , une nouvelle Commission fut nommée. Commission nommée par arrêté préfectoral du 27 Dé- cembre 1852 et inSlallée le 31 du même mois : FAVRE, Ferdinand, maire de Nantes.. ... ... ... .. .. . HUETTE aîné, Frédéric, propriétaire, ancien adjoint au maire de Nantes, membre du conseil municipal de la ville, etc. ... ... .. .. .. .. .. ... .. .. .. ... .. .. MARION aîné , Joseph, vice-président honoraire du tri- bunal civil de Nantes, Chevalier de la Légion-d'Hon- · neur, conseiller général, etc. ............... .. . PLANTIER, ingénieur en chef et directeur des ponts- et-chaussées, Officier de la Légion-d'Honneur, etc. . . DUBOIS (l'abbé), chanoinc honoraire du diocèse , membre de la Commission de surveillance des pri- S0I)S . . . .. . .. . , · · · · · · · · · · · · . . - · · · · · · · · . . . º ^ s e e 9 janv. 1851. Id. Id. Jd. 30 déc. 1851 . 8 oct. 1852. 27 déc. 1852. Id. Id. Id. Id. 43 — 98 — R E G N E S Ou formeS AlDU GoUvERNEM _--_- INDICATI0N DES -- •"T---, PRÉFETS de la LOIRE - 1 N F É Rr°. NOMS, PRÉNOMS, TITRES ET QUALITÉS DES ADMINISTRATEURS. DAT E de L A N () MI l N A T l () N Ou de L E NT ltÉ E 6 I] F O N (.TI O N S. AMOUROUX, Louis, architecte, Chevalier de la Légion- - , d'Honneur, ancien lieutenant-colonel de la garde nationale de Nantes ........... ................. AUBINAIS, Pître, docteur en médecine, Chevalier de la Légion d'Honneur, membre du conseil général de la Loire-Inférieure et du conseil municipal de Nantes, etc. CAILLÉ, Adolphe, propriétaire, ancien négociant..... COUPRIE, Louis, avocat, ancien adjoint au maire de Nantes, membre du conseil municipal de la dite ville, en remplacement de M. PLANTIER, nommé inspecteur- | divisionnaire des ponts-et-chaussées. ... .. .. .. .. .. . AUBINAIS, Pitre, docteur en médecine, continué FAVRE, Ferdinand, continué maire de Nantes ....... HUETTE aîné, Frédéric, propriétaire, continué DUBOIS (l'abbé), chanoine honoraire, continué. .. ... . MARION aîné, Joseph, vice-président honoraire du tri- bunal civil continué ............................ AMOUROUX, Louis, architecte continué.. ... ... .. .. . PRÉLY, Claude, négociant, membre du conseil muni- cipal de Nantes, administrateur du Mont-de-Piété, en remplacement de M. L. AMOUROUX, décédé. .. .. .. CAILLÉ, Adolphe, propriétaire, ancien négociant, continué I(l. 20. C H E V R E AU Henri. . Décret du 22 juin 1853. Installé le 10 juillet suivant. © s © © © © 40 nov. 1853. 9 fév. 1855. 14 juin 1855. 22 sept. 1856. 4 février 1857 . 16 janv. 1858. 26 janv. 1859. 19 nov. 1859. 4 avril 1863 . TABLEAU CHRONOLOGIQUE D E S B I E N ET A I T E U R S DES H 0 S P I C E S E T H 0 P IT A U X D E N A N T E S . #J O iT E E X 3E EL I C A T I V £ . Notre Commission s'est constamment préoccupée de faire revivre les noms des bienfaiteurs de nos Établissements. Dans notre séance du 8 mai 1854 nous prenions déjà une délibération dans Ce sens. Dans notre compte-rendu nous avons fait connaître que cette mesure était mise à exécution. - M. le Ministre de l'Intérieur, par sa circulaire du 1" décembre 1862, a prescrit de tenir dans les Hospices civils de l'Empire un registre spécial pour l'inscription des libéralités faites à ces établissements *. Nous constatons avec plaisir que notre pensée, qui remonte à notre entrée en fonctions, en 1852, est ainsi devenue en partie celle de notre gouvernement. Le travail que nous présentons aujourd'hui sur nos bienfaiteurs se divise en deux parties parfaitement distinctes : Bienfaiteurs avant la Révolution de 1789, et Bienfaiteurs depuis cette RéVOlution. La première partie commence à l'époque la plus reculée à laquelle nous ayons pu remonter et s'arrête donc à la Révolution de 1789. 1 * Dans la partie de cette circulaire relative à ce registre , M. le Ministre s'exprime ainsi : « Le regislre des legs et donations permettra aux Commissions administratives de se rendre un compte exact de l'augmentation de la dotation des Hospices. Les legs et donations seront classés en quatre catégories : 10 sans charges , 2o avec charges; 3o à divers , mais avec charges au profit de l'Hospice , 4o éventuels ou soumis à une condition qui en ajourne ou en suspend l'exécution. Ce registre sera renouvelé tous les dix ans. Vous voudrez bien inviter les Commissions administratives à commencer la première période décennale au 1er janvier 1860 et à faire inscrire, à la date de l'autorisation de l'acceptation , tous les dons et legs qu'elles ont été autorisées à accepter pendant les trois années 1860, 1861 et 1862. » Un registre décennal a été ouvert immédiatement dans nos Hospices ; il contient les libéralités des trois dernières années et est tenu dans la forme prescrite par cette circulaire. — 100 — Nous ne pouvons donner dans cette partie que les noms des Anciens Bienfaiteurs de l'Hôtel- Dieu; mais nous nous proposons d'insérer, dans notre prochain Compte-rendu, un travail semblable sur les Anciens Bienfaiteurs de l'Hospice-Général. - | - Nous ferons observer que cette partie, exclusivement consacrée, cette année, à l'Hôtel-Dieu, se subdivise elle-même en deux périodes dont la première finit et dont la seconde commence en 1643, époque où l'on se décidait à transférer cette maison de l'embouchure de l'Erdre sur la prée Gloriette. - - La première de ces deux périodes est nécessairement incomplète, attendu que la plus grande partie des archives anciennes de l'Hôtel-Dieu nous manque. Les libéralités qui y sont consignées proviennent des recherches faites parmi les anciens titres que nous possédons; nous avons recueilli aussi, dans les historiens de Nantes , les libéralités dont ils ont fait mention dans leurs ouVrages en s'appuyant sur des preuves irrécusables. La seconde période est complète jusqu'à l'an 1781 , sauf les lacunes que nous y avons signalées ; il ne nous a pas été possible de la continuer jusqu'à 1789 , car, au moment des recherches , des documents, retrouvés aujourd'hui, étaient alors égarés , cette période pourra donc être bientôt achevée. # - La seconde partie fait connaître les Bienfaiteurs des Hospices, et non pas seulement ceux de l'Hôtel-Dieu. Elle devait commencer à 1790 , mais pour les mêmes raisons que dessus, nous ne pouvons la commencer qu'à l'année 1828. Nos documents réunis ne laissent aujourd'hui aucune lacune pour cette partie qui pourra être rendue incessamment aussi complète que possible. Nous avons cru utile de faire connaître les détails qui précèdent afin qu'on s'explique ce travail et qu'on se rende compte des lacunes qui y existent forcément, mais qui disparaîtront aussitôt qu'il sera permis de nous livrer à de nouvelles recherches. PREMIÈRE PARTIE. B IE N F A IT E U R S D E L' H O T E L - D IEU Depuis les ºr les plus reculés jusqu'à la révolution de 1789 '. PREMIÈRE PÉRIODE. 1472.— 26 mai. — DELAUNAY, Guillemin , seigneur de la Foubretière bourgeois de Nantes, legs d'une rente foncière de 40 sols à l'aumônerie. - 1516. — 23 décembre. — JUSTON , Robert , chevalier, maître d'hôtel de la Reine, don d'une rente foncière de 100 sols monnaie de Bretagne assise sur les biens de messire Pierres Duboais- guiheneuc, sieur de la Babinaye, aussi maître d'hôtel de la Reine. 1520. — 25 avril. — LEBEL, Pierres, recteur de Saint-Martin et chanoine de l'église collégiale de - Nantes, don d'une rente foncière de 10 liv. monnaie de Bretagne. 1544.— 3 septembre. — LE SUR, Jehan-Hue, et Françoyse PERCHEREL, son épouse, sieur et dame de la Trocardière, don d'une maison, sise à Nantes , rue du Château. 1548. — DoNo, Jan, de Nantes, don de 50 liv. de rente foncière pour les couches des filles et femmes nécessiteuSeS. · 1555. —28 janvier. — MoTAy, Jullian, et Françoyse GuysCHARD, son épouse, seigneur et dame du Quarteron, demeurant à la Fosse à Nantes, don de deux rentes foncières : la première de 4 liv. 12 s. 9 d. monnaie de Bretagne, la seconde de 6 liv. même monnaie, soit 10 liv. 12 s. 9 d. de rente. - 1557. — 26 mars. — PINTIER, Germain-Renier, et Marie JUDON son épouse, demeurant à Nantes, don avec charges et à titre de fondation , d'une rente foncière de 100 sols monnaie de Bretagne. * Nous ferons observer que les mentions des libéralités qui suivent sont conformes aux actes des registres consultés; nous nous sommes appliqués à reproduire religieusement ces mentions. A ceétaines libéralités nous avons ajouté de nous-mêmes des éclaircissements ou des détails historiques; mais nous avons pris soin de mettre entre parenthèses les additions que nous y avons faites. Cette observation a par conséquent pour but d'éviter toute méprise et toute confusion sur ce point. — 102 — " 1564 — 12 juin. — MoRiCAUD, Mathurin, marchand apothicaire, demeurant à la Fosse à Nantes, don d'une rente foncière de 10.liv. tournois. $ · 1564 — 14 juin. — MERIAYs, Thomas, marchand à Nantes, don d'une rente foncière de 10 liv. tournois. - 1571 — 1* octobre. — CoUPÉ, Jan, chanoine de la Cathédrale et de la Collégiale de Nantes, legs d'une coupe en argent « pour servir le jour de Pasques et lorsque requis sera, aux pauvres » de l'Hospital, à leur donner du vin à boire après qu'ils auront reçu le Corpus Domini, » comme en est bonne et louable coustume. » 4 1576 — 19, 20 et 22 janvier. — LAURENS, Janne, dame de Boury, de la Moricière , du Branday, la Marne et Launay, veuve en premières noces de noble seigneur André, sire de Sévigné, baron de Crespon, et en secondes noces de messire Charles Dubec, chevalier de l'ordre du Roi, seigneur de Boury, legs aux termes de testament reçu par les notaires royaux garde- notes au Châtelet de Paris, de 30 liv. tournois de rente foncière. Cette rente assise sur tous et chacun des biens de la testatrice a été servie par les maisons de Sévigné et de La Moricière. | - 4 1578 — 23 mai.— MARSAUT, Guillaume, marchand mercier à Nantes , don d'une rente de 3 écus et tiers d'écus (10 liv), pour qu'à l'avenir il soit exempt de la charge d'administrateur de # l'Hôtel-Dieu. - # — 18 novembre. — LE Roy, Françoys, l'un des maîtres chapelains de l'église collégiale de Notre-Dame de Nantes, don d'une somme de 500 liv. (V. plus loin deux autres libéralités faites par le même.) é* º - | 1579 — 5 juin. — DAvy, Jan, bourgeois de Nantes, don d'une rente de 10 liv. tournois, afin d'être sa vie durant, exempté et déchargé de la charge d'administrateur de l'Hôtel-Dieu. — 29 juillet. — LE Roy, Françoys (ci-dessus dénommé), don d'une rente foncière de 10 liv. monnaie de Bretagne. *. | - 1580 (avant). — DUPIN, Jacqueline, dame de Launay et autres lieux, legs de 6 liv. tournois de rente foncière à distribuer en aumônes aux pauvres qui seront malades à l'aumônerie de Nantes le jeudi absolu. 1582 — 29 juin. — LE GALLo, Pierre, archidiacre de Nantes, legs de sa bibliothèque par testament en date dudit jour. (Les pièces relatives à cette libéralité se trouvent conservées dans le dépôt des Archives Communales, à l'Hôtel-de-Ville. M. l'archiviste des ville et commune de Nantes résume ainsi cette affaire dans une note à son collègue des Hospices : « La ville retint la bibliothèque au prix de 1,200 écus qui devaient être convertis en une rente de 300 liv. au proſit des pauvres; ladite rente était franchissable. Mais le 19 juin 1589, elle déclara retirer son offre. De là procès. Par diverses sentences, la ville fut condamnée à prendre les livres et à en payer le prix. En 1592, deux libraires inter- viennent, qui prétendent que la bibliothèque leur a été adjugée au prix de 1,400 écus, pour être débitée et vendue en détail dans la ville. Enfin sentence ordonnant que ladite biblio- thèque sera remise en adjudication. Cette nouvelle adjudication eut'lieu le 31 janvier 1592 et fut prononcée au profit de Jehan Cousin, sieur de la Marrière, au prix de 1,800 écus. -- Que sont devenus les livres ? Comment ont-ils été payés ? Je n'en sais rien. » ) 1584 -- 1°r septembre. — LE RoY, Françoys (ci-dessus dénommé), don d'une somme de 1,000 liv. à convertir en rente au profit des pauvres de l'Hôtel-Dieu. Aº t# — 103 — 1585 — 23 mai. — COTINEAU , Jacques , et Bastienne ROUSSEAU sa femme, demeurant à Nantes, 1586 1593 1607 1620 1623 1626 1635 legs d'une rente de 10 liy. tournois. — 28 mars. — DEMYRANDE , Fernando , de Nantes, legs d'une somme de 15 liv. tournois. — 20 mai. — GoBBE, Françoys, prêtre, chanoine de l'église Collégiale de Notre-Dame de Nantes, legs d'une maison sise à Nantes, rue de la Saulnerye (aujourd'hui rue du Pas- Périlleux). • . : — 22 juin. — HUBERT, Nycolas, fils et seul héritier de Philippes HUBERT et de Jullienne RICHER, don, avec charges, d'une maison sise à Nantes près le couvent des Jacobins. — 6 juillet et 16 août 1692. — DE LA MUCE, David et César, seigneurs de Ponthüe, legs par testament olographe de 500 liv. de rente foncière en faveur du Consistoire de Sucé pour l'exercice de la religion prétendue réformée, ladite rente, retournée aux pauvres des deux Hôpitaux de Nantes en vertu de la déclaration du Roi de 1685 portant révocation de l'édit de Nantes. Cette rente était assise sur la terre de Ponthüe en la paroisse de Petit-Mars; elle fut assurée à l'Hôtel-Dieu et à l'Hôpital-Général, dit Sanitat, par moitié, en vertu d'une transaction sur procès, intervenue le 16 août 1692 entre les Administrateurs de ces deux RIôpitaux et très-haute et puissante dame Claude-Henriette DE LA MUCE représentée par son époux messire Claude-Charles GoYoN , chevalier, comte de Marcé, Trochant et autres lieux. ^, En ce qui concerne le mobilier du temple protestant de Sucé, on lit ceci dans la délibé- ration de l'Hôtel-Dieu du jeudi 8 novembre 1685 : « Messieurs Gorge et Giraud ont » déclaré avoir fait venir audit Hôtel-Dieu , du temple de Sucé, la cheze avecq des bancs » qui servent présentement dans la chapelle dudit Hôtel-Dieu, et deux grands tableaux » contenant la loy de Moïse et l'oraison dominicale. » — 26 avril. — MosNIER, Jacquette, épouse et compagne de M° Pierre GRANSON, don d'une rente foncière de 25 liv. tournois. — 19 mars. — ERNAUD , Guillaume, marchand, sieur de la Bretonnière, don d'une rente foncière de 105 sols toul'nois. — 11 août. — DESMORTIERs , René, notaire royal , et Perrine VERGER son épouse , legs, avec charges et à titre de fondation , d'une rente de 4 liv. — 8 décembre. — JAVARD, Germain, marchand, demeurant à Nantes à la Saulzaie(aujourd'hui Ile-Feydeau), legs d'un logis sis à Nantes, rue d'Erdre. 1637 — 3 juin et 5 novembre. —- CAILLEAU , Françoys, sieur de la Mossetière, l'un des anciens échevins de Nantes, et la dame sa femme et compagne, don de 80 liv. de rente foncière à eux due suivant deux contrats, l'un de 50 liV. et l'autre de 30 liv. Ces deux rentes étaient assises sur logis et jardin au bas de la Fosse. — 104 — " *=s | DEUXIÈME PÉRIoDE. · 1642 ou 1643. — GoULLET (Mº), legs de 8,000 liv. (Le montant de ce legs fut -# réservé pour aider à construire le nouvel Hôtel-Dieu.)...... , ... .. 1644. — 9 avril. — DE LA MELLERAIE (Charles de la Porte, seigneur duc), ma- réchal de France, gouverneur des ville, château et comté de Nantes, don d'une portion de la prée de Belle-Croix ou petite prée de la Magdelaine par lui achetée la veille des époux Olivier Buret, con- tenant 3journaux1 bouexellée 1]4, et devant servir d'emplacement au nouvel Hôtel-Dieu alors projeté et à ses dépendances. 1646. — 19 janvier. — DE LA MELLERAIE. (dénommé ci-dessus), et très-haute et très-puissante dame Marie de CossÉ son épouse, don de 6,000 liv . à affecter aux constructions du nouvel Hôtel-Dieu. .............. 1650. - 13 décembre. — BOTTIN ou BoUTIN, Ollivier, originaire de Cosne, soldat en Brouage, don d'une somme de 993 liv. 4 s. tournois due en prin- cipal sur plusieurs héritages au village de Minière et aux environs, en la paroisse de Monnières ................. · · · · · · · · · · · · · · · · 1655. — 12 mars. — BOTTIN ou BoUTIN, Ollivier (dénommé ci-dessus), legs de , 10 liv. tournois de rente annuelle et constituée, à lui due par la famille Dugast, de Saint-Sébastien-Daigne...... ................ 1661. — 9 juin. — MERCERON, Jan , et son épouse et compagne, sieur et dame de la Poitevinière, demeurant à Nantes, don (avec charges et en partie à titre de fondation) de deux,rentes foncières : la première de 10 liv. tournois , et la seconde de 42 liy. 14 S. 8 d. tournois, soit 52 liv. 14 s. 8 d. de rente.. ... , ..... , ... ... .. ... .. .. ... .. ... .. . 1668. — DE LA MELLERAIE (dénommé ci-dessus), legs d'une somm e de 20,000 liv. destinée à aider à l'achèvement du nouvel Hôtel-Dieu , ladite somme garantie par billet de Mº"le duc de Mazarini, son fils, en , date du 21 mars 1665. Le 14 juin 1672, le sieur de Bellegarde, pro- cureur spécial de Mº" le duc de Mazarini, offre aux administrateurs qui acceptent : 20,000 liv. pour le paiement intégral de ce legs, plus une somme de 2,882 liv. donnée aux pauvres « pour certaines consi- » dérations, » ci.. .. ... ... .. ... . .. ... .. ... ... , ... .. . · · · — 22 juin. - Une personne charitable, don de la somme de. ........ — 15 décembre. — André DE LA VILLE, marchand droguiste à Nantes, ci-devant administrateur de l'Hôtel-Dieu en 1666, don de 100 liv. 1669 — Mars - Une personne charitable, don d'une somme de 94 liv. 10 s... — 5 septembre. — DE MAYNIÈRE, damoiselle GABRIELLE, veuve d'écuyer . Livres. Sols. D. 8.000 » . 6.000 » » mémoire. mém0ire. - mémn0ire. 22.882 » » 100 » M) 100 » » 94 10 » Jean-Baptiste DE MALLART, sieur de Marinault, don d'une somme de 600 liv . .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ... .. .. ... ... ......... 600 « » — 105 — 1669 — 31 octobre. — PouLLÉ, Simon, ci-devant apothicaire de l'Hôpital, don et abandon d'une somme de 200 liv. qui lui était due sur ses gages. 1678 — 6 mai. — RABoCEAU, Mathurine, veuve de Michel LÉoNARD, legs de 1674 1675 1,000 liv. capital, plus 72 liv. 18 s. 4 d. pour intérêts. .. .. ... 22 mai. — DE MARQUES, Jan, sieur de la Motte, legs de 10,000 liv. dont le montant au désir du testateur, doit être consacré à la cons- truction des aîles et pavillons du nouvel Hôtel-Dieu, du côté d'Amont. . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · • · . 19 juin. — TERNEAU, Charles , prêtre, don de ... .. .. ... .. .. . .. .. .. 28 juillet. — BEDEAU, Sébastien, prêtre, don de. .. .. , ... .. .. ... ... 30 octobre. — DE BONNAIN-RIOU (la dame), legs de. ...... .. .. .. .. . · • • 30 juin. -- BoTTIN ou BoUTIN , Ollivier (sa troisième libéralité), don de la nu-propriété d'une rente de 60 liv... ... ... ... . · · · · · · · · · · 30 juin. — CHOMAR, François, garçon tailleur d'habits , originaire de Brouage, legs Sans indication de nature ni de valeur . .. , .. , ... .. 14 décembre. — MENoRET , Perrine, veuve Pierre BRIDoN, orfèvre à Nantes, remetaux pauvres de l'Hôtel-Dieu une somme de 21 liv. 14 s. prix d'estimation d'une lame et d'une Cuiller en argent appartenant à des particuliers inconnus qui les auraient déposés depuis plusieurs années dans la boutique de son mari et qui depuis ne les auraient pas réclamés. .. ... . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • - e • © e º s s s' • • • • • • • • • . 22 février. — DE GASPAGNE MACÉ, legs de ...................... 20 septembre. — BRETINEAU, greffier de la ville, legs d'une somme de. 29 novembre. — Une personne charitable, don de 1,200 liv. pour être mises en constitution de rente au profit des pauvres de l'Hôtel-Dieu . 30 décembre. — DES BURoNs (M" la présidente), legs de. ... .. .. . 30 décembre. — DUPORT LA VIGNE (M"), legs de. .. .. .. .. .. .. .. .. . 24 janvier. — MARION (M"), legs de. ... ... .. ... ... .. ... .. ... ... . 14 février. — DE LA GALMELIÈRE BELOT, don de. ... ... ... .. .. .. .. . 30 août. - Une dame Charitable, don de. . .. ... ... .. ... ... .. .. .. 2 octobre. — Un particulier, don de, .............. · · · · · · · · · · · · . . 7 novembre. — DE FABRY (damoiselle), legs de ................. .. . 5 décembre. — MAUNOIR, Philippe, facteur, legs de. . , ... ... .. .. .. , . 20 février. — DE LA SABINIÈRE MERCERON, legs de ... .. .. , ... .. .. .. . 17 avril. — PARÉ, Fleurance, don de certains héritages situés en la paroisse de Saint-Aignen (Saint-Aignan). ... ... .. ... ... · · · · · · · · 5 mai. — BAZILLE , Jeanne, veuve d'écuyer Jacques VALLEToN sieur de la Peille, demeurant à la Fosse à Nantes, don de 2,600 liv. à l'Hôtel- Dieu à la charge de payer aux pauVres renfermés la somme de 100 liv. de rente annuelle au terme du cinquième mai, tant et si longtemps que Subsistera la direction. .. .. ... ... ... .. .. .. . 16 juille(. — DE LA GUICHARDAIS MABILLAIS, legs de ... .. .. .. , ... .. l-ivres. SOlS. D . 200 » Y) 1 . 072 18 4 10.000 X) )0 800 » )0 300 » D 60 Y) )) mémoire. mémoire. 21 14 » 200 » » 200 » » 1.200 » » 300 » » 30 » )0 100 » )) 200 )) » 300 )) y> 99 }) p) 20 » ' » 50 » » 800 » » mémoire. 2.600 » » 300 » » — 106 — 1676 1678 1679 1679 1680 1681 1682 •- ,- =s 13 aoùt. — HALLoUIN , legs de 200 liv. (employé à payer des maçons et des couvreurs qui ont travaillé aux bâtiments construits depuis peu à l'Hôpital). ... ... ... ... ... ... .. .. · · · · · · · · · · · · . se s - e s • e © © 29 octobre. — PAGEOT, messire Jullien , chanoine de Nantes, don de 10 liv. de rente annuelle lui due , en vertu de deux contrats, sur les fouages de l'évêché de Dol. ........ ... ... .. , . . · · · · · · · · · · · · · · · · 15 juillet. — PAULUs, Nicollas, sieur du Fontein , receveur et miseur des ville et communauté de Nantes, don d'un contrat pOrtant COnS- titution d'une rente de 75 liv. pour 1,200 liv. de principal , et de 150 liv. pour deux années d'arrérages dus ... .. .. .. , ... .. .. .. s • • 20 janvier. — DU CLAIRAY PETITEAU, auditeur en la Chambre des Comptes, don de la somme de 1,000 liv. pour être mise à consti- tution de rente pour la subsistance des pauvres de l'Hôtel-Dieu 22 juin. — PAGEoT , messire Jullien, chanoine de Nantes, sa deuxième libéralité, legs de 50 liv. par testament du 7 dudit mois. .......... 6 juillet. — FICHET , Louis, prêtre à Vallet, legs de ........ ... ... y • • 13 juillet. — BUssoN , Jullien, procureur en la Cour, don de.. .. 3 aoû(. — FoURNIER, écuyer Jan , sieur de la Puisonnière, legs d'une créance de 150 liv. à lui due par la succession d'écuyer Pierre LE FEBVRE, sieur du Pont, en date du 16 septembre 1644, appuyée d'une sentence rendue au siége présidial de Nantes, le 17 juillet 1677 au profit dudit sieur de la Puisonnière, même les intérêts d'icelle. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · -- · · · 9 août. — FoUCHÉ (M"), legs de. ... .. . , · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 14 aoùt. — Un certain particulier, don de ... ....... . · · · · · · - • • • • • • 31 aoû(. — CHARRIER, notaire royal à Nantes , en son vivant greffier du bureau de l'Hôtel-Dieu, legs de. . .. ... ... .. .. ... ... .. , ... .. *- 4 avril. — Un particulier, don de. .. , ... ... .. .. ... ... .. .. ... ... .. 19 juin. — LE BOUCHER, Guillaume, prêtre, legs de divers effets d'ha- billement. ... ... .. ... .. . º ° ° ° ° - . • • • • • • • • • • • • • • • . .. • • . • • • • • • • 13 février. — HERBEIN, Nicolle, don de. ... ... .. .. .. .. , ... ... .. , . 17 juin. — Don (sans autre indication), de 4 louis d'or, ci. ... . 3. 19 juin. — BAUDRY, Jan, maréchal, don de ... ... .. . , • • • • • • • ,- • • · · · · d° Aumônes faites pendant la mission dernière, ci .. , ... . @ @ d° DES JONCHÈRES-COUSPERIE , don d'une somme de 300 liv. pour être partagée par moitié entre le Sanitat et l'Hôtel-Dieu. ... . 6 novembre. — MORIN , choriste de Saint-Pierre, don de. .. .. .. .. .. , . 4 décembre. - Un anonyme, don de ... ... .. .. ... .. .. ... ... .. ... 3 mars. — PRIOU (damoiselle Janne), veuve de noble homme Jan FOURÉ, Vivant sieur de la Paillerie, avocat en la cour, demeurant à Nantes, héritière pour partie de feu noble et discret Julien VALLIN, prêtre, en son vivant chanoine de l'église cathédrale de Nantes, don Livres. sols 200 » mémoire. 1 .350 » 1.000 » 50 » 30 )) 25 X) mémoire. 500 )) 60 l0 100 » 209 » mémoire. 800 » 4 louis d'Or. 400 . » 250 » 150 » 40 )) 300 . » )) — 407 — 1682 1683 1684 1685 1686 1687 º-ms · de la propriété, fonds et droits, de la Feillée, située au bourg et paroisse de Saint-Donatien de Nantes. Cette propriété fut affermée le 11 décembre 1687 et par continuation, moyennant 100 liv. quitte de toute charge.. .. ... .. ... ... .. ... ........ ... . · · · · · · 12 mars. - LETORT, François, notaire royal, legs de. . .. , ... ... ... . 9 avril. — DE LA FAUBRETIÈRE-GUIToN (une fille, nièce du sieur), legs de 200 liv. pour 10 liv. de rente , et des arrérages de cette rente depuis la date du testament ... ...... • • • • • • • • • • • • • • • - • • • • • • . 9 avril. — DU SoUcnAY-CAILLAUD, legs de. ........ . • • • • • • • • • • • • • • , $ 3 août. — GAUTIER, Louise, don de ...... ' • • • • • • • • • • • • • . • • • • • • • • · d° PAULUS, don de. . · · · · · · · · · · · · · · · · . .. .. .. .. ... : ... .. .. 17 septembre. — Nos Seigneurs, tenant les États derniers en cette ville de Nantes, don de. ...... .. e • 2e s & º = º º s © e º © • s • e • e s s © s • © 17 septembre. — Un prêtre inconnu, don de. . , ... ... ... ... ... ... . 5 novembre. -- Un prêtre inconnu, don de. ... ... .. . .. .. · · · · · · · . 28 janvier. — DU PAVILLON-MESNARD (D"), legs de. .... .. .. .. ... .. 18 mars. — BARNABÉ, don de. ............. · · · · · · · · · · · · · · · · · · , @ e @ 23 décembre. — DES NoUETTES-BENOISTON , legs de.,.. .. .. ... ... ... . · 16 avril. — Un particulier, don de. .. ... .. : ... ... .. ... .. .. .. .. . 28 juin. — Une personne particulière, don de ............ ....... 7 septembre. — LE BoUCHER, prêtre (déjà nommé), chapelain de l'église de Nantes, don des objets ci-après (provenant d'un legs fait par lui à la paroisse de Saint-Ébremon-de-Bon-Fossé, sa paroisse natale, en l'évêché de Coutances, province de Normandie, legs aban- donné et cédé sous condition à l'Hôtel-Dieu par Mr. l'abbé DUBREIL, chanoine et ancien père et gouverneur des pauvres et exécuteur tes- tamentaire dudit feu sieur LE BOUCHER ); savoir : un calice d'argent doré, quatre chasubles et quatre voiles avec leurs suites, même les chandeliers de cuivre, une carte et des petits tableaux. ... ... .. 22 mars. — Le recteur de Saint-Saturnin, don de. ................ 29 novembre. — GAUTIER DE SAINTE-ANNE, don de ... . ... ... .. . . e • e 27 mars. — Un particulier, don de.. ... .. .. .. .. ... . º © e º • e • • • e s 27 juin. — DE MARQUES (damoiselle), legs de. ... .... .. ... .. .. .. .. 14 juillet. — ROUSSELET, Marie, legs de. ... ... ... .. ... .. ... ... . $ 18 juillet. — DE MoNTREUIL DE CoRNULLIER (damoiselle), legs de. .. .. 5 septembre. — BosNASSE, breton, don d'une coupe en argent sans pied, avec 6 liv. en argent. ....... .................. © © © © • a • • © 5 décembre. — Le recteur de Fresné, legs d'une valeur inconnue, com- plété et soldé par un billet de 200 liv. sur M'. Couturier.. . · · · · 5 décembre. — THIBOUST, aumône de. .. ...... ... .. .. .. ... . 4 # e © s © $ 9 janvier. - LIBERGE, legs de. ... .. .. .. .. ... .. .. .. ... .. .. ... .. 15 mai. — THORIGNY (veuVe DENIS), legs. .. , ... . , ... ... , ... .. .. .. Livres. Sols. D. 2.000 » » 50 » » 200 » » 200 » » 30 ) ) )) 42 » » 500 » » 24 » » 276 » » 300 » » 82 )) )) 150 » » 300 » » 300 » » mémoire. 150 » » 300 » » 405 » » 100 )) )) 28 » » . 1 .000 » » 6 et mémoire. 200 et mémoire. 6 2) )) 50 39 J) 10 » » | — 108 — 1687 — 18 décembre. — BoNNET , Françoise, veuve de Mr. DE RoNSERAY, legs de.. 1688 - 8 janvier. — Deux particuliers ... ... .. .. ... ... ... ... ... ... ... ... — 12 février. — DE LA CHARME, Marie-Louise, legs de. ............... — 18 d : DEs CHAPELLEs BEssARD, legs de........................ — 10 juin. — DU TIERSAN-CHARETTE , legs de 900 liv. payé par madame DE LA GASCHERIE-CHARETTE, sa mère. ... .. .. .. , ... .. ... ... .. .. . - 23 décembre. — DE LA VIEUXVILLE, legs de. .. ... ... ... ... .. .. ... .. - 30 décembre. — DE LA HAIs DE PoNToUAL , legs de. .. .. .. · • • • • • • • • • • • — d° Une Sel'Vante de mademoiselle DE CASALLIS, don de. . 1689 — 13 janvier. — MENEUST, don de . ... .. , ... .. ... . · · · · · · · · · · · · · · · · · — 8 septembre. — BRossARD , legs de. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. • • • • • • • • • | — 3 novembre. — DE LESTAUDIÈRE-HEMERY (mademoiselle), legs de. .. 1690 — 5 janvier. — DU PETIT-PoNT (Mm°), legs de. .. .. ... . • · · · · · · · · · - 31 août. - DE VALVILLE, don de. ... , ... , ........................ - 20 septembre. — DE LA RAMÉE, don des meubles qu'il avait en sa chambre, où il est décédé ... ... ... .. ... .. . • • • • • • • · · · · · · · · · · · — 9 novembre. — DE VARANNE (M"), legs de. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · 1691 — 4 janvier. — DE CoETQUELFIN (Mr et M"), legs de. .. .. e s e s s « • • e , s — 2 mai. - Dernière tenue des États de cette ville (Nantes), legs de. . — 10 mai. — DE LA MELLERIE (M"), mère de M" la Présidente de Saint- | Aignan, legs de. ....................... © • s e • e s © s © s e s e @ s s º º º º º - — 10 mai. — Une dame qui ne s'est pas voulu nommer, don de 11 écus et demi Vieux , Ci. .. : -- ... .. : ... ......................... © s © - 7 juin. - DE FOUCAU, legs de. .. .. .. ... ... .. , ... .. ... ... ... ... .. — d° MARTINEAU, Piel're, don de. ... .. .. ... .. ... ... .. .. .. ... . - 28 juin. - BOUSSINEAU , André (écuyer), vivant sieur DE LA PATICIÈRE, Conseiller du Roi, Receveur général des décimes de Bretagne, legs de 400 livres par moitié au Sanitat et à l'Hôtel-Dieu, ci. .. ... .. . - 12 juillet. - BAUDOUIN, scribe du chapitre de Saint-Pierre, aumône de - 26 juillet. - LECOUR , legs de 100 liv., payé par M" de Lorrière-Cor- nullier.· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ................. ....... ... - 26 juillet. — LEJAY, notaire royal, legs de 200 liv., payé par Mº Lejay, notaire l'oyal. ... .. . e a • º • º • • • s e e e e • • • e • © e e e @ © e $ © e a e e e @ © — 30 août. — BACHELoT, legs de 75 liv., payé par M" Anne Évin, sa V6UlV6. . . . . . . . . . © e © © e e e g @ e e e s © º º e s º • e • • a e e e © © © © © © © © © © © º @ º @ s @ e — 17 septembre. — DE CHÉZINE-GRILLEAU, l'un des directeurs des Indes (C" des Indes), aumône ... .. .. .. ... ... .. .. . e @ e @ @ @ @ @ @ e s º © e s e e e — 6 décembre. — GAILLARD (M"), legs de. ... .. .. . © s © e e é © s e e e • e e • e • Livres. Sols. 30 » 15 12 300 » 22 » 200 » 900 » 30 » · 50 » 20 » 150 » 200 » 30 » 60 » 150 » · 400 » 50 ) mémoire. 100 » 66 13 127 10 300 » 34 40 30 » 300 » 200 » 4 10 100 s » 200 » 75 » 50 » 10 » — 109 — 1692 1693 1694 1695 1696 tºms , s-ºs-, 3 janvier. - LAURENCIN, père et gouverneur des pauvres en 1690, don de. ... .. . © C © © © © • e s © © • s e e s e e s e e g s e e e s e s e e · • • • e e s • • • • e • e © 3 janvier. - DE MONTIGNY, legs de........................ .....` . " 27 mars. - PAGEOT (M"), legs de. .. .. , ..... .. ... .. ........... 10 avril. - DU PATY-HERvouET, legs de........................... | | d° Un particulier qui n'a voulu se nOmmel', don de. .. .. .. . 24 avril. — LA FERTÉ (M"°), don d'une année de rente viagère qui lui était due par les pauvres. ............................ © © © © © © $ 8 mai. — BECOT (Mr), legs de. .. .......... © e s © • © • # e e' • • • • • • . © s e @ s 7 août. — LA FERTÉ (M"), ci-dessus dénommée, dont de 90 liv. pour une année de rente que les pauvres lui doivent , et de 10 liv. en argent, ci· · · · · · · · · · · · · .. .. ... .. · · · · · · · · · · · · · $ º d e © © e e C © e s © © © 8 janvier. - DE TEILLAT , legs de ... ... .. ... ... .. .. .. .. ... .. · .. · . 14 mai. — Les Comédiens, la moitié provenant de la pièce repré- Sentée. .. : ... ................. ... · · · · · · · · · · · · · · · · · - 19 novembre. - MAGoT, conseiller à l'amirauté, legs d'une somme non indiquée, ci. ... ... ... ... e - e • • • e • • • • • e • • © © © © © © s s © © © • a , ( © © 14 janvier. — DE PoNTCHARTRAIN (Mm°), aumône. ... ... é º © s e e s º s s s e d° DE BELAIR (M"), aumône. ... . · · · · · · · · · · · · · · © s º © e 4 février, — REvoL et BALLET (Mº), aumône........... 6 e e º s e © e © © © 11 février. — LE FEUvRE, don de...... , • . .. • • • • • • • • • • • • • • • • • • 11 mars. -- TOURAINE (damoiselle), legs de. ... ... ... ... .. @ © s e © e e e d° Un malade de la paroisse de Blain, décédé à l'Hôtel-Dieu. 29 avril. — DE VAUx (M"), legs de.............................. 1" juillet. - BoUCHAUD, legs payé par sa veuve............ © e e • © s s e 15 juillel. — LORY , Claude, marchand, legs d'une sOmme non indi- quée, ci , ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ſº s & s e • 29 juillet. — DE LA PATOUILLÈRE (le fils), legs de. .. .. ... .. .. ... ... 17 novembre. — DE LESPAU-NoBLET, avocat général de la Chambre des 5 janvier. — BoURGOUIN, Louis, prêtre et l'un des aumôniers de l'Hôtel- Dieu, legs conditionnel de. ... ... ..· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 30 juin. — LABOIRY, legs de. .. ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 7 juillet. — DE LA FERRONNIÈRE DU FAY (M"), legs de. ... .. .. .. .. .. . 28 juillel. — Certaines personnes charitables et de piété, qui n'ont pas voulu être nommées, don de 550 liv. devant être employé à acheter une maison à la Fosse dudit Nantes, pour servir de retraite aux filles convalescentes, sortant de l'Hôtel-Dieu, ci. ... , ... .. .. , ... . 5 janvier. — CHIRoN, Anne, femme de noble homme Jan VIAU , sieur du Bois-Viau, legs de. .. ... .. .. .. .. ... .. . © e e e © º s , © º © s e © © © © © e 26 janvier. — DE LESPAU-NoBLET, ci-dessus nommé, legs de ... . 1"r février. — DELAGUERRE (l'abbé), décédé à Paris, legs de ......... Livres. Sols. 100 » 25 » 40 » 100 » 200 » 90 » 110 » *- 100 » 200 » 9 Y) mémoire. » 100 » 50 » 84 » 14 18 15 » 30 » · 50 » 1.000 » mémoire. 400 » 50 » 300 » 100 » 400 » 550 » 300 y) 700 » 53 » )) Livl'eS . Sols. 4696 1697 1698 1699 1700 1701 8 mars. — PAULUs (Mº), legs de. ... .. .. ... ... ... .. .. .. .. ... .. . 19 juillet. — Messieurs de la Compagnie (des Indes), don de 60 liv. pour cause des prises qu'ils auraient faites, ci. .... .. . 2 août. - MoRNET (M"), la mère, femme TRUFFLARD , legs de ... .. .. . 8 août. — LAUBIER (M"), Louise, veuve de messire SYVRAC DE CHAM- BELLE, legs de 25 liv. tournois de rente. (Par suite de transaction , cette rente fut remplacée par une somme de 300 liv., le 7 février 1704), ci. ... ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · . #» s e e , • e • e • e © s s º s º © e © © s s # º 22 aoûl. — LE CoMTE, Jacquine, veuve d'honorable homme Jacques MONTAUDOUIN , don à titre de fondation de 29 aoùt. — CoUEFFE (Mº), legs de. .. 26 mars. — DE BoURBON (Monseigneur Antoine), comte de ToULOUSE, amiral de Francé, don de 1 .931 liv., à employer au soulagement • e • • s s e « a s º s s º « s © º e © • e • e © © © © des matelots entrés malades à l'Hôtel-Dieu .. ... ... ... ... ... .. . 1 1 décembre. — Une personne inconnue, don de. ... ... , ... ... .. . ©. (l° · GoRGE (l'abbé Claude), chanoine de l'église de Nantes, ancien père et gouverneur des pauvres de l'Hôtel-Dieu et du Sanitat, legs à ces hôpitaux et encore à l'Hôtel-Dieu des objets en argent composant sa chapelle, ci. ... ... .. .. ... .. ... .. C © s e • • • e • e s s © e $ 11 décembre. — LAFONTANT (M'), legs de. ... ... .. . · · · · · · · · · · · · · · . 5 février. — DE QUERRET (M"), épouse de Mr DE LAUBARDIÈRE-RELI- QUET , legs de. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . • ° • • • • • • » • • • • • • • • • • 16 juillet. — DE LA MARCIIANDAYE (damoiselle), legs de. ............ 31 décembre. — DE LA MAILLARDIÈRE (M"), don de. .. ... .. , ... ... . 20 janvier. — DU TREMBLAY-FOUCIIARD , don de. .. ... ... .. ... .. .. . © 12 mars. — Deux particuliers , don en faveur des enfants trouvés de . 4 mai. — DU PLESSIX-PARIS , don d'une somme non indiquée, ci. . ... . d° DU PETIT-PONT , d° d° .. .. , . 5 aoùt. — DoRFVILLE (M"), legs de ... .. ... ... , ... ... .. ... ... .. . 23 décembre. — DE TREAMBERT (M"), don de .. , ... ... ... ... . © © © © • é 17 février. — DU ROCIIEREAU-MABILLE, legs de. ... ................ .. 25 février. — Anonyme, don et aumône en faveur de quelques enfants. 31 mars. — VIAU (Mme), marchande, legs de. ... , ... .. .. ... , ... ... 4 mai. - DELALANDE, legs de. ................ · • · • • • • • • • • • • • • • • • • 3 juin. - CIIARRIER, maître tailleur, legs de. ... ... ............ ... d° BESIGNEUL, chanoine de Nantes, legS de. . .. .. .. .. ... ... . 10 juin. — BESIGNEUL (le même), autre legs de. .. .. . .. .. ... . © • * • & 14 septembre. — Madame la MARÉCHALE, don de 60 liv., en considéra- tion des lits que l'Hôtel-Dieu aurait foul'nis au château , ci.. .. , ... . 400 60 500 10 1 .931 200 mémoire. 100 80 20 40 216 1 . 014 ) )) 14 mémoire. d° 100 400 50 46 100 50 60 4702 1" février. — ERRAUD, de l'ile Saint-Domingue, don de 1" juin. — Un particulier qui n'aurait voulu se nommer, don de. .. ® • © º e e e @ e @ º @ 144 21 60 20 200 — 111 — 1703 1704 1705 1707 1708 1708 1709 · 22 décembre. — DE LA GASCHERIE-CHARETTE, sénéchal et président pré- sidial de Nantes, legs de 1 .000 liv., joint 46 liv. pour inlérêts depuis le décès, ci. ... ... ... .. , ..... ... .. : ... .. · · · · · · · · · · · · · 22 décembre. — Anonyme, don et charité. ... ....... ... . ... ... .. 4 1" février. — Anonyme, don au profit d'un enfant. .... ... .. .. ... . 17 avril. — DU PERRAY-MENARDEAU (M"), legs de................. . 28 août. - DE LA JoUssELINIÈRE-GAUVIN (M"), don de.. ............ 31 décembre. — ADRIEN, aumône de. ... ...... .. .. ... ... ... . e • • # © 5 mars. — Un particulier qui n'a voulu se nommer, don de.. ... · • • • • d° Divers particuliers, don de. ... .. . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · d° BoUCHAUD (le fils), don de. ... .. ..· · · · · · • • • • • • • • • • • • • • 6 avril. - DE LA GOURTIÈRE, legs de. .. .. ... .. ... ... .. .. ... ... .. 2 juillet. — Un particulier qui n'a voulu se nommer, don de. ... ... . 30 juillet. — DE LATERRADE, ecclésiastique, legs de. .. ... .. .. .. ... . 13 août. — Une personne de mérite, don de. ........ ...... ... .. x 3 septembre. — PAULUS, auditeul', legs de ... .. .. .. ... ... ... .. ... .. 18 février. — DE LA MOUSTIÈRE-CAILLAUD , legs de. .. .. , ... .. .. .. .. . 8 août. — DE LA HALNAYE, legS de. ... .. ... ... .. , ... . · · · · · · · . 4 juin. — Une personne inconnue, don de. .. .. .. ........... b @ @ @ 8 juillet. — DE LA GARNISON , conseiller du roi et maître ordinaire en sa Chambre des Comptes de Bretagne, don de. ... ... .. ... .. .... . 15 juillet. — DE LA BROSSE-DAVY, don de. .. ... .. .. ... .. ... .. .. ... . 30 juillet. — Un particulier qui n'a voulu se nommer, legs de. ... .. 16 décembre. — Un particulier qui n'a voulu se nommer, don pour des raisons à lui connues. ... . . • s • • º • e s • e • e • • • e a s e e · · · · · · · · · 3 mars. — DU BOCAGE DE BARBERÉ (M"), don de. ... ..' • • • • • • • • • • • • • 24 mars. - DROUET , don de. ... , ... ... .. .. .. .. .. .. .. ... ... ... .. 7 avril. — Un particulier qui n'a voulu se nommer, don de. .. .. , ... 19 mai. — DE BEAULIEU-COUPERIE , legs de. .. .. , ... .. .. ... .. ... . 26 aoùl. — DE LA GASCIIERIE (M"°), legs de ... .. , ... .. ... .. .. .. .. 16 février. — FREMoN (damoiselle veuve), banquière, legs fait par feu Son mari. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 17 mars. — DEBOIS-HoRAN , don pour prier Dieu pour lui et pour le · repos de l'âme de feu madame son épouse. ... ... ... .. ... ... ... 10 mai. — BoIsJoLLY (M"º), aumône de. .. ... .. ... .. .. .. , ... ... . 22 novembre. -- LE BRETON, Maximilien, legs de. .... .. .. .. ... ... . · 17 janvier. — DE LABoURDONNAIS DE BRUC (Mº), legs de. ... , ... ... .. 14 février. — DE LA JAULLINIÈRE (M'), legs de. .. .. ... .. .. . ... ... .. 20 mars, — Un particulier de la FOSSe, don de. .. .. ... .. ... .. .. .. 0 11 avril. — Produit des quêtes faites dans les églises paroissiales de Nantes pendant la semaine Sainte ... .. ... ... .. .. ... ... ... .. ... 7 juin. — Une personne qui n'a voulu se mommer, don de.. ... .. ... Livl'eS. 1.046 238 180 30 10 200 120 100 100 100 1.000 70 1 , 000 10 50 96 1 .000 60 300 100 50 30 500 50 50 200 100 100 100 200 520 Sol3. · — 1 12 — 1709 1710 - 16 août. - SAUTRo, Pierre, décédé à l'Hôtel-Dieu, don de hardes et objets divers parmi lesquels une tabatière en argent valant 3 écus, gistrat, sous-maire de la ville et communauté de Nantes, ci-devant l'un des directeurs de l'Hôtel-Dieu de cette ville, don de 6 journaux de pré, savoir , 3 journaux en la prée de la Hanne, 3 journaux en celle de la Magdelaine, ci. .... ... ... .. .. ... .. ... ... ... ... .. . 19 décembre. — Une personne qui n'aurait voulu se nommer, don de. 20 mars. — DE BAULIEU-LIBAULT (Mº), legs de ... ... .. .. ... .. ... ... . 6 juin. — DE LA MULLONNIÈRE-PELLIER (M"), legs de ... .. ... .. .. ... . 8 août. — LE Roy, Guillaume, sieur de la Gendronnière, demeurant au faubourg de la Saulzaie, paroisse Sainte-Croix , don (après son décés), de la moitié de ce qui lui revient dans le droit de pêcherie en cinq échelles d'eau s'exerçant dans la rivière de Loire depuis Pierre-Auge jusqu'à Pierre-Ingrande; et ce à condition qu'il jouira, sa vie durant, du droit de pêcherie que les pauvres de l'Hôtel-Dieu possèdent en cet endroit , moyennant une redevance annuelle de 15 liV. , ci· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . — 18 décembre. — Une persOnne qui n'aurait Voulu se nommer, don de. Du 24 décembre /7/0 au 23 novembre /7/3, il existe une deuxième lacune qu'il remplir. 1713 — 9 décembre. — DE BOURBON (Mº" Antoine), comte DE ToULoUsE, gouver- neur de cette province de Bretagne, don de .... .. .. .. , ... .. .. .. , 1714 — 11 janvier. — DE LA BLOTTIÈRE (l'abbé BINET, sieur), aumône. .. ... . © — 5 avril. — DE ROMAINVILLE (M"), legs de 128 liv. (ce legs fut réduit au 1/3 de cette somme), Ci. .. .. .. .. .. .. .. ... .. .. .............. . — 4 mai. — DEVAIS-GIRARD (M" Veuve), aumône. ... .. ... ... ... ... .. . — d° JoUBERT (Mº), don de . .. , .. ... .. .. .. ...... .. , ... ... .. . — d° DE CARCoUET, don du casuel de l'évêché, ci. .. ... .. ... .. . e — 5 juillet. -- DE LA GUESSIÈRE-DUPPÉ, legs de. ... .. .. .. ... ... ... .. .. . - (l° Une personne qui n'a VOulu Se nOmmer, aumône ... .. .. . # 715 26 juillet. — BESNARD, Thomas, marchand orfèvre, demeurant en cette ville, rue et paroisse Saint-Nicolas, don de 3 000 liv. et de meubles à son usage pour sa réception à l'Hôtel-Dieu en qualité de pensionnaire. (Il s'était engagé à servir à cet hospice, sa vie durant, une rente de 200 liv. s'il venait à en Sol'lil'), ci . .. ... .. · · · · · · · · · · — 2 août. — DUFORT (M"º), don de. .. .. .. .. .. ... .. .. .. ... ... .. .. . -• -9° 16 aoùl. — DE LA HERONNIÈRE-RAINSAY , legs de. ... , .... ... .. .. ... . 20 mars. — DU PLESsIx-PARIs (M"), don de 1000 liv. (partie de cette somme fut employée à payer l'acquisition faite par l'Hôtel-Dieu Livl'eS. SOlS. J) . 9 et mémoire. mémoire. 750 » » | 50 )) )) | ()0 )) ſ) mémoire. 30 )) )) est imp0ssible de 125 1 8 3 écus neufs. 42 13 4 200 » » 50 17 » | 13 17 6 500 » » 50 » » 3.000 el mémoire 20 » X) 250 )) )) — ! 13 — 1815 1716 1718 d'une maison dite de l'Arabie , située faubourg de la Belle-Croix, servant d'hôtellerie et portant pour enseigne le roi d'Arabie), ci. 13 juin. — Messieurs du chapitre, don de 4 juille(. — Une personne non désignée, charité , 2 louis d'ol', valant 29 liv., 8 aoùl. — Une personne non désignée , aumône. ... . 12 septembre. — Les Comédiens qui étaient l'an NanteS 26 avril. — Une personne non désignée, legs de 23 mai. — MASSON, Conseiller, secl'étaire du roi, º º º s • º s © e º © s @ @ • • • s s s º © e s © º • © © º e © © © © º e e décédé à Rennes, @ @ * @ @ @ e @ a @ @ s e • • • s © © © e © © © © ci .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · e e º º s e • s a • e e e • e • e © º s e º • • © e a » s º ^ e * e • º © e s e e e e • s 6 février. — DE LA VINCENDIÈRE (Mº), don de 9 juin. — DU TILLoU , legs de 3.000 liv., payé par M'. JoUBERT, mar- chand, à la Fosse, débiteur de la succession du testateur, ci 9 juillet. — BESNARD, Thomas (déjà dénommé), pensionnaire à l'Hôtel- Dieu , don de e a © e e • • • º • s e & e & e • • • • * • » ^ u • © º a © º u º © e º © e , • • e e e s e s e 9 juillet. - VAURoo, Jan, pilote, natif des Flandres, décédé à l'Hôtel- Dieu de cette ville, legs de 50 liv. et 10 liv. pour honoraire des prières qu'il demande , ci 3 mars. — MICHELs (MM".), aumône - 6 juin. — RIVIÈRE, Julien, ancien Valet, don de. .. 11 août. — LoRy, père du receveur de l'Hôtel-Dieu en charge, don de Cl° 18 aoùt. — MABILLE (Mr.), legs de s $ 26 aoù(. — LIRONDELLE , décédé au cap français, à Saint-Domingue, s • • • • • • • • • • • • • º • • • • • e • e e • e e • • • • e e a e s • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • e • • • • e • • • • • • e • • e e BALLIN, Jan, passager sur le Vaisseau la Famille , legs de. • e s • º • a * e º s d e e e s e • a • • e s e e e s 6 e s legs de 2.000 liv., dont l .125 liv. payés le jeudi 25 janvier 1720 par Mr. MoNTAUDoUIN l'aîné, ci. ... .. ... . 23 mars. — FoUCAUD (D"° Marie), dame de la Bidorrière, legs de. ... 30 juin. — BRANGON (Brangeon),legs de. . 5 juillet. — BAZILLAYS, legs de ... . 20 juillet. — RoDDE, Marye, fille, legs de. ... 1º octobre. — Une personne, dépôt de 828 liv.; ladite somme devait • e * • • • e a e • © e • e • • • s º e • e • e s a e e e lui être rendue en cas qu'il revînt et mon autrement. (Cette condi- tion suppose un Voyage d'où cette personne ne serait pas revenue , car l'Hôtel-Dieu n'a pas eu occasion de restituer ce dépôt), ci. .. .. 28 décembre. — DE MoNTATELON-EDELAIN (M".), legs de 25 janvier. — DE LANCRoC (Mº), née DE TARON, legs de. ... . 23 février. — DU CoUETys-CHAUVIN , en son vivant, conseiller au siége présidial de Nantes, et feu madame son épouse, don de 400 liv. par billet du 6 juin 1700, ci 16 mars. — LAMY, prêtre, legs de 14 septembre. — DE LA FALUCTIÈRE-DANGUY , legs de , e e e s e s e e e © e et , e s s s $ e e s a © © º e © e a © e «r LiVl'eS. 1.000 15 29 40 27 100 3.000 1 , 036 50 200 200 200 100 50 2.000 450 100 4 .000 5() 828 30() 250 400 50 200 SOlS. — 114 — 1719 — 7 décembre. — Une personne charitable qui n'a voulu se nommer, don de. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · - 28 décembre. — HoMo, don de ... ... .. .. ... .. ... .. ... . · · · · · · · · · · 1.iv rt' S. 98 200 Sols . 12 )) 1720 — 18 mars. — Par arrêt de la Chambre royale du 18 mars 1720, il est prononcé une amende de 30.000 liv. au profit des hôpitaux des villes de Nantes, Rennes et Vannes, sur la saisie des biens de MM. de Pontcallec, de Montlouis , du Couëdic et de Talhouët-le-Moine, qui, tous quatre, eurent la tête tranchée sur la place du Bouffay , en 1720, pour crime , vrai ou faux, de conspiration contre l'État. Cette somme devait être payée par M"° MARIN , comme donataire des biens de feu M. de Montlouis. La part attribuée dans cette somme aux hôpitaux de Nantes fut seulement de 250 liv. (Voir Délibération de l'Hôtel-Dieu , 10° registre, à la date du 9 septembre 1720). 29 )n(ti. — LIROT DU CIIATELLIER , René, l'ecteur du Loroux , dOn de .. 27 juin. - GENDRON, legs de. ... . , ... .. ... .. .. .. .. .. .. .. .. ... . 29 (toitt. — BoUx (M"°), aumône de .. .. ... ... ... .. .. .. ... .. ... .. Cl° Une persOnne qui n'a voulu se nommer, aumône de . .. .. Cl° BERNIER, Fleurant, legs de. ... .. .. .. . @ e @ e @ e a e º © e © e s , 9 Septembre. — SOUHIGARAY, aumône de. .. .. ... ... ... .. , ... .. .. .. . 29 Septembre. — Une personne qui n'a voulu se nommer, aumône de. décembr e /720 au /0 février /727, il existe une troisième lacune qu'il combler . 10 m(t)'s. - Une pel'Sonne inconnue , aumône. ... .. .. .. .. .. .. .. , . 21 juillet. — LE BRIEC , charité. ... .. .. .. , ... .. .. .. .. . e s & g s @ # 6 (|° DUPÉ DE MARKE, legs de. .. .. ... .. .. ... .. ... .. . · • • • • 1 1 a0ii l. - Une personne inconnue , aumône . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. . 22 décembre. — BosCo, François, de la paroisse de Guinegou , évêché dc Vannes, âgé de 35 ans, décédé à l'Hôtel-Dieu , trouvé dans sa 5 janvier. — PÉAN , recteur de la paroisse de Sucé, legs de 1 .000 liv. aux deux hôpitaux pal moitié , ci. .... ... .. , ... .. .. ... .. . $ s @ s 19 janvier. — ALLEAUME, Valentin , marchand , legs de. ... , ... . @ @ @ é 26 janvier. — Une personne qui n'a voulu se nommer, charité. ... .. 26 avril. — FOUCAULT , l'un des administrateurs de la maison et négo- ciant de cette Ville, dont de. .. . .. , ... , ... .. .. .. .. ... ... .. . · · · 26 avril. — DE CARCoUET-BURoT , négociant de cette ville, legs (de la somme qui pourra lui revenir de la ferme des rentes et revenus de l'évêché de Nantes , laquelle a été trouvée ensuite être 370 liv. net) ci· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 10 mai. — Une personne qui n'a voulu se nommer, aumône. ... .. .. © d° CoLLAs, Julien , décédé à l'Hôtel-Dieu , legs de. ... ... .. . d° CAIIAREL, Jeanne , servante domestique, chez M° Pierre BUARD. procureur au présidial et comté de Nantes , legs de 192 liv., 100 50 200 1 000 50 87 200 s ) 500 200 708 300 ) 1() )) )) )) est impossible de — 1 15 — Liv res Sols. D.- Somme à elle due par ledit BUARD pour 4 années de ses gages et que M° BUARD ne paya aux pauvres qu'après poursuites, ci. ... .. ... . 192 » . » 1728 -- 10 juin. — Une personne qui ne veut être nommée , don à titre de fon- - dation de messes. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 320 » » 1729 - 7 février. — Des personnes qui ne veulent être nommées, aumônes. . 200 » » — 13 juin. — Un malade décédé à l'Hôtel-Dieu, don de. .. .. .. .. . , ... . 54 » » 1730 - 6 février. — Des personnes qui ne veulent être nommées, charité. .. 120 » » — 17 avril. — Ceux qui ont demandé et obtenu la permission de manger - de la viande pendant le carême dernier , charités ............. 132 » » — 15 mai. — Une personne qui ne veut être nommée, aumône. ... .. . 150 » » º-s d° d° , don de " ... .. .. . 100 » 1731 — 8 janvier. — MoNTAUDoUIN (madame la veuve de M. René), à condition qu'il sera célébré un office général, don de. .....' . • • • • • • • • • • • • • 1 .200 » » — 8 janvier.— JARRY DE GRANDMAIsoN (héritiers de feu Mr), don de 500 liv à condition qu'il sera célébré un office général.. .. ... .. .. ... .. . 500 ) » - 19 mars. — Ceux à qui il a été donné permission de manger de la viande pendant le présent Carême, charité. ... .. ................ 136 10 D ' — 19 mars. — DE L'ÉPINAY SoREAU (madame la veuve), legs de. ..... 500 » » - 9 avril. — Une personne qui ne veut être nommée, aumône . ... .. .. . 30 » » — 16 avril. — RozÉE (dame veuve) et le s" DE LANTIMo PoRTIER, son gendre, don d'un contrat de constitution de 1,250 liv. de principal .(Sur François LANCELOT, mal'chand, et damoiselle Marguerite SOREAU son épouse, sur lequel contrat les époux LANCELoT doivent cinq années d'intérêts), moyennant 375 liv. payés comptant à ladite dame ROZÉE , ce qui fait ressortir ce don à la somme nette de. ... 1 , 187 10 » - 9 juillet. - BALLET, legs de. ................................... 300 » ) 4-mas-º d° — ERNOULT DE LA TOURMISSINIÈRE, legs de. ... .. ... .. .. .. 48 » » — 20 aoùl. — DE LANGLE VOISIN, du Port-Saint-Père, legs avec charges. .. ... ... . · · · · · · · · · · · · · · · 12.000 » » — 20 (t0ùl. — OLLIVIER, prêtre, don de 700 liv. à condition d'une messe chantée et de deux cents messes basses ; cette somme a été remise pal M. DESMORTIERS CoURADIN, ci. ... .. .. .. ... .. ... ... .... , ... . | 700 » » — 12 novembre. — DE MoNTBERT (le chevalier), charité ou don.. .. 96 » » — 19 novembre. — Une personne qui ne veut être nommée, charité. ... | 9 » » — 17 décembre. — Les derniers comédiens, accommodement. .. ... ... 30 » » e-mas Cl° — Une personne qu'on croit se nommer la dame de | GAuzoN, charité ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 50U » » 1732. — 28 janvier. — LOGET , François-Augustin , legs de. .. ... .. .. .. .. .. .. 200 » » * « A condition qui lui sera dit une messe basse pendant laquelle tous les pauvres de l'Hôtel-Dieu qui sçavent » lire, liront et réciteront les sept pseaumes pénitentiaux, et ceux qui me sçavent lirent diront et réciteromt leur » chapelet, à l'intention de la dite personne , ce que le Bureau a accepté. » — 116 — 1732 4733 4 734 1735 1 7 3 7 1738 assm mas 22 décembre. — AMAT , Jean-Baptiste, vivant habitant à Limonade, quartier du Cap-Français, côte de Saint-Domingue, legs de 3,000 liv. (et pareille somme au Sanitat) à titre de fondation de cent messes basses de Requiem par an , ci. ....... ... ... .. ... .. .. ... .. ,• • • • • 12 janvier. — LE ToURNEUR, Bonnaventure, écuyer, sr de l'Épronière, abandon de 500 liv. à l'Hôtel-Dieu (ladite somme à lui attribuée par sentence à titre de réparation contre Jean-Baptiste GRossET , à raison des devoirs, impôts, billot et autres droits y joints de la prOVince de Bretagne) , ci. .. .. .. .. . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 26 janvier. — DU TERTRE BEZARD , legs de. .. ... .. .. .. .. ... ... ... .. 27 avril. — Une personne qui ne veut être nommée, charité. ... ... . 6 juillet. — MAILLARD, Jacques, s" du Plessis, prêtre, legs pieux pour aider à l'achat d'une maison pour loger les convalescents (ledit legs payé par messire Charles MAILLARD, chevalier, seigneur de la Souchaye, conseiller du Roi, maître ordinaire de ses comptes en Bretagne, frère et unique héritier dudit feu sr du Plessis), ci. .. .. 20 juillet. — Dispenses de manger de la viande accordées pendant le Carême dernier aux personnes qui en avaient besoin ... ... .. .. .. $ 21 décembre. — Une personne qui ne veut être nommée, charité. ... 8 février. — MoRIN, Gillette, demoiselle, don de. ... ... ... .. .. ... .. 16 août. — L'Église cathédrale de Nantes, don ou distribution. ..... d° — PIOU père, décédé depuis les 15 jours derniers, legs de.. . 18 avril. — DU BoUFFAY FREMON (madame) et mademoiselle DU BoUFFAY FREMON BUssON, sa fille, don de. .. .. © © e e e e s s e a « @ e s e © © 18 avril. — DU BoUFFAY FREMoN BUssoN (mademoiselle), don de244 liv. 8 s. 2 d. (pour laquelle somme elle est fondée dans un contrat de constitution sur messieurs et mesdemoiselles FREMON, ainsi que les intérêts échus et à échoir; ledit contrat de 1,424 liv. 4 s. 6 d. en principal ), Ci. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · : · · · · · · · · · · · · · · · . 9 mai. — LAURENCIN (madamc la Veuve), legs de. . , ... .. ... ... ... .. 11 février. —DRoUET, Henri, vivant conseiller doyen au siége présidial de Nantes, legs de. .. ... .. .. ... .. . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · -- 6 11 février. GIRARD, vivant prêtre, recteur de Saint-Jan de Corcoué, legs de · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 19 février. — DE LA BLOTIÈRE (mademoiselle), don de . .. .. ... .. . 1" avril. — DU RoCIIIER (le chevalier), legs de. ........ .. , ... , ... 2 décembre. — REvoL, chanoine de l'église cathédrale de Nantes, don à titre de fondation de messe , ci. .. ... ... ... ... .. ... .. .. .. .. .. 13 janvier. — STRACKMAN frères, négociants à Nantes, charité. ... ... © 31 mars. — Ceux à qui il a été donné permission d'user de viande pendant le présent Carême, charité. ... . · · · · · · · · · · · · · . . $ @ @ g @ @ @ @ 31 mars. — BoNNET , Jacques , beau-père de M. Leroy de la Clartais, LivreS. 3 : 000 2 500 200 30 . 433 4 39 500 20 85 400 .000 244 800 270 500 129 150 Sols. ) ) 14 ) ) ) ) 10 ) ) ) 1738 — 1740 — 16 juin. — GROU, Jean-Baptiste, l'un des directeurs de la maison et dame Marie-Marthe LUCAs, son épouse, don à titre de fondation de deux messes basses, ci. ... .. ............, ^ • • • • • • • • • • • • • • • • • e • e e 15 septembre. — DANGUY, vivant conseiller du Roi, trésorier de France, et général des finances en Bretagne, décédé le 6 courant, legs pour fondation à perpétuité d'une messe chantée au jour de son décès, ci. 24 novembre, - Anonyme, legs de. .. ... ..................... ... 15 décembre. — Madame la première présidente douairière, don de. . d° — RENIÈRE, Nicolas, don de. ... .. ... , .... ... ... .. .. . 29 décembre. — Monseigneur l'Évêque de Nantes (Christophe-Louis) TURPIN CRISSÉ DE SANSAY), don d'un tableau dont il a décoré l'autel de la nouvelle chapelle , ci. .. ... ... .. .. .. .. ... ... .. .. .. ... .. | 26 janvier. — Anonyme, don de . ... . - • • • • • • • • • • • • • • • • • e • e e • • • • • e s d° - DE MARTEL, legS de.. ... ... ............. .. ... .. .. . 2 mars, — Anonyme, charité Secrète. .. .. .. .. . @ @ @ e @ s s , e e © e s @ @ @ @ @ s 6 avril. — Ceux à qui il a été donné permission d'user de viande pen- dant le Carême dernier , charité. .. ... , ...' • • • • • • • • • • • • • • • • • • ( e 11 mai. — GÉRARD, prêtre, don de. ... , ... .. ........ .. . © e a e © e a e e e 24 août. — DE LA DEVANçAIs PIGEAUD, vivant procureur du Roi de la maîtrise particulière des eaux, bois et forêts du Gâvre, legs de. . 24 aoûl. — BONNEFOY (madame Veuve) , legs de.. .. ... ........ ... 16 novembre. — Une personne, charité. .. ... .. .. .. ... . - • • • • • • • • • d$ 25 janvier. — Anonyme, charité. .. .. .. .. ... .. .. .. .. .. . · · · · · · · - • . d° — Les comédiens. ... ... ... ... .. ., • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • e 8 février. — DUDERON (M" veuve), legs de. .. ... .. ... ............ «º 14 mars. — TERRAGON (la femme du sieur), aumône. .............. . 11 avril. — BOUCIIAUD , legs de. .. .. ... . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • . d - BERTnELoT, Jeanne, legs de. ............... ſº © e e e e • • e • e 25 avril. — Ceux à qui il a été donné permission d'user de viande pendant le Carême dernier, charité. ........... . © © e © a © • • • • a • a e e 25 avril. — LE MENEUST, legs de. ... · · · · · · · · · · · · · · · · ............ 16 janvier. — Anonyme, charité. ... ... . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · - . - 23 janvier. — BASCHER, procureur, don de. ... ... , ... .. ... .. ... .. . 13 mars. — FELLONNEAU (madame), don de. ... ................. -- . d° — GERBON, Pierre, et GRos, François, épiciers à Lyon , dépôt de 1.034 liv. 4 s. 2 d. (pour être remis à FoURÉ et C", négociants à Nantes, ou à leurs créanciers : si le bureau ne décOuVre ni les uns ni les autres, cette somme appartiendra à l'Hôtel-Dieu). Ce dépôt Livres. SOls. 100 » 900 » 4 . 000 ) 50 » 600 » 200 » mémoire. 96 » 3.000 ) 100 » 145 10 94 » 600 ) 30 » 20 4 100 » 30 » 50 » 50 » 100 » 50 )) 200 » 100 )) 12 » 300 » 22 13 1 , 034 4 500 » ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) )) est demeuré acquis à cet Hospice, ci. ... .. ... .. .. © e u s © © e e • e e « s © 24 avril, — MoNTAUDoUIN (M" la veuve de M. René), seconde libéralité, don de . ... ... .. . . . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • º © e © s e te • s e e e ) — 118 — 5 juin. — MoNTAUDoUIN (la même), troisième libéralité , don de 133 liv., représenté par un billet de pareille somme consenti à feu son mari par M. Joachim ROBINEAU DE LA ROCHEQUAIRIE, ci. .. . , .. 26 juin. — Une personne qui ne veut être nommée , don et charité. . 18 décembre. — DE CHAMBELLE (madame), legs pieux aux deux Hôpitaux, nature et Valeur non indiquées et inconnues, ci. .. ... .. 12 février. — PITARD, décédé domestique chez M. de la Brouillère , négociant à la Fosse. ... .. ... .. ... ... .. : ... .. .. ... .. .. . # e $ º © s e 19 mars. — Les particuliers qui ont usé de viande pendant le présent Carême , chal'ités. .. .. ... ... .. .. : ... .. ... . © © e e s e • • • © s º º s e * 19 mars. — Provenant dc la représentation de la Comédie faite (jouée) le l7 du présent mois)... . .. .. .. .. . e - e • • e e e s • • • º • • • • • • • • • e • 18 juin. -- Une demoiselle irlandaise actucllement en pension à l'Hôtel-Dieu, don de ... ... ... ... . .. .. ... .. .. .. .. .. .. ... .. . 21 septembre. — Loterie établie en faveur des pauVl'es par al'l'êt du conseil du 22 janvier 1741 , part de l'Hopital-Général et de l'Hôtel- Dieu de Nantes 4,000 liv. dont moitié à chaque maison , ci. . , . , ... . 22 avril. — EMERIAU, Julien, legs, non indiqué. (Le 2 décembre suivant a été remis au bureau un billet de 158 liv. 10 S. faisant partie de ce legs), Ci. .. : . : ... .. .. ... ... .. ... .. .. .. .. ... .. .. 13 nai. - Quête du linge. .. ... .. ... .. ... ... .. .. .. .. .. .. .. .. .. 1°r juillet. -- Quête des conſitures. .. .... . · • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 8 d° — Un inconnu, hal'des et effets divers estimés. .. .. ... .. .. 3 février. — DARGENT (demoiselle), charité. ... . .. .. ... .. , ... ... . © 24 d° — DE LA BLOTIÈRE BINET (demoiselle), charité. ... ... .. .. . 1º juin. — MoIREAU (dennoiselle), charité.. ... .. .. ... .. ... . (C . .. • . . 27 juillet. — Une personne inconnuC, charité. .. .. ... ... .. .. .. .. , . . 12 avril. — DE LA BLoTIÈRE (demoiselle), charité . .. ... . ... .. .. . 17 mai. — MAHOT (madame), don de. .. . , ... . .. .. , ... . , ... .. . 5 juillel. - Quête des COnſitul'es. .. .. , ... , ... . , ... .. .. .. , ... .. .. . 25 avril. — DE LA BLOTTIÈRE (monsieur l'abbé), chanoine de l'église Cathédrale de Nantes, legs de . , ... .. . •. 16 mai. — BELOT (M"), Anne , veuve d'écuyer François DE LAvAu, vivant auditeur à la Chambre des Comptes de Bretagne, legs de . . 13 juin. — HOCIIARD (missil'e Robert), prêtre de la paroisse de Brains, près Redon , legs de . .. · · · · · · · · · · · · · ... .. ... .. ... ... ... ... ... . 20 février. — Monseigneur l'Évêque de Nantes (Pierre MAUCLERC DE LA MUZANCIIÈRE), don de. ... .. .. , ... ... ... ... .. : ... ... ... ... .. . 20 février. -- DRoUET (M" veuve), don de. ... .. ... . .. ... .. .. ... . 29 mai. — Son Altesse Sérénissime Monseigneur le duc de PENTIIIÈvRE, don de. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . Livl'es. Sols. 133 ) 1.500 ) mémoire. º 522 » | 83 12 107 1() 600 » 2.000 ) 158 | 0 Et mém0i)'e. 1 . 757 | (; 276 18 100 |) 100 ) 2() | ) 24 » 36 )) 300 J) 1()() )) 4 747 — 15() ) 300 )) 201 D) 720 J) ) ) 1() )) )) ) ) ) — 119 — 1748 18 juillet. — Monseigneur l'Évêque de Nantes (feu Christophe-Louis TURPIN CRISSÉ DE SANSAY), legs aux deux Hôpitaux de Nantes. (A la date du 24 février 1749 il est établi que ce legs serait de 3,000 liv. dont moitié à chaque Hôpital), ci ........ ... ... © • • ^ e n º • • • • - - 7 aoû(. — PIOU , François, prêtre, aumônier de cette maison, don et remise : · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 8 janvier. -- DU FONTENY PAULUS (M"), legs de. ... ... ... ... . © s © © 4 mars. — DE LAUBRIÈRE (l'abbé), prêtre, doyen de l'église Cathé- drale de cette ville, don de 360 liv. pour l'augmentation de deux lits dans la salle Saint-Louis pour les femmes .................. 11 mars. — Quêtes faites dans la paroisse Saint-Nicolas de Nantes. .. 18 mars. — Monseigneur l'Évêque de Nantes (Pierre MAUCLERC DE LA - MUZANCHÈRE), charité. ... ... .. ... .. ............ , ... .. ... . 1" avril. — RoGoN (danie Judith), veuve de M. de CoESMADEUC, don par charité. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. 0 • • • • • • 1" avril. — RoGoN ( damoiselle Anne), don par charité. ... ... ... .. 22 avril. - DU LESTIER, charité. .. .. ... .. ... ... .. .. ... ... ... .. - 29 avril. — LE BRETON ( demoiselle), veuve MARCHAND, legs (nature et valeur non indiquées), ci. ... ... ... ... . · • · • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1" août. — COURADIN (messire Mathurin), sieur des Mortiers, maître en la Chambre des Comptes de Bretagne, legs de 12,000 liv. (par testament en date du 13 juillet dernier, au rapport de Bertrand et son collègue, notaires royaux à Nantes); ci. ... , ......... .. ... .. . 19 août. — Monseigneur l'Évêque de Nantes (Pierre MAUCLERC DE LA MUZANCHÈRE), charité. ... ... ... .. ... .. .. .. , ... .. : ... .. ... .. . 2 septembre. — Une personne qui ne veut être nommée, don de. . 27 janvier. — Anonyme , charité particulièl'e. ... .. , ... ... ... . © e © 17 mars. — Anonyme, charité de 3,000 liv. (Cette somme fut l'emise au bureau par Monseigneur l'Évêque), ci ....................... 11 aoit(. — Anonyme, charité . .. .. .. ... ... -- ... .. .. .. .. .. ... .. . 24 novembre. — FoURNET , Jacques, prêtre, ancien recteur du Quilly, legs de meubles , linges, argenterie , etc. (Testament du 23 août 1748, déposé le 3 novembre 1749 en l'étude de Mongin, notaire royal à Nantes), ci . .. .. .. ... .. .. .. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · 23 février. — MICHEL et GRoU, négociants à Nantes, charité. .. .. .. 11 mai. - LE RoUX DES AUDRAIs ( dame Marie-Thérèse-Augustine ), épouse de M. Nicolas MoNTAUDoUIN DE LA CLARTIÈRR, legs de 3,000 liv. à charge d'entretenir à l'Hôtel-Dieu pendant deux ans, six lits pour six malades d'augmentation. (Testament du 11 mars 1750), Cl . . . . - . . . . . . . - . . . . .. • · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ° ° ° ° ° Livres. Sols. 1 . 500 » 500 )) 8.000 )) 360 )) 5 . 746 8 402 » 2.000 )) 2 000 » 600 )) mémoire. · 12.000 )) 300 )) 552 » 552 )) 3.000 » 300 )) mémoi)'e. 30() )) 3.000 Y) — 420 — Livres. Sols. l0 . MICHEL, DU CoUDRAY BoURGAULT et RIRDAN ou BIRDAN , bienfaiteurs des pauvres de cette maison ". - 1750 — 22 juin. — Sera fait trois services pour le repos de l'âme de madame de SESMAIsoNs, madame SARREBOURSE-D'AUDEVILLE et madame MONTAU- DoUIN DE LA CLARTIÈRE, bienfaitrices des pauvres de cette maison. — 17 août.—RELIQUET DE LA GIGUENAIs, legs. (Testament du 7 janvier 1750 - au rapport de Mº Hardy, notaire royal à Nantes), de 500 liv., réduit de moitié, soit 250 liv. parce que le testateur avait disposé de Ce * qu'il ne pouvait léguer, ci. ... .. .. : ... ... .. ... .. · · · · · · · · · · · · · · 250 » » — 7 septembre. — DU LEsTiER, deuxième libéralité, charité. .. ...... 300 » » 14 septembre. — Une personne qui ne veut être nommée, charité à condition qu'après son décès on fera dire 50 messes à son inten- . tion : · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 0 e • • • • e • e » , e • e • • • • • • e s • • • • 240 » » - 14 septembre. — GICQUIAU (M"), legs .... .. ... .. .. .. ... ... .. ... . . 3.000 » » 1751 — 29 mars. Sera fait un service pour le repos de l'âme de M. BERTRAND DE COEUVRE, bienfaiteur des pauVres. — 19 juillet. — JAURY (madame), ſille et héritière de feu madame veuve Luc ARNAUD, aumône. .. · · · · · · · · ... .. ... .. .. .. , ... ... .. .. .. . 300 » » — 19 juillet. — FoURCADE, Joseph, et Compagnie, aumône. ...... ... © e 800 » » — 26 juillet. CHIRON DE LA MARCHALLERIE , Louis, originaire de - la paroisse de Mauves, et depuis habitant du petit côté, quartier des Fonds-des-Nègres, paroisse de Saint-Michel, aux environs du Petit- Goavre, île et côte de Saint-Domingue, décédé en 1748 ; legs. (Testament du 27 février 1748, au rapport de Garnier, notaire), du quart des biens, meubles et immeubles, qu'il pouvait avoir, tant en ladite colonie qu'en France, de quelque nature qu'ils fussent. (Par transaction du 2 août 1752, entre les pères et gouverneurs des pauvres, et M. Arnoux, exécuteur testamentaire de feu M. Chiron de la Marchallerie, il fut reconnu que le montant de ce legs s'élevait à 20,000 liv. et convenu que cette somme serait payée en sucres bruts. Dès le 21 juin précédent, le bureau avait déjà arrêté d'assurer 6,000 liv. sur les sucres Venant d'Amérique et provenant de ce legs. Il semble qu'une partie de ladite somme aurait été payée en indigo, ainsi qu'il résulte d'une délibération du 7 novembre 1755. Nous ignorons le chiffre des frais occasionnés par ce legs , c'est pourquoi nous en inscrivons ici le montant brut), ci . ... ... .. .. .. ... ... 20.000 » » * C'est avec intention que nous transcrivons littéralement cette mention, la première de cette nature que nous ayons encore rencontrée. On en trouvera plus loin plusieurs autres semblables. Elles font connaître des noms sur lesquels nos documents étaient restés muets et des bienfaits dont la nature et l'importance sont demeurés inconnus. Mais dès lors que les pères et gouverneurs des pauvres reconnaissent ainsi que ces persommes somt des bienfaiteurs de l'Hôtel-Dieu, il est de notre devoir de consacrer sans hésitation cette reconnaissance en inscrivant ici les noms de ces bienfaiteurs, quoique leurs libéralités ou leurs services n'aient pas été reconnus ou constatés dans les formes ordinaires. 1751 — 13 août. — Anonyme, charité. .. .. ... . • • • . 1752 - 28 février. — REvoL (missire René-Joseph), prêtre, prieur de Jugon, ordre de Saint-Benoist, diocèse de Saint-Brieux, en Bretagne, legs de 2,000 liv. (Testament olographe du 16 avril 1750 déposé le 3 août 1751 en l'étude de M° Roger, notaire à Paris) à la charge de faire dire à perpétuité dans la chapelle de l'Hôtel-Dieu une messe par mois à son intention et pour le repos de son âme, ci ... .. ... .. 11 décembre. — Une personne inconnue et qui n'a pas voulu se nommer, charité à la charge d'un service après son décès. , ... .. . . 1753 - 24 décembre. — GoGUET (demoiselle Renée), en son vivant supérieure des sœurs de ladite maison, legs de 251 liv. 5 s. (Le mémoire du luminaire fourni pour la cérémonie de la sépulture de made- moiselle GoGUET, supérieure, s'est élevé à 121 liv. 15 s., somme payée par les héritiers.) Ledit legs a été payé par MM. GoGUET e e º © e e s s © © e g © © » © º e e © © © e @ s DE VALANSON et GOGUET DE BOISHÉRAULT, héritiers de la testatrice. Cl. • • • • -- . º • • • ° • • • • • • • • • • e • • • • • • • • • • • • • • • • • e • • • • • • • e • • • • • • • • - 15 juillet. — En reconnaissance des charités faites par mademoiselle DE LA GRUE DE LA GRANDEVILLE aux pauvres de cet Hôpital, il sera dit et célébré trois messes chantées pour le repos de son âme. — 17 février. — Anonyme, charité. .. .. .. ... .. ... ... ....... .. . © 10 mars. - BAUDRY, négociant , legs de. ... .. .. ................... 12 mai. — DE TRÉvELEC DE LA DÉNERIE (madame), legs de. ...... — 30 juillet. — Un service sera fait pour le repos de l'âme de feue madame Marie-Marthe LUCAs, épouse de feu Jean-Baptiste GRoU, négociant, ancien administrateur. - 7 février.— Un service sera fait pour le repos de l'âme de feu M. Jean- Baptiste GRoU, négociant (et ancien administrateur de cette maison), en conséquence du don qu'il a fait aux pauvres. 9 mai. — BRIAND DU GAZIL , ancien auditeur à la Chambre des Comptes de cette province, legs pieux de. .. ... .. ... .. .. .. .. ... . d° ROUSSEAU DE LA MÉNARDIÈRE, legs pieux de 5 décembre. — METAYER DE LA BERNARDAIs, legs de................ 28 juin. — Une personne dont on ne dit pas le nom, charité. ... ... . 26 mars. — MICHEL , Louis, négociant à Amsterdam, legs de. .. ... . 9 avril. — MAILLARo (mademoiselle Armelle), dite sœur Alexandre, ancienne supérieure de cette maison, legs de. ... ... .. # 21 mai. -- Sera fait un service pour le repos de l'âme de feu M. l'abbé DE MAZIÈRE, bienfaiteur de cette maison. (M. l'abbé de MAZIÈRE était chanoine de l'église cathédrale de Nantes; il avait été père et gou- verneur des pauvres comme député ou délégué du Chapitre ; il resta même en charge pendant sept années consécutives, à partir de 1744, 1754 1755 •º-3 1757 © º º º º ^ º ® • s • e e © s » s © e s 1758 1759 Livre8 . 96 2.000 300 251 1 .200 400 50 600 200 500 200 2 127 453 Sol8. D >) 16 — 122 — r Livres. Sols. D. bien qu'aux termes des lettres-patentes de l'Hôtel-Dieu le bureau dût être renouvelé tous les ans) *. 1759 - 19 novembre. — SECRETAIN, Jacques, capitaine de navire, natif de la paroisse de Sainte-Croix-de-Vie en la province du Poitou, legs de 1,000 liv. (testament du 31 mars 1759 au rapport de M" Urien et Fougeraux , notaires royaux à Nantes) à titre de fondation à perpé- • tuité d'une messe basse au 7 septembre *, ci. .. .. ... .. .. .. .. .. . .. 1 .000 » » — 3 décembre. — BIZEUL DE BoISNOTEAU (mademoiselle), legs dont la nature et la Valeur sonl inconnus, ci. ... ... ... ... ... ... ... .. .. . mémoire. — MACÉ DE LA MoRANDAIs, Hippolyte, Conseiller du Roi, doyen et maître en sa Chambre des Comptes de Bretagne, décédé au mois de février 1759, legs de 6,000 liv. (Testament du 1" décembre 1749 au rapport de M" Le Lou et Coiscaud, notaires royaux à Nantes, homologation du parlement de Bretagne par arrêt du 14 janvier 1750), à titre de fondation à perpétuité d'un Libºra à l'issue de la meSSe de chaque Vendredi*... ... ... .. .. .. .. .. .. ... .. : s © a © e © © 6 000 » » 1762 — 3 mai. — MICHEL, Gabriel, de Paris, don (pour trois messes basses seulement) de 1,000 liv. et de 1,250 liv., cette dernière somme donnée à fond perdu à l'Hôtel-Dieu le 15 juillet 1720, ci. ... .. .. .. ... .. . 2.250 » » — 26 juillet. — Sera fait trois services pour le repos de l'âme de made- moiselle Charlotte BERNARDEAU, bienfaitrice des pauvres. — 9 août. — Sera fait un service pour le repos de l'âme de M. Nicolas CHARIER, prêtre, bienfaiteur des pauvres. - e : 1763 — 21 février. — Sera fait un service pour feu demoiselle Anne LE JEUNE DE LA VINCENDIÈRE , bienfaitrice. .. .. . · · · · · · · · · · · · · · · · - 28 février. - Anonyme , charité. .. .. ... ... .. .. ... .. , . .. ... .. .. . 600 » » — 28 novembre. — Un service pour feu madame MoNTAUDoUIN DE LA BONNETIÈRE ( épouse de M. MoNTAUDoUIN DE LA BONNETIÈRE, ancien capitaine de dragons, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis), bienfaitrice des pauvres. 1 A l'époque où nous arrivons ici, le bureau fait faire des services pour les pères et gouverneurs des pauvres, décédés en charge ou non en charge. Jusqu'ici les registres n'en avaient pas fait mention , ce qui nous fait supposer que cet usage n'était pas ancien. * On aura déjà remarqué que les libéralités qui impliquent de telles charges sont assez nombreuses; et on se sera demandé si des legs faits dans de telles conditions ont tous les caractères d'une libéralité véritable. Quoi qu'il en soit, et bien que ces testateurs et ces donateurs s'inquiétent du salut de leur âme au moins autant que des besoins des Hospices, nous leur accordons néanmoins, en inscrivant ici leurs noms, le titre de bienfaiteurs de ces établissements. Cette charité intéressée ne devait d'ailleurs pas être toujours satisfaite ; car il devait nécessairement arriver pour ces messes, ces services et ces libera, ce qui arriva en effet, c'est que, avant 1759, le bureau ne pouvait plus remplir les engagements qu'il avait pris de les faire dire. A la date du 2 avril 1759 il y avait déjà deux cent dix messes de fondation à acquitter, selon le rapport de M. l'abbé de JRégnon, chanoine de Nantes, alors père et gouverneur des pauvres. — 123 — Livre8 ,SOlS. D . 1765 — 28 janvier. - Sera fait un service pour feu M. l'abbé MACMARA, bien- •. faiteur des pauvres. - 2 décembre. — Service pour feus J. FRESNEAU DE LA CoURoNNERIE, Gabriel MICHEL et FLEURIAU, bienfaiteurs des pauvres. — 16 décembre. — Service pour feu M. Louis FoRTIN, bienfaiteur. 1766 — 3 mars. — Service pour feu madame GUELAR, bienfaitrice des pauvres'. - — 26 mai. — GRoU, Guillaume, négOciant à Nantes, don de 10 actions dè 100 livres chacune, émises par l'Hôpital-Général dit Sanitat et remboursables au pair. .. ... .. .. .. .. .. ... ... ... .. .. ... .. .. ... 1 .000 » » — 28 juillel. — Service pour feu M. DE LOYNES, bienfaiteur des pauvres. 1767 — 4 mai. — Service pour feu M. RoMANET, bienfaiteur des pauvres. 1768 — 11 janvier. — Service pour feu Mr. DRoUET, conseiller au siége prési- dial de cette ville , bienfaiteur des pauvres. (C'est sans doute Mr. DROUET, père des pauvres en 1757, comme député du présidial. Il y a eu plusieurs pères des pauvres portant ce nom). — 25 février. — Dépôt de 1.570 liv. 1 s. 6 d. à l'Hôtel-Dieu et de pareille Somme au Sanitat, appartenant à J. PELLETIER : ces sommes appar- tiendront aux pauvres des deux Hôpitaux, au cas où PELLETIER ou ses héritiers ne se retrouveraient pas. (Ces sommes ne paraissent pas avoir été réclamées). — 18 avril. — Une personne qui ne veut pas être nommée, don de. .. . 300 » » 1769 — 27 février. — CoURToIs, Augustin, legs (aux Hôtels-Dieu de Nantes et d'Angers), sans autres désignations, ci. ... ... .. ... ... .. @ @ * @ @ @ @ se e mém0ire. — 13 mars. — Service pour Louis DUQUESNOT , bienfaiteur des pauvres. . — 13 novembre. — Anonyme, don d'un contrat de constitution de 37 liv. 10 s. de rente sur l'Hôtel-de-Ville de Nantes, à 5 °/, ... ... .. .. , .. 750 » » — 20 décembre. — D'ESPINozE (M. l'abbé), don de 200 liv. (à charge d'un - Service seulement), Ci. .. ... ... .. .. .. ... .. . ® • © e e e © e © e d e © © © a e e © © 200 » » 1770 — 5 février. — Service pour feu Mr PoRTIER DE LANTIMo, bienfaiteur des pauvres. (Il est sans doute question ici du père des pauvres portant ce nom , lequel était en charge en 1762 comme député de la ville). — 12 février. — Service pour feu Withe LE BLANC, bienfaiteur des pau- Vl'GS. • — 14 mars. —- FREMON DE LA BoURDoNNAYE (M"), bienfaitrice des pauvres (sera fait un service pour elle). 1771 - 29 avril. — DANGUY (M"), legs de. .. .. ....... ... ... ... ... ... .. .. . 400 « » * Plus la charité publique se refroidit envers les Hospices, plus l'Administration multiplie ses témoignages de l'econnaissance envers les bienfaiteurs. Il semble qu'ici il y ait interruption dans les libéralités : dans les quatre dernières années on a recueilli deux dons seulement, lesquels, réunis, n'atteignent même pas 3,000 livres. — 124 — • Livre8. sols D. 1772 — 24 février. — LE BRUN, commissaire-ordonnateur de la marine à Nantes, legs (testament au rapport de M° GIRARD, notaire royal à Nantes), de. .. ... .. ... ... .. ... : ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 1 .200 » » — 6 juillet. — DE LEVY (le chevalier), bienfaiteur des pauvres (sera fait + un service) 1773 — 1" mars. — CHARETTE, Nicolas, négociant, don aux deux Hôpitaux de la moitié de ce qui peut lui revenir du compte qu'il a à régler avec Mr MAUPAssANT, concernant leurs négociations au Ferrol. (On ne put pas d'abord accepter ce don. Cette acceptation n'eut lieu que par délibération du bureau, du 8 janvier 1776. La délibération du 15 avril suivant établit que la somme revenant aux deux Hôpitaux s'élevait à 7.000 liv.), moitié pour chaque Hôpital, ci. ... .. .. .. . 3.500 » » 1774 — 6 juin. — Une personne également pieuse, généreuse et charitable, don (Ce don paraît être une compensation.)................. .. . . 2.000 » » 1775 — 1" mai. — ERTAULT, prêtre, recteur de la paroisse de Saint-Saturnin de cette ville (sera fait un service pour), bienfaiteur des pauvres. . — 8 mai. — Une personne qui n'a pas voulu être connue, don de. .. .. . 300 » » — 12 juin.— GROU (écuyer Guillaume), époux de dame Anne O'SHIELL, négociant, conseiller secrétaire honoraire du roi en la chancellerie près le parlement de Bretagne , demeurant à Nantes sur l'île Fey- deau, paroisse Sainte-Croix, legs (par testament rapporté par Mº FoUQUEREAUx et JALABERT, notaires royaux à Nantes, le 12 juin 1772) : 1° 30.000 liv., à charge de dire à son intention, dans la chapelle de l'Hôtel-Dieu, une messe par semaine à perpétuité, et à condition # que sa famille pourra mettre, sans payer, dans un des cabinets, un malade , soit domestique ou autre , lorsqu'elle aura besoin de ce Secours, et ce pendant 15 ans seulement après son décès, ci. ... .. . 30.000 » » 2° De 200.000 liv. « pour être employée, dit le testament, à acheter et établir, soit à Richebourg, à Gigant, ou autre endroit conve- nable et en bon air, dans un des faubourgs de cette ville, une maison d'Orphelins et de bâtards, dits Enfants de police, pour y » être nourris et élevés, à la sortie de nourrices, jusqu'à l'âge de » dix ans, qu'on les transfère ordinairement à l'Hôpital général , » ci· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ......... s © º se @ @ s @ s e © 200.000 » » ) ) ) ) ) ) * Ces libéralités de M. Guillaume GRoU sont les plus importantes qu'une même personne ait faites aux Hos- pices de Nantes. M. GROU avait pris part à l'administration de ces établissements; il avait été frappé de la mortalité qui régnait parmi ces pauvres enfants et peut-être aussi du peu de soins dont ils étaient entourés. En créant pour eux un établissement distinct et en posant, dans son testament, les règles qui devaient servir de base à l'administration de cette nouvelle maison, il entendait surtout assurer le bien-être matériel et moral qui manquait à ces pauvres deshérités trop souvent victimes des préjugés attachés à leur naissance. Le paragraphe — 125 — 1776 — 7 août. — FRENEAU (messire René), prêtre de chœur de la paroisse de Saint-Denis de cette ville, legs (testament au rapport de LEGoUAIs et CoISCAUD, notaires, en date du 7 juin), d'une rente annuelle de 123 liv., au principal de 2.400 liv., Ci. ........ , ... .......... ... . — 18 novembre.— BoUIN DE BEAUPRÉ (M"°) , bienfaitrice des pauvres (sera fait un service pour elle). — 25 novembre. — DE RAMACEUL (l'abbé), prêtre chanoine de l'église cathédrale de Nantes, et l'un des pères et gouverneurs des pauvres de l'Hôtel-Dieu, don de 1.000 liv., à charge d'un service à son décès et d'un libera pendant 8 jours. .. .. .. .. .. ... .. .. ... . © e e © a © º e © © e 1777 — 14 janvier. — CHAMPDENIER (Mº), bienfaiteur des pauvres (sera fait un service pour lui). - — 3 mars. — RoBERT, prêtre de chœur de la paroisse Sainte-Croix, bien- faiteur des pauvres (sera fait un service pour lui). — 15 décembre. — CHARETTE (Nicolas), négociant, dépose à l'Hôtel-Dieu (auquel elle sera acquise si elle n'est pas réclamée par ceux à qui elle appartient), une somme de 2.471 liv. 15 s. 3 d., due à diverses personnes. Cette somme n'aurait pas été réclamée. ............ $ e © 1778 — 15 juin. — DE LA MUZANCHÈRE (Mer Pierre MAUCLERC), décédé évêque d Nantes, legs de 3.541 liv. 14 s. aux deux Hôpitaux, par moitié, soit pour chacun. ... ... © e ã © © e @ s e • e • e • s e • e • e D e e © e e e s te s e s e © © © s º • © © — 22 juin. — GRoU (M" Eulalie), bienfaitrice des pauvres (sera fait un service pour elle). — 7 décembre. — GUILLoTEAU, legs aux deux hôpitaux (sans autre dési- X. gnation), ci. .. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1779 — 10 mai.— GUILBAUD (M" Thérèse), veuve de messire Gabriël DE SAINT- PERN, legs aux deux hôpitaux par testament du 15 août 1763, Cois- CAUD, notaire, d'une maison et jardin, situés au bourg et paroisse de Saint-Donatien. Cette maison et ce jardin furent vendus (voir délibé- ration du 10 avril 1780), moyennant la somme de. ... ... ... ... .. — 3 août. — DE LUYNES (service pour Mr), bienfaiteur des pauvres. Livreg. SOls. 2.400 » 1 .000 » 2. 471 15 1 .770 17 mém0ire. 7.600 » D . de son testament relatif à ce legs, débute ainsi : « Je donne et lègue en faveur de l'humanité, etc. » Ce mot humanité explique à lui seul la pensée qui animait cet homme généreux. - L'hospice des Orphelins s'établit sur le bénéfice des Trois-Pendus qui fut réuni à l'Hôtel-Dieu et dont M. DOUAUD, chanoine de l'église cathé- drale de Nantes, ètait alors titulaire. La première pierre fut posée le 22 mai 1780 par Mme Anne O'SHIELL, veuve de Mr GROU, fondateur, et par Mgr Jean-A ugustin DE FRETAT DE SARRA, alors évêque de Nantes.La bénédic- tion de la chapelle eut lieu le 8 mai 1782; elle fut mise sous la double invocation de Saint-Guillaume, patron de M. GRoU, et de Sainte-Anne, patronne de Mme O'SHIELL, sa veuve. - Cet hospice n'a subsisté que jusqu'à l'an 1815; ensuite il servit de caserne, et plus tard il fut occupé par le Dépôt de mendicité qui s'y trouve encore aujourd'hui. — Dans la salle des séances de la Commission administrative des Hospices, on voit deux peintures récemment restaurées : l'une est le portrait de M. Guillaume GROU; l'autre, celui de Mme Anne O'SIIIELL, son épouse. — 126 — • | Livres. Sols. D - 1779 — 16 août. — HUs, prêtre, maître chapelain de l'église cathédrale de Nantes, bienfaiteur des pauvres (sera fait un service pour lui). — 15 novembre. — CHAMBERT (missire Joseph-François), prêtre, aumônier des dames Ursulines de Nantes, décédé le 15 septembre, dite année, à la communauté ecclésiastique de Saint-Clément , legs de meubles, effets, argent et al'genterie, Ci. ... , ........ e e © © © e @ e º s e : © e e e © © © e mém0ire. — 22 novembre. — AZZUPADO, George, matelot de profession , qui Vient de décéder en cet hôpital, dépôt de divers objets or et argent , etc., trouvés après son décès, jusqu'à ce qu'ils soient réclamés par sa veuve, demeurant à Marseille. (Ce dépôt n'aurait pas été réclamé), ci. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . · · · · · · • . @ @ @ e e e • • • e © e : s e • • e # @ mémoire. 1780 — 17 janvier. — MM. BoUIN DE BEAUPRÉ, BUREAU, CHIRON et Mº MICHEL, bienfaiteurs des pauvres (services pour eux). 1781 — 12 février. — LE BoUCHER DE L'ÉTARDIÈRE, bienfaiteur des pauvres (service pour lui). • — 2 avril. — DE LA MoRANDIÈRE, demeurant à la Châtaigneraie en Poitou, don de. .. .. .. . © e • • 4 © © º e © © e © © e e e s & e © e s e © s e a e s a s • » e $ e ^ e e $ e $ e e 3 . 000 » » — 14 mai. — MoNTAUDOUIN, bienfaiteur des pauvres (service pour lui). — 21 mai.— BossINoT, bienfaiteur des pauvres (service pour lui), — 23 juillet.— CHAURAN bienfaiteur des pauvres et des orphelins * (service et prières particulières pour lui). — 19 novembre. — DEURBROUCQ (Mr et M"), don de ... .. .. ... .. .. · · · · 3.000 » » d° GESLIN, négociant, don à charge de 3 messes basses... | 300 » » (l° · PILLETTE (feu M"), don de. ....................... 200 » » — 10 décembre. — DE LA VILLESTREUX (Mm°), décédée, don de. ... ... .. . 300 » » 1782 — 14 janvier. — SAIGNE (Mº), bienfaitrice des pauvres (service pour . elle). — 9 décembre. — SAVIN-DIGOT, chirurgien-marin, décédé à l'Hôtel-Dieu, legs de 100 liv. et plus s'il en reste après l'exécution des disposi- tions de son testament. ... ... .. . .. .. . º • e • • • • • • • • • e a e « e » • e e © e © 100 » » * Quand l'hospice des Orphelins, fondé par les généreuses libéralités de Mr Guillaume GROU, fut établi, des persommes charitables firent des dons et legs en sa faveur. Nous nous réservons aussi de faire connaître pro- chainement les noms des bienfaiteurs de cet établissement spécial. DEUXIÈME PARTIE. B IEN FAITEURs DEs HosP ICEs Depuis la révolution de 1789 jusqu'à n0s jºurs - - - FranCS. Cent . 1828 — 28 novembre*. — DEROUET, René, legs aux Hospices de Nantes, par testament du 26 janvier 1828, d'un lot de pré situé Prairie-au- Duc et les constructions y existant, le tout évalué de 70 à 75,000fr., à diverses charges, notamment celle de payer une somme de 20,000 fr. à Adolphe Rousseau, élève des Hospices. (Ord. roy. du 12 novembre 1828. ) Montant brut du legs , d'après estimation - - 52.500 Y) 4 7000y07Mb6 . . .. .. .. .. . .. . .. . · • • • • • • • • • • • • • • - . - • • • • • • • • • • • • • • • . . . 1829 — 13 février. — PIHAN-DUFEILLAY (Mº), legs de 600 fr. (Ord. roy. du 15juillet 1829).. .. .. .. , ..º"- • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • - • • • • • -- . - . · 600 » — TAILLARD (M"), don conditionnel par acte du 23 avril 1828, lequel don, au décès de la bienfaitrice, s'est trouvé être de (Ord. roy. du 15 juillet 1829). ................... ... . . º º • e © © e © e • s e e e e e e e • © e s e º e 1.000 )) — 28 février. — Les commissaires de la fête donnée le 28 février 1829 à · l'oCCasion du CarnaVal, don de ... , ... .. .. ... ....... ... ... ... . 300 D — 12 mai. — MAUGARs (feu M" veuve), don de 3,000 fr., entre l'Hôtel- Dieu et le Sanitat. ... ... .. .. .. .. .. -- ... .. .. ... .. ... : ... ... .. . 3. 000 X) — 25 septembre. — SEHEULT (Mr), don de. ...................... ... . 150 A) 1830 — 12 février. — Un inconnu , don de 300 fr. aux trois hospices , - par 1/3... : ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 300 X) * Les dates qui, dans cette seconde partie, précèdent les noms des bienfaiteurs, sont ou celles des libéralités ou celles de la mention des bienfaits sur les registres des délibérations. — 128 — 1830 1826 1828 1836 1833 — 11 mai. — ToBIN, Edmond-Eugène, legs de 2,000 fr. par testament du 16 janvier 1826, aux deux hôpitaux, Hôtel-Dieu et Sanitat, par moitié. (Ord. roy. du 7 septembre 1830.)......... • • • • • • • • • • • • • • • • — 15 août. — LE RoUx-GUAISSIÈRE, legs de 1/9 de la 1/2 (soit 1/18) de sa fortune. (Ord. roy. du 18 avril 1830.) ll a été reçu du liquidateur, en trois fois, la somme de. ................. ' • • • • • • • • • • • • • • • • • • — 26 novembre. — DUBoIs (M" Marie-Clarisse), legs à titre gratuit à l'Hôtel-Dieu et au Sanitat chacun 1.000 fr., soit 2.000 fr. (Ord. roy. du 18 juillet /851), laquelle ordonnance, sur les réclamations des frères et des sœurs de la testatrice « autorise à accepter ces legs mais pour moitié de leur valeur seulement ». .. ....... ... ... . — 1" janvier.— LENIARIÉ DE LAUBRIAIs (M" Joseph-Clément), décédé à Châteaubriant le 28 janvier 1832, legs universel à l'hospice départemental de la ville de Nantes. (Ord. roy. du 21 novembre /832 qui autorise à accepter sous bénéfice d'inventaire.) Ce bienfaiteur fit trois testaments dont le dernier porte la date du 1" janvier 1828. Une ordonnance royale du 4 avril 1834 autorise la commission administrative à aliéner aux enchères publiques, par lots, sous la mise à prix totale de 135,740 fr., les immeubles provenant de ce legs, et prescrit que « les sommes nettes provenant de cette libéralité » seront employées au paiement des travaux de l'hôpital-général et » de l'Hôtel-Dieu.» La vente de ces immeubles eut lieu le 27 août 1834 et produisit 148,400 fr............ ... .. ... ... ... . • © • © º s de © © © e s $ — 14 août. — LACoUTURE, Nicolas-Donatien, legs à l'Hôtel-Dieu et au Sanitat, par moitié, d'une quantité de toile égale au quart du produit des effets mobiliers que le testateur possédait à Nantes.. .. — DE BoIDAVID DE LA BoTARDIÈRE, legs de 5,000 fr. par testament mystique du 16 février 1789. Ce bienfaiteur était absent; on n'avait pas eu de ses nouvelles depuis 1794. (Ord. roy. du 13 mai /836.).. . — 9 avril. — Anonyme, don de 1,192 fr. 80 par l'entremise de M. le curé de Gétigné, à l'Hôtel Dieu et au Sanitat, par moitié. .. .. .. . — 3 mai. — MosNERON-DUPIN, père, legs : 1° 400 fr. mise à la disposition de M" la supérieure du Sanitat ; 2° 700 fr. à l'hospice du Sanitat. · Montant des deux legs. ... .. ... ... ... ... ... . • © s º © s e d e s © © - aoiit. - FAGET, Joseph, legs de 1,300 fr. aux Hospices, à titre gratuit, par testament olographe du 17 juillet 1832. (Ord. roy. du 4/juillet 1853). .............................................. - 25 octobre. - Anonyme, mourant dans les hospices, don de 1,180 fr. par l'intermédiaire de M" Anizon. (Ord. roy. du 23 janvier /855.).. · - 19 n0vembre. — BARBIER, Gaspard-Augustin, legs de 5,000 fr., à l'Hôtel-Dieu et au Sanitat. (Ord. roy. du 29 mai /835.). .. ... .. .. .. ,- Fr8nC8. , 2.000 3.964 1 .000 148 . 400 mémoire. 5.000 1.192 4 .100 1 .300 1 .. 180 Cent. 64 s0 {e 5 .000 l) — 129 — 1834 1837 1838 1839 4841 — 10 juin, — LEMASNE DE CLÉRMoNT (Mm° veuve), legs à l'Hôtel-Dieu et à l'hôpital-Général de 720 fr.versés ledit jour parM.Van Neunen (0rd. roy. du 8 décembre 1838.)... ... . · · · · · · · · · . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • . — 9 décembro. — PAvARD, François-René, don de la nu-propriété de 4,000 fr. (Ord. roy. du 17 novembre /834.).......... » e © º © e e t s e s v e e — 10 janvier,- DEMANGEAT, procureur du roi à Nantes, don aux hospices ,de la somme de 400 fr., provenant des condamnations prononcées à son proſit contre le journal l'Hermine. · · · · · · · · · · · · · · · · · — 17 janvier et 2 mai.— TAILLARD (M" Perrine-Jeanne-Félicité), décédée à Nantes en 1833, legs aux hospices, par testament du 14 décembre | 1820, de la somme de 225 fr. 08 représentant le 1/8 de son mobilier. (Arrêté préfectoral du 2 mai 1837)..... «s » $ · - 25 avril et 29 mai 1838. — BLONDEAU, Jean , décédé à Nantes le 30 mars 1837, legs à titre gratuit par testaments olographes des 22 avril 1815 et 1" novembre 1835, savoir : - A l'Hôtel-Dieu, legs universel évalué à. .......... .. .. | 125 † Legs particuliers : à l'hospice des enfants trouvés ..... 10.000 5.000 A l'hospice des vieillards. ... .. ... .. .. . '- . • • • • • • • • • • . (Ord. roy. du 19 mai 183S) R, — 2 juin. — VIAU DU TAILLY (madame veuve), legs de. ... .......... .. s — 21 juillet et 21 novembre. — S. A. R. madame la duchesse d'Orléans, don de 131 fr. 10 à distribuer en vêtements aux sept orphelins que leurs parents ont retirés gratuitement des Hospices depuis le 13juin dernier. (S. A. avait donné 10,000 fr. pour cet objet aux Hospices du royaume.).. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . dº — 8 décembre. — RoBINEAU DE BOUGON, don à l'Hospice-Général d'une boîte de bains à vapeur. ..... ... · · · · · · · · · · · · · · · ... ... .. .. ... - — 30 mars. — LEPRÉ, Olivier, chanoine honoraire de la cathédrale de Nantes, décédé à Nantes le 27 mars 1838, rue Royale, N° 10, legs par testament olographe du 20 février 1834, du tiers net de son argent comptant, lequel tiers s'est trouvé être de la somme de. ... — 23 juillet.— Le Cercle de la rue Jean-Jacques Rousseau, N° 1 , à Nantes, don aux Hospices. .. ... .. - • • • • • . « • • • • • e • e • • º e • • e @ s e e • e e © s e © e e —- 29 janvier. — TATIN, Victoire-Clotilde, veuve BERNIER, décédée en son · domicile le 4 novembre 1838, quai Flesselles, 3, à Nantes, legs de 600 fr. à titre gratuit à l'Hôpital, par testament olographe du 26 décembre 1837............. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · — 9 et 17 avril et 31 mai. - BELLANGER, capitaine de port à Nantes, dons provenant d'amendes pour contraventions aux règlements du port (Arrêtés préfectoraux des 9 et 10 juillet /859.).. .. ... .. · · · · · · · · · . — 2 novembre. — VIVANS DE ROQUEMONT, Louis-Étienne-Thibault, legs universel, par testament olographe du 29 novembre 1839, · 17 sºs- FranCS. 720 4 .000 400 225 140 , 000 50 131 mémoire. 5 .930 161 600 Cent. 08 10 — 130 — • 1842 1843 | 1844 1847 - - évalué à la somme de 38,500 ſr. fait au profit des Hospices, Hôtel- Dieu et Hospice-Général. (Ord. roy. datée de Fontainebleau le 18 . 0ctobre /84/.) . ... · · · · · · · · · · · · · .............. ... .. .. .. . © 4 janvier. — BELLANGER, capitaine de port à Nantes, et GALLAND , officier du même port, don de 199 fr. 46 provenant d'amendes pro- : noncées pendant l'année 1841 pour contraventions aux règlements dudit port et revenant à ces fonctionnaires. (Arr. préf. du 18 février 1842) . ......... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · • • • • • • . • • • • • • • • • • • • • 21 janvier. — AUBERT, Marie-Jeanne, veuve de M. Joseh-Agapit CHATELLIER, décédée en sa demeure à Nantes le 30 juillet 1841, legs . de partie de son mobilier par testament olographe du 10 mai 1817. Par transaction, ce legs est converti en argent et payé la somme de . 27 mai. — GUIIIERY-DESLANDELLES, Marie-Anne-Marguerite, veuve de M. Jean-Jacques JOCHAULT DU PLESSIs, décédée à Nantes le 13 mars 1842, legs par testament du 2 avril 1835, de 500 fr. à l'Hôtel-Dieu et 500 fr. à l'Hospice-Général. (Ord. roy. du 26 décembre /842.).. . 28 juin. — CIIEVAs (mademoiselle Marguerite-Élisabeth), décédée le 29 septembre 1841, legs par testament olographe du 3 octobre 1838 de 200 fr. à l'Hôtel-Dieu et 200 fr. à l'Hospice-Général. (Ord. roy. du 30 juillet /845.). ... ... .................................. . 17 janvier. — BELLANGER et GALLAND (déjà dénommés), don de 195 fr. 42 provenant des nouvelles amendes. ( Arr. préf du 24 février /845.). . .. ... . º) º • • • • • • • • • • e • • • e • e • e e e • • • • • • e • • • e e - · • 9 janvier. — BELLANGER (sa quatrième libéralité), don de 250 fr. provenant de nouvelles amendes. (Arr. préf du 24 février /844.) . 23 février. — BELLANGER (sa cinquième libéralité), don de 156 fr. 24 provenant de nouvelles amendes. (Arr. préf. du 29 mars 1844). 5 avril. — Une personne charitable, don à l'Hôtel-Dieu de 191 kil. de prunes sèches de Bordeaux. ... .............................. . . • 30 avril. — GOSSET , Henriette-Rose, veuve de M. Jean-François SAGNIERS, demeul'ant à Nantes, place du Commerce, 3, legs universel, par testament olographe du 24 juillet 1838, à l'Hôtel-Dieu, à l'Hos- pice Saint-Jacques et à la maison de Mendicité de la ville , évaluée à 30,000 fr. environ, à partager par portions égales entre ces trois établissements; la part des Hospices étant des 2/3, s'élève à environ. mai. — BARBARoUx (mademoiselle Élisabeth'Théotiste), ancienne religieuse, décédée à Lyon le 2 janvier 1844, legs à titre gratuit de 1,000 fr. à l'Hospice-Général de Nantes, par testament olographe du 30 septembre 1839. (Ord. roy. du 29 juin 1S45.).............. 26 novembre. - CHARBONNEL, Jeanne-Marguerite-Louise, veuve de M. NoURY, legs de 1,000 fr. à l'Hôtel-Dieu et 1,000 fr. à l'Hopice- Général, par testament authentique du 5 juin 1847. ... .. ... .. .. - FraIlCS. 38 500 199 '1 .000 1 , 000 400 mém0ir'e. 90 , 000 1 , 000 2 . 000 Cent . 46 )) )) — 131 — - Francs. Cent. 1854 - 10 février. — TIGER, Aimée, veuve de Mr Olivier de Mareil, legs par testament olographe du 1" février 1852 : 1° 5,000 fr. à titre gratuit à l'hospice-général ; 2° 6,000 fl'. à consacrer à l'exécution des travaux du nouvel Hôtel-Dieu projeté. (Arr. préf. du 8 février /854.) ... ..... .. · · · · · · · · · · · · · · . 11 . 000 )) - 20 mars.- LE PETIT DE BOISsoUCHAUD, Jeanne-Rose-Victoire, veuve de M'Godefroy-Anne-Casimir-Pierre-Marie de Charbonneau,propriétaire à Nantes, 15, rue Haute-du-Château, legs de 1,000 fr. à l'Hôtel-Dieu, par testament olographe du 13 novembre 1852............ . - • • • © s 1 . 000 ' » 1856 - avril. — MESNARD (M" Marie-Françoise) , legs de 300 fr. à l'Hôtel- Dieu par testament olographe du 1°r septembre 1852. (Arr. préf - du 22 avril 1856.)............................................ - 300 » 1857 - 10 avril. — DE TOLLENARE, Charles, don entre vifs de 8,000 fr, aux hospices, par acte public portant cette date. ( Arr. préf du 28juillet /857).. ...................................... ..... 8 , 000 )) — 16 novembre. — BAUDAIN aîné, Pierre, legs de deux rentes annuelles de 500 fr. chacune, créées au capital de 20,000 fr., en faveur de l'Hôtel-Dieu et de l'hospice-général , par son testament olographe - - du 1ºr janvier 185l. (Aut. préf. du 4 mars /858)... ... .. ... .. . © e e 20.000 ) 1859 — 13 octobre. — CAMBRAY (Madame), legs par testament olographe du 12 juin 1859, aux hospices et au bureau de bienfaisance de Nantes, par demie d'une maison sise à Nantes rue d'Ancin, N° 3 bis, avec réserve de l'usufruit au profit de son mari. (Autor. préf. du 13 octobre /S59.) Les hospices ont vendu leur moitié au sieur Cambray lui-même, veuf de la bienfaitrice, moyennant la somme de 2,000 fr. par acte des 29 septembre et 10 octobre 1862, approuvée par M. le préfet le 31 décembre suivant. .. , ... .. .. .. .. ... .. .. . .. 2.000 ) Les libéralités qui suivent ont été relevées sur le Registre des legs et donations, lequel registre a été ouvert et est tenu dans nos hospices dans la forme prescrite par la circulaire ministérielle du 1°r décembre 1862. - Les dates qui, dans la suite précèdent les noms des bienfaiteurs, sont désormais celles des décrets impériaux ou des arrêtés préfectoraux qui autorisent notre commission à accepter les libéralités faites à nos établissements. Les sommes mentionnées représentent le montant brut des libéralités sans déduction d'aucune espèce de frais ou déboursés. - 1860 — 21 août. — NoGUÈs, Jean, époux de dame Françoise-Emilie Poupart , demeurant à Nantes, legs par testatnent olographe du 7 septembre 1852, à l'Hôtel-Dieu et àl'hospice-général, de la somme de 3,000 fr., — 132 — - - FranCS . Cent . soit 1,500 fr. pour chaque établissement, avec réserve de l'usufruit au profit de ladite dame son épouse au cas de survivance de cette dernière. .......... .. ... . 6 e © e • e s º © • e « e © © • • © e © e © © s s s ^ » s © e © © © e 3.000 2) 1860 — 21 août — NoGUÈs (Mº Jean), née Françoise-Emilie Poupart, rentière, demeurant à Nantes rue de la Peyrouse, 2, legs par testament authentique du 7 septembre 1852, de la somme de 3,000 fr. aux deux hospices et par moitié, avec réserve de l'usufruit au profil dudit - · sieur son mari au cas de survivance de ce dernier........... \ © e 3 , 000 » 1862 — 15 février et 16 mars. — CHAMPEAUX, Jean-Pierre, propriétaire, demeurant à Poitiers (Vienne), rue des Hautes-Treilles, don d'une rente 4 1/2 p. 0/0 sur l'État, de 800 fr.; ladite rente à prendre dans celle de 4,010 francs inscrite au Grand-Livre de la dette publique, au nom du donateur, sous le N° 100,781. Ce don est fait : 1° sous la >ondition expresse que le montant de cette rente de 800 fr., sera distribué annuellement (autant que possible par les soins de madame la Supérieure) aux femmes pauvres qui sortiront conva- lescentes de l'Hôtel-Dieu; 2° et à la charge de faire célébrer annuel- | lement, dans la chapelle et par M. l'aumônier dudit établissement, une messe pour le repos de l'âme de feue madame Julie-Olinza LoISEAU, sa première femme. Lors de la conversion de la rente 4 1/2 en 3 p. 0j0, M. CHAMPEAUx a payé de ses deniers la soulte due au - Trésor pour la rente ci-dessus. Évaluation à 5 p. 0/0 ... .. .. ... . 16.000 J) — 24 juin. — LORETTE DE LA REFOULAIS, Jean-Charles-Marie, pro- priétaire, demeurant à Champtoceau (Maine-et-Loire), don par acte du 30 aVril 1862, à l'Hôtel-Dieu, d'une somme de 50,000 francs aux charges et Conditions suivantes : 1° D'employer ladite somme à l'ameublement du nouvel Hôtel-Dieu en construction ; 2° De payer et servir au donateur, sa vie durant, une rente annuelle et viagère de 2,500 francs ; 3° De payer les frais, droits et honoraires auxquels la donation et son acceptation donneront ouverture. - Montant brut du bienfait. ... ... ........ .. .. .. .. .. .. ... .. . © 6 50.000 J) Ce bienfaiteur est décédé bientôt après, et sur la rente viagère fixée, les Hospices n'ont eu à payer qu'un prorata de 187 fr. 50. C'est en l'aison de ce bienfait que la Commission administra- tive a donné le nom de PAVILLoN LoRETTE DE LA REFoULAis au pre- mier pavillon hospitalier du nouvel Hôtel-Dieu, et qu'elle a fait placer à l'entrée de ce pavillon, le buste en marbre du bienfaiteur, — 133 — FrancS. Cent . lequel buste a été exécuté gratuitement par M. Amédée MÉNARD, sculpteur à Nantes '. - — 28 juillet. — ToULMoUCHE (Mº), legs de 200 fr. à'l'hôpital, par testa- ment olographe du 2 janvier 1830 ...... ... ................. 200 L) | — 30 novembre. — BACHRACH, Mosès-Jacob, dit HART, réntier, demeu- rant à Nantes, 4, rue du Lycée, legs de 3.000 fr. « pour l'entretien » de la maison des Orphelins de Saint-Jacques de Nantes. »....... 3 . 000 )) 1863 — 21 mars. — DUIIoUx, Victor, propriétaire, demeurant aux Léards, commune de Liré (Maine-et-Loire), par son testament olographe en date, au Pouliguen , du 8 août 1860 , a légué une somme de 6.000 francs aux Hospices de Nantes, savoir : 3 000 fr. à l'Hôtel-Dieu et 3.000 fr. à l'Hospice général ... .. . . • • • • • • . · • • • • • • • • • • • • • • • • • • • . 6 000 » — 24 mars. - LE LIÈVRE DE LA ToUCHE, Alexandre-Louis-Marie, par son testament olographe du 14 septembre 1859, a légué une somme de 200 fr. à l'Hôtel-Dieu pour être affectée à la construction de la nou- Velle chapelle de cet établissement . ... ... ... ... .. .. , ... .. .. .. . e 200 I) — 20 mai. — CHIRON (Mº Renée), marchande de mouchoirs, demeurant à Nantes, 9, rue de la Poudrière, par son testament auth. du 11 mars 1854, a légué « aux pauvres de l'Hospice Saint-Jacques, ville » de Nantes », un quart de tous les biens, meubles et immeubles dont elle décéderait propriétaire Le décret impérial du 20 mai 1863 portant autorisation d'accepter ce legs, a réduit cette libéralité de moitié, de sorte que les Hospices ont été compris pour 1/8 dans la liquidation de la succession de la testatrice. Ce 1/8 s'est trouvé èll'e de. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 806 84 — WATTIER (M" Françoise-Louise), rentière, décédée à Nantes, maison de la Grande-Providence, le 8 janvier 1863, legs de 25.000 francs, par testament auth. du 6 janvier 1863, pour l'ameublement - d'une des salles du nouvel Hôtel-Dieu . .. : . .. . .. .. .. .. · · · · · . · • · • • 25 . 000 b) Pour Consacrer le souvenir de ce bienfait, la Commission adminis- trative a donné le nom de SALLE WATTIER à celle des salles du pavillon LORETTE DE LA REFOULAIs, qui a été meublée au moyen de cette libé- l'alité. - La Commission a accepté ce legs le 16 février 1863 ; mais le décret impérial qui doit confirmer cette acceptation n'est pas encore rendu. * C'est Mr LORETTE DE LA REFOULAIs qui acheta, des Hospices, la propriété dite Hospice des Orphelins, moins une réserve, moyennant le prix de 130.000 fr. Il en fit don à la ville pour y établir le Dépôt de mendicité. L'ordonnance royale qui autorisa la Commission administrative à vendre cet immeuble est du 18 juillet 1847. - —-----> Q)49-©-º-m- TABLEAU CHRONOLOGIQUE DES . lIlIlIlIllIN, lllllllllN II IIMIIN $ DEs HosPICEs DE NANTEs . sE CRÉTAIRE s. Dans l'origine il n'y avait pas de Secrétaire proprement dit. La création de cet emploi, comme celle des places de commis du secrétariat, a été motivée et se justifie : 1° par l'augmentation progressive de la popu- lation hospitalière, conséquence de l'accroissement de la population urbaine; 2° par le développement successif des travaux de bureau, conséquence de la centralisation administrative, du nombre d'affaires toujours croissant et des améliorations introduites dans la manière d'administrer. - Les premiers Secrétaires étaient dénommés Greffiers du bureau des Pauvres; longtemps avant la révolution de 89, ils étaient appelés Secrétaires-Greffiers. · Le Greffier était nommé directement par les Administrateurs, qui autrefois portaient les noms de Pères et Gou- verneurs des Pauvres. En entrant en charge, le Greffier prêtait en séance le serment de se bien et fidèle- ment comporter dans l'exercice de ses fonctions, d'obéir aux pères et gouverneurs des pauvres, d'être assidu aux délibérations du bureau, de garder le secret sur ces délibérations, etc. Quelquefois il lui était octroyé des appointements fixes annuels; d'autres fois, au lieu de ces avantages fixes, on lui attribuait la jouissance des hon- neurs, droits, fruits, priviléges, exemptions, revenus et émoluments qui paraissaicnt être attachés à cet emploi. — Les attributions du Greffier variaient beaucoup. En l'an V seulement elles furent mieux définies. Depuis cette époque, la dénomination de Secrétaire a remplacé celle de Greffier; depuis aussi ses fonctions ont · acquis peu à peu l'importance qu'elles ont aujourd'hui. - - º CHARRIER , notaire royal était Greffier des pauvres avant. .. ... .. ... .. .. .. .. ... .. .. . | 668. LE COURBE, MATHURIN), notaire royal, remplace Me CHARRIER, décédé e e s s sv s s e e s e e e s e • 31 août 1679. BRETUMEAU, MATHURIN, Commis du Greffe des pauvres, remplace Me LE CoURBE, décédé. ........................ · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 26 juillet 1708. CHIRON, MATHURIN, remplace Me BRETUMEAU, décédé.. .. .. & e e e e º s • e , a s º · · · · · · · · · · · · 21 octobre 1719. 4 º, * Avant la révolution de 89, l'Hôtel-Dieu et le Sanitat, administrés dans les formes prescrites par leurs lettres-patentes qui différaient essentiellement entre elles, avaient chacun son bureau de Direction, son Greffier, son Receveur, son Administrateur ou Econome. — Depuis l'an V (1er frimaire) les Hospices de Nantes sont administrés par une seule Commission. — C'est pourquoi les noms des Greffiers et des Receveurs inscrits au présent tableau jusqu'à l'an V, sont exclusivement † à l'Hôtel-Dieu seul, tandis que ceux inscrits après cette date sont naturellement applicables aux Hospices en général. v €r — 136 — PREAU (ou PRAUD), RENÉ, sieur de Beauvais, remplace Me CHIRON, décédé. $ $ @ e @ e @ @ @ - sans date. LERAT, JAN, commis audiencier au présidial, remplace Me PREAU, décédé. Le même | jour Me RECOMANCÉ, RENÉ, notaire royal et apostolique fut nommé Greffier en sur- vivance de Me LERAT. Me RECOMANCÉ ne devint pas Greffier en titre................ | 12 novemb. 1736. ROUILLÉ, RoBERT, remplace Mes LERAT et RECOMANCÉ « qui sont toujours malades ».... 21 mars 1746. ROUILLÉ, CLAUDE, remplace Me Robert ROUILLÉ, décédé............................. 18 novemb. 1775. REMAUD, FRANÇOIS-MARIE-JOSEPII, greffier de la police, remplace Me Claude ROUILLÉ, démissionnaire .............. : ... : ... . : ... .. .. ... ... .. • • • • • • • • • • • • • · · · · · · · . 25 mars 4 778. Il y a ici une lacune de près de 14 ans dans les registres : du 9 décembre 1782 au 21 novembre 1796. Il est possible que Me Remaud fût encore Greffier quand éclata la rét)0luti0n de 89. BERTHAULT, GUILLAUME, Secrétaire de la première Commission administrative des hos- 5 pices civils de Nantes, laquelle entra en fonctions le 1er frimaire an V. ........... . | 1er frimaire an V. BLORDIER, MiCHEL-LoUIS, Secrétaire en chef des Hospices, en remplacement du citoyen BERTHAULT , démissionnaire. Le 28 avril 1806, il est choisi de nouveau Secré- taire, en exécution de l'arrêté préfectoral du 6 février précédent; sur sa demande, cette nomination est confirmée par décision ministérielle. .. ... . · · · · · · · · · · · · · · · · · · 25 germinal an V. MORIN, GILLES-JEAN-FRANÇOIS-XAVIER, adjoint au Secrétariat depuis le 7 janvier 1815, est nommé Secrétaire en chef en remplacement de M. BLORDIER, décédé le 16 juillet, 1828.. , ..... ... .. ... .. .. .. .. .. . © e e e e e · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 26 septemb. 1828 VINCENT, CONSTANT-DÉSIRÉ, chef des bureaux à l'intendance de la 12e division militaire, #? $ est nommé Secrétaire en chef, en remplacement de Mr. MoRIN, démissionnaire et admis à faire valoit ses droits à la retraite. Il fut nommé le 12 décembre 1837 pour prendre rang le 1er janvier 1838. Il est décédé à son bureau dans la matinée du 27 août 1861 ........ .................................... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1er janvier 1838. VINCENT, FÉLIX-CHARLES, comptable, chargé du service militaire, attaché à l'adminis- # tration des Hospices depuis le 1er avril 1841 , est nommé Secrétaire en chef, en rem- placement de Mr. VINCENT, son père, décédé. ........................... .. .. .. . 4 septemb. 1861. º,a 18 I E C JE V S tU JER S . A une époque fort reculée, il y avait un Receveur, un Trésorier et un Administrateur, nommés directement par les pères des pauvres, comme tous les préposés des autres services. Le Receveur était ñommé pour un temps limité ou illimité; tantôt il jouissait d'appointements fixes, tantôt il s'engageait à remplir gratuitement ses fonctions; dans l'un comme dans l'autre cas, il n'avait à fournir aucun cautionnement en numéraire, mais son acceptation entraînait de plein droit sa responsabilité et valait hypothèque légale sur scs biens pré- sents et à venir; il recevait les revenus et rentes; il payait sur mandats ordonnancés par les pères des pauvres. — Le Trésorier était nommé pour un an seulement à partir de la Saint-Jean; il percevait certaines recettes autres que les rentes; il payait dans la même forme que le Receveur. — L'Administrateur était un économe.— Les pères des pauvres recevaient et payaient aussi, chacun de son côté.—La déclaration du 12 décembre 1698 modifia profondément cet état de choses qui néanmoins dura à Nantes jusqu'à la Révolution. —- 137 — MORICEAU, FRANÇOIs, procureur au présidial, Receveur des pauvres à l'iIôtel-Dieu depuis le 7 mars 1669, est nommé Receveur peu après. .. .. ... .. ... ... ... ....... . · • • • • • DE GIBONNAY PELLIER remplace Me MoRICEAU, démissionnaire. Nommé le 24 juillet 1681, il entra en fonctions le DUREAU, PIERRE , remplace le sieur DE GIBONNAY PELLIER, démissionnaire. .. , ... .. .. . DE LESPINAY RAGUIDEAU, PIERRE, avocat en la cour, remplace le sieur DUREAU, démis- LORY, PIERRE (le jeune), marchand, à la Fosse, remplace le sieur RAGUIDEAU qui a fait son temps ou 6 ans (24 ans de services gratuits).... ... ... ... ... .. ... .. ... .. .. .. BERNIER, FRANÇois (fils), sieur de la Richardière (fils de noble homme Louis BERNIER, l'un des directeurs des pauvres), remplace le sieur LORY, démissionnaire , pour cause d'infirmités : · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · - . BRIDON, FRANÇOIS, ancien garde des marchands de drap, remplace le sieur F. BERNIER, dé- missionnaire « sur l'offre dudit sieur BRIDON, de faire en faveur des pauvres ses fonc- » tions gratuitement, il est arrêté qu'il aura séance et voix délibérative dans le bu- » reau en qualité de directeur et père des pauvres. » ( Près de 20 ans de services gratuits)· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · BOUTINOT DES RIVAUX, LÉONARD, ancien garde des marchands de draps, remplace Mr. BRIDON, démissionnaire et décédé le 12 même mois. ... .. ... ... .. ... .. .. .. ... .. .. MÉNARD, commis de M. BoUTINOT, le remplace provisoirement. ...................... GASNIER DE LA HAUTEVILLE, JACQUEs, remplace M. BoUTINOT, démissionnaire Il y a ici une lacune de près de 14 ans dans les registres : du 9 décembre 1782 au 21 novembre 1796. Il est possible que M. Gasnier fût encore Receveur quand éclata la RévOluti0n de 89. LE P0T était trésorier en 1791.Les dates de sa sortie et de sa nomination sont inconnues. Plus tard , en l'an V, cet emploi commença à prendre le caractère qu'il a aujourd'hui : ainsi, des app0inlemenls fixes lui furent attribués en retour des garanties ou cautionne- ment effectif éxigées. LERAY, P.-M., nommé par la première Commission administrative des Hospices BERNEVAL ſis, remplace le citoyen LERAY, démissionnaire OLLIVIER, remplaçe le citoyen BERNEVAL, démissionnaire FONDIN, remplace le citoyen OLLIVIER, démissionnaire Il s'engage à remplir gratuitement ses fonctions, ce qui le dispense de l'obligation de fournir un cautionnement en numéraire comme allait le prescrire l'arrêté du gouver- nement du 16 germinal an XII. BABAUD, MICHEL, remplace le citoyen FONDIN, démissionnaire. L'arrêté ci-dessus du 16 germinal et le décret du 7 floréal an XIIl qui ſixent les garanties à fournir par le Re- ceveur et le mode de comptabilité des Hospices sont des bases ſondamentales, qui depuis cette époque ont toujours été maintenues malgré les modifications successives qu'elles ont subies. L'ordonnance du 31 octobre 1821 , entre autres modifications, enlève à la Commission administrative la nomination du Receveur. ... .. ... .. ... .. . DE TOLLENARE, LOUIS-FRANÇOIs, remplace M. BABAUD, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Il est nommé par décision du Ministre de l'Intérieur, du. .............. sans date. 18 août 1684- 7 février 1697. 26 juin 1710. 19 septemb. 1716 20 juin 1740. 18 mars 1748. 11 janvier 1768 19 avril 1779 . 24 décemb. 1779 1 791 . 1er frimaire an V. 22 ſloréal an V. 15 ventôse an Vl. 10 pluviôse an XII 16 prairial an XII. 15 novemb. 1822. — l38 — DEFOIX, RENÉ, chef de division à la préfecture de la Loire-Inférieure, remplace Mr. DE TOLLENARE, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Décision ministérielle du. . .. | 6 septemb. 1850. GAUTIER, ÉMILE-AUGUSTE-HENRI, attaché depuis 1854 à la recette des Hospices, Receveur • intérimaire en remplacement de Mr. DEFoIx, décédé. Il reste en fonctions jusqu'au 12 mars 1860, arrêté préfectoral du. ... .. ... ... .. .. .. .. ... .. ................. · 8 février 1860. CHAUVET, ANTOINE, ancien adjoint au maire de Nantes, nommé Receveur des Hospices par arrêté du préfet du 15 février 1860 ; il est installé dans ses fonctions le. .. ... .. . 12 mars. 1860. # C o N o M E s . Le service de l'Économat a subi bien des transformations. ll comprend trois périodes parfaitement distinctes : la première aurait commencé à une époque fort éloignée (sans doute avant même la date des lettres-patentes de Charles IX du 7 janvier 1569), pour finir à la Révolution de 1789; la deuxième, commencée en l'an V de la République, a pris fin depuis l'exécution, en 1834 et en 1835, des ordonnances royales des 31 octobre 1821 et 29 novembre 1831 et des instructions ministérielles qui les ont suivies; la troisième comprend le temps écoulé depuis la création des Économats actuels.Voici une analyse de ces trois périodes ou époques. PREMlÈRE ÉPOQUE. A défaut de règles fixes, inconnues à cette époque, voici ce qui se pratiquait généralement : le bureau s'adjoignait un agent qu'il prenait d'habitude dans la corporation des riches marchands de la ville et auquel il donnait la qualification d'administrateur. Cet administrateur était nommé pour six mois : de la Saint-Jean à Noël ou de Noël à la Saint-Jean. Ses fonctions étaient gratuites; outre les recettes en nature, il percevait encore certaines recettes en argent; sa mission principale étant de pourvoir à tous les besoins intérieurs de la maison, il passait en conséquence tous les marchés d'approvisionnements; sa liberté d'action était pleine et entière dans toutes ses transactions. — L'administrateur déléguait, comme il l'entendait, partie de ses pouvoirs aux sœurs (dites saºurs servantes des pauvres , entrées à l'Hospice en vertu d'un trailé passé avec elles le 8 juin 1665) : il se reposait sur elles de l'économie intérieure, de la garde et de la conservation du mobilier et des ustensiles, et de la manutention des denrées et autres objets de consommation destinés au service, à l'entretien et à l'alimentation des pauvres; cet usage continua après l'admission des sœurs hospitalières au service de l'Hôtel-Dieu en février 1710. Mais en ce qui concernait les sœurs, il était aussi d'usage : 1o d'élire au premier bureau de chaque nouvelle année, une sœur supérieure, une sœur assistante et une maîtresse des novices; 2o de pourvoir tous les ans, au commencement de février, aux emplois des sœurs. Le peu de durée des fonctions de l'administrateur joint à ces changements continuels parmi les sœurs, devait naturellement paralyser leurs efforts communs et était essentiellement contraire aux principes d'une économie bien entendue.— A l'expiration de ses six mois d'exercice, et souvent plus ou moins longtemps après, l'administrateur rendait ses comptes, de la même manière et dans les mêmes formes que le Receveur et le Trésorier : il fournissait simplement une note de ses recettes et une note de ses dépenses; le bureau les vérifiait, les approuvait et en dommait décharge, ou les rejetait et nommait alors un Commissaire pour en poursuivre l'épuration : les pièces justificatives à l'appui de tous ses comptes, ne furent exigées que vers la fin de cette première époque. On vit quelquefois des administrateurs ne fournir leurs comptes que deux ans après leur sortie de fonctions. De même — 139 — que les charges de Trésorier et de Receveur passèrent dans la même main après la nomination de Pierre LORY, le jeune, de même aussi celle d'administrateur fut quelquefois confiée au Receveur qui prenait alors le titre de | Receveur-Directeur; tel fut pour la première fois François BRIDoN, homme d'um grand dévouement pour les pauvres. DEUXIÈME ÉPOQUE. Avant l'an V, les trois hôpitaux de Nantes avaient déjà chacun un Directeur en résidence. Ces Directeurs, avec des attributions mieux définies, mais soumis en conséquence à une réglementation sérieuse, rendirent incontes- tablement d'utiles services. La première Commission administrative, installée le 1er frimaire dit an , en s'occupant le lendemain d'organiser les services, maintint ce système récemment établi; elle confirma les trois Directeurs dans leur charge et ſit pour eux un règlement qui définissait leurs attributions et leur prescrivait de tenir désormais une comptabilité sérieuse. Ce principe cependant me subsista pas longtemps; la Commission, dans sa séance du 24 pluviôse an XII, réunit la Direction ou Économat des trois Hospices dans les mains du citoyen BLoRDIER, son secrétaire; elle lui donna un adjoint et rédigea un nouveau règlement.— Les trois Directeurs précé- dents étaient les citoyens : TEXIER, Directeur du Temple de l'Humanité (Hôtel-Dieu) s s a e s e s e s e » • • º • • · · · · · · · · · · · · . 2 frimaire an V. BRISSEAU, Directeur du Temple de la Réunion (Sanitat). ... .. .. .. .. .. ... ... .. .. .. .. Id. MULLON, Directeur des Enfants de la patrie (Orphelins).. .. .. , ... .. .. ... ... ... .· · · · · · Id. TROISIÈME ÉPOQUE. L'instruction ministérielle du 8 février 1823 reconnaît utile dans les llospices de faire seconder les Adminis- trateurs, pour la direction du service intérieur, par des Économes. C'est la première fois que, dans ses instructions, l'Administration se soit occupée formellement de ces utiles fonctionnaires. Mais les dispositions de cette ins- truction ne furent pas exécutées à Nantes. L'ordonnance royale du 29 novembre 1831 a enfin établi un système complet de comptabilité en matière, et organisé sérieusement les économats. ATHÉNAS, PIERRE, Économe de l'Hôpital-Général de Saint-Jacques, nommé par le Préfet en exécution de ladite ordonnance, par arrêté du .................. .. ... .. ... . 2 juin 1834. LORY, PIERRE , Econome de l'Hôtel-Dieu, nommé par le Préfet en exécution de ladite ordonnance, par arrêté du. ....................... .. ... ... .. .. ... .. ... .. .. .. . 3 janvier 1835. DURAND, JEAN-HENRI, Économe de l'Hôtel-Dieu, nommé par la Commission en exécution de la loi du 7 août 1851, article 14, en remplacement de M. Pierre LoRY, démission- naire (pour entrer en fonctions le 1er juillet 1853).. , , , , , , , , , , . . · • • • • • • • • • • • • • • • • • 24 juin 1853. •-- - » • - •- • • • • -- C> G) © •-s------ - --- TABLEAU CHR0N0L0GIQUE DES MÉDECINS ET CHIRURGIENS DES H O S P IC ES CIVILS DE NANTE S | DEPUIS LA RÉUNION DES HOSPICES DE LA VILLE SOUS UNE SEULE ADMINISTRATION (Conformément à la loi du 16 Vendémiaire an V). INTRODUCTIoN. La première Commission administrative des Hospices civils de Nantes, nommée en exécution ' de la loi du 16 vendémiaire an V et entrée en fonctions le 1" frimaire suivant, conserva tout le personnel du service de santé alors en exercice dans les Hôpitaux de la ville. 8 A cette époque ce service était fait : Ne v -r ` A l'Hôtel-Dieu ou Hospice des malades (alors Temple de l'Humanité), savoir : la partie médi- cale par deux Médecins ayant le même titre de Médecins ordinaires; la partie chirurgicale par trois Chirurgiens : un Chirurgien en chef ou Chirurgien-major, un Chirurgien gagnant maîtrise - ou premier Chirurgien adjoint et un troisième appelé second Chirurgien adjoint. Des élèves ser- vaient d'aides à ces deux derniers. Il y avait en effet à l'Hôtel-Dieu une École alors désignée dans divers documents sous le nom d'École de Médecine chirurgique. 8 A l'Hospice des Orphelins (alors Temple des Enfants de la Patrie), par un seul Chirurgien qui portait le titre de Chirurgien en chef de cet établissement . Au Sanitat ou Hospice-Général (alors Temple de la Réunion ), il n'y avait pas de service. Le docteur Arnoult y exerçait depuis quatre ans, quand le régime de la Terreur le força de se retirer. *, & · Telle était l'organisation du personnel. - - Quant à la situation dans laquelle se trouvait alors le service, nous allons voir qu'elle avait . besoin d'être améliorée. •. ,s ,> Le 7 du même mois, la Municipalité invita la Commission « de jeter un coup d'œil scrupuleux * et sévère sur la partie chirurgicale de ces Hospices, et de ne rien négliger de tout ce qui pour- » rait lui donner un succès complet. » # La Commission, réunie le surlendemain, reconnut en effet « qu'il y avait beaucoup de mesures " à prendre pour faire marcher cette partie du service de la manière la plus avantageuse au trai- " tement des malades et à l'enseignement des élèves, les anciens règlements étant ou imparfaits " ou mal exécutés. » Ainsi donc le service de santé et l'école étaient à réorganiser ; dans le pre- mier, il n'y avait plus de régularité ; dans la seconde, la hiérarchie était rompue, l'incertitude et le découragement régnaient aussi bien parmi les maîtres que parmi les élèves. - • *v- ſ, * La création récente de l'Hospice des Orphelins, suivant lettres-patentes de Louis XVI données à Versailles en août 1778, était due aux généreuses libéralités d'un riche négociant de Nantes, M. Guillaume Grou. Le service de santé était constamment fait dans cet établissement par un seul Chirurgien. Cet Hospice a été supprimé en septembre 1845. Voici les noms des Chirurgiens qui y ont exercé pendant qu'il a subsisté : Le premier fut M. Jean-Baptiste-Urbain Godebert, maître en chirurgie, « qui, par pur zèle et humanité, ' » offrit à la nouvelle maison tous les services de son art, » ce que le Comité dirigeant cette maison accepta le 16 juin 1783. Le second fut M. Michel. - Le troisième, M. Jean-Baptiste-Augustin Darbefeuille, maître en chirurgie, agréé le 25 mai 1789 ; il lui fut accordé 100 livres « pour tous appointements. » $ © Le quatrième et dernier, M. Prégent-Pierre Valteau, qui y remplaça le précédent le 3 mai 1793, et qui occupa cette place jusqu'à l'époque de la suppression de cet Hospice. -- 144 — D'où provenait cette situation ?. Si l'on veut bien tenir compte de l'état d'agitation dans lequel la société vivait à cette époque, de l'exaltation qui devait régner dans les esprits, des épreuves douloureuses que la population de Nantes venait à peine de traverser, on se fera facilement une idée du relâchement qui, par la force même des choses, avait dû s'introduire dans le service de santé des Hôpitaux de la ville, aussi bien que partout ailleurs. Mais en dehors de ces considéra- tions générales, il y a ici des causes particulières ayant un rapport direct avec ce service et con- Cernant individuellement , pour ainsi dire, les personnes qui en étaient chargées. Avant la Révolution , il y avait en effet à Nantes une corporation ou collége de chirurgie qui, on le sait , avait ses priviléges particuliers. L'Hôtel-Dieu , de son côté , avait obtenu depuis longtemps (27 juillet 1669) des lettres-patentes du Roi en faveur de ses Chirurgiens et de ses Apothicaires. Aux termes de ces lettres, les apprentis et les compagnons attachés à cet Hospice étaient reçus maîtres Chirurgiens de la ville et de ses faubourgs et avaient le droit de tenir boutique ouverte, les premiers après deux ans d'apprentissage suivis de six ans de compagnonnage, et les seconds après y avoir exercé pendant six années consécutives avec le titre de compagnon Chirurgien gagnant maîtrise. Les agitations que les Universités avaient éprouvées dans le XVII° siècle, leur isolement résultant même de leur mode de constitution , avaient depuis longtemps rompu chez elles l'unité de doctrine et affaibli l'estime dont elles avaient su s'entourer. De là, déjà longtemps avant la Révolution , la nécessité bien reconnue d'une prochaine réformation. D'un autre côté, l'existence de toutes ces corporations, vivant en dehors du droit commun, n'était plus compatible avec les nouveaux principes déjà adoptés et proclamés par la Révolution : dans la nuit du 4 août 1789, l'Assemblée Constituante , en décrétant l'égalité civile , avait aboli tous les anciens priviléges. Dès ce moment s'évanouit l'ancien régime et s'effaça le caractère de l'ancienne société; dès ce moment disparurent les anciennes Universités et ces Facultés de Médecine, et ces Colléges de Chirurgie, et ces communautés, ces corporations de Chirurgiens disséminées dans nos provinces. On conçoit la désorganisation que l'adoption de cette mesure radicale produisit parmi les anciennes corporations , on conçoit aussi l'incertitude qu'elle ſit naître parmi les personnes qui exerçaient l'art de guérir et le découragement qu'elle jeta dans les rangs de ceux qui poursuivaient leurs études avec l'intention de se livrer à cet art : leur posi- tion devint d'autant plus précaire que tous ignoraient les nouvelles dispositions législatives à venir, et qui en effet ne furent connues que seize ans après , c'est-à-dire quand la loi du 19 ven- tôse an XI fut promulguée. - Comme on le Voit, les causes de relâchement étaient nombreuses dans ces temps difficiles. La commission s'occupa donc dans sa séance du 10 frimaire de réorganiser le service chirur- gical. Elle s'occupa de rétablir la hiérarchie. Elle décida que « les fonctions chirurgicales seraient » remplies à l'Hospice de l'Humanité par le Chirurgien en chef, un second et un aide, et que » ces deux derniers résideraient à l'Hospice. » Elle conserva de nouveau tout le personnel , à l'exception d'un seul Chirurgien dont nous parlerons au moment venu. Enfin, elle chargea le citoyen Cantin , son président , « de présenter un règlement concernant toutes les parties du » service de ces trois Officiers de santé, tant par rapport au traitement des malades que par » rapport à l'enseignement des élèves. » TABLEAU CHRONOLOGIQUE DES M É D E C I N S E T C H [ R U R G IE N S D ES HOSPI C E S ClV | LS DE NANTES DEPUIS LA RÉUNIoN DES HOSPICES DE LA VlLLE SOUS UNE SEULE ADMINISTRATION ( Conformément à la loi du 16 Vendémiaire an v). NOMS, PRÉNOMS ET QUALITÉS DATE de la DES MÉDECINS ET DES CHIRURGIENS. N O MINAT I O N. Par Suite des disp0siti0ns prises p(tr la Commission administralive dans sa séance du 10 frimaire an V, le personnel du service de santé se trouva défi- nitivement composé , ce même jour (1er décembre 1796), des citoyens dont les n0ms Suivent : 1 | LAENNEC, Guillaume-François, D. M. de Montpellier, ancien médecin de la marine au département de Brest, médecin ordinaire de l'Hôtel-Dieu. Il était attaché en cette qualité à cet hospice depuis le 26 août 1791 . .. .. .. 10 février an V. RENOU, P.-M., D. M., médecin ordinaire du même hospice. Il avait rem- placé le docteur BLIN, passé récemment dans les hôpitaux militaires comme médecin en chef des armées sous les ordres des généraux Hoche et Canclaux. Id. DARBEFEUILLE, Jean-Baptiste-Augustin, D. C., breveté de seconde classe pour la marine, chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu. Le 25 mai 1789, il avait été nommé chirurgien en chef de l'hospice des Orphelins. Il paSSa en la même qualité à l'Hôtel-Dieu, le 3 mai 1793, en remplacement du docteur Joseph CHIZEAU. Depuis cette dernière date, il était aussi directe- · teur de l'école de médecine existant alors audit hospice. ... .. .. .. ... .. Id. DES RAY, Pierre, second chirurgien de l'Hôtel-Dieu, en remplacement du citoyen BACQUA. Depuis le 6 mai 1789, il était attaché à cet hospice en qualité de troisième chirurgien. ... .. .. .. .. ... ... ... ... ............ Id. CANTIN-LACROIX, aide-chirurgien, en remplacement du citoyen DESRAy, nommé second chirurgien. Il fut attaché à l'hospice de la Réunion, ou Sa- mitat, où il résida. .. : ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. ... .. .. .. Id. VALTEAU, Prégent-Pierre, D. C., chirurgien en chef de l'hospice des Orphelins. Il occupait cette place depuis le 3 mai 1793. Il y avait été mommé, après concours, en remplacement du docteur DARBEFEUILIE, 19 — 146 — DATE de la | NOMS, PRÉNOMS ET QUALITÉS DES MÉDECINS ET DES CHIRURGIENS. N O MIN AT I O N. passé à l'Hôtel-Dieu. Il y était, en outre, professeur d'accouchements pour les élèves sages-femmes. Le chirurgien que la Commission ne conserva point le dixième jour de son entrée en charge, était donc le citoyen BACQUA « qui avait rempli la place de chirurgien gagnant maîtrise avec trop de » distinction pour qu'on pût l'appeler alors à une place inférieure à celle » de chirurgien en chef.* » Voici ses états de service : BACQUA, Luc-Augus- tin, avait été attaché pendant longtemps au service de l'Hôtel-Dieu. Le 25 février 1784, il y était entré, après examen, en qualité de second chi- rurgien. Le 6 mai 1789, il y remplaça M. ROBIN avec le titre de chirurgien gagnant maîtrise. Il y exerçait en cette qualité, quand il fut remplacé par le citoyen DESRAY. Il mourut en 1814, sans être rentré au service des Hôpitaux .. ... .. ... ... . © e • • • • © s s s s s $ $ · · · · · · · · · · · · · · · · • • • • • • • • • • • 10 frimaire an V. CHIZEAU, Joseph, D. C., était chirurgien honoraire consultant de l'Hôtel- Dieu depuis son remplacement par le docteur DARBEFEUILLE. Le docteur CHIZEAU, était attaché depuis longtemps au service de cet hospice. Le 5 février 1770, il y avait été nommé second chirurgien. Le 17 mars 1773, premier compagnon chirurgien gagnant maîtrise. Le 12 avril 1779, chi- rurgien ordinaire ou chirurgien-major. Le 27 février 1793, et par suite des principes Jusqu'alors admis, chef consultant pour surveiller et aviser au besoin le chirurgien gagnant maîtrise et son adjoint, fonction qu'il exerça après son remplacement. Il conserva le titre de chirurgien hono- raire jusqu'en mars 1809 : le perdit alors; le reprit le 1er avril 1817, et le conserva jusqu'à son décès survenu vers 1823 ............... ... , .. ld. Le citoyen DUCOMMUN était pharmacien en chef des Hospices. Il avait pour aide le citoyen Pierre DANILo. ' Le citoyen CANTIN présenta bientôt à la Commission le règlement que celle-ci l'avait chargé de rédiger. La Commission l'adopta, le fit approuver # par la Municipalité, le transcrivit sur ses registres dans la délibération du 23 ventôse suivant, en arrêta l'impression et le déclara en vigueur. · Le témoignage que la Commission rend de M. BACQUA laisse supposer que ce dernier aurait refusé de continuer ses fonctions avec le même titre. Nous n'avons cependant rencontré nulle part aucune trace de ce vefus. Il est donc probable que M. BACQUA fut simplement invité à prendre ses vacances, comme on le disait ci-devant, c'est-à-dire qu'il fut mis en disponibilité. En admettant que des raisons politiques n'eussent pas été complétement étrangêres à cette mesure, il resterait toujours ceci, c'est que les hospices se privaient volon- tairement des lumières d'un habile praticien. — 147 — NOMS, PRÉNOMS ET QUALITÉS DES M É DE CINS ET DES CHIRURGIENS. DATE de la N O M IN AT I O N. Ce règlement, applicable seulement au service chirurgical de l'Hôtel-Dieu, est divisé en quatre chapitres comprenant trente-six articles. Le premier chapitre s'occupe des fonctions du chirurgien en chef; il définit ses attribu- tions et établit l'étendue de son autorité et celle de sa responsabilité. Le second chapitre traite « des obligations du chirurgien en chef relativement » à l'école de l'Hospice et à l'instruction des élèves. » Le troisième s'occupe "|« des fonctions des chirurgiens-adjoints connus sous la dénomination de » second et aide-chirurgien. » Le quatrième et dernier trace « les devoirs |» des élèves en chirurgie auxquels il prescrit diverses mesures d'ordre et de » discipline. » Telle était la nouvelle organisation du personnel, celle du service et même celle de l'école, à l'époque qui, pour ainsi dire, nous a servi de point de départ. Nous verrons successivement les diverses modifications qu'elle a subies depuis. i> · Le 8 pluviôse anV, le citoyen CANTIN-LACRoIx part pour un mois en croisière sur le mavire l'Actif, armé au port de Nantes. Bientôt on apprend qu'il a été fait prisonnier de guerre. L'intérim est confié au citoyen HERBERT jusqu'au 10 germinal suivant, puis à deux élèves au choix du docteur DARBEFEUILLE. |COCHARD, Jean-François, nommé au concours (auquel du reste il s'était seul présenté) officier de santé en résidence au Sanitat, en remplacement du citoyen CANTIN fait prisonnier de guerre . .. ... .. , ................ CANTIN, Jacques-Joseph , chirurgien-adjoint (c'est-à-dire troisième chirur- gien) à l'Hôtel-Dieu, nommé au concours. Cet emploi était demeuré vacant depuis la réorganisation du 10 frimaire. Date précise de la nomination, inconnue.. ... .. e s ds © © © © • e © $ @ # © e e © © © © © • @ s e • © e e © © º © e s e - s e s $ C t, © é @ e C0CHARD, Jean-François, attaché au Sanitat, est nommé chirurgien-adjoint à l'Hôtel-Dieu, en remplacement du citoyen CANTIN, démissionnaire. -- Il fut reçu docteur en chirurgie à Paris en 1804... .. .. .. .. .. .. ........ .. LAFOND, Claude-Jacques, nommé au concours, officier de santé au Sanitat, en remplacement du citoyen CoCHARD, passé à l'Hôtel-Dieu. — Il fut reçu docteur en chirurgie à Paris, le 30 janvier 1807 ... ... ... . $ * © © e s e * s s s e La loi du 19 ventôse an XI prescrit qu'il y aura un docteur médecin attaché |à chaque hospice. En conséquence il est pourvu à l'emploi de médecin en | chef du Sanitat : Le préfet nomme le docteur TRELUYER par arrêté du 2 bru- 30 therm. an V. sans date. 15 nivôse an XI. 27 nivôse an XI. — 148 — s- 3 # 4 NOMS, PRÉNOMS ET QUALITÉS DES MÉDECINS ET DES CHIRURGIENS. DATE de la N O M INAT IO N. maire an XII et la Commission administrative le Dr ARNOULT dans sa séance du 8 du même mois. Par décision du ministre de l'intérieur du 16 frimaire suivant, la nomination du Dr ARNOULT est annulée, celle du Dr TRELUYER maintenue et la Commission dissoute. La Commission administrative qui rem- place cette dernière ordonne au Dr TRELUYER de se retirer; mais par suite de ce fait et d'un règlement intérieur mis à exécution sans l'assentiment du préfet, elle se trouve dans l'obligation de donner sa démission, et le Dr TRE- LUYER rentre définitivement au Sanitat. .. .. ... . - - . - · · · · · · · ". - • • • • • • • . e • s TRELUYER , Dr M., médecin en chef du Sanitat, où il réside. .. ... ... . COCHARD, Jean-François, premier chirurgien-adjoint de l'Hôtel-Dieu, en remplacement du citoyen DESRAY, démissionnaire. ........ e º © e e e • e s e e LAFOND , Claude-Jacques, 2e chirurgien-adjoint de l'Hôtel-Dieu, en rem- placement du Dr COCHARD, nommé 1º chirurgien-adjoint. .. .......... . DANlL0, Pierre (ou Danilo jeune), officier de santé au Sanitat, en rempla-| cement du citoyen LAFOND, passé à l'Hôtel-Dieu (docteur en chirurgie, Paris 13 mars 1807)... .. ... .. ... .. © º • • • • • • e * © © • • e e s © e e e s e • • • • e • La salle des femmes en couches est transférée de l'Hôtel-Dieu à l'hospice des Orphelins (arrêté du préfet du 21 novembre 1807). Depuis le 15 pluviôse an XI les militaires étaient déjà admis à l'Hôtel-Dieu, et le ministre de la guerre , en exécution de l'arrêté des consuls du 7 frimaire an XII, nomme en qualité de médecin militaire dudit hospice le Dr DUCOMMUN, Henri, alors malade : (il discontinue ses fonctions dans lesquelles il est réintégré par décision ministérielle du 31 décembre 1810). Établissement « dans l'hospice des malades de la ville de Nantes des cours » théoriques et pratiques de médecine, de chirurgie et de pharmacie destinés « spécialement à l'instruction des officiers de santé » (décret du 4 mars 1808). Nomination des six professeurs de ces cours (arrêté ministériel du 28 juin suivant). Ces six professeurs déclarent (16 juillet suivant) en séance de la Commission administrative, qu'ils se chargeront désormais du service inté- rieur médical et chirurgical des trois hospices ; c'est pourquoi la Commission administrative accorde à chacun d'eux 1,200 fr. d'appointements fixes annuels, c'est-à-dire 400 fr. comme professeurs et 800 fr. comme titulaires du service de santé. Les trois professeurs chirurgiens sont les Drs DARBEFEUILLE, CoCHARD et LAFOND; les trois professeurs médecins les Drs LAENNEC et les deux suivants : BLIN, François-Pierre, D. M. (ancien médecin ordinaire de l'Hôtel-Dieu, ci-dessus remplacé par le Dr RENOU). ... ... .. ... .. .. ... .. º « • e • • • 2 brum. an XII. 23 fruct. an XIII. Id. 3° jour complº° an IIlI.| 28 juin 4808. — 149 — NOMS, PRÉNOMS ET QUALITÉS DES MÉDECINS ET DES CHIRURGIENS. DATE de la N O MINAT ION. RICHARD, L.-M. (dit RICHARD jeune), D. M. (ancien médecin des hôpitaux militaires comme le Dº BLIN). ..................................... Les médecins et les chirurgiens en fonctions non appelés au professorat continuent leurs services , mais leurs titres sont modifiés, leurs traitements diminués ou retirés. Le D* TRELUYER seul conserve sa position intacte. De là naissent une foule de difficultés de nature différente que la Commission abordera souvent, qu'elle mettra plus de 10 ans à combattre et qui ne dispa- raîtront qu'avec les influences, qu'avec les hommes qui les créent en ce moment. Par suite de ces changements, le Dr RENOU reste médecin ordinaire de l'Hôtel-Dieu, titre qu'il craint de perdre, mais qui lui est confirmé par décision ministérielle du 12 janvier 1809 ; le Dr VALTEAU reste aux Orphelins, mais en qualité d'élève interne : une décision ministérielle du 2 août 1808 lui rend bientôt son ancien titre ; le Dr DANILO jeune reste au Sanitat comme simple élève interne : une décision ministérielle du 20 octobre 1810 le nomme chirurgien-adjoint dudit Sanitat, mais à titre gratuit et sans résidence à l'hospice où il est remplacé par le premier élève interne de l'école. (Ce dernier s'est retiré du service fin de 1810). L'Hospice des Orphelins est supprimè et réuni à l'Hôtel-Dieu. Par suite, le chirurgien en chef de cet hospice, le Dr Prégent-Pierre VALTEAU, nommé chirurgien honoraire de l'Hôtel-Dieu, sans appointements (arrêté de la Com- mission administrative) ... .. . · • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Les Drs LAENNEC et DARBEFEUILLE sont destitués de leurs doubles fonctions de professeurs de l'Ecole et de médecin en chef et chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu. (Décision ministérielle du 19 juillet 1816). Cette même décision| les remplace par les deux suivants : FOURÉ jeune, D. M., médecin en chef de l'Hôtel-Dieu, en remplacement du Dº LAENNEC, destitué. ... ... .. .. ... ... -- ... .. .. ... .. .. : ... .. .. . VALTEAU, Prégent-Pierre, chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, en rem- placement du Dr DARBEFEUILLE, destitué ... .. ... ... ... .. ... .. .. .. .. . DARBEFEUILLE (le même que ci-dessus), réintégré dans ses fonctions de chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, en remplacement du Dr VALTEAU. (Décision du ministre de l'intérieur du). .. .. ... .. ... .. .. .. .. .. ... .. . LAENNEC (le même que ci-dessus), médecin ordinaire de l'Hôtel-Dieu (arrêté de la Commission administrative du)........ © e e a s e e s • e • • • • 4 e e La décision ministérielle du 19 juillet 1816 l'avait conservé aux hospices en le nommant « médecin honoraire consultant et professeur émérite de » l'Hôtel-Dieu de la ville de Nantes. » •r 28 juin 1808. 13 sept. 1815. 19 juillet 1816. Id. 21 sept. 1819. 22 sept. 1820. — 150 — | #|- 7 NOMS, PRÉNOMS ET QUALITÉS DES MÉDECINS ET DES CHIRURGIENS. DATE de la NoMINATIoN. La Commission administrative sépare entièrement le service de santé des hospices du service de l'Ecole de médecine (12 septembre 1820). Les Drs BLIN et RICHARD, professeurs seulement. LAENNEC, Ambroise-François, D. M, médecin ordinaire de l'Hôtel-Dieu, en remplacement de son père décédé (décision du préfet du) La place d'Elève interne des cours est supprimée au Sanitat : création d'un emploi de chirurgien résidant audit hospice et nomination de : - CORMERAIS, Hippolyte, officier de santé, nommé au concours chirurgien en résidence au Sanitat LEGOUAIS, Auguste-Pierre-François, D. M., chirurgien odinaire de l'Hôtel- Dieu « chargé de la salle de la Maternité et de celle du dépôt des Orphe- » lins, comme l'était feu M. Prégent-Pierre VALTEAU, son prédécesseur » (arrêté de la Commission) - ° • * ° ° * ° • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • e s • e • s e e e • e • * º • © • • • • • e e º e s • e s • • • • • e e s s s s s e • e a s e e s e e e e Première création d'emplois de Suppléants. — Création de trois places de médecins suppléants (arrêté du préfet du 10 février 4825), et nomination de : FoURÉ aîné (frère du Dr FoURÉ, médecin en chef), D. M., 1er médecin sup- pléant PELLERIN, D. M., 2e médecin suppléant MARIoN DE PROCÉ, Pierre-Martin, D. M., 3e médecin Suppléant. . BARTHÉLEMY, François-Pierre, officier de santé, chirurgien résidant au Sanitat, en remplacement de M. CORMERAIS, démissionnaire GOULLIN, Pierre-Benoît, D. M. P., chirurgien résidant au Sanitat, en rem- placement de M. BARTHÉLEMY, démissionnaire. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • e • • • • • • • • • • • • • • • • « • • • • • • • • e © º e º © e º e @ s @ e s e • • e • • » e u e e e e e e s s , • • • , • • • • • e • POTONNIER, François-Amable, officier de santé, chirurgien résidant au Sanitat, en remplacement de M. GOULLIN, démissionnaire DARBEFEUILLE ayant donné sa démission est nommé sur sa demande, par la Commission, chirurgien en chef honoraire de l'Hôtel-Dieu s @ s @ e e © COCHARD, Jean-François, chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, en rem- placement du Dr BARBEFEUILLE, démissionnaire.. .. ... .. .. ... ... ..... . LAFOND , Claude-Jacques, 1er chirurgien adjoint de l'Hôtel-Dieu, en rem- placement du D* CoCHARD nommé chirurgien en chef. ... .. .... .. .. ... . MARION DE PROCÉ, 3e médecin titulaire de l'Hôtel-Dieu.(Nouveau service créé par décision ministérielle, du 20 novembre 1830), nommé par la Commission le . .. .. .. .. , ... .. .. .. : ... .. .. .. , ... .. ... ... · · · · · · · . 15 février 1822.| 9 juillet 1822. | 11 mars 1823 | 10 février 1825 | 18 octobre 1825.| 17 octobre 1828. 1 44 avril 4829. | 29 octobre 1830. Id. Id. 2 nov. 4830. | App. préf. du 2 déc. 8lllV. | — 151 — é NOMS, PRÉNOMS ET QUALITÉS DEs MÉDECINS ET DEs CHIRURGIENS. DATE de la < N 0 M IN A T I O N. MARESCHAL, Jean-Marie-Auguste, D. M., 3e médecin suppléant, en rem- | THIBEAUD, Aimé-Julien, et GUÉPIN, Ange, exerçant à Nantes. ......... . | emplois d'élèves internes (février 1835). Création de trois emplois de HIGNARD, Édouard, 4e médecin titulaire de l'Hôtel-Dieu. (Arr. du Préfet du.). HIGNARD, Edouard, D. M., 3° médecin-adjoint, en remplacement du Dr FoURÉ aîné, démissionnaire. ... ... .. ... ... .. .. ..' • • • • • • • • • © e e « e « e d • • • • e e • - MARCHAND , Anselme-Nicolas, D. C., 2e chirurgien titulaire de l'Hôtel-Dieu , au concours, en remplacement du Dr LAFOND...................... LERoUx, Dominique, D. C., chirurgien suppléant de l'Hôtel-Dieu. (Nouvel emploi créé par arrêté du Préfet le)........ t> a s º » s s • • • • • • • a • e e - e e e e placement du Dr MARION DE PROCÉ nommé 3° médecin titulaire. ... ... L'invasion du choléra nécessite la création (temporaire) d'emplois de médecins suppléants au Sanitat. La Commission nomme les deux docteurs BOUCHET, Camille, D. M., « médecin spécial d'aliénés à résidence dans le nouvel Hôpital général de Saint-Jacques. » (Arr. du Préfet.)..... ... , TRÉLUYER cesse de remplir les fonctions de médecin en chef du Sanitat; la Commission le nomme médecin en cheſ honoraire de l'Hôpital-Général. Suppression de la place de chirurgien résidant à Saint-Jacques (à la suite de la démission de M. POTONNIER) et création dans cet Hôpital de deux chirurgiens suppléants et de trois emplois nouveaux de médecins suppléants. (Approuvé par le Préfet le 20 mars 1837.) THIBEAUD, Aimé-Julien ; MARCÉ, Auguste-Germain et MALHERBE, Jean-Bap- tiste-Léonce, 4 , 5e et 6e médecins suppléants. (Arr. du Préfet du)..... GUESNIER, Narcisse ; LERAY, Séraphin, et GÉLY, Jules-Aristide, 2°, 3e et 4e chirurgiens suppléants. (Arr. du Préfet du). .. ... , ..... .. ... .. .. BoNAMy, Eugène-Charles, D. M., 7e médecin suppléant. (Nouvel emploi.) (Arr. du Préfet.)...... ... ... .. . · • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • , , ® © e e s e e s s @ s @ SALLION, Bernard-Jean-Baptiste et MAHOT, Auguste, docteurs médecins, 8° et 9° médecins suppléants. (Emplois nouveaux.) (Arr. du Préfet.).. .. PELLERIN, 3e médecin titulaire de l'Hôtel-Dieu, en remplacement du D" LAENNEC décédé. (Arr. du Préfet.). ... ... .. .. .. .. .. .. .. .. .. · · · · · · · . Création d'un 4e service médical à l'Hôtel-Dieu. (Approbation ministérielle du 24 mai 1841.). .. ... ... ... ....... .. .. .. ... .. . . · · · · · · · · · · · · · · · · 2 nov. 1830. | App. préf. du 24 nov. 23 déc. 4830. 8 janvier 1831. 12 août 4834 . 24 avril 1832. 24 mars 1833. 34 déc. 1833. 1°r avril 1837. | , Id. 1er février 1838.| 17 octobre 1839 | 7 janvier 1840 | 6 mars 1844 : | — 152 — } 0 , , NOMS, PRÉNOMS ET QUALITÉS DES MÉDECINS ET DES CHIR UR G I EN S. DATE de la N O M INA T I O N. Création d'un 4e service chirurgical à l'Hôtel-Dieu. (Approbation ministé- rielle du 17 mai 1841.) LEROUX, Dominique, 4e chirurgien titulaire de l'Hôtel-Dieu. (Arr. du Préfet du).. ... ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . GUÉPIN, Ange, 4° chirurgien suppléant, en remplacement du Dr LEROUX nommé 4° chirurgien titulaire. (Arr. du Préfet.)... .. . HÉLIE, Louis-Théodore, D. M., 7e médecin suppléant, en remplacement du Dr HIGNARD nommé 4e médecin titulaire. (Arr. du Préfet.). ... .... .. .. . e © e s © $ s @ @ @ @ @ e @ e s © e s s LAFOND , Claude-Jacques, 1er chirurgien titulaire et chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, en remplacement du Dr CoCHARD décédé. (Arr. de la Commission.) . .. .. .. .. ... .. : . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . GUESNIER, Narcisse, 4e chirurgien titulaire de l'Hôtel-Dieu, par suite du décès du Dr COCHARD.(Arr. du Préfet du) . ... ... .. • • • • • • • • • • • • • • • • • VALLIN, Fs-Auguste, D. C., 4º chirurgien suppléant de l'Hôtel-Dieu, en remplacement du Dr GUESNIER nommé 4e titulaire. (Arr. préf.).. ... ... . Création de deux nouveaux emplois de chirurgiens suppléants motivée par le développement pris par le service chirurgical. Le Préfet nomme les Drº : PAToUREAU, Francisque-Anselme et CoCHARD, François-Éloi, Drs C., 5e et 6e chirurgiens suppléants » © º e « © º º º © e e © s e $ º , º n s e e e º © s e e * s @ 5 e e e º º s s MARION DE PROCÉ, médecin en chef adjoint (titre nouveau), par arrêté de la Commission du.. .. .. .. .. .. : ... , ... .. ... .......... ... .. ... . MARESCHAL, Jean-Marie-Auguste, 4e médecin titulaire, en remplacement du Dr PELLERIN démissionnaire. (Arr. préf)... ... ... ... ............ .. GÉLY, Jules-Aristide,4° chirurgien titulaire,en remplacement du Dr GUESNIER démissionnaire depuis le 12 juin 1848. (Arr. préf.) º © © © © © e s @ s @ e º s e s Après (comme avant)la Révolution de 89, l'Administration nomme directe- ment les médecins, chirurgiens, apothicaires et pharmaciens de ses Hospices. Aux termes de l'ordonnance royale du 31 octobre 1821, article 18, les médecins, chirurgiens et pharmaciens des Hospices sont nommés par les Préfets sur la présentation de trois candidats désignés par la Commission administrative. D'après les instructions ministérielles des 16 mars 1816 et 8 février 1823, il ne peut être créé aucune nouvelle place de médecin,. chirurgien ou phar- macien des Hospices sans l'autorisation du Ministre de l'intérieur. Enfin, aux termes de lâ loi du 7 août 1851, article 14, aujourd'hui en vigueur « la Commission administrative momme son Secrétaire , l'Econome, les Médecins 24 mai 1841. 8 juin 1841. 6 juillet 1841. 24 mai 1844. 4 juin 1844. Id. 4 juin 1844. 12 sept. 1848. 23 déc. 1850. : |14 janvier 1851. — 153 — 11 NOMS, PRÉNOMS ET QUALITÉS DES MÉDECINS ET DEs CHIRUR GIENS. DA'TE de la N O M I N A T I O N. et Chirurgiens; mais elle ne peut les révoquer qu'avec l'approbation du Préfet. » Les nominations et les créations de places nouvelles se feront désormais conformément aux dispositions de cette dernière loi et aux instructions ministérielles précitées. Création de deux nouveaux emplois de médecins suppléants, attendu que deux des médecins suppléants attachés précédemment à l'Hôtel-Dieu sont employés au service de santé de l'Hospice-Général et de l'Hôpital succursal. Remplacement du Dr MARESCHAL nommé titulaire. La Commission (1re Appli- cation de la loi du 7 août 1851) nomme : - DE ROSTAING DE RIVAS , Eugène-Pierre ; PAPIN-CLERGERIE, Vincent de Paule et VILLENEUVE, René, D.-M., médecins suppléants.. .. .. , ... , ... . LETENNEUR, Gustave-Paulin, et CHENANTAIS, Jules-Louis, Drs C., chirurgiens suppléants, en remplacement des Drs A. GUÉPIN démissionnaire et VALLIN décédé. (2e application de la loi du 7 août 1851.).. ... ... ... ... .. . | MARCÉ, Auguste-Germain, médecin titulaire, en remplacement du Dr des aliénés de l'Hospice-Général), médecin en chef dudit quartier, en remplacement du Dr BoUCHET décédé. (Arr. du Préfet du.). ... ... .. ... . MALHERBE, Jean-Baptiste-Léonce, médecin titulaire, en remplacement du Dr MARION DE PROCÉ décédé.. . , . . | .. • • • • º ° • • • • • • • • • • • e • s s e • • • • • e HIGNARD, Édouard, médecin en chef adjoint, en remplacement du Dr MARION DE PROCÉ décédé. .. ... ... .. ... .. ... .. .. ... .. , ... , ... . La Commission administrative, dans sa séance du 24 mars 1854, « adopte » en principe la voie du concours pour les nominations ultérieures des » médecins et chirurgiens suppléants des Hospices de Nantes. » Elle règle, dans sa séance du 20 novembre suivant « l'ordre des opérations des jurys » chargés de procéder à ces concours. » PETIT, Jean-Baptiste, D. M., ancien interne de l'asile des aliénés de Mere- ville (Meurthe) et de la maison impériale d'aliénés de Charenton, médecin en chef du quartier des aliénés de l'Hospice-Général, en remplacement du Dr FoUREAU DE BEAUREGARD décédé. (Arr. préf.).. .. ... , ... . 4 e s © e e Avant et après le décès de ce dernier, le Dr VILLENEUVE, médecin sup- pléant, remplit pendant 45 jours comme intérimaire les fonctions de médecin en chef dudit quartier. . | 14 février 1853. Id. 23 déc. 1853 23 janv. 1854. 6 mars 1854. Id. 2 mai 1854. | 20 — 154 — NOMS, PRÉNOMS ET QUALITÉS DES M É DE C INS ET DES C HIR U R GIENS. DATE de la No MINAT 1oN. Création de trois places nouvelles de médecins titulaires (dont un à l'Hôtel- Dieu et deux à l'Hospice-Général et à l'Hôpital succursal), et d'une place nouvelle de chirurgien titulaire à l'Hôtel-Dieu. En conséquence la Commission règle comme suit (15 mai 1854) le service général de santé des Hospices : Hôtel-Dieu : Service médical : Clinique interne dirigée par un professeur de | l'École préparatoire de médecine (conformément à l'ordonnance royale du 13 octobre 1840) et quatre services médicaux ordinaires; service chirurgical : Clinique externe dirigée par un professeur de ladite École (en vertu de l'ordonnance précitée) et quatre services chirurgicaux ordinaires. Service de la Maternité et de la Crèche. Hospice-Général et Hôpital succursal : 1er service médical ordinaire, section des hommes; et 2e service médical ordinaire, section des femmes. La Commission nomme les quatre suivants : BONAMY, Eugène-Charles; MAHOT, Auguste, et HÉLIE, Louis-Théodore, médecins titulaires des Hospices. .. .. . e s º , s º , © e º • e e e * º s « • e g e s s e , s PATOUREAU, Francisque-Anselme, chirurgien titulaire de l'Hôtel-Dieu (service nouveau). ... .. .. • • • • • • • • • · · · · · · · • -- . • • • . C e © e º º º e • e e • s e s , TRAsToUR Étienne-Louis-Constant et CHAMPENOIs, Louis-Frédéric-Antoine, D. M., médecins suppléants des Hospices. ... ... ... .. ... .. . © e e @ s @ s @ s º CITERNE, Alexandre-Paul, D. C., chirurgien suppléant des Hospices (nou- velle suppléance).. .. .. ... . · · · · · · · · · · · · © • • • • • • e • • • • • * • e e - s º • • a • e COCHARD, François - Éloi, chirurgien titulaire, en remplacement du Dº LEROUX décédé. ... .. .. .. .. : ... .. : ... .. ... .. .. .. .. · . . e @ s s & HlGNARD , Édouard , médecin en chef de l'Hôtel-Dieu, en remplacement ) b 5 l du Dr FOURÉ décédé. ... .. ... .. .. .. .. ... .. ... ... .. ... .. , ... .. © CALLOCH , Constant ; BERNEAUDEAUX, Félix et LEHOUX, Louis-Ch.-Paul, D. M., médecins suppléants.. .. .. ... .. © s s e s s º • © s • © , • • © e © © © º • • © • • • • • HENRY, Alfred-Alexandre, D. C., chirurgien suppléant des Hospices. ... .. .. MARCHAND, Anselme-Nicolas, chirurgien en chef adjoint (litre nouveau). DE ROSTAING DE RIVAS, Eugène-Pierre, médecin titulaire, en rempla- cement du Dr MARCÉ décédé. .. .. .. .. . e e • e s e s e e s * e © • • º ss e º • s e • • e e . LETENNEUR, Gustave-Paulin, 5e chirurgien titulaire, en remplacement du D* GÉLY, décédé. .. .. .. .. . . . · · · · · · · · · · · · · · · · · · e © © © • e © ts e © º s s º @ @ @ @ 15 mai 1854. ld. 11 déc. 1854. 22 déc. 1854. . 25 juin 1855. 21 déc. 1855. • 26 juin 1857. 20 juillet 1857. sans date. 22 juillet 1859. 21 janvier 1861. 22 mars 1861. | HEURTEAUX, Alfred-Aimé ; et JoUON, François, D. C., chirurgiens suppléants. PAPIN-CLERGERIE, Vincent de Paule, médecin titulaire, en remplacement du Dr F. BONAMY décédé . .. , ... .. .. . ® • • • • • s º e » D * e º » s e e e e © e e - e e 4 octobre 4864.| — 1 55 — •- 0 NOMS, PRÉNOMS ET QUALITÉS DES M É DEC INS ET D ES CHIRURGIENS. DATE de la N O M l N A T I O N. HENRY, Alfred-Alexandre, chirurgien titulaire, chef du service de la Maternité, en remplacement du Dr LEGOUAIS décédé.. PIHAN-DUFEILLAY , Octave-Marie-Dunstan, D. C., chirurgien suppléant du ser- . vice de la Maternité (emploi nouveau). • º • • • • • • • s s « s » & º e « s º • 8 e s e e e . · CHENANTAIS, Jules-Louis, chirurgien titulaire , en remplacement du Dr MARCHAND décédé à Nantes, le 21 mars 1862 • © s s $ e © º é e © © © º e © º º s • PATOUREAU, Francisque-Anselme, chirurgien en chef adjoint, en rem- placement du Dr MARCHAND décédé....... ... . 1 KIRCHBERG, Charles-Jean-Émile, D. M., médecin.suppléant (par suite de la nomination de titulaire du Dr PAPIN-CLERGERIE). .. .. .. .. , ... .. .. , . @ ' D. M., médecins suppléants des Hospices, en remplacement du Dr VILLENEUVE, décédé à Palluau le jeudi 24 juillet 4862.. . VIGNARD, Edmond-Louis-Joseph , D. C., chirurgien suppléant des Hospices, en , remplacement du Dr CHENANTAIs nommé chirurgien titulaire CHARTIER, Marc-Henri-Victor, LAENNEC, Théophile-Ambroise, é s @ @ e e e e • s e s e s º s s © º s s - º º g e © e º • • • e * • • PATOUREAU, Francisque-Anselme, chirurgien en chef des Hospices, en remplacement du Dr LAFOND, décédé à Nantes le mercredi 4 mars 1863. 3 janvier 1862. 31 mars 1862. 4 avril 1862. Id. 19 mai 1862. . |24 novem. 1862. 28 novem. 1862. —-s-i-sis---------- 16 mars 1863. NoTE sTATISTIQUE SUR LE PERsoNNEL DU sERvICE DE s ANTÉ. --- - ---=amº - ,-•=r-s-º- - • Cette Note est un résumé statistique du tableau qui précède et lui sert de complément. Elle commence aux nominations de l'an V et finit au 31 décembre 1862. Elle embrasse par conséquent une période de 66 ans et un mois. l. — CHIFFRES GÉNÉRAUX. Le nombre des médecins et des chirurgiens qui ont exercé durant cette période, s'élève à 64. A deux ans près, le nombre des années égale donc celui des praticiens. Dans ce nombre 64 ne figure pas un médecin militaire nommé en l'an XII par le ministère, par cette raison que ce médecin, exclusivement chargé du traitement des militaires admis à l'Hôtel-Dieu, était un médecin de l'armée et relevait directement de l'administration de la guerre. Les médecins du quartier des aliénés de l'hospice général sont compris dans ce nombre , bien que la nomination du titulaire de ce service spécial appartienne à l'autorité préfectorale. De ces 64 médecins et chirurgiens, 39 ont appartenu au service, ct 25 sont actuellement en fonctions. La grande disproportion qui existe entre ces deux chiffres, s'explique par le nombre toujours croissant des malades, depuis 1796 ; cette circonstance a nécessité parallèlement l'aug- mentation successive et constante du personnel du service sanitaire. * En tenant compte des causes pour lesquelles ces 39 médecins et chirurgiens ont disparu des cadres, ce nombre se diviserait comme suit : *Ra On trouverait 20 décédés , 17 démissionnaires et 2 mis en disponibilité. Parmi les premiers, 17 sont décédés en activité de service, et 3 avec des titres honorifiques à eux accordés, après un long exercice, en récompense de leur dévouement pour les malades. La plupart des démissionnaires n'ont renoncé à leurs fonctions qu'à cause de leur grand âge ou de leurs infirmités. La mise en disponibilité, loin d'avoir été provoquée par mesure disciplinaire, n'a été au contraire que la conséquence des réorganisations du service. Cette dernière circonstance prouve tout à la fois et la parfaite honorabilité qui a toujours distingué ce personnel, et l'entier dévouement avec lequel il a constamment rempli sa tâche, et le bon accord qui n'a cessé, sauf de bien rares exceptions, de régner entre lui et les onze commissions qui, jusqu'à ce jour, ont successivement administré nos hospices. N, — 157 — Combien d'années de service compte tout ce personnel réuni ? Il nous a été impossible de résoudre cette question. En relevant la date des nominations, nous n'avons pu réussir à constater celle de tous les décès, retraites ou sorties, ni par suite fixer la durée exacte d'un certain nombre de services individuels. Nous préférons, en conséquence, ne pas donner de chiffres; car en statis- tique, une approximation n'est qu'une erreur. Le chiffre total 64 comprend 34 médecins et 30 chirurgiens. Jusqu'à la nomination de M. le docteur Bonamy (1"r février 1838) le nombre des chirurgiens ayant exercé et en exercice , fut toujours plus élevé que celui des médecins. Par suite de cette nomination, ces deux nombres furent égaux : 18 médecins et 18 chirurgiens. Mais depuis les nominations suivantes, portant sur des médecins, le nombre de ces derniers a toujours été supé- rieur à celui des chirurgiens. Depuis aussi, le nombre de médecins exerçant en même temps a été constamment plus grand que celui des chirurgiens : l'inverse avait lieu auparavant. Les membres du service de santé remplissent leurs fonctions auprès des malades, soit comme titulaires ou chefs de service, soit comme suppléants. Au point de vue des titres, ce nombre 64 comprend : 8 médecins et chirurgiens en chef des hospices ; 3 médecins en chef du quartier des aliénés de l'Hospice-Général , 4 médecins et chirurgiens en chef adjoints des hospices; 26 médecins et chirurgiens titulaires, et 23 médecins et chirurgiens suppléants. L'état actuel du service, lequel accuse presque autant de Suppléants que de titulaires, n'est pas en rapport avec ces chiffres. On ne comprendrait pas, en effet, qu'il n'y ait eu que 23 sup- pléants pour 41 titulaires ou chefs de service, si l'on ne savait que les premières créations d'em- plois de suppléants ne remontent qu'au 10 février 1825, et que même les cadres de ces emplois ne furent complétement remplis que le 1" avril 1837. Ces chiffres généraux font naturellement désirer ceux qui se rapportent spécialement à chacune des deux branches du service de santé. II. — SERVICE MÉDICAL. Ce service a été fait par 34 médecins, dont 20 disparus des cadres, et 14 en ce moment en fonctiOnS. On compte parmi les premiers, 12 médecins décédés en activité, 1 en fonctions honoraires , 7 démissionnail'es. Parmi les seconds, 7 titulaires, y compris le médecin du quartier des aliénés, et 7 sup- pléants. Eu égard au titre, ce nombre 34 se divise en 23 médecins titulaires, y compris les médecins du quartier des aliénés de l'Hospice-Général, et 11 suppléants. Les 23 titulaires se divisent ainsi : 4 médecins en chefs, 3 médecins en chef du quartier des aliénés, 2 médecins en chef adjoints, 14 titulaires simples. Le service médical était fait, après l'an V, par 3 médecins seulement, dont 2 à l'Hôtel-Dieu et 1 au Sanitat. Nous avons dit ailleurs que ce dernier ne fut nommé qu'après la promulgation de — 158 — la loi du 19 ventôse an XI. Les 2 premiers avaient le même titre, celui de médecins ordinaires. Nous avons déjà dit que le second avait le titre de médecin en chef de l'Hospice-Généra]. Il est fait en ce moment par 14 médecins, savoir : 1 médecin en chef des hospices, premier titu- laire, chef de service ; 1 médecin en chef du quartier des aliénés de l'Hospice-Général; 5 méde- cins titulaires, chefs de services , 7 médecins suppléants. Il n'y a pas de médecin en chef adjoint. Les deux médecins qui comptent le plus d'années de service sont au nombre des décédés. Ce sont MM. les docteurs Legoüais et Foul'é jeune. M. Legoüais, décédé en 1861 chef du service de la maternité, aurait compté 40 ans de services effectifs au 11 mars dernier ; M. Fouré jeune, décédé médecin en chef des hospices à la ſin de l'année 1855, était attaché à cet établissement depuis 39 ans et 5 mois environ. Parmi les vivants, M. le docteur Hignard (Édouard), médecin en cheſ actuel, est le plus ancien- nement en fonctions; M. Hignard compte 32 ans de service depuis le 24 novembre dernier. Sur la proposition de la Commission, en date du 2 novembre 1830, confirmée par décision pré- ſectorale du 24 du même mois, M. Hignard fut d'abord nommé médecin-adjoint de l'Hôtel- Dieu, en remplacement de M. le docteur Marion de Procé, nommé en remplacement de M. le docteur Fouré ainé, démissionnaire, troisième médecin titulaire du même hospice. La Com- mission ayant créé un quatrième service médical, par arrêté du 26 février 1841, M. Hignard en fut nommé titulaire par décision préfectorale du 6 mars suivant ; la création de ce nouveau service reçut l'approbation ministérielle le 24 mai même année. Le 6 mars 1854, il devint médecin en chef adjoint, en remplacement de M. le docteur Marion de Procé, décédé. Enfin, le 21 décembre 1855, il fut nommé médecin en chef des Hospices, en remplacement de M. le docteur Fouré jeune, décédé. , Depuis cette dernière date, l'emploi de médecin en chef adjoint est demeuré sans titulaire. HH. — SERVICE CHIRURGICAL. Ce service a été fait jusqu'à présent par 30 chirurgiens, dont 19 disparus des cadres, et 11 en ce moment en fonctions. - Les premiers se subdivisent en : 7 décédés, dont 5 en activité et 2 en fonctions honoraires , 10 démissionnaires et 2 mis en disponibilité. Parmi les seconds, on compte 6 titulaires et 5 suppléants. |4 Eu égard aux titres, ce nombre de 30 comprend 18 chirurgiens titulaires et 12 suppléants. Les 18 titulaires se subdivisent en : 4 chirurgiens en chef, 2 chirurgiens en chef adjoints et 12 titulaires simples. - - - Ce service était fait autrefois, après la réorganisation de l'an V, dans les trois hôpitaux de Nantes, par 6 chirurgiens, dont 1 chirurgien honoraire consultant. Les 5 chirurgiens en activité étaient répartis comme suit : - 3 d'entre eux étaient attachés à l'Hôtel-Dieu , 1 à l'Hospice-des-Orphelins et 1 au Sanitat ott Hospice-Général. Nous avons déjà fait connaître quels étaient les titres dont chacun d'eux était , I'evêtu. — 159 — Il est fait en ce moment par 1 l chirurgiens ; savoir : 1 chirurgien en chef, premier titulaire chef de service , 1 chirurgien en chef adjoint, chef de service; 4 chirurgiens titulaires, chefs de service; 5 chirurgiens suppléants. - Les deux chirurgiens qui comptent le plus d'années de services; sont : l'un décédé et l'autre vivant. Le premier est M. le docteur Chizeau (Joseph), qui a donné ses soins aux malades des hos- pices avant, pendant et après la Révolution, durant environ cinquante ans, dont vingt-trois seulement en fonctions actives, et le reste à titre de chef consultant ou chirurgien honoraire. Il était entré à l'Hôtel-Dieu le 5 février 1770, en qualité d'apprenti chirurgien; il est décédé vers 1820, avec le titre que nous venons d'indiquer. Lors de l'organisation de l'an V, M. le docteur Chizeau était le praticien qui comptait le plus d'années de services hospitaliers. Le second est M. le · docteur Lafond, chirurgien en chef actuel; au 17 janvier 1863, M. le docteur Lafond comptera soixante ans de services effectifs. Si M. le docteur Lafond est aujourd'hui le doyen d'âge du personnel en exercice, il est auss , par ses longs services, le doyen de ce même personnel comme de tout celui qui a été attaché à nos Hospices durant toute la période que cette note embrasse. Nous oserions même dire, et nous le prouverions à la rigueur, que depuis qu'il existe à Nantes des Hôpitaux connus, aucun chi- rurgien, ni moins encore aucun médecin, n'a été attaché, sans interruption, aussi longtemps que lui, à ces asiles de la souffrance et de la misère, En un mot, la longue durée des services excep- tionnels de M. le docteur Lafond constitue un fait unique dans les annales hospitalières de la ville de Nantes. M. le docteur Lafond comme M. le docteur Hignard, a parcouru successivement tous les degrés de la hiérarchie qui régne depuis la Révolution parmi les membres du corps médical des Hospices. - - M. Lafond fut nommé au concours, le 27 nivôse an XI (17 janvier 1803), officier de santé au Sanitat. Il y remplaçait M. Cochard qui venait de passer à l'Hôtel-Dieu en qualité de chirurgien adjoint. Le 23 fructidor an XIII (10 septembre 1805), il fut nommé second chirurgien adjoint de l'Hôtel-Dieu, en remplacement du même M. Cochard nommé premier chirurgien adjoint du même établissement, à la suite de la démission de M. Desray. Plus tard, le 30 janvier 1807, M. Lafond se fit recevoir docteur en chirurgie. Depuis, comme avant, il a été le successeur, pour ainsi dire obligé, de M. le docteur Cochard, dans le service sanitaire. Ainsi, quand M. le docteur Darbefeuille donna sa démission en octobre 1830, et que M. le docteur Cochard fut appelé à le remplacer, M. le docteur Lafond succéda à ce dernier en qualité de premier chirurgien adjoint de l'Hôtel-Dieu (29 octobre 1830). Ainsi, après le décès de M. le docteur Cochard (16 avril 1844), M. le docteur Lafond le remplaça en qualité de chirurgien en chef du même établissement (24 mai 1844), fonctions dont il est par conséquent investi depuis bientôt 19 ans. F# N . s 3 · TABLE P À G ES . Commission administrative. ... ........ ... .. - Administration centrale.. ................. Corps médical des hôpitaux. .............. . Aperçu sur la situation financière des Hospices à la clôture de l'exercice 1862 et sur les dé- penses que ces établissements occasionne- ront avec une population plus considérable à : l'Hôtel-Dieu. ... .. .. .. ... .. .. ... ... ... .. 9 Compte d'ordre et d'administration. ........ 40 Délibération relative à la clôture des opérations de l'exercice 1862. ... .. ... ............ . 92 Tableau des prix de journées des administrés pour tous les articles de dépenses d'après le budget de 1862. . ... .. .. ... ... .. .. , .. 24 RECETTES. Régie des biens immeubles des Hospices. .. .. 26 Rentes sur l'Etat. ... .. .. ... .. .. ... .. . .. .. . 28 do sur particuliers. .. , ..... .. ... ... .. . 28 Pensions .. .. ... : ... ... · · · · · · · · · · · · · . . ... 29 Journées de militaires et marins. ... ... ... .. 29 DÉPENSES COMMUNES AUX DEUX ÉTABLISSEMENTS. Remises du Receveur. ... ... .. ............ 29 Traitements des employés d'administration gé- nérale.. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 29 Frais pour la boulangerie genérale. ... ... .. . 29 Pensions et rentes. .. ... ... .. ... .. .. .. .. . 30 Frais d'actes et de procédure.. .. ... ... .. .. . 34 HOTEL-DIEU. Administration intérieure. ... .. ... .. ... . .. . 33 État du mouvement de la population de l'Hôtel- Dieu pendant l'année 1862. ... .. ... , ... .. 34 Catégories de malades traités dans l'Hôtel- Dieu et nature des affections. .. ... .. .. .. . 35 Renseignements historiques sur la création d'un Hôtel-Dieu à Nantes , notamment sur DES MATIÈRES. PA G lES . l'Hôpital qui va disparaître et sur celui qui le remplacera.......................... 35 Détail des bâtiments du nouvel-Hôtel-Dieu. ... 37 Nouvelle organisation du service de la Mater- nité à l'Hôtel-Dieu. ... ... ... .. . © © © © s a> s s e 37 · Continuation des détails sur les bâtiments du n0uvel Hôtel-Dieu.. .. .. .. ... .. ... ... .. .. 38 Dépense qu'occasionnera la construction du nouvel Hôtel-Dieu. .. .. .. .. .. .. ... . 39 Traitements des Médecins, Chirurgiens, Phar- maciens, maîtresse sage-femme et élèves en médecine. .. , .............. © º s • e e s • e s e s 44 Traitement de l'Éconôme. ................. 42 Vestiaire des religieuses de l'Hôtel-Dieu. .. .. . 42 Gages des préposés, infirmiers et servants.. .. 42 Service régiel pour les fournitures de viande de boucherie. .......................... 44 Dépenses du vin en 1862... ... ... ... .. .. . 47 Secours accordés aux femmes pauvres qui sor- tent convalescentes de l'Hôtel-Dieu. ... .. . 47 Intérêts payés à M. et Mme Lumineau sur la somme de 49.454 fr. 61 c. due pour l'achat d'un terrain situé, quai Moncousu et compris dans le périmètre du nouvel Hôtel-Dieu. ... 47- Dépenses faites en 1862 pour l'ameublement d'une partie du nouvel Hôtel-Dieu. ... .. ... 48 Crédit ouvert au moyen de la donation Lorette de la Refoulais. ... ... .. ... ... ... .. .. ... 48 Honneurs rendus à la mémoire de M. Lorette de la Refoulais, bienfaiteur des Hospices. .. 48 HOSPICE-GÉNÉRAL. — HOPITAL SUCCURSAL. Quartier des aliénés. Administration intérieure. .. .. ... ... .. ... .. 49 Etat du mouvement de la population pendant l'année 1862. .. ... ... ... .. .. .. .. .. ... .. 50 Population reçue à l'Hospice-Général. ... .. . . 51 Population reçue au quartier des aliénés de Saint-Jacques. .. ... .. . e e e e e • • • e • • e e a • • • a 51 · - 162 — PA G ES . Fonctions d'administrateur provisoire à l'égard des personnes non interdites en exécution de l'art. 31 de la loi du 30 juin 1838 sur les aliénés ................................ e @ p @ e Succursale de l'Hôtel-Dieu. ... .. .. , ... .. . Traitement de l'Éconôme préposé responsable du quartier des aliénés. .. .. ... ... .. .. .. . Traitements des Médecins, Pharmaciens et élèves internes. ............ ... ... ... .. . Vestiaire des religieuses. .. .. .. . © º t e © e s º s s d) Gages des préposés et servants. ... .. ... .. .. Indemnités aux indigents travailleurs. .. .. .. . Dépense de la viande.. ... ... .. .. ... ... ... . Dot pour deux couples d'enfants trouvés. ... . SERVICE DES ENFANTS ASSISTÉS. Décompte général de la dépense des enfants assistés en 1862. .. .. ... ... ... .. .. . 4 e • e Renseignements sur le service des enfants as- sistés en exécution de l'arrêté de M. le Pré- fet du 21 octobre 1861 ... .. .. ... .. .. ... . Placements divers des élèves existant en 1862. État des consentements de mariages accordés par l'Administration pour les élèves des Hospices de Nantes en 1862. ... ... .. ... . • Inventaire des Hospices au 31 décembre 1862. Tableau comparatif des revenus des immeu- bles et rentes sur l'état des Hospices de de Rouen, Bordeaux , Marseille et Nantes en 1861 avec indication des subventions communales qui leur ont été allouées pen- dant ledit exercice, et du nombre moyen de la population traitée dans ces Établissements hospitaliers ............................ Régime alimentaire º º º º º º ° • • • • e e e • • • e « e e s e 54 54 52 r< 53 PA G E8 , ARCHIVES. Classements en général. .. .. ... ... .. .. ... .. 69 Classement avant 1620. .. .. ... ... ... ... .. . 70 Classement vers 1750. .. ... , ... ... .. ... .. . 70 Mesures prises pour empêcher la perte ou la disparition des titres. ........ e • • • • • • • • • • 74 Causes de la perte et de la disparition de titres. 76 Recherches dans l'intérêt des archives et tra- vaux dans l'intérêt du classement. ... .. .. . 78 Opération matérielle du classement et recher- ches nombreuses faites en dehors de cette opération. ... .. : ... .. ... .. .. .. ., • • • • • . . . 79 Importance des archives. .............. ... . ·8 ] Utilité des archives, services qu'elles sont ap- pelées à rendre. ... ... .. ... ... .. .. ... .. . 82 Conclusion. .. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 85 TABLEAUX CHRONOLOGIQUES ANNEXÉS AU COMPTE- RENDU. Tableau chronologique de l'Administration hos- pitalière depuis la mise en vigueur de la loi du 16 vend. an V et la réunion des Hospices sous une seule admi- tration ......... ... · · · · · · · · · · · · · 89 Id. des bienfaiteurs : 10 Bienfaiteurs de l'Hôtel-Dieu depuis les temps les plus reculés jusqu'à la révolution de 4 789. .. .. .. . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 99 2o Bienfaiteurs des Hospices depuis la révolution de 1789 jusqu'à nos jours.. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · ... 127 Id. Des Secrétaires , Receveurs et Eco- nômes : 10 Secrétaires. .. .. .. ... . 135 2o Receveurs.. .. .. ... ... ... ... .. 436 3° Économes.................... 138 Id. des Médecins et des Chirurgiens, depuis la réunion des Hospices de la ville sous une seule administra- tion conformément à la loi du 16 vend. an V.. , , .... ... . g • e • • • • • • • 1 41 Nantes, imp. Vincent Forest et Emile Grimaud, place du Commerce, 1. -S., -- - # - ( o9 -- N. SS. 3 . ) (. z ( ) # CºS #) -\ f _) -- S2 S42 l--ai-1 HOSPICES CIVILS DE NANTES. -─--s-se-a-22-º-s-─ C()M PT E - R EN DU L' EXERCICE 1865. NANTES IMPRIMERIE DE VINCENT FoREST ET ÉMILE GRIMAUD PLACE DU COMMERCE. 4. 4866. čaem aaeee 2/é - /aº 4 6omm Aaa , za zoezoééaéee aéº A6 aceo - aé %aneo a L/4 H0SPICES CIVILS DE NANTES. C O M P T E - R E N D U DE L'EXERCICE 1865. HOSPICES CIVILS DE NANTES. COMPTE-RENDU DE T , EX EERCICE 1865. NANTES IMPRIMERIE DE VINCENT FOREST ET ÉMILE GRIMAUD PLACE DU COMMERCE, 4. - e-ms-e 1866. HOSPICES CIVILS DE NANTES. , COMPOSITION DE LA COMMISSION ADMINISTRATIVE EIN 1865 ET 18 6 6 . —=S=sKeCE>NS==3=- Présidents-nés, M. FERDINAND FAVRE, SÉNATEUR, Grand-Officier de l'Ordre impé- rial de la Légion-d'Honneur, Commandeur de l'Ordre royal américain d'Isabelle la catholique, Officier de l'Université, Maire de Nantes. M. PIERRE-ANTOINE-CHARLES-JosEPH DUFOUR, ex-Vice-Président de la Chambre de Commerce du Havre, Maire de Nantes à partir du 24 janvier 1866. ADMINISTRATEURS PAR RANG D'ANCIENNETÉ. MM. MARION (JOSEPH), Chevalier de la Légion-d'Honneur, Vice-Président hono- raire du Tribunal Civil, Membre du Conseil-Général, chargé de la tutelle des enfants et du contentieux. MM. HUETTE (FRÉDÉRIC), Chevalier de la Légion-d'Honneur, ancien Conseiller Municipal, ancien Adjoint au Maire de Nantes, ordonnateur des dépenses. L'Abbé DUBOIS (ADOLPHE), Chanoine honoraire de la Cathédrale de Nantes, Membre de la Commission de surveillance des prisons, chargé de la direc- tion du service des enfants assistés. MM. * D* PITRE AUBINAIS, Chevalier de la Légion-d'Honneur, Membre du Conseil-Général et ancien Membre du Conseil Municipal, chargé de la surveillance intérieure de l'Hospice-Général. CAILLÉ (ADOLPHE), ex-négociant, Directeur de la Caisse d'Épargne, chargé de la direction intérieure de l'Hôtel-Dieu. COUPRIE (LOUIS), Avocat, ancien Membre du Conseil Municipal, ancien · Adjoint au Maire de Nantes, Directeur de la Caisse d'Épargne, Président de · la Société d'Horticulture, etc., chargé de la surveillance intérieure du quartier des aliénés de l'Hopice-Général et du contentieux. PRÉLY (CLAUDE), ex-négociant, ancien Conseiller Municipal, Membre de la Commission de surveillance des prisons et Administrateur du Mont-de- Piété, chargé de la surveillance des bâtiments hospitaliers et des propriétés des Hospices. , N - 2s CRUCY (AUGUSTE), Officier de l'Ordre royal de Charles III d'Espagne, ancien Membre du Conseil Municipal, ancien Adjoint au Maire de Nantes, Adminis- trateur du Mont-de-Piété, etc., chargé de la tutelle des enfants et du contentieux. (Nommé le 29 mai 1865, en remplacement de M. JosEPH MARION, décédé dans le mois d'avril de ladite année.) l * M. le D" P. AUBINAIs, dont les fonctions étaient expirées depuis le 1er janvier 1865, en exécution . de l'art.2 du décret du 23 mars 1852, relatifau renouvellement partiel de la Commission administrative, a été renommé Administrateur des Hospices, par arrêté de M. le Préfet de la Loire-Inférieure, en date du 7 novembre 1865. La Commission Administrative tient ses séances le lundi et le vendredi de chaque semaine à l'Hôtel-Dieu, à deux heures de l'après-midi, et le deuxième et le qua- trième lundi de chaque mois à l'Hospice-Général, à deux heures. PRINCIPAUX FONCTI0NNAIRES ET EMPL0YÉS DIES H OS PIClES . Secrétaire en Chef des Hospices, M. VINCE NT (F ÉLIX-C HARLE s). •-*------» Trésorier-Payeur, M. CHAUVET (ANToiNE) , Ancien Adjoint au Maire de Nantes, ancien Juge au Tribunal de Commerce, Directeur de la Caisse d'Epargne. M. GAUTIER (EMILE-AUGUSTE-HENRI)*, Secrétaire général de la Société Archéologique, membre de la Société Académique, de la Commission des Archives départementales et communales, de la Commission municipale de Surveillance de la Bibliothèque de la ville, etc. Econome de l'Hôtel-Dieu , M. DURAND (JEAN - HENRI). Econome de l'Hospice-Général, M. ATHÉNAS (PIERRE). •-mm-ºms Sous-Chef du Secrétariat, M. FERRAND (ARISTIDE-JosEPH). 1 Décédé le 30 janvier 1866. r # * Nommé sur la proposition unanime de la Commission Administrative, par arrêté préfectoral du 10 février 1866, après avoir été appelé aux importantes fonctions de chef du cabinet du Sénateur Préfet du Rhône. Architecte des Hospices, - · M. NAU (THÉODORE), architecte diocésain. · M. NAU (PAUL), Nommé le 18 septembre 1865, en remplacement de son père décédé. Agent spécial des Orphelins, M. LASNIER (CHARLEs). t -sºsemº-sa Commis d'Administration générale , MM. PORSON (HIPPOLYTE), au Secrétariat, à l'Hôtel-Dieu. ROUSSEL (MARIE-VICTOR) id. id. AMAILLANT (PITRE), à l'Economat id. - HERVÉ (LoUIs) id. à l'Hospice-Général. L - -•smº Archiviste des Hospices, M. F. L E C H A P E L A IN . MM. LA ENNEC . . . . . . . . . . . . . . . . Avocat des Hospices. BOISCOURBEAU... .. ... .. . Notaire id. DE LA PECCAUDIÈRE.. ... . Avoué id. . — 9 — CORPS MÉDICAL DES HOPITAUX. EN 1865. MM. HIGNARD, Chevalier de la Légion-d'Honneur, Médecin en Chef de l'Hôtel- MM. MM. Dieu. PATOUREAU, Chirurgien en Chef des Hospices. PETIT, Médecin en Chef de l'Asile des Aliénés de Saint-Jacques. HOTEL-DIEU. •-=-s MALHERBE . .. . . . . . . .. . | .. 1º Médecin titulaire. MAHOT . .. .. .. .. .. . .. .. . 2me nd. id. HÉLIE. ................. 3me id id. COCHARD . . .. . . . .. .. . . . . 1º Chirurgien titulaire. LETENNEUR . . . .. . . . . . . . . 2me id. id. CHENANTAIS . .. . , . . , . . . 3me id. id. S U C CUIRS ALE DE L' HOTEL-DIEU . A L'HOSPICE-GÉNÉRAL. DE ROSTAING DE RIVAS . . .. . . 1º Médecin titulaire. PAPIN DE LA CLERGERIE . . .. . 2me id. id. — 10 — MM. MM. MM[. SERVICE DE LA MATERNITÉ A L'HOTEL-DIEU. ,-msmsm- HENRY, Chirurgien titulaire, Chef du service. PIHAN-DUFEILLAY fils, Chirurgien Suppléant. TRASTOUR . . . . . . . . 1" Médecin Suppléant des Hospices. CALLOCH.. .. .. . .. . 2me id. id. id. BERNEAUDEAUX.... 3" id. id. id. LEHOUX .. .. .. .. . . 4"e id. id. id. KIRCHBERG . . .. . . . 5me id. id. id. CHARTIER.. . . - . .. . 6me id. id. id. LAENNEC. .. . .. .. . . 7me id. id. id. CITERNE . .. . .. . . . . 1" Chirurgien Suppléant des Hospices. . HEURTAUX .. .. .. . . 2me id. id. id. JOUON.. .. .. .. .. . . 3me id. id. id. VIGNARD.. . . . .. . . . · 4me id. 'id. id. Pharmacien en chef des Hospices , M. PRÉVEL. g-EE mmmms-ss-s MAGUÉRO, Pharmacien-Adjoint à l'Hospice-Général. AUDRAIN, id. Suppléant des Hospices. HERBELIN, id. id. id, SÉANCE DU 4 JUIN 1866. Nous, Membres de la Commission Administrative des Hospices de Nantes, avons arrêté, pour être adressé à l'Autorité Supérieure, et afin de nous conformer aux instructions, le compte-rendu de la gestion de ces établissements, pendant l'exer- cice 1865, dont la teneur suit. , Aperçu sur la Nous avons constaté, à la clôture de l'exercice 1865, un excédant de recettes de situation financière e s • \ | ) f e ſ7 , ſ7 a†e 21.259 fr. 55 c., qui, joint à l'excédant de recettes de 1864, qui a été de 19.763 fr. 08 c., donne, comme résultat définitif de l'exercice 1865, un excédant de recettes de 41.022 fr. 63 c. Mais nous pensons que, pour faire apprécier exactement les économies réalisées sur les crédits ordinaires ouverts au budget de 1865, il convient de déduire de l'excédant de recettes de cette année, qui est de 21.259 fr. 55 c., la somme de 6.878 fr. 77 c. provenant du legs de 25.000 fr., fait par Mº Wattier, pour l'ameublement de l'Hôtel-Dieu, et dont l'emploi n'a été effectué qu'en 1866. Il ne nous appartient pas, en signalant que nous avons obtenu sur les dépenses proposées en 1865, une réduction de 14.380 fr. 78 c., de faire ressortir, pour chaque article, l'opportunité avec laquelle nous avons traité à de bonnes conditions, pour tous les objets de consommation. Le simple examen sur le compte d'ordre et d'administration qui va suivre, des crédits ouverts et des sommes employées, don- nera la preuve de la réserve que nous avons apportée en autorisant les dépenses pendant cet exercice. - Il appert des résultats que nous venons de mentionner, que les subventions com- munales allouées en 1865 sur les fonds de l'octroi, s'étant élevées à 400.000 fr., en y comprenant les 5.000 fr. donnés pour l'atterrisement de l'oseraie devant l'Hos- pice-Général, il a fallu prélever sur ces subventions 380.619 fr. 22 c. pour faire face aux dépenses ordinaires des Hospices pendant ladite année. Nous pouvons donc inférer de ce fait, que, par suite des démolitions des maisons, chaussée de la Madeleine et quai de l'Hôpital, pour démasquer l'Hôtel-Dieu, le budget des Hospices étant diminué d'une recette de 12.000 fr. à l'article loyers des maisons et terrains, une subvention communale de 400.000 fr. sera désormais nécessaire pour assurer tous les services de nos établissements. COMPTE D'ORDRE ET Q U E R E N D LA C OMM ISS ION ! l | 4 S ESSY ON D E A S 6 6 , l TITRE Mº . ] NUMÉR0S des - •Arlicles. DÉSIGNATION - des CHAPITRES ET ARTICLES DE RECETTES. 14 CHAPITRE 1". = RECETTEs oRDINAIRES. SECTION ſe. - RECETTES EN ARGENT. Loyers des maisons et terrains.. .. : ................................... .. .. ............... .. , ... ... .. Fermages des biens ruraux......... .. .. ... . . .. .. .......... .. ............... .. . . • e • * » • » • • • • • » • ſº | Rentes sur l'Etat ................... .. .. .. .. .. .. ... .. .. ... .. , # e a © & e g º º $ @ @ ' • • • • • • • • . . . - • • . . . • • • • • . Id. sur particuliers , ..... ... ... .. . * º * @ e $ e ,» • e & e s º e g e • · · · · · • · - . . · · · · · · · · • © s e s e s e © 4 © e s s s © • # * º · Intérêt des fonds placés au Trésor ... .. .. .. .. • e s º s e ê * e s º $ º • e • • º • s • • e s @ e & · e • - e • • • » • • • • • . • • • • • • • • • « Produit du Mont-de-Piété ... .. .. , ... ... . .. .. .. .... ... , ..... ... .. ... . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · • Fonds alloués sur l'Octroi. ... .. . • • º © e º • e • s a º © e e e e s * * e @ * • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • . · · · · · Pensions ... ... . • © • © e , « @ e s s * e s 4 s » º » $ $ $ * s s e» º » • • • • • * • s * e * é - • © e e s s e t º s e » º • • ' • e • • • • • • • • • • • • • • • • • • • - Journées de Militaires et Marins. .. ... .. .. ... . · · · · · · · • • • • • - . . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . Produits de la vente des effets des décédés. .. .. ... .. .. . , ... .. . .. , ... .. . · · · • · • · • • • • 4 $ $ $ & e s © » , @ e Dons, aumônes, quêtes et collectes. ........... ... , ... • «º , • e • • • « * g @ @ @ * © · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · • · • Produit du travail dans les maisons ........... .. ... .. . · · · · · · · · · · · · · · · · . • • • • • • • • • • • • • • • • • . . .. • • Id. de la vente d'objets excédant les besoins. ... ... ... .. .. .. . .. ... .. .. . • • • • • • • • • • • « • • • • • • • • $ Intérêts des fonds placés au Mont-de-Piété . .. .. .. .. .. ... .. .. .. .. . - • • e • : * º « º s • • e • e • • • • • e • a • • s s e s s Produit des domaines exploités par la Commission. ... .. . * e ſi e s • e • º 4 $ $ @ g s º © s . • • • • • • • • • • » « • s • e e • p • e • e • Id. des cercueils et convois funèbres.. .. ... ... .. .. . .. * ° º ° º • • • • • » • e • t e e • a • • • • • e • • • • • • e • s s s e e Id. des chapelles. ... ... ... ... .. .. , ... ... .. , ... .. .. .. ... . , ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . * e * • a e s © © Recettes imprévues. .. .. .. .. .. , ... . • e e • • e • e • s • • • • • • • • • • • • • • • • • • . . • • • . · · · · · · · · · · · s @ º s e e • $ * @ * $ $ Produit de la régie autorisée pour la fourniture de la viande. ... ... ... , ... .. . · · · · · · · · · · · · · · · · · · , @ ! SECTION 2me. — REVENUS EN NATURE. Partie réservée pour la consommation des établissements. .. ... ... ... .. .. ... ... .. .. . · · · · · · · · · · · · · · · · · · , Id. Vendue au dehors (pour ordre).......... .. .. .. • 6 6 • * & @ : - - . - · · · · · · · · · · · · . ° º º º - º © º w s s e s • • e • e e a Evaluation des travaux faits dans et pour l'Hospice-Général.. ... ... .. ... ... .. ... .. .. , ... .. ... .. ° e s º e º s s º ê e ,rs } D'ADMINISTRATION DMINIsTRATIvE DEs HosPICEs. •s=-ºm-s-_, -um- OUVR VAu VEXVE\RC\ACVE A $ 65. =m-→ (ECETTEs. · • · ° ° L- S0MMES A RECOUVRER RESTES ----- | -- |RECOUvREMENTs | A RECOUVRER d'après le budget fixations définitives| - 8lUl OBSERVATIONS. Gt les autorisati d'après EFFECTUÉS. 31 mars 1866, Ult,0I'lS8lb10I1S les titres et actes à reporter supplémentaires. justificatifs. sur l'exercice 1865. 44.070 ) 42.435 ) 42 225 )) 210 ) 6.945 | 44 7 415 | 44 7.415 | 44 ) )) 26 200 ) 26 945 | 50 26 945 | 50 )) ) 2 . 624 ) 2 , 576 | 88 2.576 | 88 ) )) 4.400 X) 1 . 474 | 30 1 474 | 30 ) )) 5.000 )) 8.4 79 | 18 8.4 79 | 18 ' )' )) 360 000 ) 360 000 ) 360 000 ) ) ) | 340 000 ) 335 . 742 | 93 300 419 | 57 35.323 | 36 27 , 000 ) | 32 663 | 90 32. 663 | 90 )) )) 200 ) 258 | 95 258 | 95 )) ) 300 )) ) )) ) )) )) )) 500 )) 469 | 93 469 | 93 ) )) 4.000 )) 4 434 84 4 434 81 )) )) 4 $ 200 )) 4 tº 4 69 92 4 º 169 92 )) )) - 200 ) # 290 ) 290 )) )) )) 12 000 ) 12.925 | 50 12 925 | 50 )) )) 8. 500 )) 9 . 691 20 9 , 694 90 )) )) 800 )) 2 368 | 88 2.248 | 83 120 | 05 33.000 )) 32.209 | 86 32.209 | 86 )) )) 31.000 ) 35.990 | 13 35.990 | 13 )) ) )) )) )) ) )) ) )) ) 24.000 )) 23 , 543 | 85 | 23.543 | 85 )) ) 901 .909 l 44 913 483 | 16 877 829 | 75 35.653 | 44 | | | — 14 — SUTTE DES m NUMÉR0S DÉSIGNATION des des Articles. · CHAPITRES ET ARTICLES DE RECETTES. CHAPITRE 2ºº. — RECETTES EXTRAORDINAIRES. 4 Legs et donations· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ...................... 2 Rachats de rentes.. .. .. , ... .. . .. · · · · · · · · - • • • • * • • • • ° * ° * ° • * • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • e • e • a • s e • e e e e • © 3 Construction de l'Hôtel-Dieu et de l'Ecole de Médecine. .. , ... , ... ... , . ... ... ... .. ... .. .. .. .. .. ... .. . 4 Allocation extraordinaire pour l'attérissement de la côte Saint-Sébastien .. , ... .. .. ... ... ... .. ... ... .. ... .. , . TOTAL DU CHAPITRE 2me. ... .. ........ . , CHAPITRE 3"e. — RECETTES SUPPLÉMENTAIRES. 4 Excédant de recettes de l'exercice 1864. ... ... ........... ............... , .......... .. , ... , ... .. ... ... .. SECTION /re. — RESTES A RECOUVRER DE L'EXERCICE 1864. 2 Loyers des maisons et terrains.. ....... .. .. ... ... ........... .. , .... .. • © s s e e e e · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 3 Pensions de 1864. .. ... .. .. .. , ... .. . .. ... , ... .. ... ° ° ° ° ° ° - ° ° ° ° ° • • • • • • • • • • • • e • • • • • • • • • • • • º º º º • © © e e e e e » 4 Id. de 1863. .. .. .. .. . • • • • • • • © e , • e • • • - • • • • • • • • s -© e * e * e * • • • • • • • • e • • e s • • 'º • • e • • • • • • e e e * e .. © e s e • • • - SECTI0N 2me. 5 Subvention communale de 500,000 fr. pour la construction de l'Hôtel-Dieu. ... .. .. .. .. • * • • • • • e 6 e « e » e e e s · · · · · · 6 Allocation supplémentaire de la Ville sur les fonds de l'Octroi.. ... ... ... ... .. .. .. .. .. ... .. .. .. .. ... .. : • ° • • e 7 Rentes sur l'Etat-. ... .. · · · · · · · · · · · ... ............................ ... . · • ° • ° • ° • • ° • ° • • • • • • • • • • • o • e e • • • - 8 Fondation Henri Chevreau, en faveur des ouvriers blessés ou de leurs veuves. .. .. .. ... .. .. .. ... ... ... .. .. , . 9 Prix de vente d'immeubles et intérêts de ce prix de vente.. ... ... ..... .. .. ... .. .. ... .. .. ... .. .. .. ... .... .. - 40 Remboursement de dépenses d'enfants assistés . .. .. .. ... .. . ... .. .. ... .. ... ... , . .. ' ^ • • • • e • s e e e · · · · · · · · · | - TOTAL DU CHAPITRE 3me. .. .. ... .. .. .. . | RÉCAPITULATIoN DEs RECETTEs. Ordinaires· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. ................................ Extraordinaires · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ....................... , ................................ Supplémentaires ..................... t° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° • ° • ° • • ° • • • • • • • • • . •. • • • • • • • • • • . .. • • • • • • • • • • • • • • .. .. , . PIECETTES. — 15 — · SOMMES A RECOUVRER | RESTES -- |RECoUvREMENTs| A REcoUvRER 'aprè fixations définitives 8lUl d'après le ºe d'après EFFECTUÉS 31 mars 1866, OBSERVATIONS. et les autorisations les titres et actes © à reporter supplémentaires. justificatifs. sur l'exercice 1865. 40.000 ) 33.588 | 57 33.588 | 57 )) )) 4 - 000 )) )) ) )) )) )) ) 4 70 , 000 ) 73.515 | 85 73 515 | 85 ) ) 5 000 ) 5.000 ) 5.000 | » )) )) 186.000 )) 142. 104 | 42 112.404 | 42 ) ) )) ) ) ) 49 . 763 | 08 ) )) 620 | » 620 | » 620 | » » | » l 34.055 | 34 34.055 | 34 33.013 | 89 4 , 04 45 438 ) 438 ) ) ) 438 )) 89.000 | » 89.002 | 68 89 , 002 | 68 ) ) 35 000 )) 35 , 000 ) 35.000 ) ) ) 260 | » » ) ). ) ) ) ) ) 8 500 ) 8.500 )) ) )) ) ) 4.278 | 13 4 278 | 13 ) ) » | 1 . 534 | 39 4 . 534 | 39 ) ) 159 373 | 34 | 173.428 | 54 | 191.712 | 17 4 .479 | 45 | 901.909 | 44 | 913.483 | 16 | 877.829 | 75 | 35.653 | 41 | 186.000 | » 142.404 | 42 442.404 | 42 ) ) - : 159.373 | 34 173.428 | 54 191.712 | 17 4 , 479 | 45 | . - | | | ( 1.247.282 | 78 | 4.199.016 | 12 | 4.184.646 | 34 37.132 | 86 | •-=- l — 16 — TITRE 2º CRÉDITS OUVERTS. MUMÉR0S DÉSIGNATION -- - 2^-- -- des des par par ©. le budget le budget | TOTAL. Articles. CHAPITRES ET ARTICLES DE DÉPENSES. primitif. complémentaire. CHAPITRE 1". — DÉPENSES ORDINAIRES. SECTION /re. — DÉPENSES EN ARGENT. DÉPENSES COMMUNES. 4 Remises du Receveur.. . .. .. ... ... .. .. .. .. .. .. .. .. 8.500 ) ) )) 8.500 ) 2 | Traitements des employés d'Aministration Générale.. .. 13.000 | » ) ) 13.000 | » 3 | Frais pour la boulangerie générale.. .... .. . 107 000 )) ) ) 407 , 000 ) 4 Id. pour la pharmacie centrale.. .. · · · · · · · · · · · · • 40.000 | » 300 | » 40.300 | » 5 | Réparations et entretien des propriétés . ... .. .... ... ... © 2.000 | » ) ' | ) 2.000 | » 6 | Contributions assises sur les propriétés. . .. . · · · · · · · · · · · · · 3 400 | » ) ) 3.400 | » | 7 | Frais d'assurances des propriétés contre l'incendie . , ... .. .. 70 ) ) ) 70 | » 8 Id. d'actes et de procédure.. .. .. ... . ... ... ... .. .. 9 1 , 000 )) 2 , 314 | 49 3.314 | 49 9 | Remises pour recouvement de rentes et créances . ... ... .. 20 | ) ) )) 20 | » 40 | Pensions ou rentes.. .. .. .. . • • s e • s • • • • • • • • e s • « • • • • e e © © 8., 400 )) ) . » 8.400 ) 11 | Secours à Madame veuve Bouchet ... , ... .. .. .. .. .. .. , .. 300 ) )) ) 300 )) 12 Id. veuve Mesnard ... .. ... .. .. .. .. .. ... 400 )) ) ) 4 00 )) 43 Id. veuve Lory ... ... .. ... . « º ^ » g • • s © © • • e e e 200 | » ) ) 200 | ) 4 4 ld. veuve Defoix. . ... ... ... . 600 ) ) ) 600 ) DÉPENSES SPÉCIALES. HOTEL-DIEU. 1 | Traitements des Médecins, Chirurgiens, Pharmacien, etc... .. . 12.100 | » ) ) 12.400 | » 2 | Traitement de l'Econome et de son personnel ... ... .. , ... . 3.500 | ) ) ) 3.500 | » 3 | Vestiaire des Religieuses. ... ... • º • • • • • • • • • • • e • • • • e • e • e 6.970 | » 680 | » 7.650 | » 4 | Gages des Préposés, Infirmiers et Servants.. ... ... .. • • • • • e 22.800 | » W ) 22.800 | » 5 | Réparations et entretien de l'établissement. ... .. ... .. . .. 4.000 | » 60 | » 4 , 060 | » 6 l Frais de bureaux. . .. .. ... . • s • • • • • e a © © • • • • e • • e • • • e s e 4.000 ) )) ) 4.000 ) 7 Id. d'assurance contre l'incendie, batiments et mobilier. 800 )) ) ) 800 | » 8 | Dépenses imprévues.. ... ... .. , ... ... .. ... ... . • s © • • • • e 3.500 | » )) ) 3.500 | » 9 Id. de transports.. .. · · · · · · · · · · · ... .. .. .. ... .. . 200 | ) )) ) 200 | » | | 10 | Achat et échange de bestiaux. . .. , ... .. .. ... ... ... . © 400 | » )) ) 400 | » 44 Id. de bois d'ouvrage.. ... .. . - * s * - • • e • e • • • • • . • • e 1.000 | » ) )) 4 .000 | » 12 | Dépenses des cercueils pour inhumation d'indigents.. .. .. . 700 | » )) ) 700 | » 13 | Mobilier et ustensiles. ... .. .. .. .. ... ... . .. .. .. , , . 10 000 | » # : | 18.000 » 14 | Dépenses du coucher. .. .. ... ... ... .. .. .. ... .. ... .. ... . 12.000 » )) )) | 12.000 ) 15 l Viande ... .. ... .. ... .. .. .. .. .. .. . - e • • • • • s • • • • • • • • • s 50.000 | » | # | # | 54.600 » 16 | Vin, bière ou cidre .. , ... .. .. , ... ......... ... .. .. .. .. 17.000 | » | 4 .000 )) 24.000 | » 17 l Comestibles.. ... ... ... .. ... .. .. ... .. .. ... .. ... .. 35.000 | » 2.500 | » 37 .500 | » 18 | Menus objets de consommation.. ... .. · . ° e Y • • • • • • • • • • • • • • • 4 .000 | » ) )) 4 . 000 | » 19 | Blanchissage. ... ... ... ... .. ... .. ... ... • © • 4 s º © $ @ » . e • ê © 6.500 | » )) )) 6.500 | » 20 | Eclairage. .. .. , ... . • • • • • • • © © s s 6 e • • • • • • • • s º / s w @ e e e s a 5 000 | » 3.000 | » 8.000 | » 21 Chauſſage.. . · · · · · · · · · · · · · · · · ... .. · . - > • • • • • " • • • • e • e 45 000 ) 3 000 )) 48 000 )) 22 | Linge et habillement . .. , ... .. ... ... .. .. .. .. , ... .. 14 000 | » )) ) 44.000 | » 23 | Frais de sépulture.. . ... . .. ... ... ... .. .. . · e º s • • • e s • 700 ) ) ) 700 | » 24 Id. du culte.. .. . - e , • • • • • • * • • e • e e • • e • e • • e s • • • » * • • e s • 8 000 | ) 4 , 400 | » 9. 100 | » 25 | Fourrage et litière. .. ... .. .. . " • e e • • • • • • • e • « e e • e a • e a s e s e e 4.000 | » ) ) 4.000 | » 26 | Secours à accorder aux femmes qui sortent convalescentes.. .. 800 | » ) ) 800 | » A Reporter. .. ... . 447 . 560 | » 29.554 | 49 | 447. 144 | 49 DÉPENSES. º | 1 r il CRÉDITS DROITS · TOTAL OU PORTIONS DE CRÉDITS. CONSTATÉS DES PAIEMENTs | -- | -- , « ' f • A g l16 au | EFFECTUÉS # | # OBSERVATIONS. 31 décembre | jusqu'au restes à pºser de ploi - 1865. .31 mars 1866. reporter | 31 décembre ' - sur 1866. 1865. 8 139 | 33 | 5.372 | 12 | 2.767 | 21 360 | 67 12.550 | » | 12.550 | » | ) ) 450 | » : 106 659 | 92 | 106.659 | 92 ) ) ' 340 | 08 40 211 | 44 | 40.211 | 44 )) ) 88 | 56 . 1 122 | 46 . 4 , 122 | 46 j) )) 877 | 54 3 400 » ! 3.400 ) ) ) . )) ) 62 | 66 , 54 | 04 44 | 62 | 7 | 34 | | | 3.245 | 44 | 3.245 | 44 ) » 69 | 05 | 3 | 38 | 3 | 38 ) - | ) 16 | 62 | 8.044 | 89 7.822 | 65 222 | 24 355 | 14 300 | » | 300 | » ) ) ) ) 400 ) 400 ) ' ) ) ) | ) - 200 | » 200 | » º) ) D) | ) | 600 | » | · 600 | » » | » ) .) . 14 . 752 | 50 | 14 744 | 17 ·8 | 33 347 | 50 3 500 | » 3.500 ) ) | ) » | ) :| : | 7 . 482 | 23 7 482 | 23 ) ) 167 | 77 20 962 | 50 20 962 | 50 )) ) 1 .837 | 50 - , | | 4 027 | 06 4 .027 | 06 ' ) ' | ) 32 | 94 3 998 | 63 3 998 | 63 ) | | ) 4 | 37 754 | 62 754 | 62 )) , | ) 45 | 38 3.398 | 49 3 398 | 49 ) ) 104 | 54 64 | » 64 | » ) | » 136 ) ) )) ) ) ' ) , | ) 400 )) 983 | 44 983 | 44 ') ) 16 | 56 503 | 26 503 | 26 ) ) 196 | 74 4'7 .864 | 97 | 17 , 647 | 97 247 | » 135 | 03 44 .994 | 28 44 .994 | 28 ) )) ' 8 | 72 54.579 | 72 54.579 | 72 | )) ) 20 | 28 | 20 826 | 30 20.826 , 30 J) ) 173 | 70 | 37.351 | 59 | 37.351 | 59 ) | ) . 148 | 41 934 | 63 931 | 63 )) ) 68 | 37 6 412 | 52 6.442 | 52 » | » 87 | 48 7 . 743 | 94 7 , 743 | 94 » | » 256 | 09 . 10 894 | 88 10 894 | 88 ) » 105 | 12 581 | 32 581 | 32 » | » 4:18 | 68 ; 8 829 | 09 8.829 | 09 )) » 270 | 94 3 544 | 62 3.544 | 62 ) ) 455 | 38 800 | » 800 | » ) )) ) ) | 439.269 | 96 | 436.013 | 56 3.256 | 40 7.844 | 53 — 18 — SUITE DES CRÉDITS OUVERTS. MUHÉR0S DÉSIGNATION - - --^-- - des des par par A º- le budget le budget TOTAL. Arlicles. CHAPITRES ET ARTICLES DE DÉPENSES. primitif. complémentaire. Reporl... ... .. .. 417 560 | » 29.554 | 49 | 447.444 | 49 , HOSPICE-GÉNÉRAL. 1 | Traitement de l'Econome, préposé responsable des aliénés . .. 3.000 | » )) )) 3.000 | » 2 Id. des Médecins et Chirurgiens.. ... ... .. ... ... .. . 8.500 J) )) )) 8.500 )) · 3 Id. des employés d'Administration intérieure. .. .. .. . 4 .500 )) J) )", 1.500 )) 4 | Vestiaire des Sœurs Religieuses. ...... ... .. .. , ... ... .. ... . 6.460 l) )) A) 6.460 J) 5 | Gages des Préposés, Infirmiers et Servants.. .. .. ... ... .. .. . 19.000 | » )) )) 19.000 | » 6 | Réparations et entretien de l'établissement.. .. ...... ... .. .. 11.000 )) 6.900 )) 17 900 )) 7 l Frais de bureau ....................................... 4 000 ) - )) j) 4 000 )) 8 Id. d'assurance contre l'incendie, bâtiments et mobilier. 500 | » j) )) 500 | » 9 | Dépenses imprévues.. ..................... ` ° • ° • • • • • • • • • e 3.500 | » )) J) 3.500 | » 4 0 Id. de transport. .. : .............................. 4 .200 | » 350 | » 1.550 | » 11 | Achat et échange de bestiaux. ............ ......... ... .. 4 .000 | » )) )) 4.000 | » 42 Id. de bois d'ouvrage. ............................... 2.000 | » )) )) 2 000 | » 13 | Dépenses des cercueils ................................. 5.000 | » . ) ! Y) 5.000 | » 14 | Indemnités aux indigents travailleurs. ..................... 5 000 | » )) )) 5 000 | » 15 | Frais de sépulture ..................................... 500 | » l) J) 500 | » 16 | Mobilier et ustensiles. ..................... ... • • • • • e • • e e 15 854 | 89 2.000 | » 47 854 | 89 17 | Dépenses du coucher................................... 17 000 | » 2.000 | » 19 .000 | » 18 l Viande. ................................. • • • • • e • • • • • e e 98.000 | » 3.000 | » 401 , 000 | » 19 | Vin, bière ou cidre...................... .. .. .... • • • • e e 43.000 ſ) )) X) 43.000 )) 20 l Comestibles.. .. ... ....... .. • © s • • e • • • • • • • • • • • • • • • • , • • • • 75.000 X) 2.000 )) 77.000 )) 21 | Menus objets de consommation.. .. .. .. ... .. ... ... ... .. " e s 4 000 | » Y) )) 4 000 | » 22 | Blanchissage. .. ... .. º ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° • ° • . • • • • • • • • • • • , . . • • • • 14.000 )) )) )) 44 000 )) 23 | Eclairage.. .. ......................................... ' 5.700 )) 1.500 ) 7.200 )) 24 | Frais de layettes et vêtures.. ... .. ... ... .. .. ... .. .. ... . · 16 000 | » 2 , 000 | » 18 000 | » 25 Id. du culte ° ° ° ° . • • ° • ° • • • • • • • • • , , • • • • • • • , • • • . º • • • • e • 6 000 J) )) )) 6 - 000 )) 26 | Fourrage et litière. .................................... 7.000 | » )) )) 7.000 | » 27 | Linge et habillement ............. ... ... .. ............. 27.000 )) 4.000 )) 28 , 000 D 28 Chauffage • • • • e • • e • e • e e • • s • e e © • • e • • • e • e e • • • • • • • • • e • • 6 º 23 . 000 ) )) )) 23 000 )) 29 | Pensions à la campagne d'Enfants Pauvres. ...... .. · · · · · · · . 4.000 | » )) )) 4 000 | » 30 | Dot pour deux couples d'Enfants Trouvés. ... ... .. .. .. ... . 1. 162 )) )) )) 4. 162 )) 31 | Récompenses annuelles à des orphelins ....... ... ... ... .. , 45 | » } } J) · 45 | » 32 | Remboursement de dépenses d'enfants assistés ..... .... ... | 50 }) )) )) 500 )) SECTION 2me. — C0NS0MMATIONS EN NATURE. 1 | 1° Partie réservée pour la consommation de l'Hôtel-Dieu. , ... 7 000 )) 2.361 | 40 9 364 | 40 2 | 2o Id. id. id. l'Hospice-Général.. 24 000 | » 2 629 | 03 26.629 | 03 3 | 3° , ld. vendue au dehors (pour ordre).. .. .. .. .. ........ ) )) )) )) N) )) 4 | 4° Evaluation des travaux faits dans et pour l'Hospice-Général. 24 000 )) M) J) 24.000 )) TOTAL DU CHAPITRE 1er. .. ... ... ... ... . 898 .984 | 89 55.294 | 62 | 954.276 | 54 DEPENSES. — 19 — CRÉDITS DROITS TOTAL OU PORTIONS DE CRÉDITS. CONSTATÉS DES PAIEMENTS - -- s 3lll EFFECTUÉS # # 0BSERVATIONS. 31 décembre jusqu'au reSteS # payer d' i 1865. 31 mars 1866. reporter 31 décembre Sur 1866. 1865. 439.269 | 96 | 436,043 | 56 3 256 | 40 7.844 | 53 3 © 000 )) 3 é> 000 J) )) ) )) )) 8 484 | 52 8.484 | 52 }) )) 15 | 48 4 399 | 99 | 4 399 | 99 . )) )) 100 | 04 6 º 460 )) 6 6- 460 )) )) V) )) )) 48 983 | 06 18 , 983 | 06 )) )) 46 | 94 47 . 784 | 30 17 . 784 | 30 )) )) 418 | 70 3.995 | 55 3.995 | 55 )) )) 4 | 45 474 | 92 474 | 92 )) )) 25 | 08 3 .254 | 99 3.254 | 99 )5 )) 245 | 04 4 .417 | 75 4 .417 | 75 )) )) 432 | 25 4 .978 | 98 1.978 | 98 J) )) 24 | 02 4 627 | 49 | | 4.627 | 49 )) )) 372 | 54 4 .687 | 96 4 . 687 | 96 ) )) 312 | 04 463 | 06 463 | 06 )) )) 36 | 94 17.823 | 24 47 823 | 24 D) )) 31 | 65 18 006 | 26 18 006 | 26 J) )) 993 | 74 97 365 | 87 97 365 | 87 ) )) 3.634 | 13 34 902 | 63 34 902 | 63 )) )) | 8.097 | 37 76.248 | 09 76 248 | 09 )) )) 751 | 94 . 377 | 60 377 | 60 b) )) 622 | 40 43 761 | 08 13 76 | | 08 )) )) 238 | 92 6. 723 | 99 6 723 | 99 |)} ) 476 | 04 17.020 | 93 47 020 | 93 )) )) 979 | 07 4.986 | 05 4 986 | 05 3) J y 1 . 013 | 95 6 043 | 40 6 043 | 40 )) J) 956 | 60 27. 102 | 54 27.402 | 54 )) )J 897 | 46 49 773 | 40 19. 773 | 40 )) )) 3.226 | 60 3 805 | 56 3.805 | 56 J) )) 194 | 44 4 © 462 J) 4 . 462 )) #) . )) )) }) 45 J) 45 )) Y) )) )) )) )/ J) )) } } )) 500 )) 9 361 | 10 9.364 | 10 j) )) ) )) 26 : 629 | 03 26 629 | 03 )) ) #} 23.543 | 85 23 543 | 85 }) )) 456 | 15 921 . 734 | 36 918 477 | 96 3.256 | 40 32.542 | 15 | NUMÉROS · sUITE DEs •- CRÉDITS OUVERTS. DÉSIGNATION ----^ -- des des par par º le budget le budget TOTAL. Articles. CHAPITRES ET ARTICLES DE DÉPENSES. primitif. complémentaire. - CHAPITRE 2"º. - DÉPENSES EXTRAORDINAIRES. - DÉPENSES COMMUNES. 1 | Achat de rentes sur l'Etat. .... ......................... | 11.000 | » 6 327 | 35 | 17.327 | 35 DÉPENSES SPÉCIALES. HOTEL-DIEU. - 2 | Droit de passage sur un chemin communal. ................ 45 | » ) ) 45 | » 3 l Intérêts dus à M. et Mme Lumineau. ....................... 2.472 | 76 • )) ) 2 , 472 | 76 4 | Paiement d'une partie du terrain Lumineau .............. . - ) ) » ) • ) )) 5 | Construction de l'Hôtel-Dieu et de l'Ecole de Médecine. ... .. . 170.000 )) 424.856 | 75 | 294.856 | 75 HOSPICE-GÉNÉRAL. - 0 l Attérissement de l'oseraie. ....................... · · · · · · . 5.000 | » 5 000 | » 40.000 | » TOTAL DU CHAPITRE 1re.. ... .. 188.487 | 76 | 136.184 | 10 | 324.671 | 86 CHAPITRE 3". - DÉPENSES SUPPLÉMENTAIRES. SECTI0N fre. — RESTES A PAVER DE 1864. DÉPENSES COMMUNES. Remises du Receveur. .................................. )) ) 642 | 44 642 | 44 Frais d'actes et de procédure.. .. ... ............ ... .. , .. )) ) 68 | 65 68 | 65 HOSPICE-GÉNÉRAL. - Mobilier et ustensiles. .......................... .. , ..... )) ) 30 X) 30 )) SECTION 2me. — CRÉDITS NOUVEAUX Pour le paiement des Dépenses de 1865. HOTEL-DIEU. Indemnité à M. Nau, pour un projet d'hôpital ... .. , ... .. .. ) ) 40.000 | » 10.000 | » Paiement d'une partie du terrain Lumineau . ... .. .. · · · · · · · · · ) ) 6. 772 | 35 6 , 772 | 35 Fondation Henri Chevreau....................... .. , ... .. ) ) 260 ) 260 ) Ameublement du nouvel Hôtel-Dieu (legs Wattier) . .. ... .. ) ) 19. 144 | 08 19. 144 | 08 DÉPENSES COMMUNES. Frais pour la pharmacie centrale ........ .. .. .. .. .. . * © © e e e ) ) ) ) ) ) Frais d'actes et de procédure ....................... , .... )) ) ) ) ) ) A Reporter. .. .. .. .. . » | » | 36.857 | 22 | 36.857 | 22 m DÉPENSES. — 21 — · CRÉDITs DROITS TOTAL OU PORTIONS DE CRÉDITS. CONSTATÉS DEs PAIEMENTs | -- T T-[-- T s ' » réservés annulés au EFFECTUEs pour faute . 0BSERVATIONS. 31 décembre jusqu'au restes à payer d'emploi - - · 8. 8lUl 1865. | 31 mars 1866. réporter 31 décembre Sur 1866. 1865. 17 327 | 35 | 17.327 | 35 » | ) )) | )) 15 | » 15 | » » » | )) )) 2.472 | 70 2.472 | 70 ) » | ) 06 ) ) ) ) ) » l . )) )) 162 518 | 53 | 162.518 | 53 ) » | : 432.338 | 22 9.993 | 72 9.993 | 72 . ) )) 6 28 192.327 | 30 | 192.327 | 30 | » | » | 132.344 | 56 612 | 44 612 | 44 ) | ) . ) )) 68 | 65 · 68 | 65 ) ) ) ) 30 ) 30 )) ) ) ) ) 40.000 ) 40.000 ) ) ) ) | » 6. 772 | 35 6. 772 | 35 ) )) ) ) 400 ) 400 ) ) ) 460 j) 42.235 | 34 12.235 | 34 ) ) 6 878 | 77 ) ) ) » ) ) ) | » | Voir chapitre 1", Dépenses communes, Article 4. . ) ) ) . ) ) ) ) ) Id. Id. Articlc 8. 29.818 | 45 29.848 | 45 X) ) 7 .038 | 77 — 22 — sUITE DEs CRÉDITS OUVERTS. · NUllER0S DESIGNATION _--- _ --^s - - --- des des par par •- le budget le budget TOTAL. Articles. CHAPITRES ET ARTICLES DE DÉPENSES. primitif. complémentaire. Rep0rt . ......... » | » | 36.857 | 22 | 36 857 | 22 HOTEL-DIEU. Vestiaire des Religieuses.. .. .. ... ... ... .. ... .. .. .. ... .. ) ) ) ) " ) ) Réparations et entretien de l'établissement.. .. .. ... , ... . © ) ) ) ) ) ) Mobilier et ustensiles.. ... ... .. • e e s • • • • • e • s • • • • • • e • • • • • e X) )) ) ) ) ) Viande.. .... .. ... ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . • e • • e e e )) J) ) ) ) )) Vin, bière ou cidre.. ... .. ... .. .. .. ... ... .. .. : ... .. .. . ) )) ) ) ) » | Comestible ... ... .. .. . , • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ) ) ) ) " ) ) | Eclairage. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . ) ) ) ) ) » | Chauffage ... : ... ... ... ... ... ... .. . - • • e e 9 e s º - º © e • * • e • e ) )) , ) . ) ) ) Frais du culte.. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... .. ) ) | ) ) ) ) | , l HOSPICE-GÉNÉRAL. | • , | | Réparations de l'établissement. ... ... .. ......... .. ... .. © )) ) ) ) ) » | Dépenses de transport....................... .. • e e s e © e ^ s ) ) )) ) . ) » | Mobilier et ustensiles. .................................. )) ) ) '» ) ) | | Dépenses du coucher. ......... ... .. ... .. ... .. • e • e © • ) ) ) )) ) ' » | | Comestibles.. ... ... ........ · · · · · · · · · · · · · .............. )) ) ) ) ) ) | | Eclairage. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .......... ) ) ) ) ) ) | | Frais de layettes et vêtures .............................. ,) ) ) ) ) ) | | Linge et habillement.. ................................. ) ) ) ) ) ) Viande.· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. . º ) ) ) ) ) )) TOTAUX DU CHAPITRE 3me. .. .. .. . e ) ) 36.857 | 22 36.857 | 22 | E - — - - RÉCAPITULATION SOMMAIRE DES DÉPENSES. Chapitre 1er, dépenses ordinaires.. .. ... ... . © • • • • • • • • • • • • 898.981 | 89 55.294 | 62 954.276 | 54 Id. 2me, dépenses extraordinaires. .. .. .. . " - e © s e e e • • © © 488,487 | 76 136. 184 | 40 324.671 | 86 Id. 3ºº, dépenses supplémentaires. ... .. ... .. .. .. ... ) ) 36.857 | 22 · 36.857 | 22 TOTAUX GÉNÉRAUX .. ... ... ... 1.087.469 | 65 | 228.335 | 94 | 1.345.805 | 59 iDEPENSES. — 23 — # : - | # - CRÉDITS | DROITS TOTAL OU PORTIONS DE CRÉDITS. | | CoNsTAT É s DES PAIEMENTS | -Tºm- ſs -•"T- # g» réservés annulés #'- 8lll EFFECTUES pour faute # 0BSERVATIONS. l 31 décembre jusqu'au restes à payer d'emploi à 3 Ul 1865. 31 mars 1866. reporter 31 décembre Sur 1866. · 1865. - | 29 , 848 | 45 29,818 | 45 X) )) 7 .038 | 77 X) X) )) )) X) )) X) X) Voir chapitre l", Hôtel-Dieu. Article 3. )) )) )) )) X) )) )) )) Id. id, id. 5. X) )) )) )) ») )) )) )) Id. id, id. 13. X) X) )) NY X) )) )) )) Id. id. id. 15. )) )) :)) )) )) )) )) )) Id. id. id. 16. # )) )) )) )) X) )) )) )) Id. id. id. 17. 2) 2) D) )) )) >) )) )) Id. id. id. 20. X) )) )) )) )) )) )) X) Id. id. id. 21. X) )) )) )) D) )) )) )) ld. id. id. 24. X) )) )) )) X) X) D) ) Voir chapitre 1", Hospice-Général. Article 6. X) )) )) )) ») )) j) )) ld. id. id. 10. )) )) )) )) )) )) )) D) Id. id. - id. 16. X) )) )) )) )) • » | ! )) )) Id. id. id. 17. )) )) )) )) )) >) )) ) Id 6-3 id. id. 20 e s D) )) X) )) )) )) )) )) ld. id. id. 23. #. D) )) )) )) )) X) | )) )) ld. id. id. 24. # X) )) (( )) )) )) )) )) Id. id. id. 27. | )) )) X) )) X) )) )) l) ld. id. id. | 8. | 29.818 | 45 29.848 | 45 )) )) 7 038 | 77 ſ - = - | =T- | t= | == | , = 924.734 | 36 918.477 | 96 3.256 | 40 32 542 | 45 492.327 | 30 492.327 | 30 X) )) 132.344 | 56 29.818 | 45 29.818 | 45 X) )) 7.038 | 77 | 1.143.880 | 11 | 1.140.623 | 71 3.256 | 40 | 174 .925 | 48 — 24 -- RÉSULTAT DU C0MPTE DE L'EXERCICE 1865. Recettes.. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. F. 1. 181 . 646 34 Dépenses. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 1. 140.623 71 Excédant | de Recettes. ... ... .. ... ... ... . F. 41.022 63 de Dépenses ... .. ... ... ... ... . )) )) · Fait et certifié par nous, Membres de la Commission administrative des Hospices de Nantes, le présent compte duquel il résulte un excédant de recettes de quarante- et-un mille vingt-deux francs soixante-trois centimes. En Commission à Nantes, le 4 juin 1866. Signé : F. HUETTE, l'abbé DUBOIS, D" P. AUBINAIs, A. CAILLÉ, L. COUPRIE, CL. PRÉLY et A. CRUCY, Administrateurs. t Pour extrait conforme : Le Secrétaire en chef, F. VINCENT. — 25 — EXTRAIT DU REGISTRE DES DÉLIBÉRATIONS DE LA COMMIssION ADMINISTRATIVE DU 4 JUIN 1866. Étaient présents Messieurs F. Huette, l'abbé Dubois, D" P. Aubinais, A. Caillé, L. Couprie, C. Prély et A. Crucy, administrateurs. Délibération Nous, membres de la Commission administrative des Hospices civils de Nantes, relative à la clôture © @ © © A $ d§ opérations de nous sommes réunis au lieu ordinaire de nos séances à l'Hôtel-Dieu, à l'effet d'ar- "ººººº ºº rêter et de régler le compte d'ordre et d'administration de ces établissements con- cernant l'exercice 1865. ·r Après avoir entendu le rapport de M. François-Julien-Frédéric Huette, admi- nistrateur, faisant fonctions d'ordonnateur des dépenses des Hospices. Vu les lois, décrets, ordonnances et instructions sur la comptabilité des Hospices et Hôpitaux, notamment les ordonnances du 1º mars 1836 et du 24 janvier 1843, les instructions de M. le Ministre de l'Intérieur, du 10 avril 1835 et 17 juin 1840, la loi du 7 août 1851 et l'instruction du Ministre des Finances, en date du 20 juin 1859. - Après nous être fait représenter le budget de l'exercice 1865 des Hospices et les autorisations supplémentaires qui s'y rattachent, les titres définitifs des créances à recouvrer, le détail des dépenses effectuées et celui des mandats délivrés par l'Or- donnateur, le compte d'administration de l'exercice 1865, accompagné de l'état de situation du trésorier-payeur, ainsi que les états des restes à recouvrer et des restes à payer reportés en 1866. 3- •» Procédant au règlement définitif du budget de 1865, nous fixons, ainsi qu'il suit , les recettes et dépenses dudit exercice, savoir : 4 — 26 — RECETTES. Les recettes, tant ordinaires qu'extraordinaires de l'exercice 1865 évaluées : 1° par le budget et 2° par les chapitres additionnels aux titres des restes à recouvrer de l'exercice 1864 et les recettes additionnelles de 1865 à. F. 1.247.282 78 ont dû s'élever, d'après les titres des créances à recouvrer . - à · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · F. 1 .. 199 .016 12 de laquelle somme il faut déduire celle de. .. .. .. .. ... 37. 132 86 pour restes à recouvrer, justifiés, au compte du Receveur et qui seront portés en recettes au prochain compte. Les recettes de 1865 demeurent définitivement fixées à la somme d'un million cent soixante-un mille huit cent quatre-vingt-trois francs, vingt-six centimes. ... .. ... . 1.161.883 26 à laquelle il faut ajouter l'excédant des recettes de l'année 1864, qui était de 19.763 fr. 08 c., ce qui porte les 19.763 08 recettes effectuées pendant 1865 à... ... .. .......... 1. 181 . 646 34 DIÉPENSES. Les dépenses créditées du budget de 1865 s'élèvent à. F. 1 .087.469 65 Celles qui ont fait l'objet de crédits supplémentaires • accordés dans le cours de l'exercice à.. .. .. ... .. .. .. . 228 . 335 94 TOTAL DES DÉPENSES PRÉSUMÉES . ... .. , ... .. F. 1.315.805 59 De cette somme, il convient de - déduire celle de. ... ... .. ... ... . F. 171 .925 48 SAV0IR : 1° Crédits ou portions de crédits restés sans emploi comme excédant de dépenses. ............... ... 168.669 08 2° Dépenses faites, mais non or- donnancées avant le 15 mars 1866 à reporter sur 1866 . .. .. .. ... ... . 3.256 40 SOMME ÉGALE ..... ... ... ... . F. 171.925 48 — 27 — Par suite des déductions précitées, les dépenses de l'exercice 1865 sont définitivement fixées à un million cent quarante mille six cent vingt-trois francs, soixante et onze centimes.. .. .. .. .. . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • F. 1. 140.623 71 Les recettes effectuées de toute nature étant de. .. .. . 1. 161 .883 26 et les dépenses de. ... .. ... ... .. ................ | 1 , 140.623 71 Il en résulte un excédant de recettes de............ 21.259 55 Le reliquat de l'exercice de 1864 ayant été de.. .. ... 19 .763 08 L'excédant de recettes de l'exercice 1865 se trouve défi- - nitivement fixé à quarante-un mille vingt-deux francs soixante-trois centimes. ....................... .. . 41 .022 63 Toutes les opérations de l'exercice 1865 sont déclarées définitivement closes et les crédits annulés. Une expédition de la présente délibération sera jointe, comme pièce justificative, tant au budget de 1865 qu'à celui de 1866 , il en sera délivré une troisième au trésorier-payeur des Hospices et deux autres expéditions seront mises à l'appui du compte administratif de l'exercice 1865. Délibéré à Nantes, le 4 juin 1866. Les Administrateurs des Hospices, Signé : F. HUETTE, l'abbé DUBOIs, D" P. AUBINAIS, A. CAILLÉ, L. COUPRIE, | CL. PRÉLY et A. CRUCY. • Pour extrait conforme : Le Secrétaire en chef, F. VINCENT. Le compte d'ordre et d'administration qui précède, établit la dépense par chaque article, qui a été faite dans les Hospices en 1865, mais sans distinction pour l'Hôtel- Dieu et l'Hospice-Général, de la part afférente à chacun de ces établissements, dans les dépenses communes. • Le travail spécial que nous avons rédigé les années précédentes, à l'effet de faire ressortir le prix de revient distinct pour ces deux établissements, nous ayant paru indispensable, nous le donnons ci-après, afin de justifier aussi la modicité des dé- penses en comparaison des journées d'administrés pendant 1865. Tableau des prix de journées d'Administrés par - 15 16 1 7 48 19 * 20 21 22 23 2 4 | : NATURE DES DÈPENSES ORDINAIRES. H0TEL-DIEU. Journées d'administrés : 216,914. HOSPICE-GÉNÉRAL. Journées d'administrés : 511,605, M0NTANT T0TAL D E S D É P E N S E S| C O M M U N E S à répartir proportionnellem"! au nombre d'Administrés dans chaque EtabliSSement. Total des journées : 728.519. | Frais d'assurance des propriétés contre l'incendie Dépenses ordinaires variables selon le mouvement de la population. Dépenses de la boulangerie générale.............. .. .. Id. de la pharmacie centrale. .................. Entretien du mobilier et ustensiles. ..... .. ... ... .. ... Dépenses du coucher.. .. .. -- ... ... .. ... ........... Id. du linge et habillement.. ... .......... ... .. . Comestibles.. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... .. ... ..... Menus objets de consommation.. ..................... Blanchissage. .. ... ... ... . • • • • • • • • • • • • • • • e • s • • • • • • • Chauſſage.. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ......... Éclairage...... • e • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • e • s » • s s e e e Frais de sépulture . ......... ... ... ................. Produits en nature et estimation des travaux consommés et utilisés.. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ............... Dépenses Ordinaires fixes ou indépendantes du m0uvement de la p0pulation. Remises allouées au Receveur des Hospices. ........... Traitements des employés du bureau d'administration générale · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ................... Réparations et entretien des propriétés. .. .. ... .. ... .. Contributions assises sur les propriétés. .. ... .. , . ... . Frais d'actes et de procédure. ........ .. ... .. .. ...... Remises pour le recouvrement des rentes et créances. .. Pensions, rentes et secours à la charge des Établissemts. Traitements des Médecins, Chirurgiens, Pharmaciens et Elèves · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ................. Traitements des Économes et des Employés d'adminis- tration intérieure. ......... .................... . Vestiaire des Religieuses.. ... .. ... ... .. ... .. .. .. ... . Gages des Préposés et Servants. ... .. .. .. ... .. .. .. .. , Réparations et entretien de l'Établissement Frais de bureau ... ................................ Frais d'assurance des bâtiments et mobilier contre l'in- cºndie · · · · · · · · · · · · · · · .......................... Dépenses imprévues................................ Id. de transports............................. Achat et échange de bestiaux Id. de bois d'ouvrage ....................... e º $ s e Dépenses des cercueils pour inhumation d'indigents..... Frais du culte .................................... Fourrage et litière. ................................ Frais de layette et vêtures. ......................... Indemnité aux indigents travailleurs º • e • e e • s • e s» s ° ° ° ° ° ° ° • ° • • • • • • • • • • • • • • • A déduire pour les causes énoncées colonne d'observations. Il reste pour estimation du prix commun de journée..... ----^s -- - --- - MONTANT PR[X MONTANT PRIX D ES D É P E N S E S M O Y E N D E S D É P E N S ES | M OY E N ORI)INAIRES PAR 0 RDINAlRES PAR E F F E CT U É E S. J O U R N É E. E F F E C T U É E S. J O U R N É E. 31 . 757 | 62 | 0.14.64 74.902 | 30 | 0.14.64 20.105 | 72 | 0.09.27 20.105 | 72 | 0.03.93 17.864 | 97 | 0.08.24 | 17.823 | 24 | 0.03.48 11.991 | 28 | 0.05.53 18 006 | 26 | 0.03.52 10.894 | 88 | 0.05.02 27.102 | 54 | 0.05.29 | 54.579 | 72 | 0.25.16 | 97.365 | 87 | 0.19.03 20.826 | 30 | 0.09.60 34.902 | 63 | 0.06.82 37.351 | 59 | 0.17.22 76.248 | 09 | 0.14.91 931 | 63 | 0.00.43 377 | 60 | 0.00.07 6.412 | 52 | 0.02.96 13. 761 | 08 | 0.02.69 17.851 | 88 | 0.08.23 19.773 | 40 | 0.03.86 7.743 | 91 | 0.03.57 6. 723 | 99 | 0.01.32 581 | 32 | 0.00.27 463 | 06 | 0.00.09 9.361 | 10 | 0.04.31 50.172 | 88 | 0.09.81 2. 423 | 45 | 0.01.12 5.715 | 88 | 0.01.12 3. 736 | 72 | 0.01 . 72 8.813 | 28 | 0.01.72 334 | 22 | 0.00.15 788 | 24 | 0.00.15 1.0] 2 | 34 | 0.00 . 47 2.387 | 66 | 0:00.47 48 | 66 | 0.00.01 44 | » | 0 00 01 966 | 32 | 0.00 , 45 2 279 | 12 | 0, 00.45 1 » | 0 , 00.04 2 | 38 | 0.00.01 2. 752 | 63 | 0.01.27 6.492 | 26 | 0.01 , 27 11 . 752 | 50 | 0.05.42 8.484 | 52 | 0.01.65 3.500 » | 0.01 , 61 : 4.399 | 99 | 0.00.86 7 . 482 | 23 .03.45 6.460 » | 0.01.26 20.962 | 50 | 0.09 . 67 18.983 | 06 | 0.03.72 1.027 | 06 | 0.00.47 17.781 | 30 | 0.03.47 3.998 | 63 | 0.01 .84 3.995 | 55 | 0.00.78 754 | 62 | 0.00.35 474 | 92 | 0.00.09 3.398 | 49 | 0.01.56 3.254 | 99 | 0.00.63 64 » | 0.00.03 1. 44 7 | 75 | 0.00 , 28 ) ) ) )) )) 773 21 0.00.15 983 | 44 | 0.00.45 | 1,978 | 98 | 0.00.39 503 | 26 | 0.00.23 4 , 627 | 49 | 0.00.91 8.829 | 09 | 0.04.07 4.986 | 05 | 0.00.97 3.544 | 62 | 0.01 63 6.043 | 40 | 0.01. 19 ) )) | )) )) ) 17.020 | 93 | 0.03.32 ) )> | )) x ) 4.687 | 96 | 0.00.92 326.300 | 22 | 1.50.43 | 589.621 | 58 | 1.15.25 24.927 | 95 | 0.1 1 . 49 65.123 | 09 | 0.12. 73 301.372 | 27 | 1.38.94 | 524.498 | 49 | 1.02.52 106.659 | 92 40.211 | 44 8.139 | 33 12.550 | » 1. 122 | 46 3.400 » (32 | 66 3.245 | 44 3 | 38 9.244 | 89 | }| " chaque article de dépenses d'après le Budget de 1865. | - r- 0 B S E R VAT I 0 N S. Il est à propos de remarquer que certaines dépenses portées au présent tableau ne doivent pas, par leur nature, être imputées à la population administrée qui ne les nécessite pas directement, que d'autres dépenses doivent être déduites du montant des recettes faites au même titre, et que différents produits en nature doivent être aussi retranchés des articles de dépenses auxquels ils se rattachent et avec lesquels ils forment double emploi, savoir : 1o Réparations et entretien des propriétés autres que les bàtiments hospitaliers.. ... ...... à • • • • e 2o Contributions assises sur lesdites propriétés ............ . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 3o Frais d'assurances de ces propriétés contre l'incendie. ...... º • • • • * • • • • • • • • • • • e • • • • e • • • • • e • 40 Remises pour recouvrements des rentes et créances ..... . © º • • • • • • • • e e º e s • e e e • s • • • • • • e • © e e 5° Frais d'actes et de procédure. ......... .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · ... .. .. ... ... ... .. ... .. .. 6° Pensions et rentes à la charge des établissements.. .. .. .. ... ... .. ......................... 70 Fabrication de cercueils vendus au dehors. ......... .. .. .. .. .. .. .. ... ... ......... .. .. ... 8o Produit de l'assistance des Orphelins aux convois funèbres. .............................. 9o Produit des Chapelles réduisant d'autant les frais du culte. ... .. .. ......................... 100 Os provenant des viandes, vendus comme excédant les besoins.. ................... · · · · · · · . 11o Produit de la vente des abats des bestiaux achetés en régie pour la consommation des Hospices.. 12o Produit de la vente de la charrée provenant des cendres des bois de chauffage. .............. 13o Produit de la vente des bestiaux, à déduire des dépenses d'achats et échanges.. ..... *M e , e e 9 • e s 140 Produit de la vente des fumiers provenant du service des fourrages et litières. ........... ... . 15o Objets divers fabriqués dans les établissements. .. ...... .. ... ... ... .. ... .. .. .. .. ... .. .. . 16o Frais de layettes et vêtures des enfants placés à la campagne. ... .. .. .. ... .. .. , ... ... ... . ||0T E I,- l) | E []. ll0SPICE-GÉNÉRAL. 334 | 22 788 | 24 1.012 | 34 2.387 | 66 18 | 66 44 >) 1 ) 2 | 38 966 | 32 2.279 | 12 2. 752 | 63 6. 492 | 26 2.216 | 25 6.051 | 13 4 .241 | 33 3.510 | 25 6.513 | 23 3.019 ) 264 | 02 615 | 26 8.713 | 56 | 25.519 | 13 613 )) 29 | 13 176 | 26 201 | 53 105 | 13 671 | 01 ) )) 956 | 99 )) )) 12 © 563 )) 24.927 | 95 | 65.123 | 09 Il convient, en conséquence, pour estimer plus justement le prix commun de journée de chaque administré, de retrancher les sommes ci-dessus détaillées, des dépenses ordinaires des établissements hospitaliers, par suite de ces réductions, la dépense par jour de chaque administré ressort, pour 1865. comme il suit : Hôtel-Dieu, 1 fr. 38 c. 94. Les prix de journées des exercices antérieurs depuis 1856 ont été évalués, savoir : HOTEL-DIEU. HOSPICE-GÉNÉRAL, 1856............ 1.30.420.... ... ... . 1.40.550 1857........... . 1.43.322........... 4 .06.119 1858. ... .. .. .. .. 1.37.952. .. , ... ... . 0.98.848 1859.......... .. 1.30.586 ... ... ... . 0.95.381 1860........... . 1.51.78...... .. .. .. 1.05.34 1861 ... ... .. ... . 1.44.52.... .. .. ... . 1.09.58 1862. ... ..... .. . 1.43.35.... ... ... .. 1. 11 , 54 1863. ... ... ... .. 1.44.51... .. .. .. .. . 1.03. 72 1864........... . 1.58.35..... ... ... . 1.02.09 Hospiee-Général, 1 fr. 02 c. 52. — 30 — Régie des biens immeubles des Hospices. RECETTES. Les recettes effectuées, en 1865, se sont élevées à un million cent quatre-vingt- un mille six cent quarante-six francs trente-quatre centimes, en y comprenant les 19.763 fr. 08 c. qui ont formé l'excédant de recettes de l'exercice 1864, ainsi que le compte d'ordre et d'administration vient de le faire ressortir. Ainsi que nous l'avons exposé, la démolition des maisons quai de l'Hôpital et chaussée de la Madeleine, va priver les Hospices de Nantes, d'un revenu annuel important. Cette diminution n'a pu être constatée en 1865, les immeubles n'ayant pas été démolis pendant cette année. Toutefois, les loyers des maisons et terrains n'ont été que de 12.435 fr., alors qu'en 1863, ils s'étaient élevés à 16.015 fr., et en 1864, à 15.190 fr. 50 c. La réduction dans ce revenu s'explique par le départ des principaux locataires et par la location à des prix inférieurs, des maisons condamnées à être démolies. Fermage des Biens ruraux. Les immeubles ruraux sont loués à de bonnes conditions ; il nous paraît difficile d'en obtenir un plus grand produit, celui de 1865 ayant été de 7.415 fr. 44. Ces immeubles se composent : 1° De la tenue du Ply-en-Buzay, communes de Rouans et du Pellerin, arrondis- sement de Paimbœuf. Cette tenue consiste en 42 hectares 17 ares 34 centiares, suivant le plan cadastral, — 31 — en prés, d'un seul tenant, avec un bâtiment à rez-de-chaussée pour étables. Elle est affermée, depuis le 1º janvier 1858, au sieur Mocquard, boucher, au prix annuel de 6.600 fr. Mais, par suite de l'adjudication qui a eu lieu le 24 mars 1865, le même fermier a pris, à partir de la Saint-Jean de 1867, cette location au prix annuel de 7.150 fr., supérieur de 550 fr. à celui qu'il paie actuellement. 2° Parcelles de terrains sur la prairie de Mauves. Par suite de la vente en adjudication qui a été faite le 2 mars 1863, d'immeubles situés prairie de Mauves, communes de Nantes et de Doulon, il ne reste plus actuel- lement aux Hospices, qu'une très petite parcelle sur la prairie de Mauves, et celle , située dans la commune de Nantes, d'une contenance de 65 ares 90 centiares, que la Mairie de cette dernière commune nous a pris à loyer au prix annnel de 105 fr. 44 c... Cette parcelle est réunie à beaucoup d'autres appartenant à divers proprié- taires, et qui servent de champ de manœuvres pour les escadrons de cavalerie en garnison dans notre cité. Nous avons aussi une parcelle d'un terrain vague d'environ 70 mètres de longueur, sur 15 mètres de largeur, joignant le canal de la gare du chemin de fer, et laquelle est actuellement affermée au sieur Canard jeune, pour la somme annuelle de 30 fr. 3° Tenue des Bardets, commune de Bouin (Vendée). Cette petite propriété consiste en 97 ares 18 centiares de pré et 33 œillets de marais salants. Elle est actuellement affermée, et cela depuis le 1" avril 1865, par le sieur Casimir Piraud, cultivateur, demeurant à la Platte, commune de Bouin (Vendée), suivant acte passé le 23 dudit mois, par devant Mº Léopold Dureau, notaire, à la résidence de Bouin, au prix de 200 fr. par an. Ce bail a été approuvé par arrêté de M. le Préfet, en date du 6 mai 1865. Deux fois nous avons, sans succès, tenté l'adjudication publique de la vente de cet immeuble, sur la mise à prix de 5.500 fr. emmmmmmmmms-s Les fermages des biens ruraux procurent, en ce moment, un produit de 7.210 fr. 44 c. — 32 -- · Produit des démolitions des bâtiments du vieil Hôtel-Dieu. Nous avons fait ressortir, à la page 32 de notre compte rendu pour l'exercice 1864, que la démolition des bâtiments du vieil Hôtel-Dieu avait produit, jusqu'au 31 décembre de cette année, la somme de 10.104 fr. 35 c. Nous devons, pour compléter ce renseignement, faire connaître que, le 11 septembre 1865, nous avons adjugé à MM. Doury (Joseph) et Bonnamen (Jean), entrepreneurs, la démolition de la chapelle, de la buanderie, de la lingerie et de l'ancien bâtiment d'administration du vieil Hôtel-Dieu, et des maisons quai de l'Hôpital, nº 3, 4 et 5, pour la somme de 5.150 fr. - Mais dans cette somme, les estimations suivantes ont été données par ces entre- preneurs aux bâtiments ci-dessous désignés : 1° Buanderie et lingerie.. .. .. ... .. .. .. .. . Fr. 1.850 » 2° Ancienne chapelle ...................... 500 » 3° Ancien bâtiment d'administration.. .. .. .. .. . 1.800 » 4. 150 )) Et 4° Maisons quai de l'Hôpital, 3, 4 et 5. .. ... 1.000 » 5. 150 » Il résulte des estimations qui précèdent, que la démolition du vieil Hôtel-Dieu a produit, en totalité, la somme de 14.254 fr. 35 c. Mais il y a lieu de faire observer qu'indépendamment de cette recette, nous avions réservé pour les Hospices, des bois de charpente, qui ont servi, en grande partie, à la construction de l'École de Médecine, des magasins généraux et de l'habitation de l'Économe. | Nous agirons pour les propriétés des Hospices, qui doivent être démolies, ainsi que nous l'avons fait pour le vieil Hôtel-Dieu; nous établirons le montant des sommes qui nous auront été données pour leur démolition, et nous constatons dès à présent que les maisons quai de l'Hôpital, n" 3, 4 et 5, ont rapporté 1.000 fr. aux Hospices. - - — 33 —- Rentes sur l'État. Pensions. Les recettes faites à cet article, en 1865, ont été de 26.945 fr. 50; elles n'avaient été, en 1864, que de 26.018 fr., et, en 1863, que de 24.628 fr. 75. Cette progression, du reste peu importante dans ce revenu, pour les trois années que nous venons de mentionner, est motivée par des legs faits aux Hospices et par des franchissements de rentes en nature, dont le montant a été converti en rentes 3 p % sur l'État. - - En ce qui concerne 1865, la différence en plus s'explique par l'emploi, en achats de rentes sur l'État, de la capitalisation du 10" des rentes de 1864, le prix de vente d'une maison rue d'Ancin, du franchissement d'une rente Brunellière, d'un legs fait par M" Malandrin, des 2.875 fr. restés disponibles sur la dotation d'enfants trouvés, des 6.000 fr. donnés par M. Henri Chevreau, sénateur préfet du Rhône, de 1.000 fr. donnés par la Ville de Nantes pour l'œuvre fondée par M. Chevreau, de 500 fr. donnés par M. Ferdinand Favre, sénateur maire, pour cette œuvre, et enfin du legs fait par M"º de Bréa. Les recettes faites à cet article, en 1865, se sont élevées à 335.742 fr. 93; celles de 1864, à 342.509 fr. 60, et de 1863, à 353.941 fr. 99, ce qui établit une diffé- rence en moins, en 1865, de 18.199 fr. 06, et, en 1864, de 11.432 fr. 39, en les comparant à 1863. Cette différence, pour ces deux années, se motive par la réduction du nombre des aliénés pensionnaires de haute classe, qui, par suite de guérison ou de l'agglomération qui existe au quartier des aliénés, sont sortis de cet établissement depuis deux ans. La réduction assez notable de la recette faite à l'article Pensions, si elle devait persister, aurait pour conséquence l'augmentation de la subvention communale allouée à nos Hospices, dont les ressources sont si insuffisantes, en raison des dépenses indispensables qu'ils nécessitent. • Nous établissons, par chaque établissement, les recettes effectuées au titre de Pensions, pendant l'exercice 1865 : Pensions à l'Hôtel-Dieu ... ... .. ... ... .. .. Fr. 32.399 82 Id. à l'Hospice-Général ... ... ......... .. 14.829 » Id. des aliénés.. ............ .. ... .. . ·. 288.514 11 TOTAL. ... .. ... . Fr. 335 .742 93 — 34 : — Produit des cercueils et convois funèbres. Produit des chapelles. Il a été fait à cet article une recette de 12.925 fr. 50 en 1865, de 13.013 fr. 50 en 1864, de 13.109 fr. 50 en 1863, et de 11.461 50 en 1862. Ce produit, dont nous n'avons pas parlé dans nos comptes-rendus précédents, est très-variable et consiste dans la vente aux fabriques paroissiales, à la maison de travail et de secours, et à la Mairie, pour inhumation d'indigents au compte de la Ville, des cercueils fabriqués à l'Hospice-Général, et dans le droit d'assistance des orphelins des Hospices, aux convois funèbres sur la demande des familles des décédés. Ainsi que nous l'avons exposé plusieurs fois, le casuel provenant du culte religieux dans les Hospices de Nantes, est, en exécution de la circulaire de M. le Ministre de l'Intérieur, en date du 31 janvier 1840, versé régulièrement et intégralement à la caisse du trésorier-payeur de ces Établissements. 4 La recette a été, en 1865, de 9.691 fr. 20 c. ; en 1864, de 9.329 fr. 05; en 1863, de 8.427 fr. 50 c., et en 1862, de 7.264 fr. 15 c. La chapelle de l'Hôtel-Dieu, seule ouverte au public, donne, en grande partie, ce produit. Il y a aussi plus de convois funèbres et de services que dans la chapelle de l'Hospice-Général, par suite du nombre plus considérable des décès à ce premier établissement, dont la population n'est composée que de malades. Nous n'avons mentionné que les articles de recettes qui nous ont paru motiver quelques observations, soit pour expliquer les causes de leur diminution ou de leur augmentation, soit enfin pour donner des renseignements spéciaux que nous n'avions pas fait figurer dans nos comptes-rendus de 1862, 1863 et 1864. — 35 — DÉPENSES. «-m-mºm-s-sº Les dépenses faites en 1865, se sont élevées à un million cent quarante mille six cent vingt-trois francs soixante-onze centimes. DÉPENSES C0MMUNES. † Les dépenses à cet article se sont élevées, en 1865, à 106.659 fr. 92 c.; en pour la boulangerie générale. 1864, à 100.577 fr. 55 c.; en 1863, à 144.982 fr. 06 c., et en 1862, à 166.556 fr. 02 c. Les sommes qui précèdent, démontrent l'importance des quantités de farine em- ployées, et des cours généralement hauts auxquels nous avons dû les acheter pendant ces différentes années ; mais afin de justifier cette dépense considérable, nous don- nons ci-après les états récapitulatifs des distributions de pain faites en 1865. Etat récapitulatif des Distributions de Pain faites pendant l'année 1865 aux Employés et administrés de toutes classes, m0urris à l' Hôtel-Dieu. # # Ei # TOTAL P0PULATI0N NOURRIE. # E */, */2 */, */s Ê # TARIF. 3 # S2 E D U P A I N. •-> ſ-- Population malade. Malades civils hommes.. .. .. .. 91 . 067 10.495 | 13.640 | 27.002 | 15.890 | 15.400 5. 630 3.010 » | 750 30. 447 | 025 Id. femmes ... .. .. . 64.851 6.570 | 7.855 | 26. 741 | 12. 718 6.845 | 3.012 1.4 10 » | 750 | 22.590 | 802 Femmes en couches. .. .. .. .. . 4 .802 990 1 .070 1.100 695 410 250 287 » | 750 1 .941 | 567 Enfants desdites. ... ... ... , .. 1 .854 ) )) D ) ) 1.854 . 2) ) 750 420 | 540 Militaires et marins.. .. ... .. .. 25.865 4 . 600 | 6.960 0.860 | 3 . 790 4 .640 970 1 .045 » | 750 40.863 | 695 Filles publiques.. ... ... ... ... 8 . 709 1 . 580 | 1 . 700 4 .560 4 .355 1.074 880 560 » | 750 3.137 | 394 Orphelins................... 7. 634 790 1 .058 1 . 551 1 . 580 1 .920 | 4 .. 180 255 » | 75() 2.255 | 660 Pensionnaires ... .. ... .. ... .. 12.132 2. 445 | 2.370 | 2.495 | 1 .885 | 1 , 640 815 782 | » | 750 4.548 | 932 Population valide. Aumôniers & élèves en médecine 6. 427 6. 427 ) ) ) ) ) ) )) » | 750 4.820 | 250 Sœurs hospitalières ... ... .. .. 19.225 | 19.225 ) ) ) ) ) ) ) ) ) » | 700 | 13.457 | 500 Elèves sages-femmes. ... .. , .. 2. 157 2 457 )) ) )) )) )) ) ) » | 815 1.757 | 955 Infirmiers........ .. .. .. , ... . 45.928 15.928 ) ) )) ' ) )) ) ) » | 865 13 . 777 | 720 Infirmières.. .. ... ... ... ... . 10.800 10.800 ) ) )) ) ) )) » | 815 8.802 )) Employés divers, hommes.. ... 7.964 7.964 ) ) 3j ) ) D) » | 865 6.888 | 860 Id. femmes. , , .. 24 , 598 21.598 ) J) )) ) ) )) » | 815 17.602 | 370 Population non comprise au m0uvement qu0tidiem. Laveuses du dehors ... .. .. .. . 3.903 , 3.903 ) ) )) ) ) ) )) » | 865 3.376 | 095 Militaires et marins sortants. .. 200 )) ) 200 ) )) )) )) » | 750 75 )) Veilleurs de nuit.. ... .. .. ... . 1.095 ) )) 4 .095 ) )) . ) )) » | 750 440 | 625 Ouvriers divers. .. ... ., • • • • • • • 4 . 757 1 . 757 Y ) ) )) » \) » | 865 1 . 519 | 805 ToTAL DE LA PoPULATIoN NoURRIE. 307.968 | 117.229 | 34.653 | 68.304 | 37.913 | 28.229 | 14.591 | 7.049 | » | » | 148.393 | 765 # Etat récapitulatif des distribulions de Pain faites aux Individus de toutes classes à l'Hospice-Général, pendant l'année 1865, pour servir de justification au Compte de Gestion dudil Exercice RATIONS. CONSOMMATIONS. CLASSEMENT. º | ----- --- -- | º --- ENTIÈRES. | à */, à */2 à */ A LA DIÈTE. RÉELLES. # Employés, sœurs et servants ... , ... .. .. 62.621 | 58 .837 175 198 244 3.497 | 0k 750 44.340 | 44.340 Vieillards et infirmes. ... .. .. .. .. .. .. .. 172.497 | 142.133 4.104 5 014 6.924 44 . 328 0 650 97.444 97.444 Pensionnaires libres., ... ... .. .. .. .. .. . 10.647 | 6.065 493 284 549 | 3.226 | 0 700 4.700 | 4 . 700 Aliénés indigents. ................... . 149.018 | 129 . 441 3.813 4.510 4. 733 6.854 0 675 91 . 401 94 . 401 Aliénés pensionnaires . ... ... ... .. ... .. 61.270 | 50.035 3. 022 3.031 4 , 740 442 0 600 33.001 | 33.001 Enfants orphelins. .......... , ... .. ... . 75.234 49 , 110 4.914 3.504 5.822 11 .887 0 600 33.600 33.600 Malades civils. ... .......... ......... 41.876 ) 40.408 14 . 320 11.044 9.404 0 750 12.002 42.002 Ouvriers du dehors.. .. ... ... ... ... ... . 10.904 40.904 )) )) ) J ) 0 750 8. 175 8.175 584,034 | 446.492 26.623 27.861 34.023 49.335 324.363 | 324.363 | | ... - HOTEL-DIEU. -->G>G- AD IVIINI ST RAT I O N I N T É RIEU R E. •-•ºsses- MM. F. HUETTE . . . . . . . . Chevalier de la Légion-d'Honneur Administrateur- Ordonnateur. A. CAILLÉ......... Administrateur surveillant. - CL. PRÉLY. ... .. .. . Administrateur chargé de la surveillance des bâti- mentS. º F.-C. VINCENT . . . . . Secrétaire en chef des Hospices. Econome, M. DURAND (JEAN-HENRI). ,- Supérieure, SOeur SAINT - XISTE. SERVICE RELIGIEUX. - MM. l'Abbé GUIHAL. .. .. Aumônier en chef. l'Abbé GABORIT . .. . id. adjoint. l'Abbé MONNIER. . . . id. id. — 40 — État du mouvement général de la population de l'Hôtel-Dieu pendant l'année 1865. N- -- º @. »rs - -# PENDANT L'ANNE# 4865. 3 Nombre | Moyenne # •- CO §: -( $- #- -- ^ -- º g> de de la S2 E #- •-2 * --> -R 2- - - ,-C. $ # # p= t (ſ) DÉTAIL DE LA POPULATION. # # u3 ui & E journées | population # $ •3 ) 0BSERVATI0NS. a - s * rf) •S ) •-> ©L) º=d - '2 z # - # # # pendant pendant | 5 | # [-- le $ ©- 5 ,$ p- = » g» 3 g ſ- 7- -- [-r- C/Q # mrmt l'année. l'année. 2 c© - | -m-n | Employés nourris dans l'établissemenl : Agents, aumôniers et éléves internes. .. .. 16 2 p J} 18 | 6.427 17 61 Xt Personnel \ Sœurs (service actif)....... .. .. ... .. ... 43 4 J) 1 46 16.298 44 66 | 2 13 du Sœurs reposantes.. ... ... ... ... .. .. ... . 2 # )B 1 1 372 1 02 | 50 » $ - (2S © 4 ) 27 2 r=y 9/ O57 44 S0TV 1C0 Servants. ............ . | homm S . . # #! 0 )0 70 # # 66 44 f} , h0sDilali femmcs ... . 88 | | 6 2 93 33. 128 90 76 y) p l0spitalier. Ouvriers du dehors | hommes .. . 5 Y) y} )n 5 1.656 4 54 y )0 nourris dans l'établissement. ( femmes. .. . , X5 y) l) # J] I) j) }! ) ToTAL du personnel du service hospitalier. .. | 217 44 26 2 233 82.138 | 225 03 | » 77 ,- | -- | -- = | z - i | -- | -- | == | -- = Pers0nnel Sœurs (services annexés et extérieurs) ... . 7 y) # Y> 7 2.555 7 » Xº ) des services \ Postulantes ou élèves sages-femmes. .. .. . | 6 | 1 n 6 2. 157 5 91 # }! anne1és PrépOSé % * $ hommes ... . y) f) )n Xt # # Y) ]! Xt } l'é DOSêS Gl SCl'Val) tS . . . . . $ * ^ p = º Ct # l p ſemlncs. .. . jl j5 j} , M) 4.004 10 ' 97 )) J) Services annexés et extérieurs.) ToTAL du personnel des services annexés et extérieurs. 13 1 1 Jº 13 8. 716 23 88 XS 0 / fiévreux.. . . 93 1 , 023 90] 128 87 32.631 89 40 | 1 | 47 \ Hommes. .. $ blessés .. : . 82 909 889 23 79 30. 476 83 50 2 32 ADULTES vénériens . . 14 227 227 | | » 14 5.675 15 54 X3 ) ê e e s @ s \, ſiévreuses. . 95 759 615 122 117 36.749 100 68 | 14 28 (rme . .. 4 blessées.. .. 28 172 139 20 41 14.892 40 80 | 10 » vénéricnnes,| 27 185 | 79 2 31 7. 690 21 # » 64 Malades FN I A NTs ' o ns liévl'cuX. .. . 13 172 144 20 21 7.182 19 6 10 81 a# . [ºrºns # # 6 † 13 57 | 49 V) 21 7.099 | 19 45 | , » # i5 ans | Filles ſ fiévreuses. . 8 39 3 4 8 3. 121 8 55 | 8 51 Clvils. ** ° | |. # l l \L , } e e • s • • ( blessées.. .. 6 18 20 1 3 2.399 6 57 4 | 7 MATERNITÉ ou service #! femmes ... .. .. . 18 |24 121 | 3 8 · 4.802 13 16 9 15 Femmes en accouchem" ( enfants nouv. nés. 4 445 73 3 3 1 .854 5 08 | 48 99 Filles publiques Vénériennes. ... .. .. .. .. 23 123 129 2 15 8. 709 23 86 1 37 Voyageurs indigents ... ... .. .. ...... .. . 28 405 375 13 45 8.004 21 93 3 02 D o ,n c ; i nsr hommes. .. .. .. . 20 259 245 19 15 7. 427 20 35 6 88 Pensionnaires. .. ... . femmes.. ... .. .. 16 97 | 84 | 10 19 4.705 | 12 89 | 8 85 ToTAL des malades civils.. .. .. ... .. ... .. .. 488 | 4.714 | 4.225 450 527 183 . 415 502 51 8 65 •-• -- •- m = | -- | -- | = | i -= | ErE == | ſ - 5 fiévreux.. .. 29 . 385 367 19 28 13.279 36 36 4 59 Malades militaires.. .. .. .. } blessés . ... | .. 12 150 141 2 19 5.025 13 77 1 23 vénériens . . 5 183 | | 69 $ · 10 7. 568 20 73 X )} ToTAL des malades militaires. .. ... .. .. .. .. 46 718 (377 24 66 25.865 70 86 2 75 Enfants assistés des dcux sexes. .. .. .. . 35 245 148 100 23 7 . 634 20 92 | 38 93 ,- = l , i | : = | -- | GE=TEE | E - | E=TE == | -5 l{ÉCAPITULATION. Personnel du service hospitalier.............. .. ... 217 44 26 2 238 82. 138 225 03 » 77 Id. des services annexés et extérieurs. ... .. .. 13 | | J) 13 8.7 | 6 23 88 )} X) Total des malades civils.. .. .. ... ... .. .. ... .. .. .. . 488 4.7 | 4 | 4.225 450 527 183, 415 502 51 8 65 Id. id. militaires. ............ ... ... .. . 46 718 677 21 66 25.865 70 86 2 75 Enfants assistés des deux sexes. ................. . 35 245 148 109 23 7. 634 0 92 | 38 93 TOTAL GÉNÉRAL. ... .. .. .. . 799 5.722 | 5.077 582 862 307.768 843 20 8 92 ] — 41 — | Renseignements complémentaires sur l'Hôtel-Dieu et sur les dispositions prises pour la complète installation de cet º, ital et le bien-être es administrés. Nous avons, dans nos comptes-rendus de 1862, 1863 et 1864, fait l'historique des phases principales qu'a suivies la construction de l'Hôtel-Dieu, des difficultés qui se sont produites pendant l'exécution des travaux pour l'achèvement de cet hôpital, et enfin nous avons exposé que, d'après le travail présenté le 31 janvier 1863, par M. Chenantais, architecte, la dépense devait s'élever à 2.148.044 fr. 50 c. Nous aurions désiré être en mesure de constater par des chiffres exacts, la dépense réelle Occasionnée par la construction de l'Hôtel-Dieu, mais nous n'avons pu obtenir des entrepreneurs des travaux de cet hôpital, la production de leurs comptes géné- raux, et nous sommes conséquemment obligés de remettre à l'année prochaine, le travail qui devra nous éclairer sur cette question importante. S'il ne nous est pas possible d'indiquer, quant à présent, la dépense totale de la construction de l'Hôtel-Dieu, nous nous plaisons à constater que les classes nécessi- teuses de la société, classes si utiles par leur travail et pourtant si cruellement éprou- vées par les atteintes de la misère et de la maladie, ne doivent plus craindre, comme autrefois, de voir leurs malades entrer à l'hôpital. En effet, on le reconnaîtra, en comparaison des logements habités par les malheureux, des conditions hygiéniques si déplorables dans lesquelles ils se trouvent chez eux, rien n'est plus riant ni plus gracieux que les aspects qu'offre, de toutes parts, ce nouvel établissement auquel, comme ensemble, il manque peu de chose, pour être un des hôpitaux modèles de France. • - gº Le but principal a donc été atteint, et les malades reçus à l'Hôtel-Dieu jouissent d'un grand bien-être, sous le rapport des dispositions intérieures qui leur. man- quaient évidemment dans l'ancien hôpital. Installation d'un Calorifère sous la Chapelle de l'Hôtel-Dieu. M. le Préfet nous a autorisés, sur notre demande, par sa décision du 9 février 1865, à faire établir, sous la chapelle de l'Hôtel-Dieu , une cave destinée à l'installa- tion d'un calorifère donné par M. l'abbé Guihal, aumônier en chef de cet hôpital. La dépense des travaux exécutés, a été de 518 fr. 50 c. Les malades, au moyen de l'établissement de ce calorifère, fait par le sieur Perreaudeau, constructeur- fumiste à Nantes, peuvent sans le moindre danger, quelle que soit la température extérieure, assister aux offices dans la chapelle de l'Hôtel-Dieu. 6 — 42 -- Appropriation des caves de l'Hôtel-Dieu , pour servir de dépôl de vêlemenls et d'objets de literie. Nous avons demandé, le 20 février 1865, à M le Préfet, l'autorisation de faire exécuter aux caves de l'Hôtel-Dieu des travaux d'appropriation, afin de les disposer à recevoir des vêtements et des objets de literie. Cette dépense, qui a été approuvée par ce Magistrat, le 25 dudit mois, s'est élevée à 2.042 fr. 33 c., et a été imputée sur la somme de 60.000 fr., qui figurait aux devis supplémentaires de la construc- ' tion de cet hôpital , au titre de dépenses imprévues. •-- •m•*•-•ºr••-. .. -• • • • Inslallation du service d'eau dans la cour d'honneur. Nous avons prié, le 23 juin 1865, M. Dion, directeur du service d'eau à Nantes, de faire effectuer les travaux relatifs à l'installation de ce service dans la cour d'hon- neur, pour qu'on puisse arroser les arbres et les fleurs qui s'y trouvent, et faire fonctionner la fontaine qui y est placée. - 4 Ces travaux ont été exécutés, et depuis lors, le service d'eau fonctionne régulière- ment dans cette partie de l'hôpital. - - Appropriation des combles d'un des pavillons de l'Hôtel-Dieu, Nous avons reconnu, le 14 juin 1865, la nécessité de faire approprier les combles d'un des pavillons, afin de suppléer à l'insuffisance du local affecté au logement des gens de service. La dépense de cette appropriation, qui a été approuvée par M. le Préfet, le 26 dudit mois, s'est élevée à 2.972 fr. 37 c., et cette somme a été prélevée sur le fonds de 60.000 fr. porté à la construction de l'Hôtel-Dieu, à titre de dépenses imprévues. Population p0uvant être reçue à l'Hôtel-Dieu. Nous n'avons pas encore fait connaître d'une manière exacte, le nombre des lits affectés au traitement des malades reçus à l'Hôtel-Dieu. Nous donnons ci-dessous ce travail par chaque catégorie d'affection, que nous avons établi en le comparant à celui qui avait été fait pour l'ancien hôpital. Il y a lieu de remarquer, toutefois, que dans le nouvel Hôtel-Dieu, les lits sont très-espacés; tandis que dans l'ancien hôpital, il avait été indispensable de les rapprocher d'une manière regrettable pour les malades, et aussi de disposer en salles, des combles et des rez-de-chaussée qui se trouvaient dans les plus mauvaises conditions hygiéniques, afin d'arriver à recevoir le nombre de malheureux, dont nous donnons le détail dans le tableau ci-après transcrit : : | OBSERVATIONS. i Hommes fiévreux, blessés et vénériens ..... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 3 et 4 pavillons et deux salles du 2 pavillon sont affectés à ce service. Une salle pour les vénériens dans le 3º pavillon, les deux autres salles de ce e s pavillon, le 4 pavillon entier et deux salles du 2 pavillon pour les blessés et llalades civils. | fiévreuX. Femmes fiévreuses, blessées et vénériennes ... ... .. , ... .. ... ... ... .. . 2 pavillon entier pour les fiévreuses, premier étage du 3º pavillon pour les blessées , premier étage du 4° pavillon pour les vénériennes. \ Femmes en couches à la Maternité.. .. ... .. ... .. ... ... .. .. .. , ... ... . Parill0n - - - d Enfants des dites ......................... ... ... , ... .............. 0 - º - - s Enfants trouvés, abandonnés et orphelins ... ... .. • • • • • • • • • • • • • • • • • • . . . . la llaternité. - , Élèves sages-femmes .............................................. Militaires et Marins de la Marine impériale.. .. ... .. .. .. .. .. .. .. ... .. . Militaires 1°" Pavillon | Salle du rez-de-chaussée pour les blessés. . et lIarins. Premier et deuxième étages pour les fiévreux. Le rez-de-chaussée du 2° pavillon pour les vénériens. Pensionnaires malades (hommes et femmes)...................... ............... º - * | é * | - de 5 à 10 ans. .. .. . 38 Enfants de familles indigentes... } § § § 5 ans. ... ... 31 } • • • • • • • • • e s • • • • • • • Ces services se trouvent dans deux étages du 3° pavillon des femmes. Sœurs Pensionnaires ... .. .. .. . • e • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ° º • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Filles publiques traitées de la syphilis ... .. .. ... ... .. .. ... .. ... ... . • • • • • • · • • • • • • • • • • Deux salles du 4° pavillon. ToTAUx. .. ... .. : ... .. : ... ... .. .. .. .. NOMBRE DE LITS - --: DANS LE S: NOUVEL HOTEL-DIEU. | 3S 5T -- ^ --- º 2, ce # rs # # | # | # | # c-5 +: - #E 2 -- : 280 24 304 216 175 15 190 168 63 2 65 28 22 5 27 8 10 1 11 4 16 X; |(; , 7 140 12 152 ° 177 6 | 8 69 1(5 69 7 76 58 7 J) 7 7 70 6 76 66 913 80 993 755 " En moins 8 8 22 25 53 18 37 10 7 ®. () * Il y a lieu de remarquer que si l52 lits sont seulement affectés aux Militaires et Marins, au lieu de l77 qui existaient dans l'ancien Hôpital, cette différence en moins est bien compensée par les ou- vriers d'Indret qui sont mis dans les services civils. ** Dont 54 infirmiers. EMPLOYÉS, PRÉPOSÉS ET INFIRMIERS NOURRIS. Reporl du nombre des Malades. ... ... .. . 91 : Aumôniers, Élèves internes et Maîtresse Sage-Femme. .................... 12 Sœurs hospitalières................................................... 47 Préposés et Infirmiers attachés au service de santé. ... .. .. .. ... ... ... .. : .. 80 Préposés aux divers services généraux. ... ... .. ... .. .. ... .. .. ... .. .. .. .. . 90 L'examen du tableau qui précède, démontre que l'architecte n'a pas prévu, dans la construction de l'Hôtel-Dieu, l'appropriation des combles des pavillons de malades, ni celle des autres bâtiments. Nous comprenons qu'en présence des sommes demandées à la Commune, il était difficile d'en solliciter de plus fortes pour faire effectuer les travaux qu'exigerait cette appropriation ; mais si ce n'est pas, dès à présent, d'une nécessité indispensable, ce serait du moins d'une utilité de premier ordre, de terminer tous les combles. En effet, les salles des pavillons suffisant à peine, dans certains moments, à recevoir les malades qui se présentent, nous nous demandons, dans le cas où une épidémie grave viendrait à se produire, où il nous serait possible d'offrir un asile à ses victimes. d* Les combles disposés à cet effet, serviraient de salles de secours, toujours prêtes pour recueillir les malheureux atteints de l'épidémie, et alors ceux qui souffrent, ne seraient pas obligés d'attendre pour recevoir les soins dont doit dépendre peut-être leur existence. · Cette observation peut paraître intempestive, puisque le nouvel Hôtel-Dieu a permis, jusqu'à ce jour, de recevoir ceux qui demandaient à y entrer; mais nous pensons, quoi qu'il en soit, que cette question demande à être étudiée sérieusement, et que, dans l'avenir, il faudra nécessairement disposer les combles des pavillons, en salles de secours. · Afin de compléter les renseignements déjà donnés sur notre maternité de l'Hôtel- Dieu, nous croyons utile de reproduire l'état que nous avons fait pour indiquer les dimensions des salles affectées au service des femmes en couches et les conditions dans lesquelles elles se trouvent. Ces renseignements nous paraissent utiles pour les établissements hospitaliers qui réorganisent les services de maternité. - # ^rn A rv - DIMENSION # ETAGE † DE CHAQUE SALLE. # 0Ul DESTINATION DE CHAQUE SALLE. dans | --Tºm-_ , AN .__ •"T"--- 0BSERVATIONS. # SE TROUVE CHAQUE #= | CHAQUE SALLE. sAL E. | Longueur.| Largeur. | Hauteur. Cube. 7 Id. Pensionnaires accouchées ou non accouchées. 1 | 3 10 | 3 » | 4 20 | 39 60 Il se trouve, en plus, au pre- 8 I(l . Id. id. id. 1 3 10 | 3 » | 4 20 39 60 mier étage, un cabinet destiné à 9 Id . Id. id. id. 4 2 65 | 3 » | 4 20 33 390 l'infirmière chargée de cet étage. 10 | Second. Filles mères non accouchées. 6 5 » | 8 » | 4 20 | 168 » 11 Id. Id. id. id. 4 | 4 70 | 8 » | 4 20 | 457 920 " Dont un occupé par l'infir- 42 Id . Id. id. id. 1 | 2 80 | 3 » | 4 20 | 35 280 | mière. 13 Id . Femmes publiques en travail. 1 | 2 80 | 3 » | 4 20 | 35 280 14 | Troisième. Id. id. accouchées et non accouchées. 8 | 8 » | 5 65 | 2 80 | 126 560 Ill. C. | IIl. C. | In. C. | m. C. d. C. 1 Premier. Femmes en travail. 4 3 80 | 4 45 | 4 20 74 22 2 Id. Filles mères accouchées. 4 | 7 » | 8 » | 4 20 | 235 200 Dans un but hygiénique, ces 3 Id. Femmes mariées accouchées et non accouchées. 4 | 4 80 | 8 » | 4 20 | 161 280 salles sont alternativement oc- 4 Id , Filles mères accouchées. 4 5 10 | 8 » | 4 20 | 171 360 | ºPº 5 Id. Id. id. id. 4 | 6 » | 8 » | 4 20 | 204 600 6 Id. , Id. id. id. - 2 4 20 | 8 » | 4 20 | 144 420 Toutes les salles ont deux grandes croisées, une de chaque côté ; ces croisées ont 3 m. 30 cts de hauteur sur 1 m. 45 cts de largeur. Tous les cabinets ont chacun une croisée de 3 m. 30 cts de hauteur, sur 1 m. 45 cts de largeur. . - Le cabinet des femmes en travail a une croisée de chaque côtè ; la première, de 2 m. 75 cts de hauteur, sur 1 m. 45 c's de largeur; la seconde, de 1 m. 35 cts de hauteur, sur 85 cts de largeur. © La salle du troisième étage a quatre lucarnes, deux de chaque côté ; elles ont 75 cts de hauteur, sur 50 cts de largeur. Le bâtiment de la maternité est situé, sur ses deux faces principales, au sud et au nord, et sur les deux côtés, au sud-est et au sud-ouest. - Les salles et les cabinets des premiers étages sont parquetés; la salle du troisième est carrelée; le cabinet des femmes en travail est bitumé. - Les salles sont peintes à l'huile ; les cabinets sont plâtrés; celui des femmes en travail, situé au premier étage, est en stuc. On lessive les salles lorsque le besoin l'exige. — 46 — Nous joignons à ce travail une statistique que nous avons établie sur le nombre des accouchements faits à l'Hôtel-Dieu, et des femmes qui y sont 1855 jusqu'à 1865. décédées depuis Maternité de l'Hôtel-Dieu de Nantes. — 1855 à 1865. N0MBRE NOMBRE DES DÉCES. ANNÉES. D b S -- —-^- T- AccoucHEMENTs. | "*" "ºº , ºus total - PUERPERALES. A D AUTRES CAUSES. D E S D E C E S. 1855. .. .. .. .. . 144 2 25 27 : | 1856 104 44 14 . 1857 . .. ... .. . 124 2 43 4 5 1858 . .. .. , ... . 123 18 5 23 4859 . 438 )) 5 5 1860 405 2 3 5 4861 . . . . . 130 ·| 2 3 1862 . | 02 $ 3 8 1863 146 2 f- 7 1864 . ... .. .. . 4 12 ) 5 5 1865 . . .. . .. . . 147 9 4 13 Inhumation des indigents non réclamés par leurs familles. Nous avons parlé dans notre compte-rendu de 1864, page 72, de la conduite au cimetière, avec l'assistance d'un aumônier, des corps des malheureux décédés à l'Hôtel-Dieu, qui n'étaient pas réclamés par leurs familles. Cette mesure a reçu son exécution et a produit le meilleur effet sur la population indigente, de hautes con- venances la réclamaient, et l'opinion publique qui la demandait , en a justement ratifié l'adoption. Elle est donc aujourd'hui au rang des faits accomplis et si nous en parlons de nouveau, c'est pour relater que l'exemple, par nous donné, a été suivi par d'autres grandes villes, notamment par celle de Lyon. Les Administrateurs des hôpitaux.de cette grande cité, qui nous avaient fait — 47 — des médecins, chirur- giens, pharmaciens, éï Traitements èves intermes, etc. l'honneur de nous consulter à cet égard, ont, depuis le 1" janvier 1866, organisé le service que nous avons inauguré dès 1865. Une auguste approbation de cette mesure se trouve implicitement renfermée dans la lettre que l'Impératrice a adressée à M. le Sénateur-Préfet du Rhône le 9 juillet 1866, lettre dans laquelle Sa Majesté a remercié la Commission des Hospices de Lyon des améliorations apportées dans les différentes branches du service hospita- · lier, et notamment « du nouveau système d'inhumation, réforme, dit l'Impératrice, à laquelle je me suis particulièrement intéressée. » Par délibération du 23 octobre 1855, nous avons fixé, à partir du 1º janvier 1866, les appointements annuels de MM. les Médecin et Chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, à 700 francs, de MM. les Médecins et Chirurgiens titulaires des Hos- · pices, à 500 francs, et nous avons enfin accordé une indemnité de 300 francs par an, à MM. les Médecins et Chirurgiens suppléants des Hospices, qui sont chargés, à tour de rôle, du service important des consultations gratuites. - MM. les Médecins et Chirurgiens titulaires des Hospices de Nantes nous avaient adressé une demande par laquelle ces praticiens se fondant sur le plus grand nombre de malades indigents et pensionnaires traités au nouvel Hôtel-Dieu, et aussi sur la modicité du traitement de 300 francs qui leur était alloué, comparé aux appointements plus élevés dont jouissaient leurs collègues de villes moins importantes que Nantes, demandaient que ce traitement fût élevé et qu'une plus forte indemnité fût accordée à MM. les Médecin et Chirurgien en chef, dont les fonc- tions , en ce qui concernait le service militaire, les obligeaient à de longues séances, fréquemment répétées, qui leur prenaient beaucoup de temps. Nous avons reconnu qu'en effet les appointements qui sont alloués depuis un temps immémorial, à MM. les Médecins et Chirurgiens titulaires de nos établisse- mentS hospitaliers, n'étaient pas une rémunération pour les peines et les fatigues que leur occasionnent les soins si éclairés et si dévoués qu'ils donnent aux malades qui leur sont confiés. 5 Il nous a conséquemment paru juste, pour ces motifs, de leur accorder un trai- tement un peu plus en rapport avec leur position, mais en regrettant toutefois d'être dans l'impossibilité de le porter à un taux assez élevé pour le rendre suffisamment rémunérateur, la situation financière de la ville et celle des Hospices subventionnés par la commune ne nous permettant pas d'entrer dans cette voie. — 48 — Vestiaire des religieuses. Nous avons voulu cependant que MM. les Médecin et Chirurgien en chef eussent, en raison de l'importance de leurs fonctions, des appointements supérieurs à ceux des autres chefs de service. Il nous a semblé utile aussi, pour établir d'une manière régulière, le service spécial des consultations gratuites à l'Hôtel-Dieu , d'allouer aux Médecins et Chirurgiens suppléants, qui en sont chargés mensuellement, une indem- nité annuelle de 300 fr. Nous avons lieu de nous féliciter de l'adoption de la mesure précitée, pour le service des consultations gratuites, qui est fait, depuis sa réorganisation, avec la plus grande régularité. Par délibération du 21 octobre 1865, nous avons nommé Internes des Hospices, MM. Mareé, Malherbe, Kerguistel et Dupont, et Externes de ces Établissements, MM. Chauvin, Luneau, Raguet, Dumas, Gicquau, Lemaire, Olivier des Brulais, Buet et Leray. - Ces élèves, qui ont pris rang dans leur nouveau grade, à partir du 1º novembre 1865 , ont obtenu ces titres aux concours que nous avons ouverts le 22 août de cette année. Nous regrettons de ne pouvoir, cette année encore, publier des rapports de MM. les Chefs du service de santé des Hospices, sur les affections qu'ils ont traitées et sur les opérations qu'ils ont faites pendant 1865. C'est une lacune que nous déplorons dans l'intérêt de la science et aussi parce qu'elle nous empêche de faire ressortir le talent des honorables praticiens que possèdent nos Établissements hospitaliers. Nous avons porté à 47, le nombre des sœurs dont nous avons reconnu la nécessité pour assurer tous les services hospitaliers du nouvel Hôtel-Dieu. Ce nombre nous paraît actuellement suffisant, mais si, par suite des difficultés et des fatigues qu'en- traîne l'exécution du service pénible dont ces dignes religieuses sont chargées, nous reconnaissions l'utilité d'en appeler une ou deux autres, nous nous empresserions de prendre une décision dans ce sens. Il est alloué pour chacune des Filles de la Sagesse de Saint-Laurent-sur-Sèvre, attachées à nos Hospices, la faible indemnité de 170 fr. par an. Nous donnons ci-après le tableau indiquant les emplois dans lesquels sont placées les 47 sœurs de l'Hôtel-Dieu, dont deux sont à titre de suppléantes et sans alloca- tion d'indemnité de vestiaire. État des Sœurs hospitalières et de leur distribution dans les divers services de l'Hôtel-Dieu. DÉSIGNATION DES EMPLOIS. DISTRIBUTION DES SOEURS DANS LES SERVICES. Supérieure.. ........................... . Portière.. .. · · · · · · · · · · .... .. : ... ... ... .............. Bureau d'entrée. .............................................. Bureau et magasin militaires Bureau des orphelins Magasin mobilier Pharmacie. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .................... Cuisine. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ............. ... .. . Q © e e s # @ s @ # s @ º • º • • • e • s • e • e a e s e e e s s s s s e e s s e e e s s e s e º • © e º © e º º º º º e @ s @ @ @ • • • • • e • e a s e s s e s e s s e e s s e e e • º º s • • • e s • • • • • • • • • • • • • • • • • e e e s e s s e e s e s e e e s e s e s e 4e à e © © © © © © s º ^ s e s © e s º © © º º © e s @ e @ e @ @ @ e s e º s s e e @ s e e s @ e e s s © © Lingerie.. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Buanderie ... ... .. .. ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. .. ... .. ... ... . Linge à pansements et entretien des instruments de chirurgie.. .. ... Sacristie. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ... .. ... ... . Bains et basse-cour.. .. .. ... ... ... ... .. : ... ... .. ... ... ......... . Veilleuses . .... .. · : · : · · · · · · · · :::: . : . ::: . : . : ... ... .. ... ... ... .. ter Pavillon.. .. { Salle 2. — Militaires fiévreux Salle 3. — Militaires fiévreux © © * e a s e - s e e e e e s s e © © • © © © e e s e © © e e e $ e s © © © ( Salle 4. — Militaires vénériens . .. ... .. .. ... ... . 2me Pavillon. .. { Salle 5. — Civils fiévreux.. .. .. ... .... ... ... .. . Salle 6. — Civils fiévreux.. .. ... .. .. ... .. ... ... Salle 7. — Civils blessés.. .. ... .. .. .. .. .. .. .. .. 3me Pavillon. .. { Salle 8. — Civils, clinique ... .. ... .. ... .. ... .. . Salle 9. — Civils fiévreux.. ... .. .. .. .. ... ... .. . \ Salle 10. — Civils blessés.. .. , ... ... .. .. ... .. .. . 4me Pavillon. .. \ Salle 11. — Civils fiévreux.. ... .. .. ... ... ... .. .. l § 12 T § §............... Salle 13. — Femmes vénériennes 5me Pavillon. .. { Salle 14. — Femmes galeuses ... ... ... .. ... .. .. . Salle 15. — Femmes fiévreuses Salle 16. — Femmes blessées 6me Pavillon. .. { Salle 17. — Femmes, clinique ... ... .. .. .. ... .. .. Salle 18. — Femmes fiévreuses.. .... , . ... ... ... . Salle 19. — Femmes blessées . , ... .. ... ... .. .. .. 7me Pavillon. .. { Salle 20. — Femmes fiévreuses.. ... , ... .. .. .. .. . Salle 21. — Petits garçons malades ... .. .. ... .. .. ( Maternité.. ... .. ... .. .. ... ... .. ... .. .. .. .. • • • • . 8me Pavillon , . . Crèche.. ... .. ... .. ... .. : ... .. ..· • • • • • º º e º s s @ e s * s s s s * s º s º « n e s • e @ s s e s s s s , Pensionnaires femmes _-m-_^- m" T-. CHIRURGIE. | MÉDECINE. | HOPITAL. ) ) ) 1 )) ) 1 ) ) ) 4 )) )) 1 ) ) ) 1 j ) ) 4 l) ) 5 ) ) )) 4 ) ) ) 1 ) ) ) 2 )) ) 9 ) ) ) 1 )) ) 4 )) ) 1 )) ) 2 )) ) )) 2 J) ) ) ) ) )· 2 : ) ) ) ) 1 ) )) 1 ) )) ) ) ) 2 ) )) )) )) 2 } } )) )) )) 2 )) ) )4 : J) ) j ) » )) 2 ) )) ) ) ) ) 1 } } )) 1 )) 1 )) )) 4 )) ---- •"^A"ºm- _ - - 20 27 Récapitulation. ... ... 47, sur lesquelles deux sont surnuméraires. — 50 —- Dépenses - du mobilier et des ustensiles. Nous avons constaté dans nos comptes-rendus de 1862, 1863 et 1864, les dépenses faites pour l'achat et l'entretien du mobilier et des ustensiles du nouvel Hôtel-Dieu, elles s'élevaient, à la clôture de ce dernier exercice, à la somme de 148.175 fr. 38 C. Nous croyons opportun de compléter ce travail en indiquant aussi les dépenses effectuées en 1865 à cet article, afin de faire ressortir, jusqu'à la fin de cette année, la somme totale employée pour cette affectation spéciale. Il a été dépensé sur les crédits ouverts à ce titre au budget de 1865 . .. . . . . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · F. 17.864 97 Sur la somme donnée par Mº Wattier pour l'ameublement de l'Hôtel-Dieu ... .. .. .. .. ... ... .. .. .. .. .. .. .. .. .. . 12.235 31 F. 30. 100 28 La dépense qu'a occasionnée l'achat du mobilier et des ustensiles nécessaires à l'Hôtel-Dieu depuis 1862 jusqu'en 1865 inclusivement, a été conséquemment de 178.275 fr. 66 c. Mais dans cette somme n'a pas été comprise celle qui a été indis- pensable pour l'ameublement de la chapelle de l'Hôtel-Dieu. Nous croyons, comme témoignage de la gratitude des pauvres et de la nôtre, devoir indiquer le montant de cette dépense, et faire connaître que c'est M. l'abbé Guihal, aumônier en chef de l'Hôtel-Dieu, secondé par la chère sœur Saint-Xiste, · supérieure de cet Hôpital, qui a bien voulu accepter cette charge. Il nous paraît utile tout d'abord, de faire l'historique de cette affaire, afin d'établir les phases qu'elle a suivies. Nous nous sommes réunis, le 7 mai 1862, sous la présidence de M. Ferdinand Favre, Sénateur Maire de Nantes, et sur l'invitation qui nous en avait été faite par ce magistrat. Le but de cette réunion extraordinaire, était d'étudier un nouveau plan proposé pour la chapelle du nouvel Hôtel-Dieu, d'examiner les devis ainsi que les voies et moyens qui pourraient être affectés au paiement de la dépense nécessaire- ment augmentée par l'agrandissement projeté. M. l'abbé Dubois, notre collègue, qui avait été chargé par nous, d'étudier cette question, exposa à M. le Sénateur Maire, quelles étaient les considérations qui moti- vaient les modifications à introduire au plan primitif, il rappela alors que, dans le — 51 — courant de l'année 1861, des observations furent présentées à la Commission admi- nistrative sur la construction de la chapelle dont le plan approuvé ne réunissait pas toutes les conditions désirables, et sur la nécessité d'un agrandissement qui permît de répondre aux exigences de la population traitée dans l'Hôpital, et d'admettre les parents qui viennent les visiter les dimanches et jours de fêtes. La Commission fut également informée que des personnes bienveillantes étaient disposées à concourir au paiement de la dépense, qui serait la conséquence des modifications reconnues utiles, et elle se détermina à inviter M. l'Architecte des travaux du nouvel Hôtel- Dieu, à changer son plan primitif, en se conformant aux observations présentées et à produire un devis qui fixât bien l'augmentation de cette dépense. - Un nouveau plan nous fut présenté par M. Chenantais, mais nous ne l'adoptâmes qu'avec la condition expresse du concours promis pour une somme importante par des personnes charitables, et en nous réservant d'ailleurs d'examiner le devis demandé à cet architecte. Cette décision fut prise, parce qu'on reconnut que ce plan s'har- monisait mieux avec l'ensemble des constructions, et qu'il permettait de recevoir tous les employés et toutes les catégories de malades des deux sexes, en les clas- sant, comme l'exigeaient leur position respective et les affections dont ils étaient atteints. Nous pensâmes aussi que la présence des parents aux offices célébrés dans la chapelle, serait d'un bon effet pour les pauvres malades qui en éprouveraient une véritable satisfaction. Nous nous arrêtâmes également à cette pensée, que la chapelle de l'Hôtel-Dieu étant agrandie, les fidèles des quartiers voisins de l'Hôpital ne man- queraient pas d'assister aux offices, ce qui serait un véritable avantage pour les Hospices, puisque le produit annuel de la chapelle, qui n'était alors que de 800 fr. pour les chaises, serait certainement élevé à 3.200 fr. Nous fûmes enfin d'avis que la fréquentation de la chapelle par cette population extérieure, provoquerait probable- ment des libéralités aux Hospices de Nantes, ainsi que cela a lieu dans toutes les villes importantes où les chapelles des hôpitaux sont accessibles et bien fréquentées par les personnes étrangères à ces établissements. M. l'abbé Dubois, après avoir parlé des considérations précitées qui avaient milité pour l'adoption du nouveau plan, ajouta que l'Administration des Hospices avait été, en vue du bien à réaliser, comme entraînée dans cette voie, et qu'il importait actuel- lement de régulariser cette situation. — 52 — Il fit connaître que la dépense prévue au devis primitif des travaux était de· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. .. F. 62.491 68 Et celle indiquée au devis, d'après le plan modifié, était de. 86.491 68 D'où il résultait un excédant de dépenses de. .. .. .. .. .. . F. 24 .000 » Mais que cette dépense supplémentaire pourrait être couverte, au moyen des sommes promises par des personnes bienveillantes qui s'étaient engagées vis-à-vis de M. l'abbé Guihal, aumônier en chef de l'Hôtel-Dieu, à faire la somme nécessaire à l'ornementation et à l'ameublement de la chapelle du nouvel hôpital, sous la condi- tion formelle qu'elle serait agrandie. - M. l'abbé Dubois proposa alors en notre nom, à M. le Sénateur Maire, d'affecter à l'agrandissement de la chapelle, la somme de 25.000 fr. demandée à l'Adminis- tration Municipale, par délibération du 24 février 1862, pour son mobilier, en démontrant que la commune n'aurait aucun sacrifice nouveau à s'imposer pour l'adoption de cette mesure, puisqu'il serait pourvu aux dépenses que devait occa- sionner l'achat de ce mobilier. Il fit remarquer aussi que l'excédant de dépenses, prévu au nouveau devis, serait même diminué par une réduction faite sur les vitraux qui seraient mis en verre blanc au lieu d'être en verre de couleur. - M, le Sénateur Maire, après avoir entendu cet exposé que nous venons de repro- duire très-sommairement, déclara qu'on avait sagement agi, en autorisant l'agrandis- sement de la chapelle dont il reconnaissait toute l'utilité pour les motifs sérieux dont on venait de lui donner connaissance, et qu'il y aurait lieu de faire face au sur- croît de dépenses, en y affectant la somme de 25.000 fr., sollicitée pour le mobilier, puisque son ameublement et son ornementation seraient payés par des personnes qui en avaient fait la proposition. M. l'abbé Guihal s'étant présenté à la séance précitée du 7 mai 1862, sur l'invi- tation qui lui en avait été faite, M. le Sénateur Maire le remercia tant en son nom qu'au nôtre, de son active et efficace coopération pour la construction de la chapelle de l'Hôtel-Dieu, en se procurant des ressources qui, étant affectées à l'achat de son mobilier, permettaient d'employer la somme qui eût servi à cette destination, à son agrandissement reconnu indispensable. M. l'abbé Guihal répondit à M. le Sénateur Maire, que lors de son entrée à l'Hôtel- — 53 — Dieu, il avait eu la pensée de se consacrer exclusivement au ministère dont Monsei- gneur l'avait chargé, et qu'en s'occupant des ressources qui devaient faciliter l'agran- dissement de la chapelle, il continuait l'exécution de la tâche qu'il s'était imposée. M. l'Aumônier en chef déclara alors qu'il se chargeait de l'achat entier du mobilier de la chapelle, tel qu'il avait été désigné dans la délibération précitée du 24 février 1862, à la condition qu'elle serait construite d'après le nouveau plan, cette réserve lui ayant été faite par toutes les personnes qui étaient disposées à concourir à cette dépense. - - Le devis et le plan nouveau de la chapelle, furent soumis à l'autorité supérieure qui les approuva, et la dépense supplémentaire pour l'agrandissement de la chapelle, fut comprise dans le travail général présenté en avril 1863. M. l'abbé Guihal avait pris l'engagement, d'après ce que nous venons de résumer, d'acheter pour la chapelle, un mobilier qui ne devait pas dépasser la somme de 25.000 fr. - Ce digne ecclésiastique n'a reculé devant aucun sacrifice, aucune démarche, pour doter cette chapelle, de tout ce qui était de nature à l'embellir et à lui donner un joli aspect aux yeux des malades. Nous établissons ci-dessous le relevé des dépenses faites par M. l'abbé Guihal, lequel donne un total de 52.590 fr. 16 c., savoir : Une chaire à prêcher ... ... .. .. « e s e « e e s • e • e s • • • s s @ º @ e @ e e * © © © F. 1 .200 » Quatre confessionnaux neufs , 350 fr. l'un ... .. .. . • • • • • • • • • • » • • • 1.400 » Trois id. mis à neuf... .. .. ... .. «y • • • • • • • • • • • • • • • e 150 » Stalles du Chœur ... .. , ... .. ... .. .. ... .. .. ... .. .. .. .. .. ... .. . 930 » Bancs des Sœurs. ... .. , . » e @ s @ e º • © s s º © e " s e • • • • e º ^ e s º e • e • e • • • • e e 1 .200 » Cinquante bancs pour les malades.. .. ... .. ... .. ... ... ... .. . 1.800 » Cl'édences, nleubles et boiseries de la Sacristie. .. .. .. .. . ... ... .. 950 » Montage du gl'and orgue, siéges, etc.. .. ... .. .. . ... .. ... ... . 650 » Maître-Autel. ........... .. . .. .. .... ... ... .. e * « • e e e © º º • • • • 4.000 » Deux petits Autels . ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1 20() » Sculptures.. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 4 , 600 » Vitraux de couleur.. ..... ................ · · · · · · · · · · · · ... .. 8.000 » Installation du gaz.. ... .... ... ... .. ... .. .. ... .. ... .. . · · · · · 2 000 » Dallage ... ......... . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · - 2 000 » Calorifère.. ... ............... .. « s » e • • e º s e • • • e • © e º º v e º s s ® • © s 1 .400 » 2 100 » — 54 — - Reporl. .. , . F. 30.580 » Grand orgue · · · · · · · · · · · · · · · · .. .. : ...................... ... . 10 000 » Un harmonium.. .. , .... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 550 » Chaises· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ........................ . 5l7 70 Une magnifique Chasuble brodée. .. .. .. ... ... .. .. . • • • • • • • • • • . @ 1 .800 » Chandeliers des petits Autels.. .. .. .. .. ... .. .. .. . • e • • • e • e e s a 6 e • 530 » Croix de consécration. .. ..................................... - 306 » Polissage des colonnes. .................... .................. 360 » Peintures et dorures . .... .. ... .. ...... ................. ... '- 1 . 050 » Rideau de la Tribune. .. .. ............................ . e © © © º 90 » Plusieurs statues . ... . .. . . . • • • • • » • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 250 » Girandoles du Tabernacle.. .. , . . • º • a • e • • • e • e • e • s • • © • • • e e s º º º © e 118 » Quatre chasubles. ..... ...............' • s • e • © © * s e - e • • e º © © • • • 750 » Intérieur du Tabernacle du grand Autel. .................... .. 317 » Chandeliers d'Autel , 60 fr. la paire. .. .. .. .. .. , ... .. .. .. .. .. ... . 120 » Un Ciboire en vermeil.......... • s • • • • e s e s e • • e • e • e s e • • • © º d e e © e 200 » . Un OstensOir. , ... .. .. . -- • • • • • • • • • . .. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 1.500 » Quatre aubes, garnitures de trois tabernacles, un autel en bois , plusieurs bancs, bouquets, chandeliers, boiseries pour l'Oratoire, tapis, etc . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 2.781 26 Un vitrail et une lampe ... ... ... .. .. , ... .. .. ... ... ... .. ... .. . 370 » Fournitures diverses. .. , ... .. .. ... ... ... ... .. ... .. ... ... ... .. 400 20 TOTAL . .. : ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . F. 52.590 16 † Nous continuons, ainsi que nous l'avons fait pour les années précédentes, à de boucherie pour - lº, ſº ºs qui donner les résultats de la régie organisée pour le service des viandes de boucherie, ont été faites aux 0 © © 5 y Hospices en 1865 nécessaires aux Hospices pendant l'année 1865, comparativement à l'année 1864. Le kilogramme de viande a coûté en 1865. .. .. .. .. .. .. . F. 1 06 . 458 id. id. id. en 1864 . ... .. .. . · · · · · 1 04.116 Différence en plus pour 1865........ ... ... ... ... . F. 0 02.342 Il a été consommé à l'Hospice-Général en 1865... .. .. .. .. K. 71.090 en 1864. .. .. ... .. . 71.893 Différence en moins en 1865. .. .. .. .. .. .. ... .. .. . K. 803 Il a été consommé à l'Hôtel-Dieu en 1865. ... .. .. .. .. .. . K. 40. 136 5 1864. .. ............ 40.812 5 Différence en moins pour 1865 ... .. .. ... .. .. .. .. . K. 675 — 55 — La consommation totale, en 1865, a été de 111.226 kil. 500 gr. La dépense générale, déduction faite du montant des abats, a été, pour la même année, de 118,409 fr. 82 c., ce qui donne 1 fr. 06.458 pour prix de revient du kilogramme de viande. Nous ne pouvons, par suite de la suppression de la taxe municipale pour le prix de la viande, faire ressortir l'économie réalisée par le système de régie, comparaison faite avec le prix fixé par cette taxe; mais ce que nous sommes en droit d'affirmer, c'est que cette régie, pour les fournitures de viande, nécessaires aux Hospices, a, pour excellent résultat, d'assurer de bonne qualité de viande en procurant une véritable économie à nos établissements. Nous publions ci-après les états récapitulatifs des distributions de viande, faites pendant 1865 aux employés et aux administrés des Hospices, pour chaque catégorie de population et pour chaque établissement. , Etat récapitulatif des distributions de Viande faites pendant l'année /865, aux Employés et Administrés de toutes classes, nourris à l' H6lel-Dieu. P0PULAT10N N0URRIE. l, # c . */, # Population malade. Malades civils hommes.. ... ... .. Do femmes . ... .. .. . Femmes en couches . ... .. .. .. . Enfants desdites. ... ... .. ... .. . Filles publiques ... .. , ... ... .. . Orphelins. .................... Pensionnaires ... .. ... ... ... .. . Population valide. Aumôniers et Elèves en médecine Sœurs bospitalières .. ... ... ... . Elèves sages-ferames. , .... .. , .. Infirmiers.. ... .. .. .. , ........ . Infirmières.. ... .. , ............ Employés divers, hommes ... .. . Do femmes.. ... .. . Population n0n c0mprise au mouvement quotidien. Laveuses du dehors. .. .. .. ... .. Militaires et Marins sortant.. .. ' . Veilleurs de nuits. ... .. .. .. ... . Ouvriers divers. .. , ... .. ... .. , . TOTAL DE LA POPULATION NOURRIE. . 067 , , 854 , .802 .854 .865 , 709 .634 . 132 | 427 .225 . | 57 , 928 .800 .964 , 598 3.903 . 10 l 5.660 4 . 330 650 )) 2.010 360 270 .250 , 610 1 42 .295 . 310 , 820 . 540 . 770 . 115 . 030 . 570 . 610 620 4.040 940 ·740 1.104 # # .265 . 745 . 042 )) . 460 . 460 .930 . 560 .8 | 7 . 083 862 j . 618 .980 . 424 .828 # 2 .968 16 . 624 400.931 T0TAL DE LA VIANDE. TARIF. » | 250 » | 250 » | 250 » | 500 » | 250 » | 250 » | 500 » | 500 » | 500 » | 500 » | 500 » | 500 » | 500 » | 500 » | 500 » | 500 » | 500 » | 500 # . 454 | 375 4 . 022 | 343 446 | 875 )) .. 556 | 250 475 | 312 519 | 375 . 527 | 625 .305 | » . 074 } } 647 | 500 . 655 | » 440 )) 970 )) .385 | » 057 | 500 188 | 250 515 )) # Etat récapitulatif des distributions de Viande faites aux individus de toutes classes, à l'Hospice-Général, pendant l'année 1865, pour servir de justification au Compte de Gestion dudit Exercice. RATIONS. CONSOMMATIONS CLASSEMENT. J0URNÉES. | _ - —-^- | Pºlºl0\8 | ---- i --- vN. $ $ $ 34 s# Prop0r- 3 1 1 { ENTIERES. à */, à */2 à */, A LA DIÈTE. RºLLºS | in les, Employés, sœurs et servants.. ... .. ... . 62.621 18.390 801 874 996 | 44 , 560 | 0k 400 7.871 7 .871 Vieillards. ... ... .. .. ................. 172.497 | 110.090 ·7.840 5.204 5.938 43 . 425 0 150 18 , 001 18.001 Pensionnaires libres.. .. .. .. ... .. .. .. , . 10.617 4 , 071 598 587 788 4 , 573 0 500 2.505 2.505 Aliénés indigents.. ... .. .. ... ... ... .. .. 149.018 67 . 726 7 . | 10 6.807 8. 760 58.615 0 270 21 .236 21 , 236 Aliénés pensionnaires ... .. .. .. ... ... .. 61.270 | 15.769 5.532 6.014 6.133 | 27.822 0 500 12.229 12 229 Enfants orphelins. ... .. .. ... ... .. .. .. . 75.234 | 40. 139 3 . 337 4.004 3.11 7 24 . 637 0 150 6.813 6.813 Malades civils. . , ... ... ... .. .. ... .. , .. 44 .876 )) 14 .812 9.146 10.933 7.015 0 250 4 . 600 4.600 Ouvriers du dehors.. ... .. .. ... .. .. .. , . 10.901 7 , 205 )) )) 7) 3.696 | 0 150 1 .081 1 . 081 584.034 | 263.390 40.030 | 32.606 | 36 . 665 | 211 343 )) 74 . 336 74 , 336 : º @ - Dépenses de vin, bière ou cidre. *-º \ (e) •= # , à l'Hôtel-Dieu.. »- »., F. # . 0.826 . 30 à l'Hospice-Général. 34.902 63 Nous avons dépensé àl'article vin en 186 F. 55.728 93 Les distributions faites aux employés et administrés, en 1864, ont occasionné, · pour les deux établissements, une dépense de 62.015 fr. 41 c., et en 1863, celle de | 59.798 fr. 59 C. · 4 l - Nous avons donc réalisé en 1865, par suite du fléchissement du cours des vins, une économie de 6.286 fr. 48 c. sur 1864, et de 4.069 fr. 66 c. sur 1863. Nous donnons, comme les années précédentes, le détail des consommations du | vin en 1865, pour chaque catégorie d'administrés. État récapitulatif des Distributions de Vin faites pendant l'année 1865 aux employés et administrés de toutes les classés nourris à l'Hôtel-Dieu. iii · · · · · -: i : A.- m º, • . • . ! # $ 3 1 1 1 1 S. ). TOTAL , POPULATION NOURRIE. # # /, /2 /, / | / | g | TARIF. ;. :-) D U VIN. G D # # , )-> #- 1 C-D l- -- | ſ- i u-m-mms | ©-, - Population malade. Malades civils, hommes....... ..... 91.067 | 1.002 | 1.913 | 14.100 | 26.120 | 12.205 , _ | 35.727 | » 50 | 8.771 | 18 - Id. femmes. ............ 64.854 975 | 899 | 3.640 | 3.890 | 22.350 | 6.502 | 26.595 | » | 50 | 3.838 | 43 Femmes en couches.. ........ ... ... 4.802 » 504 470 550 | 4 . 710 790 | 781 | » | 50 505 | 68 | Enfants desdites.. ................. 1.854 | » ) ) ) )) )) 1.854 | » | 50 )) ) : Militaires et marins................ 25.865 970 890 | 5.685 | 8.243 | 4.889 » | 5.188 | » | 50 | 3.575 | 93 | Filles publiques.................... 8. 709 )) )) » | 4.260 | 2.680 » 4.769 | » | 50 32 )) | · Orphelins.. .. .. .. .. : ... .. .. .. ... .. 7.634 )) ) 520 | 4 . 525 910 )) 4.679 | » | 50 377 | 50 - | Pensionnaires ... .. .. .. .. .. . · • • • • • • • 12.132 | 2.130 | 1.705 | 2.950 | 2.900 | 4.020 )) 4 . 427 | » | 50 | 2.868 | 12 cºrb - - - - 2º ) } | Population valide. Aumôniers et élèves en médecine.... | 6.427 | 6.427 )) ) y) )) | » , » | 1 | » | 6.427 | » Sœurs hospitalières. ... .. ... ... .. . | 19.225 | 44.890 }) )) A) )) ) 4.335 | » | 50 | 7.445 | » Elèves sages-femmes. ... .. ... .. ... . 2, 157 | 1 .897 | » )) )) )) ) 260 | » | 50 948 | 50 lnfirmiers.. .. .. .. .. .. .. ... .. ... .. . 15.928 | 6.180 | 4.510 | 5.238 · )) )) ) » | 4 | » | 12.181 | 50 Infirmières.. ...................... | 10.800 | 6.310 ) ) 4.490 )) )) ) ) » | 50 | 4 .277 | 50 Employés divers, hommes. ..... ... . 7.964 )) 5.694 | 2.270 }) >) ) » | 1 | | » | 5.405 | 50 Id. femmes ....... .. . 24 , 598 )! 8.348 | 43.280 )) >) ) » | » | 50 | 6.439 | 25 Populati0n n0n c0mprise au - m0uvement qu0tidien. Laveuses du dehors................ 3.903 » | 3.903 ) )) D ) » | » | 50 | 1.463 | 63 Militaires et marins sortants. .. .. ... . 200 )) » )) )) ) )) 200 | » | 50 ) )) Veilleurs de nuit.. ... .. ......... ..· • 1 . 095 )) ) 547 )) » )2 548 | 1 | » 273 | 50 | Ouvriers divers................. $ e 9 1. 757 ) 1 . 757 ) )) ) )) » | 1 )) 1.317 | 75 ToTAL DE LA POPULATION NoURRIE... | 307.968 | 40.781 44.488 | 45.764 s Etat récapitulatif des distributions de Vin faites aux Individus de toutes classes, à l'Hospice-Général, pendant l'année 1865, pour servir de justification au Compte de Gestion dudit Exercice. - • | | RATIONS. CONSOMMATI0N CLASSEMENT. JOURNÉES. | _ - •s --T- | º | —----s *, - ſº Prop0r- 4 4 1/, l 1 lºu . ENTIERES. */, /2 /, DIETE REELLE. tionnelle. Employés et servants ................. 62. 624 58.283 995 1 , 187 1. 183 973 0l 60 35.954 35.951 Vieillards et infirmes.. .. .. , ... ... .. .. . 172 . 497 | 164.928 2. 424 2.382 2.344 425 | 0 10 16.852 16.852 Pensionnaires libres.. ... .... ... .. .. .. . 10.61 7 5.368 698 612 884 3.055 | 0 50 3.209 3.209 Aliénés indigents ........ .. ... .. .. .. . 149.018 | 430.344 3.370 4 , 014 4.664 6.632 0 15 20.406 20.406 Aliénés pensionnaires.. .. ... .. ... ... .. . 61.270 | 49. 188 2.049 3.046 3.843 3. 144 0 50 26.604 | 26.604 Malades civils ... .. .. .. , ... ... ... .. .. . 41 .876 )) 40. 434 262 510 670 0 38 11 , 640 14 .640 497.899 | 408. 108 49.967 44 .500 13 . 425 14.899 )) 114.662 | 114 , 662 — 61 — Bien que le titre de cet article comprenne le vin, la bière et le cidre, la consom- mation presque générale est celle du vin dans nos Hospices. Le vin rouge de Bor- deaux et le vin blanc dit muscadet de pays, sont donnés aux malades et aux pension- Indemnité de 10,000fr. accordée à M. Nau, architecte des Hospices, pour un projet d'hôpital. naires, et le vin blanc gros-plant de pays est distribué aux infirmiers et gens de service, ainsi qu'aux vieillards indigents et aux infirmes. # M. Nau, architecte des Hospices de Nantes, nous a adressé, le 20 septembre 1864, une lettre par laquelle il nous a exposé itérativement qu'il a été chargé par nos pré- décesseurs, de faire un projet pour la reconstruction de l'Hôtel-Dieu sur l'empla- cement du vieil hôpital, présenté par lui en 1846, et lequel n'a pas été adopté par le Conseil Municipal de Nantes, parce que la dépense en était, disait-on, trop élevée et l'emplacement mal choisi ; Que ce travail qu'il a exécuté, par suite de la délibération prise le 10 janvier 1845, par la Commission administrative, et approuvé en Préfecture le 11 février suivant, comportait un projet complet qui était composé de profils de nivellement pour le remblai en sable de toutes les parties basses du terrain, plans et devis, avant métrés, analyses des prix et cahier des charges ; | Que, pour présenter ce projet, il avait dû s'en occuper activement pendant près d'une année, faire des voyages à Paris où il a séjourné assez longtemps, pour en étudier les dispositions réputées les meilleures et prendre des aides pour le seconder, et que, dans ces conditions, il lui paraîtrait juste que des honoraires lui fussent accordés à raison d'un soixantième du montant du devis, ou un tiers de la somme totale des honoraires qui lui eussent été alloués si la construction de l'Hôtel-Dieu lui eût été confiée. M. Nau réclamait conséquemment 27.000 fr. comme tiers de la somme totale des honoraires, qui devait être allouée à l'architecte sur le montant du devis qui s'élevait à 1.640.000 fr., en se fondant sur ce que le cas qui motivait sa réclama- tion, se trouvait dans la catégorie très-définie des projets non Suivis d'effet et sur lesquels le Conseil d'État avait pris des décisions en faveur des architectes selon les bases ci-dessus fixées. (Décisions des 18 décembre 1856 et 2 avril 1857.) - Nous avons examiné de nouveau très-sérieusement cette question grave qui avait déjà motivé de précédentes demandes de la part de M. Th. Nau, et nous avons — 62 — pensé, ainsi que nous l'avions déjà écrit à cet architecte, le 24 juin 1867, que le droit invoqué par lui ne nous semblait pas réel, attendu que, par délibération du 31 décembre 1841, approuvée par M. le Ministre de l'intérieur le 18 avril 1842 et fixant les honoraires fixes et proportionnels de l'architecte des hospices, nos prédécesseurs avaient arrêté que 3 °lo seraient payés pour les travaux d'une impor- tance d'aumoins 20.000 fr. d'après devis et plans dressés par cet architecte et ap- prouvés par l'autorité supérieure. e Or, les plans et devis présentés en 1846 par M. Th. Nau d'après un programme tracé par la Commission administrative et approuvé par M. le Préfet, n'ayant pas reçu la sanction de l'autorité supérieure, puisqu'ils ont été écartés, ainsi que nous l'avons dit, pour la dépense trop élevée que leur exécution aurait entraînée, et pour le choix d'un autre terrain sur lequel l'hôpital devait être construit, nous n'avons pu admettre le droit invoqué par cet architecte, en exécutant la délibération précitée du 31 décembre 1841, qui statuait sur ses honoraires. Toutefois, nous avons reconnu, tout en croyant à l'absence du droit, aux hono- raires réclamés par M. Nau, qu'il serait juste de lui accorder une indemnité comme | rémunération du travail important, long et pénible auquel il s'était livré pour la reconstruction de l'Hôtel-Dieu, et aussi à titre de remboursement des frais qu'il avait faits dans ses voyages à Paris et pour le paiement de ses employés. Une première indemnité, que nous avions fixée, n'ayant pas été acceptée par M. Nau, nous avons, en conséquence, arrêté qu'une nouvelle indemnité de 10.000 francs serait proposée à cet architecte, afin de terminer cette affaire, en entrant dans la voie de la transaction, plutôt que de voir cette question soumise à des décisions du Conseil de Préfecture, et peut-être ensuite du Conseil d'État, et nous avons alors prié M. le Sénateur Maire de Nantes de faire, en notre nom, et sauf la sanction de l'autorité supérieure, cette dernière proposition à cet architecte. Ce bien digne magistrat ayant bien voulu se charger de traiter cette question avec M. Nau, nous a fait connaître que cet architecte, tout en persistant à croire à son droit à des honoraires fixés à un soixantième du montant du devis ou un tiers de la somme totale qui lui eût été allouée pour la rédaction des projets, la direction des travaux et le réglement des comptes, avait cependant acquiescé à la proposition de transiger par une indemnité de 10.000 fr. Cette adhésion ayant été confirmée officiellement par la lettre que nous a écrite M. Nau le 4 mai 1865, en réponse à celle que nous lui avions adressée — 63 — à cet effet, le 2 de ce mois, nous avons statué définitivement sur l'indemnité à lui allouer. - - - - - Cette indemnité de 10.000 fr. accordée à M. Nau, a fait l'objet d'une demande de crédit de même importance aux chapitres additionnels du budget des Hospices pour 1865. Elle a été approuvée par le Conseil Municipal et ensuite par M. le Préfet de la Loire-Inférieure, qui ont reconnu qu'il y avait justice à allouer une rémuné- ration à cet architecte aussi digne que capable. La mort si regrettable de M. Nau ayant eu lieu le 2 juillet 1865, la somme de 10.000 fr. a été comptée à ses héritiers. Profondément affligés de la perte de cet homme de bien, nous avons voulu que les orphelins des deux sexes et des députations des vieillards indigents de l'Hospice- Général assistassent à son convoi funèbre, et nous avons également arrêté, le 3 juillet 1865, qu'un service pour le repos de son âme, aurait lieu à la chapelle de l'Hôtel-Dieu. - ſ-> Nous avons, par notre délibération du 18 septembre 1865, nommé M. Paul Nau architecte des Hospices de Nantes. En appelant son fils à remplir ces fonctions, nous avons voulu reconnaître les longs et bons services que M. Th. Nau et les membres de sa famille avaient rendus aux Hospices. Nous avons agi aussi dans l'intérêt de nos établissements, attendu que nous étions convaincus que M. Paul Nau suivrait, dans cette position, la voie qui lui avait été tracée par son père, qui l'avait remplie si honorablement pendant près de ving-six ans. - - - º HOSPICE-GÉNÉRAL. -> B H O EPITA T , - S U C C U ERS A L . QUARTIER DES ALIÉNÉS. ADM INI STRATI ON INTÉRIEU R E. MM. F. HUETTE .. .. . Chevalier de la léſion-d'llonneur, Administraleur 0rdonnaleur. D P. AUBINAIS.. Chevalier de la léſion-d'Ilonneur, Administraleur de l'llospice-ſénéral et de l'Ilôpilal Nuccursal. L. COUPRIE.. ... AV0Cal, Administraleur du Quartier des Aliénés. CL. PRÉLY... .. . Administraleur, chargé de la surveillance des bâtimenls. F.-C. VINCENT .. Secrétaire en chef des Ilospices. •s-g Econome, M. ATHÉNAS (PITRE). 4-5 Supérieure , Sœur SAINTE-ÉMERENCE. --» © © o em - SERVICE RELI G.IEUX. •-mº MM. l'Abbé BOISROBERT .. Aumônier en chef. . l'Abbé HIMÈNE.. .. . . . id. adjoint. —•º•--- - --- - - 9 — 66 — État du mouvement général de la population de l'Hospice-Général pendant l'année 1865. | ºr p ma5 = _ 2 | PENDANT L'ANNEE 1865. # Nombre | Moyenne # - CO : -- ſ- # * | -- ^ -- | * 2 de de la # E DÉTAIL DE LA POPULATION. #.# u3 or, # # | journées | population | # # # 0BSERVATI0NS. 5 ſ # r = • * J' « - - e> : - ·# # È # # # # pendant pendant 2 # [- - ſ- G D .3 ©- © 2 º 3 - ſ- E - [-' C/O ſ- -( l'année. l'année. 2 · co $- / Agents, aumôniers et élèves internes. ... . 13 3 2 1 13 4.707 12 90 | 6 25 Pers0nnel Sœurs (service actif)... ... ... ... ... .. .. 42 1 1 # 42 15. 111 41 40 )) X du S(eurs reposantes.. .............. ... ... J) )0 )5 J) Mº X, )) ) )) 0 service Servants | hommes .. . 64 75 71 1 67 23.279 63 78 | » 72 - A - º ' Cl l l U > • • • • • • • • • • • • • • • • • . femmes.. .. 51 13 7 I) 57 19 . 584 53 66 X )) º [ Ouvriers du dehors nourris , § . )0 Xi) ' » X) X) X) Y) m | X0 P dans l'établissement . .. .. ( femmes. .. . 36 X 23 X; 36 10.944 29 99 X o ToTAL du personnel du service hospitalier ... .. .. .. .. . 206 92 81 2 215 73 . 625 201 72 | » 67 a=== | = -i | -- = | = | t=z-=ri | E======TE | E==== Personnel Sœurs (services annexés et extérieurs). .. . y) X) 2 X) # 2 )) b » 9 des services Préposés et servants hommes . .. J} Xº , # j5 X) X) )) )) X anneIés reposes el servants ... ... . | femmes. .. . X) X} Xº X) X) X) Yº X) 2 D et §ºl - (Services annexés ct extérieurs.) p X) Y) j) J) X) J) ToTAL du personnel des services annexés A° ct cxtérieurs. ... .. ............... . M) X) Xº , ) X) p D )) ) - S =E | ue = e - © $ E rErE llllllCS . . . . .| # º - . Ö Ö . 93 Général. # • , : - v, §s 63 156 139 19 61 23.333 63 93 8 68 Orphelins admis en vertu de | gal'C0llS .. . . l) y) 2 2 , X p X D )) fondations.............. lilles . ... .. ); X) X) X) X} X p ) )) D Enfants de ſamilles † † 19 9 10 M) 18 6. 175 16 92 X) )) ayant encore leurs parents. t ſilles ... .. . 1() 5 5 1 9 3.345 9 17 6 67 # f ^ * f ) ) * ſ ) f"Y |" p= r # •! r-, 27 . 387 75 03 » 57 T s n c < i c f é | gal'ç0ns.. .. ( ( 99 103 1 72 24 l . O e ) Enfants assistés. .. .. .. .. , . t filles . .. .. . 109 | 86 | 95 | 2 | 98 | 38.000 | 104 11 | l 03 ToTAL de la population de l'Hospice-Général.. . 842 | 1.489 | 1.376 | 144 81 | | 304 260 825 36 | 6 17 : ' -- A - J , , ,l .' 4.-' s e e 173 C) 18 25 172 63.278 173 36 | 11 63 Aliénés du département. .. . |† 173 42 r-, N- ſ ſ enes au departement femmcs .. .. | 203 47 13 | 28 | 209 | 75.303 206 81 | 11 20 Quarlier Aliénés étrangers au dépar- | hommes . .. 2 3 3 jº 2 764 2 09 )) b d lenlcnt. .. ... .. .. .. .. ... ſctnmcs.. .. X} 4 4 I} N) 72 » 20 J) J) des Aliénés indigents au compte ( hommes .. 13 2 N) Xº 15 5, 122 14 03 | » » Aliénés. des hospices. ... ...... .. . | femmes. .. . 12 | 2 » 13 4.446 12 19 )) X * • • • i ^ , , , , n , » a rs hoInInes . . . 77 45 27 14 84 30.382 83 24 9 04 ( Aliénés pensionnaires...... | † | # 57 31 | 12 | 91 | 30.978 84 87 | 8 95 ToTAL des aliénés. ... .. .. ... .. 557 20 | 96 76 586 | 210.345 576 29 | 10 03 ==== | = | =zE | = | -- | E==== | = | RÉCAPITULATION. Personnel du service hospilalier . .. ... .. .. .. .. .. .. 206 92 8] 2 2 | 5 73. 625 20 | 72 » 67 Id. des services annexés et extérieurs. .. .. .. . Xe Jº X) p X} X) X3 X, » , » Population de l'llospice-Général.. ... .. ... .. .. .. .. . 842 | 1 . 489 | 1 . 376 144 81 | 30l . 260 825 36 (5 17 Id. du quartier des Aliénés. .. .. ... .. ... .. . 557 201 96 76 586 | 210.345 576 29 | 10 03 ToTAL GÉNÉRAL. ... ....... 1.605 | 4 .782 | 1 . 553 222 | 1 . 612 | 585.230 | 1 .603 37 | 6 35 Z - 5E-E- — 67 — Observations sur l'agrandissement du quartier des aliénés. Statistique médicale des aliénés en 1865. Nous avons déjà fait connaître dans nos précédents comptes-rendus, et notre intention n'est pas de revenir sur ce sujet, la situation dans laquelle se trouvaient toutes les catégories de population reçues à l'Hospice-Général, et nous avons notamment parlé de la nécessité qu'il y aurait de construire, dans le plus bref délai possible, des pavillons d'aliénés. Notre pensée, en agissant ainsi pour les aliénés, serait de mettre ces infortunés, reçus à notre asile, dans les meilleures conditions, et de leur procurer une amélioration dans leur état, en leur donnant un peu du bien- être dont ils jouissaient avant leur entrée au quartier des aliénés. Nous n'avons pu atteindre ce résultat, cependant si désirable, parce que nous n'avons pas encore les ressources qui devront servir, en partie, à l'agrandissement du quartier des aliénés. Nous voulons parler de la succession Souhigaray, qui sera certainement, dans un avenir peu éloigné, affectée à cette œuvre, attendu que nous avons tout lieu d'espérer que les hospices de Nantes, qui sont définitivement reconnus légataires universels de la testatrice, seront mis en possession de la totalité de ce legs, malgré la demande en modération formée par M. et M"º de Monti. Les plans et devis relatifs à cet agrandissement ont été soumis à l'autorité supé- rieure, et ils seront sans doute approuvés, dès que les voies et moyens pour y parvenir, ne seront plus à l'état d'espérance, mais bien à l'état de faits accomplis. «-• Nous continuons à publier la statistique médicale des aliénés, en suivant les prescriptions qui ont été faites quant à l'ordre à observer dans l'établissement de ce travail. — 68 — Etat du m0uvement de la population des Aliénés des deux sexes dans le c0urant de l'année 1865. INDIGENTS. PENSIONNAIRES. | TOTAL PAR SEXE. | TOTAL MOUVEMENT DE LA POPULATION. • GS Hommes. | Femmes. | Hommes. | Femmes. | Hommes. | Femmes. | ALIÉNÉs. Restant au 31 décembre 1864. ... .. e © e 188 215 77 77 265 292 557 Entrés pendant l'année 1865. .. .. .. .. . 44 48 40 50 84 98 182 Sortis par guérison................ '• • • 13 11 7 44 20 25 45 Sortis par décès. ............. . · • • • • • • 25 28 10 12 35 40 75 Sortis par autres causes. ............. 5 2 15 11 20 13 33 Restant au 31 décembre 1865. .. .. .. .. 189 229 85 90 274 312 586 Moyenne des guérisons sur 100 aliénés.. | 5.03 4. 18 5.98 11.05 5. 73 6.41 6.09 Rapport des guérisons aux entrées.. ... | 29.54o/o | 22.92 17 , 50 28.00 23.81 25.92 24.67 Moyenne des décès sur 100 aliénés.. .. . 10.77 10.65 8.54 9.45 10.03 10.26 10.14 | Population au 31 décembre 1865, suivant la forme de la maladie. INDIGENTS. PENSIONNAIRES. TOTAL GENRE DE MALADIE. TOTAL TOTAL GÉNÉRAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Manie.......... .......... · .. ... .. : . 46 67 113 11 16 27 140 Monomanie. .. ... .......... .. .. ... .. 6 7 13 4 17 21 34 Lypémanie.. ... .. ... .. ... .. ... .. .. . 44 70 114. 32 33 65 179 Démence simple.. ...... ... ... ... -- .. 45 40 85 25 21 46 131 Démence paralytique.. .......... .. ... 6 4 10 5 1 6 46 ldiotie.. ......... ... ... : ............ 42 34 76 8 2 10 86 TOTAUX ... ... ... .. 189 (!) 222 (2) 411 85 (º) 90 (4) 175 586 (!) 23 de ces aliénés sont épileptiques. — (*) 19 sont épileptiques. — (º) 4 épileptiques. — (*) 2 épileptiques. — 69 — Admissions de 1865. — Enlrées par mois. INDIGENTS. PENSIONNAIRES. • T0TAL MOIS. Q) TOTAL. TOTAL | | | : Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. GENERAL. Janvier ............................ ) 2 2 4 2 6 8 Février ... ......................... 4 5 9 1 4 5 14 Mars.. ... : ........................ 3 4 7 4 6 10 17 Avril.· · · · · ......................... 9 3 12 5 4 9 21 Mai. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ........... . 3 5 8 3 9 19 20 Juin .............................. 3 6 9 6 1 7 16 Juillet ... .......................... 6 4 40 2 5 7 17 Août. -- ... .. · · · · · · · · · · ............. 4 6 10 3 1 4 14 Septembre.. ... ............ ..... · • · • 3 3 6 3 6 9 15 0ctobre. .. ... .. .................. .. 4 5 9 4 3 7 16 Novembre. ............... · · · · · · · · · · 1 3 4 4 5 9 13 Décembre.. .. .... ... ... .... .. ... ... . 4 2 6 1 4 5 11 TOTAUX. .. .. .. ... ... . 44 48 92 40 50 90 182 Admissions de 1865. — Etat civil des Aliénés. INDIGENTS. PENSI0NNAIRES. - - TOTAL T0TAL. T0TAL. - - - - • GÉNÉRAL. Hommes. Femmes. Hommes. | Femmes. Célibataires......................... 21 18 39 19 24 43 82 Mariés. ............................ 18 17 35 19 20 39 74 Veufs. .. ........................... 3 13 16 2 6 . | 8 24 Etat civil inconnu.. ....... ... .. , ... . 2 ) 2 J) ) D 2 TOTAUX .. ... ... . 44 48 92 40 50 90 182 —T─ — 70 — Admissions de 1865. — Age au moment de l'entrée à l'Asile. INDIGENTS. PENSIONNAIRES. TOTAL AGE. TOTAL. T0TAL. - - GÉNÉRAL. | Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. | Au-dessous de 15 ans. ... .. ... .. ... .. ) ) )) ) 1 )) 1 1 De 15 à 20 id. ... ... ......... 4 X) 1 1 )) 1 2 De 20 à 25 id. .. .. . .. , ... .. , . . 3 4 7 2 9 11 18 · De 25 à 30 id. ........... , ... . 3 3 6 4 10 14 20 De 30 à 35 id. .. .. .. ... ... .. .. - 8 5 13 7 3 10 23 De 35 à 40 id. ... ... ... ....... 7 8 15 9 4 13 28 De 40 à 50 id. ... .. , ... .. ... .. 15 11 26 14 7 18 44 De 50 à 60 id. ... .. .. .. .. , ... . 5 7 12 2 7 9 21 De 60 à 70 id. ...... .. ... ... .. 4 5 6 2 7 9 15 De 70 à 80 id. ... .. .. .. .. .. .. . ) ) 5 5 1 3 4 9 Au-delà de 80 id. ... .. s $ e e s • e © s © e 4 )) 4 )) » ) 1 TOTAUX. .. ... ... ... .. 44 48 92 40 50 90 182 Admission de /865. — Age au début de la maladie. (Ce tableau ne comprend que les aliénés admis pour la première fois dans un asile.) m | INDIGENTS. PENSIONNAIRES. TOTAL DEBUT DE LA MALADIE. TOTAL. TOTAL. GÉNÉRAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Affection congénitale.. .. .. .. .. ... .. .. 2 )) 2 :) 20 ) 2 Au-dessous de 15 ans. ... .. ... .. ... . ) ) ) ) 1 X) 1 4 De 15 à 20 id. .. ... ... ... .. .. . 4 1 2 - 1 4 5 7 De 20 à 25 id. .. .. ... ... ... .. 3 · 1 4 2 7 9 13 De 25 à 30 id. .. ... .. .. ... ... . 1 4 2 5 4 9 11 De 30 à 35 id. ... .. ... .. .. ... . 5 7 19 7 3 10 22 De 35 à 40 id. .. ... ... ... .. .. . 5 1 (6 8 1 9 15 De 40 à 45 id. ......... .. .. .. . g 3 2 5 4 2 6 44 De 45 à 50 id. ... .. ... .. .. ... . 3 4 7 4 4 8 15 De 50 à 60 id. ... .. .. .. .. .. .. . 4 2 3 4 2 , 3 6 De 60 à 70 id. ... ... ... ... ... . 1 4 5 2 3 5 10 De 70 à 80 id. ... .. ... .... ... . 2) 1 1 ) ) ) 1 Age inconnu. ... .................... 9 14 20 ) 7 7 27 TOTAUX. ......... | 34 35 69 35 37 72 144 Admissi0ns de /865. -- Degré d'instruction. INDIGENTS. PENSlONNAIRES. TOTAJ TOTAL. ToTAL | " GENERAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Sachant lire seulement.. .. ... ... ... .. 6 9 15 4 10 14 29 Sachant lire et écrire . ... ... ... ... .. . 14 13 27 19 21 40 67 Ayant reçu une bonne instruction pri- maire. .. · · · · · · · · ................ 1 4 . 9 7 10 17 19 Ayant fait des études complètes. ... ... . 4 ) 1 4 ) 4 5 Diplômés ; instruction supérieure.. .. .. . ) ) ) )) ) ) ) ) Ne sachant ni lire ni écrire. .. .. .. .. .. . 18 17 35 5 5 10 45 Instruction inconnue.. .... ... ....... 4 12 1 4 5 | 7 T0TAUX. ..... ........ 44 48 92 40 50 90 182 Admissions de 1865. — Professions des aliénés admis pour la première fois dans un asile. INDIGENTS. PENSIONNAIRES. T0TAL PR0FESSIONS. T0TAL. T0TAL. A - GÉNÉRAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Cultivateurs.. ............. ......... 12 6 18 10 7 17 35 Marins ................... • • • • • e s e | . 3 2) 3 2 ) 2 5 Négociants, marchands, commis ... ... . ) )) Y © 2 6 8 8 Tailleurs, couturières, lingères. .. .. .. . 1 9 10 ) ) 4 4 14 Cordonniers, tanneurs. .. ... .. .. ... ... 2 ) 2 4 ) 4 6 Boulangers ......................... ) )) )) 1 )) 1 1 Menuisiers, chaisiers, tonneliers. .. .. .. 2 ) ) 2 2 )) 2 4 Tailleurs de pierres, plâtriers ... ... ... 2 )) 2 ) ) )) 2 Cochers. .......................... . 4 )) 1 )) D ) ) 1 Aubergistes, cafetiers. .. .. , . · · · · · · • · • )) )) ) 1 1 2 2 Colporteurs.. ............. ......... . )) 2 ) )) » , 2 Mineurs. ............. .. , ... ....... . 4 )) 4 )) )) ) 1 Chaudronniers . .. ... ... .. .. ......... )) )) )) 4 )) 1 1 Horlogers, bijoutiers. ................ 4 )) 4 1 )) 4 2 Sabotiers. ... ... ... .. : ... ........... ) j) ) 1 ) 1 1 Portefaix, journaliers.. .. .. ... ... , ... 4 8 12 )) 1 1 . 13 Domestiques. .. .. : ... ... ... ... ... .. . )) 7 7 1 3 4 1 1 Huissiers, maîtres d'études, directrice des postes, conducteurs des ponts et chaussées, clerc de notaire ... .. ... . 1 )) 1 3 1 4 5 Propriétaires, rentiers.. .... .. .. ... .. )) » X0 6 12 1 2 Filles publiques. .. ................ .. ) 1 4 ) 1 18 18 Profession nulle par incapacité.. ... .. .. 4 )) 1 )) >} ) 1 Profession inconnue.. .. .. © e • e s © e s e s e e 1 4 5 )) 1 1 6 TOTAUX. ......... , s © s t © 34 35 69 35 37 72 141 EmEEM AdmiSSi0ns de /865. — Forme de la maladie. INDIGENTS. • PENSI0NNAIRES. TOTAL F0RME DE LA MALADIE. T0TAL. - - - TOTAL. - - GÉNÉRAL. Hommes. | Femmes. Hommes | Femmes. Manie.. · · · · · · · · · · ............ : ... .. 20 (l) 16 (º) · 36 16 (º) 14 30 66 Monomanie. ... ... .................. ,) ) )) )) 2 2 | 2 Lypémanie . ... .. .. ... ............. 11 14 25 12 25 37 (32 Démence simple. ... .. ... .. ......... 3 (4) 12 15 2 8 10 25 · Id. paralytique.. .............. . 7 5 19 9 1 10 22 Idiotie . .. : ... .. .. ... : ... ... ... ... . 3 (5) 4 4 4 )) 4 5 TOTAUX. ... .. .... .. ... 44 48 92 40 50 90 182 (!) Un de ces malades est en même temps épileptique. — (*) Un épileptique. - (º) Trois épileptiques. — (*) Un épileptique. — (*) Un épileptique. | Admissions de 1865. — Début de la Maladie des Aliénés admis pour la première fois dans un asile. - T0TAL. T0TAL. & y AU MOMENT DE L'ADMISSION. GENERAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Moins de 1 mois.. .................. 5 3 8 2 5 7 15 De 1 à 2 mois................. • © © © © 4 3 7 5 2 7 14 De 2 à 4 id. ..................... 5 1 6 6 4 40 16 De 4 à 6 id. .................... ) )D X) 2 1 3 3 De 6 à 9 id. ..................... ) 2 2 ) 2 2 4 De 9 mois à 1 an... ......... ... .. .. 2 ) 2 1 2 3 5 De 1 an à 2 ans.................... 3 3 6 8 7 15 21 De 2 ans à 4 ans................... 1 9 10 7 5 | 49 22 De 4 id. à 10 id. .. .......... .. ... . 4 4 2 2 2 4 6 De 10 ans à 20 ans. .. .. ... .. .. .. .. . )) 2 2 4 1 2 4 Affection congénitale.. .. .. ... ... .. .. . 2 ) 2 ) ) ) 2 Début inconnu mais éloigné.... .. ... .. 1 ) 4 4 3 4 5 Début inconnu. ..................... 10 · 11 21 ) 3 3 24 TOTAL. ......... 34 35 69 35 37 72 144 — 73 — Admissions de /865. — Causes présumées de l'Aliénation mentale. (Aliénés admis pour la première fois.) —- | INDIGENTS. PENSI0NNAIRES. TOTAL ! DÉSIGNATION DES CAUSES. T0TAL. TOTAL. | . . - GENERAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. - Hérédité.. ..................... 7 9 16 15 13 28 44 | # | Excès alcooliques. .............. 9 3 12 47 ) 47 29 | # l)° sensuels.. ... ... ......... 4 ) 1 3 ) 3 4 # \ Epilepsie...................... 3 1 4 3 D 3 7 # Hystérie.. .. .. .. .. ... ... ... ... . ) )) ) ) 4 4 4 ſ>a Affections cérébrales diverses.. .. . 1 3 4 4 4 2 6 # | Etat puerpéral................. ) 1 4 ) ) ) 1 # [ Fièvre typhoïde................. 4 ) 1 ) )) ) 1 C> Excès de travail ................ ) ) X) 1 ) 1 | 4 - Progrès de l'âge.. ....... ....... 1 ) 1 ) ) ) 1 uñ Faiblesse intellectuelle . ... .. ... , 9 4 (5 4 2 3 9 | # | Religion mal entendue. ... .. .. .. ) ) D) 4 2) 1 1 , # llevers de fortune, embarras d'aſſaires. .. ... . ) 4 4 2 1 3 4 G ) º s º e - E Mauvais ménage, mauvais traitements subis.. .. . ) ) ) ) 1 1 4 (/2 Emotion vive, frayeur. ... .. .. .. . )0 2 2 ) · · ) ) 2 # | Perte de parents, d'enfants....... ) 2 2 » 3 3 5 # Contrariétés diverses. ... .. .. .. , . 2 4 3 2 3 5 8 Inconduite. .................... 4 ) 4 )) M )) 1 Causes inappréciables. ............... 6 3 9 2 9 11 20 Causes inconnues.................... 8 8 16 1 7 8 24 TOTAUX ......... 42 38 80 49 44 93 173 · Sorties par guérison en 1865. — Forme de la Maladie. · Plusieurs causes ayant paru agir simultanément sur la même personne, le total ne peut ici concorder avec celui des autres tableaux. · INDIGENTS. DENSIONNAIRES. TOTAL FORME DE LA MALADIE. E- = | T0TAL. TOTAL. | . . - - GENERAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. • º • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • e • e 10 5 15 5 7 12 27 Monomanie......................... ) )) ) ) ) )) ) | Lypémanie.......................... 3 6 9 2 7 9 18 TOTAUX ............. 43 4 4 24 7 14 21 45 L- N 10 — 74 — Guérisons de 1865. — Durée du séjour des Aliénés sortis par Guérison. . JNDIGENTS. DENSIONNAIRES. TOTAL DURÉE DU SÉJOUR. | TOTAL. |== TOTAL. | . . - GENERAL. | lHommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Moins de 15 jours.. ... ... ... .. .. ... . D . ) ) ) )) 4 1 1 De 15 jours à 1 mois . .. .. ... .. .. .. . ) J9 . )) 1 3 4 4 De 1 mois à 2 id.. .. .. .. .. ... .. .. 4 2 6 1 4 · 5 1 1 De 2 id. à 3 id. ... ... ... .. ... .. | ) 1 3 | 4 5 De 3 id. à 4 id................. | 4 9 1 9 3 5 De 4 id. à 6 id.. ... ... .. ... ... . 3 2 5 ) ) : | 1 6 De 6 id. à 9 id.. ... .. .. .. ... .. . 2 1 3 J) 1 1 4 De 9 id. à 1 an ... .. ... ... ... .. 1 1 2 N) ) ) )) 2 De 1 an à 2 ans.. .................. 1 2 3 1 1 2 5 De 2 id. à 3 id. .......... ... ... .. . ) 2 2 )) )) ]) 2 De 3 id. à 4 id. · · · · · · · · · · · · · · · · · · . I) )) ) )) ) ) J) } ) TOTAUX ............ 13 11 24 7 14 21 45 Guérisons. — Sorties par mois. | N] { ! Q [ ſ \ N NJ INDIGENTS PENSIONNAIRES. TOTAL M0[S. TOTAL. TOTAL. A* s - GENERAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Janvier e © s © © s e © • • • • e • s s e e e $ • º • • • © © © 4 ) 1 ) )) )) 4 Février e e º e s • e © © • • • e ^ e s e e e e e s e e • • • • 1 1 2 - ) ) 1 1 3 Mars • e © e e s e e $ • e e © e e • e • 4 e • e e e s e e e • • • ) 1 1 )) 1 4 2 Avril.. ... .. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · . ) ) N )? 1 9 3 3 Mai. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 3 1 4 ) ) 2 2 | 6 Juin. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . ) 1 1 1 )) 1 2 Juillet . ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 2 1 3 ) ) ) ) ] ) 3 Août • e • • • a s • s s e - e © • • • • e s s s s e e e e • • • 4 2 6 )) 1 1 7 Septembre.. .. .. .. ... ... .. ... .. ... .. 4 1 2 2 2 4 6 0ctobre.. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1 )) . 4 2 · 1 3 4 Novembre. .. ... .. .. ... ... ... ....... ) ) 2 2 1 3 4 . .6 Décembre. ...... ... ... ... .. ... ... .. )) 4 1 J) 1 1 2 TOTAUX. .. .. .. .. . 13 1 1 24 7 | | 4 24 45 Décès de 1865. — Maladies qui ont occasionné la mort. INDIGENTS. PENSIONNAIRES. . | - . - TOTAL MALADIES. TOTAL. T0TAL. g º - GENERAL. Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. Aſſections cérébrales.. .. .. .. .. .. .. .. . 3 19 15 · 5 : 6 11 20 Tubercules pulmonaires. .. .. ... .. ... . 6 7 13 · 1 1 2 15 Affections du cœur.. ... .. .. ... ... ... . 3 4 7 ) 3 3 10 Démence paralytique. .. .. .. .. ... .. .. . 4 )) . 4. | | )) 1 5 Scorbut. ... ... ... ... ... .. ... ... ... . 3 ) 3 )) ' ' ' ) ) 3 Dyssenterie. ........................ 3 J) 3 ») ) ) 3 Entérite . ... .. .. ... .. .. ............ ) 2 2 . ) )) )) 2 E ilepsie. .@ 4 e © º s s @ º @ e s e , e s , s e © $ © e s º s 1 ) 4 1 )) · 1 2 Fièvre typhoïde.. .. .. . ^ • e • • e • • • • s e s e 1 1 2 )) ) )) 2 Péritonite aigué. .................. - . 1 4 . 2 ) )) )) 2 Eclampsie puerpérale. ... .. .. ..... .. ) ) )) D 1 1 4 Suſfocation par aliments.. ......... .. . ) )) )) 1 X} 1 4 Pneumonie, pleurésie.. .... ... .. .. .. . )) 1 1 1 1 2 3 TOTAUX ... ... .. © © e , 25 28 53 10 12 22 75 Décès de /865, suivant la forme de la maladie meml(tle et la cause de la n0rt. FORME DE LA MALADIE. # Manie ... .. ................... 4 Monomanie................... . ) Lypémanie. ................... (5 Démence simple ... .. , .... .. ... 12 Démence paralytique ... , ... .... 7 Idiotie. .............. , ....... . )) un gs «s s > . • Cl> .S2 _S $- 8 | -- 2- 4 ſ . . -- -; . -3 ) . & ) C- >-2 · ; C ) S ec # = { bſO ſ- 5 p-º T,E -= —s -:- e5 • > • - C ) '3 2- g=s - : ſ- - 35 •-> ©- 9/2 -- Cl> : # V-3 ce : -- •- º "zC $ # S- C ) #: ſ-- (ſ} ſ- e5 -, 2- *S ) " -- #º :- ſ- ſ- • • # C) S2 -> cr) " 2-, ſ ! Cl> # C ) C ) , $ > | f } C .3 ,- G ) G > e g•-$ g=n4 s sms S> C) C/Q go ſr- &5 SP #- •-> Cf) -5 e5 2- 2- tºy S5 = >- •:- ſ- C > ©> © ) : ſ- -- : :$2 -G 5 éº - •=à —R -- • © ) c C-) -; ſ- ſ- ſ-r- 5- 2 ) ) ) D 4 1 4 2 2 2 )) )) )) ) ) ) )) ) )) D . . » ) ) 7 4 ) 2 1 4 1 . )) ) } } ) ) 1 3 ) 1 1 1 )) )) ) ) ) )) | 2 5 ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) ] ) 4 4 ) ) ) ) X) ) )) )) ) ) )) - —s º-mm- - R-° 15 | 10 O 3 3 3 2 2 2 2 1 •| # 1-mºs 1 ) º=- TOTAUX. ... .. ... . 26 1 7 5 — 76 — Décès de 1865. -- Ages des aliénés qui ont succombé. INDIGENTS. PENSI0NNAIRES. | T0TAL AGES. T0TAL. TOTAL. , , | } GENERAL. | Hommes. | Femmes. Hommes. | Femmes. . Au-dessous de 20 ans.. .. . • • • .. • • • • • . ; » 1 1 ) ) ) De 20 à 30 id. ............... . 2 2 4 4 2 De 30 à 40 id. ... ............. 8 4 12 2 b} De 40 à 50 id. ... ............. 6 6 12 4 2 De 50 à 60 id. .. .. .. ... .. .. .. . 6 4 10 1 ) De 60 à 70 id. ... ... ... ... .. .. 1 6 7 1 6 De 70 à 80 id. ... ... .. .. .. ... . )) 5 5 1 2 Au-dessus de 80 id................ 1 )) 1 ) ) Age inconnu. .. .................... . 4 D 4 ) ) TOTAUX. .............. -25 : 28 53 10 12 Décès de 1865. — Durée de séjour des aliénés morts pendant l'année. N - : - INDIGENTS. PENS10NNAIRES. TOTAL DUREE DU SEJ0UR. T0TAL. T0TAL. s º GENERAL . · Hommes. | Femmes. | | Hommes. | Femmes. | | | Un jour. ........... : ............... )) D )) 1 ) 4 1 | De 1 jour à 15 jours. ............. 2 1 3 1 2 3 6 | De 15 id. à 1 mois.. ... ... ... ... . 1 2 3 1 )) 1 4 De 1 mois à 2 id. .......... ... . ) 1 1 1 4 5 6 De 2 id. à 6 id. .............. 5 5 10 ) 3 3 13 De 6 id. à 1 an . ... .. .......... )) 3 3 3 )) 3 6 De 1 an à 2 ans.. ... .. .. .. .. .. .. . 4 4 5 1 1 2 · 7 De 2 id. à 3 id. ............ , ..... 2 3 5 1 )) 1 6 De 3 id. à 4 id. .................. 1 | 2 3 )) )) )) 3 De 4 id. à 6 id. ... .. ... ... ... ... . ) 2 2 )) )) D , 2 De 6 id. à 10 id. ................. . 2 1 3 1 ) 1 4 De 10 id. à 15 id. .. ... .......... ... 6 1 7 )) 1 1 8 De 15 id. à 20 id. .. ... .. ... .. .. .. .. 4 3 4 . ) J) ) p. 4 De 20 id. à 25 id. ... .. , ... .. .. .. .. . 1 2 . 3 ° D 1 1 4 De 36 id. à 40 id. ... .. ... ... ..... .. X ) 1 1 )) ) )) 1 TOTAUX. ............. 25 28 53 10 12 92 75 — 77 — Décès par mois. 1 & INDIGENTS. PENSIONNAIRES. T0TAL M0IS. - TOTAL. TOTAL. | | Hommes. | Femmes. | | Hommes. | Femmes. GENERAL. Janvier.. ..... ... : ... ... ... ... ... .. . 3 2 5 D) 2 2 7 Février.. .. ... , . ... ... ... .. ... ... .. )) 4 4 ) 1 . | 5 Mars.. ... .. : ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · . 4 2 6 J) V) J0 6 Avril... .. ... ...... .. · · · · · · · · · · · · · · · 1 3 4 ) 2 2 6 Mai. ...... ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 3 5 8 1 1 2 10 Juin. ... ... ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1 1 4 2 2 4 6 Juillet.. ... ... ... .. .. · · · · · · · : ... ... . 3 1 4 )) )) ) 4 Août. .. ... .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · . ) 1 1 3 ) 3 4 Septembre.. .......... .. : .... .. ... .. 1 ) 1 2 ) 2 3 Octobre.. ... .. .. ... .. .. .. .. .. .. .. .. - 2 3 3 1 3 4 9 Novembre.. ... .. ... ... ... .. ... ... .. 4 1 5 1 1 2 7 Décembre ............. ... .. . « @ é s $ º $ 3 5 8 J) D ) 8 TOTAUX. .. ... ... ... . 25 28 53 10 12 92 75 • .. - Afin que la statistique qui précède, soit de la plus grande clarté, nous avons jugé utile, ainsi que nous l'avons fait pour le compte-rendu de l'exercice 1864, d'emprunter au remarquable rapport présenté à M. le Préfet par M. le docteur Petit, médecin en chef de l'asile Saint-Jacques, et dont ce fonctionnaire a bien voulu nous donner communication, les observations et explications qui suivent sur l'important service dont il a la direction. Voici en quels termes ce praticien distingué expose à ce magistrat la situation dans laquelle le quartier des aliénés de l'Hospice-Général s'est trouvé en 1865 : - Depuis l'année 1863, où la population du quartier des aliénés de Saint-Jacques a atteint son maximum , il s'est produit un mouvement en sens inverse. Le nombre des journées de présence, qui progressivement était arrivé au chiffre annuel de deux cent vingt-quatre mille huit cent quatre-Vingt-treize, a fléchi, en 1864, à deux cent treize mille neuf cent trente-huit , et en 1865, il s'est abaissé jusqu'à deux cent dix mille deux cent quatre-Vingt-huit. - | Les aliénés de toutes les classes étaient, au 1" janvier de l'année qui nous occupe, au nombre de cinq cent cinquante-sept. Les admissions l'ont emporté un peu sur les sorties, en sorte qu'au 31 décembre, la population se trouvait de cinq cent quatre-vingt-six aliénés. (Voir le tableau No M.) . - 78 — Ces malheureux se divisaient ainsi, sous le rapport de la forme de l'aliénation mentale : Cent quarante atteints de délire général ou de manie, trente-quatre maniaques, cent soixante-dix neuf affectés de délire triste ou lypémanie, cent trente-un déments, seize f ·appés de démence avec paralysie générale progressive, enfin quatre-vingt-six idiots à divers degrés. · · · · • : . Il est à remarquer que, pour les formes curables de l'aliénation mentale (manie, monomanie, · lypémanie), le nombre des femmes l'emporte sur celui des hommes. Le contraire a lieu dans les formes incurables (démence, idiotie). # Il y avait quarante-huit malheureux atteints d'épilepsie, vingt-sept hommes et vingt-une femmes: (Voir le lableau Nº 2.) " - ººº tr- . , ' · · Cent quatre-vingt-deux malades ont été admis : quatre-vingt-douze au compte du département ! et des communes, quatre-vingt-dix placés volontairement par les familles. Une femme, passée, au 1" janvier, des pensionnaires aux indigents, ſigure pour ordre aux sorties de la première . catégorie et aux entrées de la deuxième. Sur ces cent-quatre-vingt-deux admissions, cent quarante un individus étaient traités pour la première fois dans un asile; des quarante autres , un a été admis pour la neuvième fois, deux pour la sixième fois, deux pour la cinquième fois , trois pour la quatrième fois, dix ont été admis trois fois, et vingt, deux fois.Une femme indigente nous est venue transférée de la Salpétrière; une pensionnaire avait reçu des soins dans un asile . privé (Voir le tableau Nº f.) · · · · · · · · · · · · · · · C'est pendant les mois d'avril et mai qu'il y a eu le plus d'admissions ; le minimum s'est rencontré en décembre et janvier. Pendant les autres mois, les différences ont été peu sensibles. (Voir le tableau N° 5) 4. 8 - La proportion des célibataires, mariés et veufs s'est trouvée, à très peu de chose près, la même qu'en 1864. Il est entré quatre-vingt-deux célibataires, soixante-quatorze personnes mariées, vingt-quatre veufs ou veuves et deux individus dont l'état-civil n'a pas été constaté. C'est à peu près, sur cent admissions, quarante-cinq célibataires, quarante-un mariés, quatorze veufs. Il est à remarquer que la moyenne des années antérieures à 1864 donne : célibataires, cinquante-quatre vingt centièmes pour cent , mariés, trente-six seize centièmes; veufs, huit cinquantê-trois centièmes. Si la différence qui se remarque en 1864 et 1865 continuait à se mani- fester, il deviendrait intéressant d'en rechercher les causes. (Voir tableau No 4.) - L'âge au moment de l'admission ne diffère pas de ce qui arrive annuellement : c'est toujours entre vingt-cinq et cinquante ans que le plus grand nombre entre à l'asile. Cette période en fournit, en effet, cent quatorze, tandis que pour tous les autres âges, on n'en rencontre que soixante-sept. (Voir le tableau N° 5.) L'époque de la vie où l'aliénation mentale s'est déclarée ne présente rien qui n'ait été signalé dans mes précédents rapports La proportion des divers âges est toujours, à peu de chose près, la même. (Voir le tableau Nº 6.) · - Le nombre des illettrés d sensiblement faibli depuis quelques années. Ainsi, en 1857 et 1858, la proportion en était d'un peu plus de trente pour cent ; aujourd'hui elle n'atteint pas vingt- cinq pour cent. Vingt-neuf des malades admis savaient lire seulement; soixante-sept savaient lire et écrire ; dix-neuf avaient reçu une bonne instruction primaire; cinq enfin avaient fait des études secondaires complètes. ( Voir le tableau No 7.) · · · · . .. . , Le tableau N° 8 indique les professions. Bien que le chiffre qui représente les cultivateurs soit •-; 79 — ſ » % º 3, le plus fort ( trente-cinq) , on peut voir que la masse des professions industrielles réunies est de beaucoup la plus considérable, ce qu'explique l'existence d'un centre important comme la ville de Nantes. On sait aussi que l'ivrognerie et l'inconduite, trop fréquentes chez les ouvriers, sont des causes bien efficaces d'aliénation mentale. . " , : . . & • . 3 Certaines formes de folie sont dès l'origine incurables, ou du moins ont jusqu'ici résisté à tous les moyens de traitement qui leur ont été opposés ; telles sont la démence, soit simple, soit compliquée de paralysie, et l'idiotie. Les malades atteints de des affections formaient vingt-neuf pour cent de la totalité des admissions. . . ' ' . ' . ' · : Les formes curables (manie, monomanie, lypémanie) ont été dans la proportion de soixante-et- onze pour cent. (Voir le tableau No 9) Mais il faut observer que si ces maladies ne présentent pas de caractère absolu d'incurabilité, elles sont fréquemment entourées de complications, comme, par exemple, l'épilepsie, qui en rendent la guérison difficile ou impossible. · Il est d'observation que les fous traités dans les premiers mois de l'invasion guérissent presque tous, et que les cures deviennent d'autant plus rares. que les soins sont donnés à une époque plus éloignée du début. Malheureusement l'autorité et les familles placent bien souvent trop tard leurs malades dans les établissements où ils peuvent recevoir les soins nécessaires pour leur rendre la raison. Sur cent quarante un aliénés traités pour la première fois à l'asile, cinquante-sept seulement ont été admis dans l'année du début, tandis que pour quatre-vingt- quatre, le mal était ancien, et si pour quelques-uns il ne datait que de un à deux ans, pour d'autres, il remontait à dix ans, vingt ans et plus. (Voir le tableau N° 10) C'est toujours une chose très-difficile à trouver que les causes d'une maladie; celles de la folie sont ordinairement plus obscures encore que toutes les autres. En dehors des circonstances héréditaires, des excès de tout genre et de quelques autres causes, en très-petit nombre, dont l'efficacité bien démontrée est toujours reconnaissable, les circonstances auxquelles les familles rapportent l'invasion du délire sont ordinairement si insigniflantes, si communes dans la vie de tout le monde, que le médecin expérimenté doit leur attribuer une part bien restreinte dans la genèse de la maladie. Je donne, dans le tableau N° 11 , la liste des principales causes signalées. - ar 3 º - . . Le nombre total des sorties a été de soixante-dix-huil, savoir : quarante-cinq par Suitc de guérison et trente-trois pour causes diverses. Ce sont les pensionnaires au comple des familles qui forment à peu près la totalité de ce dernier nombre. Vingt-cinq , dont quinze hommes et dix femmes, ont été retirés par leurs familles, la plupart après avoir obtenu une amélioration plus ou moins prononcée, les autres sans avoir éprouvé aucune modification favorable. " Sept indigents (deux femmes et cinq hommes), ont aussi quitté l'asile sans être guéris; deux hommes se sont évadés, et, comme ils étaient devenus plus calmes, ils ont pu être laissés chez eux. Un homme et une femme ont été transférés dans les asiles des départements où ils avaient leur domicile de secours. Enfin, deux hommes et une femme devenus tranquilles ont pu être repris par leurs familles. • • $ s - : En 1864, le nombre des guérisons avait été très-considérable ; cette année nous donne à cet égard un résultat moins satisfaisant. En général, il sort annuellement, pour cause de guérison, un nombre d'aliénés équivalent à peu près au tiers des admissions. L'année précédente, la proportion avait été de quarante-deux pour cent : en 1865, elle est seulement de près de — 80 — vingt cinq pour cent ; mais la moyenne de ces deux nombres est aussi la moyenne annuelle ordinaire. - - On comprend que beaucoup de circonstances peuvent faire varier d'une année à l'autre le nombre des guérisons : l'ancienneté plus ou moins grande de la maladie chez la plupart des admis, la forme même plus ou moins facilement curable, l'âge des malades, etc., toutes choses qui peuvent présenter de très-grandes différences. Il y a d'ailleurs lieu d'espérer que l'année prochaine nous aurons à constater des résultats plus heureux. Sur les quarante-cinq aliénés guéris, vingt-sept avaient été atteints de manie et dix-huit de lypémanie. La monomanie, forme d'ailleurs rarement curable, ne nous a donné aucun succès. (Voir le tableau N° /2.) - - - La durée du traitement a varié depuis quelques jours jusqu'à près de trois ans. Seize malades ont pu sortir dans le cours des deux premiers mois ; trente-deux sont restés moins de six mois ; trente-huit sont sortis avant un an. Enfin, il n'en est que sept dont le traitement ait dépassé une année. De ces derniers, deux ont demeuré à l'asile près de trois ans. (Voir le tableau Nº 43.) C'est dans le mois d'août qu'ont eu lieu le plus grand nombre de sorties pour guérison. Viennent ensuite avril , septembre et novembre , il y a eu six sorties dans le cours de chacun de ces mois. En octobre, il y en a eu quatre , les autres en ont fourni de une à trois. (Voir le tableau No /4.) - La proportion des décès a encore été supérieure à ce qu'elle serait, si la population se trouvait moins à l'étroit , elle n'est pas cependant aussi affligeante que celle des trois années antérieures. Le chiffre total des morts a été de soixante-quinze, soit dix quatorze centièmes pour cent de la population totale de l'année. Les causes de décès, à peu près les mêmes que les autres années, diffèrent un peu par l'ordre où elles se présentent. Cette année, ce sont les affections cérébrales diverses (hémorrhagies, ramollissements et congestions), qui ont été le plus funestes : Vingt-six malades ont succombé à ces maladies. Les tubercules pulmonaires, qui étaient d'ordinaire au premier rang des causes de mortalité , n'occupent cette fois que le deuxième , ils ont causé quinze décès. Dix malheureux sont morts d'affections du cœur. La démence paralytique n'a, par elle-même, causé la mort que de cinq personnes. Toutefois, onze autres infortunés, atteints de cette terrible maladie, ont succombé à des affections différentes, saVOir : Sept à des hémorrhagies ou à des congestions cérébrales, un à la phthisie pulmonaire, deux à des maladies du cœur , un dernier a été étouffé par des aliments solides avalés gloutonnement el Sans mastication. Le temps employé pour aller chercher un secours, immédiatement apporté, a suffi pour déterminer une asphixie complète. C'est le seul accident grave que nous ayons eu à déplorer pendant le cours de l'année. Le scorbut et la dyssenterie ont fait chacun trois victimes. (Voir les tableaux /5 et /6) Un jeune idiot, mort en 1865, avait moins de vingt ans ; sept étaient âgés de Vingt à trente ans ; quatorze étaient entre trente et quarante , de quarante à cinquante ans, on en comptait dix-huit. La période qui jusqu'alors allait croissant, marche ensuite en sens contraire ; de cinquante à soixante ans, il n'y a plus que onze décès , le chiffre remonte à quatorze pour les âges compris entre soixante et soixante-dix ans , huit avaient de soixante-dix à quatre-vingts ans ; enfin, un était plus qu'octogénaire. ( Voir le tableau No 17.) — 8l — La mortalité est toujours considérable dans les premiers mois de séjour dans un asile. Cela s'explique facilement, si l'on considère que le phénomène délire, celui qui, pour toutes les personnes étrangères à l'art médical, constitue à lui seul l'aliénation mentale, se lie fréquemment à des états pathologiques très-variés et presque toujours d'une gravité extrême. La recherche de cette cause morbide est le plus souvent entourée de difficultés insurmontables, d'autant plus qu'alors le malade est dans un état d'agitation excessive qui ne lui permet pas de faire connaître ce qu'il éprouve et qui s'oppose également à tout examen un peu minutieux. Il nous vient aussi fréquemment de malheureux paralytiques atteints d'affections cérébrales depuis longues années, et qui sont placés à l'asile, soit parce que les familles sont à bout de forces ou de ressources, soit parce qu'il ne reste plus à ces infortunés qui que ce soit pour leur porter intérêt. C'est donc bien à tort que la malveillance a accusé les asiles de causer la mort des aliénés. Ceux qui ont fait tant de bruit de cette question avoueront, s'ils sont de bonne foi, qu'ils n'ont jamais voulu voir par eux-mêmes et comparer les soins dont les malades sont entourés dans nos établissements avec les résultats bien autrement funestes de l'abandon des aliénés dans les campagnes, et même dans les villes, (Voir le tableau N° /8.) C'est en mai qu'il y a eu le plus de décès (dix). Viennent ensuite les mois d'octobre, décembre, janvier et novembre, qui en ont fourni neuf, huit et sept. Le minimum s'est rencontré en juillet, août et septembre. • Un assez grand nombre de cas de dyssenterie, quelques scorbuts, des pleurésies pulmonaires, fièvres typhoïdes, quelques fièvres intermittentes, moins nombreuses cependant que les années précédentes, sont les maladies qui ont régné pendant l'année 1865. Une femme âgée et lourde, poussée par une autre aliénée fort agitée, s'est fracturé le bras gauche et l'avant-bras droit. Malgré le peu de tranquillité de la malade, la consolidation s'est faite assez promptement et sans qu'il soit resté aucune gêne dans les mouvements. Les traitements employés ont été les mêmes que pendant les années précédentes. Comme moyens médicaux , les bains tièdes plus ou moins prolongés, les affusions froides de courte durée, quelques médicaments calmants, etc. Il n'est fait qu'un usage très-restreint des douches sur la tête. Comme moyens moraux : une promenade hors de l'enceinte de l'établissement a lieu toutes les semaines; des lectures sont faites aux malades , des jeux divers sont mis à leur disposition. Un orgue harmonium a été acquis pour distraire les malades réunis dans les ateliers et les exciter à chanter. · Tous mes efforts tendent à développer le travail, qui est certainement, de toutes les distractions, la plus utile. Les femmes s'occupent à la couture , quelques-unes, qui en ont une grande habitude, sont à l'atelier du repassage ; d'autres filent, tricotent, épluchent des légumes, aident aux travaux intérieurs et au ménage, etc. Les hommes sont surtout occupés aux travaux d'agriculture, d'horticulture et de terras- . sements, à la menuiserie, au transport des denrées et de fardeaux de toute nature dans l'établis- sement , à l'entretien de la propreté des chemins , quelques-uns fabriquent des paillassons ; d'autres sont employés à une foule de petits travaux qui surgissent journellement. Il en est qui s'occupent au service intérieur, et servent même à aider à la surveillance. Un certain nombre, 11 — 82 — délicats ou infirmes, incapables de travaux un peu rudes, tressent de la paille et en fabriquent - des chapeauX. Néanmoins , et malgré tous nos efforts, le nombre de travailleurs n'est pas aussi grand, relativement à la population , que dans certains établissements. A cette condition fâcheuse concourent plusieurs causes, dont les principales peuvent se résumer ainsi : 1° le nombre des pensionnaires est considérable (cent soixante-quinze, sur cinq cent quatre-vingt-six), et il est impossible d'obtenir d'eux aucun travail ; 2° l'existence dans le département d'un centre très- important d'industrie, et les habitudes d'ivrognerie qui en résultent, occasionnent un très- grand nombre de démences paralytiques. Il est excessivement rare que nous ayons soit un maçon, un serrurier, un cordonnier, un tailleur, à qui on puisse faire faire quelque chose , 3° il a toujours été impossible d'obtenir un travail des marins et pêcheurs ; ils s'y refusent obstinément ; un grand nombre , du reste, ne sont amenés que par suite d'excès de boissons et sont presque complétement abrutis ; 4° l'asile est mal clos, entouré de cabarets, grave écueil pour les gardiens, dont plusieurs, malgré une surveillance active, mais nécessairement disséminée comme les divers travaux, ont dû être renvoyés pour avoir abandonné les malades qui leur étaient confiés. D'autre part, l'Administration s'est montrée sévère au sujet de quelques évasions, chose pourtant inévitable, de sorte que les aliénés sujets à prendre la fuite ont été retenus à l'intérieur, quand ils auraient pu, sans crainte, être envoyés au dehors ; 5° enfin, les aliénés n'étant guère admis à l'asile que quand le désordre intellectuel est parvenu à un degré extrême, il en résulte que le plus grand nombre sont, à l'entrée, et demeurent complétement incapables de se livrer à aucun travail. Plus les admissions sont faciles, plus il y a de travailleurs, plus il y a de guérisons. - | Comme moyen curatif de l'aliénation mentale, le travail peut rarement être employé dès l'admission d'un malade , d'abord parce qu'il est nécessaire d'observer soigneusement le nouveau venu pour reconnaître ses inclinations et les tendances dangereuses qu'il peut avoir, avant de lui mettre entre les mains des instruments capables de devenir des causes d'accidents sérieux ; ensuite, parce que dans les formes aiguës de la folie, le premier phénomène et le plus prononcé est la répugnance à tout tl'avail chez les lypémaniaques, l'impossibilité de toute occu- | pation chez les aliénés incohérents, pour qui le défaut de coordination entre les phénomènes intellectuels et les actes extérieurs constitue un obstacle invincible à tout travail. C'est donc quand l'aliéné a éprouvé déjà un amendement très-notable, qu'on peut le mettre en face d'une occupation quelconque , mais à ce moment le travail devient le moyen par excellence, celui que je me suis toujours efforcé de mettre à profit, et sur lequel je suis heureux de voir éveillée la vive sollicitude de M. le Préfet. Je dois, en terminant ce rapport, signaler à M. le Préfet le zèle de tous les employés du service médical, sœurs hospitalières, surveillants et élèves internes. Malheureusement, j'ai à acquitter aussi une dette douloureuse en constatant la perte du surveillant en chef Renaux , qui pendant treize ans s'est constamment montré au niveau de sa position, souvent même supérieur, par le cœur et l'élévation des idées, à ce que l'on peut attendre de personnes attachées à un service si pénible, et dont les avantages sont si médiocres. Le zèle de M. Renaux s'est soutenu Jusqu'au moment où une maladie terrible a détruit complétement les forces de son corps et de Son intelligCnce. —- 83 — Fonctions d'administrateur provisoire des biens des personnes non interdites, en confor- mité de l'article 31 de la loi du 30 juin 1838 sur les aliénés. Vestiaire des religieuses. Dans mes précédents rapports, j'ai insisté sur la nécessité de nouvelles constructions ; les besoins du service à cet égard sont parfaitement reconnus, et l'Administration hospitalière, convaincue, est décidée à faire tous ses efforts pour porter remède au mal. Je ne pourrais aujourd'hui que répéter ce que j'ai dit souvent, et cela n'aurait aucune utilité, puisque les Convictions sont faites : je n'y reviendrai donc pas. Je signalerai seulement la notable amélio- ration apportée par la construction de deux petits bâtiments où ont été transférés les vestiaires. Les pièces devenues libres par ce changement ont été consacrées à des malades qui, après avoir joui d'une assez grande aisance, se sont trouvés réduits à la misère par suite de leur maladie ou de revers de fortune, souvent eux-mêmes causes de la folie. Ces malheureux étaient jusqu'alors demeurés forcément confondus avec les indigents de la classe la plus abjecte, et il est facile de · concevoir quelle souffrance en devait résulter pour ceux qui conservaient un peu de raison. C'est là le premier pas fait dans la voie d'améliorations qui, je l'espère, permettront à l'asile de Nantes de reconquérir le rang qu'il possédait autrefois. Bien que les fonctions d'administrateur provisoire des biens des aliénés traités à l'asile Saint-Jacques deviennent de plus en plus pénibles par suite du nombre des aliénés pour lesquels il est nécessaire d'intervenir pour sauvegarder leurs intérêts, M. Louis Couprie, avocat, administrateur des Hospices, continue à représenter ces aliénés. - & Nous avons déjà parlé, dans nos précédents comptes-rendus, du dévouement de notre digne collègue, qui veut bien accepter cette mission, en conformité de l'article 31 de la loi du 30 juin 1838, sur les aliénés; mais nous désirons encore lui donner un nouveau témoignage de notre gratitude. · M. Louis Couprie, chargé aussi de la surveillance du quartier des aliénés, a fait tous ses efforts pour que ces infortunés fussent toujours dans les meilleures conditions, et malgré les difficultés qu'il a rencontrées par suite de l'encombrement qui existe dans ce service, il nous a constamment proposé des mesures qui étaient de nature à atténuer les mauvais effets de l'agglomération et à assurer le bien-être aux aliénés. Ainsi que nous l'avons fait pour l'Hôtel-Dieu, nous allons donner ci-après l'état des sœurs attachées à l'Hospice-Général, afin de faire connaître les attributions qui sont confiées à chacune d'elles. — 84 — État des Sœurs hospitalières et de leur distribution dans les divers services de l'Hospice Général (quarlier d'aliénés). DISTRIBUTION DES SOEURS DANS LES SERVICES. DÉSIGNATION DES EMPLOIS. _--_^s-_-mº" T -- | MÉDEcINE. | Hospice. | º $ D'ALI É N É S. Supérieure.. ............ · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ) 1 ) Porterie ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . ) . 4 ) Paneterie .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · )) | ) Sacristie. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . ) 1 ) Lingerie · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ) 2 ) Magasin mobilier. .. .. .. ... .. ... ................................ ) 2 ) . Cuisine. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ........ ) 4 ) Pharmacie. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ....... J) 9 ) Buanderie . .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... .. )y 3 ) Hommes épileptiques. ....................... , . ................. ) 1 ' » Bommes àgés .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ................ ) 1 ) Femmes épileptiques. ........................... ................ ) 4 ) Femmes âgées ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ................... ) 3 ) Pensionnaires femmes.. .. .. .. .. .. ... .. , ... ... ... ... ... .. .. .. .. . J) 1 ) Orphelins . . j) 2 ) · Orphelines.. .. ... ... .. · · · · · · · · · · · · · · · ... ... ... ... . · ) 2 ) Jeunes filles ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · ..... .. ..................... j) 1 ) Inſirmerie des hommes. .. ... ... ... ... .. ... ... .. ........ ... .. ... . 1 ) ) Infirmerie des femmes. .. .......................... .. ... .. ... .. .. | ) ) Hommes civils .... .. : ... .. ... .. ... ... .. ........................ ) ) Petites ſilles civiles.. .. ... ... ... ... .. , ........................ ... 2 )) )) Hommes aliénés. ... ... , ... ... ... .. ... ... ... .. .................. ) j) 2 Femmes aliénées . ... ... .. .. ... .. .. .. .. , ... ... .................. ) J) 5 Veilleuse ... .. ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... .. ... ... ... ... ) ) 1 T0TAL. .. · · · · · · · · · · · .. .. , ... .. . 5 29 8 Récapitulation. ... .. . 42, sur lesquelles une reposante et deux surnuméraires. — 85 — Réparations et entretien de l'Hospice-Général. Mobilier et ustensiles. Quarante-deux sœurs hospitalières, Filles de la Sagesse, sont actuellement employées aux divers services de l'Hospice-Général, de l'hôpital succursal et du quartier des aliénés (division des femmes). Sur ces quarante-deux sœurs, d'une utilité incontestable dans un établissement d'une aussi grande importance, trente- neuf sœurs, M"° la Supérieure comprise, reçoivent l'indemnité de vestiaire, fixée à 170 fr. par sœur, d'après le traité passé, le 14 août 1840, avec M. le Supérieur général des Filles de la Sagesse. Les trois autres, considérées comme reposantes et surnuméraires, n'ont que les avantages en nature. Nous croyons utile de faire remarquer aussi qu'une des sœurs émolumentées est spécialement attachée aux soins directs d'une dame pensionnaire aliénée dont la famille supporte toute la dépense dans le prix de pension. . Le concours de ces dignes religieuses, à l'Hospice-Général, n'occasionne que la dépense annuelle de 6,630 fr. M Claude Prély, administrateur chargé de la surveillance des bâtiments, nous a, plusieurs fois, fait remarquer l'urgence de travaux à exécuter aux bâtiments de l'Hospice-Général, et notamment au quartier des aliénés. Malgré les transformations proposées pour ce quartier d'aliénés, lesquelles font l'objet d'un devis spécial, notre collègue nous a proposé, et nous les avons approuvées, des réparations qui ne pouvaient être ajournées. Nous avons, en entrant dans cette voie utile, dépensé, à l'entretien de l'établissement, une somme de 17.781 fr. 30 c. en 1865, et celle de 13.578 fr. 58 c. en 1864. · Les bâtiments affectés aux vieillards et aux autres catégories de population exigent aussi des réparations et un entretien souvent renouvelés et onéreux, surtout en ce qui concerne l'entretien des couvertures en ardoises. Une somme de 17.823 fr. 24 c. a été nécessaire en 1865, pour l'achat et l'entretien du mobilier et des ustensiles. Cette dépense ne s'était élevée, en 1864, qu'à 14.761 fr. 62 c., et en 1863, qu'à 14.942 fr. 76 c. Cette différence en plus pour 1865 s'explique par les renouvellements d'une — 86 — Chauffage. Atterrissement de l'oseraie devant l'Hospice-Général. partie du mobilier du quartier des aliénés, qui se trouve dans un état à exiger de nouveaux remplacements. . - Lorsque les nouveaux pavillons d'aliénés pensionnaires seront construits, il deviendra indispensable d'acheter du mobilier pour leur installation. Les dépenses de chauffage ont été, en 1865, de 19.773 40 c., et en 1864, de 24.262 fr. 91 c. Il y a eu une réduction sensible dans la dépense pendant cette première année, comparée à 1864. Elle a été motivée par les achats de bois et de charbon de terre, qui ont été faits dans de meilleures conditions, et surtout par l'emploi assez général de ce dernier combustible. Les salles, les infirmeries, les réfectoires, les dortoirs, les ateliers et les chambres particulières des pensionnaires, dont le nombre est considérable, sont chauffés pendant une grande partie de l'année. •. Nous avons expliqué dans notre compte-rendu de 1864, page 135, la nécessité dans laquelle nous nous sommes trouvés de faire exécuter les travaux réclamés par M. le Préfet de la Loire-Inférieure, le 7 août 1863, pour l'atterrissement de l'oseraie devant l'Hospice-Général. Une somme de 7.500 fr. a été employée, en 1864, pour ce travail spécial, à la construction d'une chaussée sur laquelle les inondations qui ont eu lieu depuis lors, n'ont produit aucun effet. Cette chaussée, de 2"25 d'élévation moyenne, a présenté une bonne défense contre les eaux de la Loire et a permis de continuer les remblais, afin d'arriver à établir la base de la chaussée élevée à 4 mètres au-dessus de 0, à l'échelle de la Bourse, niveau strictement exigé. Nous avons proposé et obtenu un crédit de 10.000 fr. en 1865, qui nous a facilité les moyens de faire une plate- forme de 16 mètres avec talus à l'intérieur de 3 mètres de base pour 1 mètre de hauteur. La somme de 9.993 fr. 72 c. ayant été affectée à ces travaux en 1865, et celle de 7.500 fr, en 1864, la dépense totale effectuée, pendant ces deux années, a été de 17.493 fr. 72 c. Les travaux immédiatement réclamés par l'Administration des — 87 — ^s Ponts-et-Chaussées, ayant été estimés à 30.000 fr., une somme de 12.500 fr. serait encore nécessaire pour se conformer aux exigences de cette Administration. #e Nous avons rencontré, en 1865, parmi la population si intéressante des enfants trouvés. assistés, et nous les avons unis, deux orphelins et deux orphelines qui s'étaient constamment fait remarquer par leur bonne conduite. En exécution des dispositions bienveillantes prises dans son testament olographe du 1º janvier 1841 , par M. Amand-Fidèle Gantier, nous avons pu accorder aux époux Doiteau et Monnerais, une dot de 581 fr. à chacun de ces couples. Ces dots ont été délivrées en présence de tous les enfants assistés qui sont dans mos hospices. Nous avons voulu, en agissant ainsi, leur tracer la voie qui, en leur procurant des ressources bien utiles au moment de leur mariage, leur donne droit aussi à l'estime des gens de bien. sERvICE DES ENFANTs AssIsTES. MM. MARION (JosEPH). ... .. Chevalier de la Légion-d'Honneur, Tuteur légal des Enfants assistés. 1 L'abbé DUBOIS (ApoIPmE) Chanoine honoraire de la Cathédrale, chargé de la direction du service des Enfants assistés. CRUCY (AUGUSTE). .. .. . Officier de l'Ordre Royal de Charles III d'Espagne, tuteur légal des Enfants assistés, depuis le 29 mai 1865, en remplacement de M. Joseph MARION, décédé dans le mois d'avril de cette année. VINCENT (FÉLIX-CHARLEs) Secrétaire en Chef. AGENT SPÉCIAL DES ORPHELINS. M. LASNIER (CHARLEs). 12 — 90 — Eſat du mourement des Enfants trouvés, abandonnés, orphelins secourus temporairement, du département de la Loire-Inférieure, pour l’année /865. pRAYÉ DES REGISTRES-§| 2ż RESTANȚśD’INscriptioNS.waeRESTANTIī£‘āĀ§ LE 31 DÉCEMBRE | 5… --→→→ , ~ | LE 31 DÉCEMBRENOMBRE DE JOURNEES.§ .. | „ff | „#Ē !|(3 vº*��§-ſ5. I №. 755O CLASSE1865.Ēģ| 3 | décédés. |#| |#|#| ?1865.##|#|#|#|#| ? © ,2, , lºQ~+|-± − | ¡ ¿|- , „ |~~~|~~~|gſſ | ff || ~|~~~|#|#|#|#| ğ |~~~|~~~|~~~|~~~|~~~T~ |ğĚ| âș| Éğ | № QUEL„; | }} | § § | €); || ? |#| ? % | < .æ ،{{}uð;- 32 | gn ... | dn º!!! �→ſ=ſ.º £Ç’D-.*G | gn S} \Ë�|-•ºg2�£?ºn º§ 3ſz}§§OBSERVATIONS. � [×]–}2.Ca 2:�?E ! !! != | ſg º-<&£→2.�£→*#3ſg :: | s = | a !± LES ENFANTS | & | & | = | ff | gº | ►# | & | ā| j ? |#| 5 | ◄ | | & | & | ā| ſ§Éāɺ g | Ģ Ģ | ± šC=} -3C§ | Î | ģ | Ë 92 || ſ5 | € | Ă | 3 §: |} }} | ſq | №É | ? | ?5.c.ſåoÈ ſº | § È | § →? × × ×ſ prº sae3 | a | ► | Ť || …, á | ©g || ă || ~ | ~ ~ | ¡ ¿ | §38ž || ~ | °g2(/)!=>Ē ē Ī Ē Ģ Į Š 53 ^-}-eae§ºż‘)L | “} | ſº º I o, º ! )~→±©^-}-,{!}C??• ©#5 4 | − | − | − | €… | 5 | ··· | 5 - || 5 * | ſ | ► | ► | ► | ►→→→B*: || ...,C) -4 | á | ſ | á` | -4 || ? || & | & = | 5` | 4 || 2 || ?�~º::2H‘5 | E.2 3 | $2&© <> | №& | 2É2e-+ et-£-- Enfants trouvés. | 43 | 124 | » | 467 | »167 | » | 2 | » | 44 | 22 | 35 | 3498 | » | 432 | 40.805 | 30,499|| » | 41.3043 | » I » | 1,19 p. 9/0 Ią. „landonnés... | 449 | 334 | » | 450 | 250 | 700 | 102 || 86 | » | 49 | 44 | 284 | 146 | 303 | » | 419 | 27.314 | 116.994 | ► | 144.30529 | » . | » | 26,85 p.o/o Id. orphelins. | 46 | 22 | » | 68674 | »» | » | 3 | 9 | 42 | 42 | 20 | » | 62 | 44.202 || 6.844 | » | 21.043 | 4 | » I »0 p. 0/0 Enfants de fa- milles indigentes (charge exclusive des|- · ** Ces enfants, Hospices) . . . . . . . . | 29 | 37 | » | 66 | 1682 | » | 2 | » | 3 | 9 | 44 | 30 | 38 | ► | 68 | 10.893 | 14.168 | » | 25.061 | »* | » I » | 2,56 p. 9/o| par suite de leur -âge, ont tous été vaccinés chez leurs parents. Tot Aux..... | 237 | 544 | ► | 754 | 272 | 4.023 | 402 | 90 | ► | 66 | 84 | 342 | 213 | 459 | w | 684 | 63,214 | 168,502|| » | 231.713|| 36 | » | » | 18,76 p. 9/0 ==--- · · · -→ — 91 — Etat des dépenses des enfants trouvés, abandonnés, Orphelins, et secourus temporairement, du département de la Loire-Inférieure, pendant l’année 1865. CLASSE A LAQUELLE L E S EN; F AN T S APPARTIĘENN ENT. Première Partie. — DÉPENSESEXTÉRIEURES. MlOis de Nourrices et Pensions de8 Enfants. lndenunités en faveur des Gardiens. Enfantstrouvés.• • • • \ Enfants abandonnés. . .|×.678 81 Enfants Orphelius. . .| ſiis is ſimiles ini. jentes (tharŲ0 eſclu- siye dos Hospites)... | 3.805 56 TOTAUX . . . . [45. 484 37 T'faitenlenl et frais de tournées de l'Inspecteur départemental. Autres Dépenses. *-- (-ae- DÉPENSES DIVERSES. | | lProduit des Amendes et Confiscations. \ TOTAL. 41.678 84 3.805 56 45.484 37 Revenus spéciaux du service CXt érjeuT | des Enfants assistés. –—~ RESSOURCES EMPLOYÉES AU PAIEMENT T~~æ)_^~__ ģsë ſ-3§§ 2-3º • ESU șx; 5§ 7) C?); *: $( '', ****= z; 55 £ b)Oºcs O 9=}c3 UD (-3© ©S? 32ă –|— ))))) ) |44.678 84 DE LA DÉPENSE. →!T!~) 32$ 63©� •=}E-4 5Ë2. E !? ºſae$ſ, e5 %.·→ q) QD ޺ 34 , 380 80|| 7.620 93| y |39.004 73|| » I » I » I » |39.004 73|| ► | ► 4.904 85| 1.633 95|| ► | 6.535 80| 9 | » | ► | » | 6.535 80|| ► | ► 36.282 60| 9.254 88|| ? |45.537 53|| » I » I » I » [45.537 53|| » | ► 0 BSERVATI O N S. RÉSUMÉ DES REGISTRES : - ENFANTS ASSISTÉS. CLASSEMENTS PAR CATÉGORIES. Enfants trouvés.. ........ ... ... ( dès la naissance. dans la 1re année de la naissance. Enfants postérieurement à la 1re année. abandonnés \ de détenus Orphelins pauvres s e e s © s e e « • s e $ TOTAL GÉNÉRAL • e e s 4 e • e e RESTANT AU 31 DÉCEMBRE 1864. - ----- -•"T | -- à la à l'hospice. Campagne. # # # 17| 26|167 146 30| 52|363 4 | | 4 | 27 .13| 50 5 81 | 14 10 11 | 14 | 16| 30| 68 | -- ^ *- s-i " -- placés 0Il D0urrices. c0nservés à l'hospice. # )) 84 | 72 · 4 46| 4 403| 82 # ) 23| 31 ) 29| 49 ADMIS EN 1865. 167 570 34 80 16 74 944 RAYÉS DES CONTROLES. remis à des ayant atteint d l'âge décédés. | d0 12 ans. parenls ou bienfaiteurs. # # # 4 11 | 15 | 18 73|202 )) 17 RESTANT AU 31 DÉCEMBRE 1865. à la T0tal à l'h0spice. Campagn0. général. 4- -$ •-- # # # (56 132 43 180|188 368 141|130 11 224 134 |685 7 12 4| 44| 11 | 55 4 49 27| 36| 39| 36| 98| 92|328 14 10| 32 230|191| 68124 MATRICULES. — ANNÉE 1865. — 93 — DÉPENSES. EXTÉRIEURES. INTÉRIEURES. _-T -"-m-_-Ss ----s PENSIONS. INDEMNITÉS # 0BSERVATI0NS. # # # E •e={ # 2 ! # # #- àSq &> $ # | e * # 2.523 35 | 2.307 09 | 2.383 20 | 2.504 80 y) 210 80 | 2.108 04 | 5.033 60 Plusieurs enfants orphelins et de détenus sont à l'hospice pour leur instruction religieuse. 5.597 23 5. 495 16 5. 439 23 5.263 09 | 500 90 | 339 82 3.231 50 | 15.127 30 524 44 530 17 389 23 | 396 04 | 124 30 | 35 26 223 19 | 1 .269 40 689 24 610 31 624 16 631 10 | 82 » | 104 22 414 21 | 2.923 50 347 » 339 40 363 40 369 21 ) )) 146 52 | 1.187 10 . - d Total des primes de vaccine et élevage au sein formant avec 1 - • • les pensions le montant payé 981 83 | 994 27 | 951 14 | 1.018 92 | 101 90 | 99 07 | 741 30 | 6.539 90 | †s" 10.260 09 | 40.276 10 | 40. 150 36 | 10.183 16 n# 89 1 © . 2 10. 15 10. 1 1 (l | "7QC) r•: ndem. de trousseau. 789 17 809 1o 789 07g | 6.831 76 | 31 . 380 80 † † 6.831 76 218 20d 187 45d 198 45d 205 30d Pour le total des Vétul'eS.. ......... . 7.620 93 10.478 29 | 10.463 25 | 10.348 81 | 40.388 46 : Résumé du Livre-Journal (No /). — Année 1865. I- - NOMBRE DES ADMISSIONS PAR CATÉGORIE. - - –-^- - - T0TAL - º OBSERVATIONS. MOIS DE L'ADMISSION. | ENFANTS TROUVÉS. ENFANTS ABANDONNÉS ORPHELINS PAUVRES. | GÉNÉRAL ------ | ----s | ----s | par mois | (Indiquer dans cette colonne les Garçons Filles. | ToTAl. |Garçons Filles | ToTAL |Garçons Filles | ToTAL. † † † et la Jan vier • • 4 à e • e • • e • • e • e • ) ) } } 9 9 | 18 )) )) )) 18 Février. ........ ... .. .. ) )) )) 9 10 | 19 | » ) } )) 19 Mars.. .. ...... .. : .... . ) ) ) )) 11 | 14 | 25 ) » | » 25 Avril ..... : ... ........ ) )) ' » 10 8 | 18 )) 3 3 21 Mai. ... ... ... ... ... .. . )) ) ) 14 15 | 29 - )) ) 29 Juin.. .. .. , ........ ... . ) )) ) ) 13 6 19 )) ) )) 19 Juillet.. . ... ... .. .. .. . ) ) ) 14 9 | 23 J) ) ) 23 Août. .. · · · · · · · · · · · · · · · )) )) ) 14 9 | 23 ) ) ) ) 23 Septembre, ... ... .. .. .. ) )) ) ) 8 40 | 18 )) ) ) 18 Octobre ... ... ... .. ... . j) )) ) 9 11 | 20 )) ) )) 20 Novembre.............. B ) )) 14 . | 6 | 17 )) 4 1 18 Décembre. .. .. .. ... .. .. )) )) ) 9 12 24 1 1 2 23 Garçons.| » ) » | 131 | » ) 4 )) )) 132 l ToTAL par -" - —\ 256 (rie 4 à D )) ) )) 119 ) ) ) 5 ) 124 \ - —l : Résumé du livre de Tutelle (No 3). — Année /865. PUPILLES Ayant atteint leur 12e année. "-. P U PIL LES DE 12 A 24 ANS. -^- | -=- - | Antérieurement A 1865... .. .. . © s © © En 1865 º º a s © e 6 e s e e 198| 248 39 | 36 237| 284 524 ---- TT | | | | §º-me-___ PLACÉS EN APPRENTISSAGE s Ayant atteint oU EN DOMESTICITÉ llaintenus Remis · # Jan - Décédés . : Restant -- "m-T-s•"-- 5 leur majorité | . . A la A la vine | ou rentrés à | à la famille | # ELEVES dans dll campagne ou à # MARIÉS dans chez leurs |la campagne | l'Ilospice 0u à des : » - FUGITIFS. | le courant de | 31 décemhre 1 - chez c-3 le c0urant de M Il Olll'TlCl G rS des patrons - CA© ou autres | § | dépositaire. | bienfaiteurs. | # l'année l'année. 4865. maltres. tissagc. - ſ- : u# - SA) {ſ) (ſ) u. (/) & ſ) Cſ2 cr, 2c º 2 . & ſ) 2# & ſ} 2 . SA ? 2 Cſ) Z & ſ2 2 . Uſ) 2 . Cſ} Z C/O # | # | # | # | # | # | # | # # | # | # | # | # | # | # | # | # | # 3 | = | 3 | = | # | * | # | = : | - | g | - # | E | # | - | # | #- | 59 | 175| 122| 43 | 17 " | 30** | » | » | 2 | » | » | 21 | 26 | 4 » | 4 | 9 | 4 73 220 22 | 29| 14 5 | 3 | 2 » | 2 | » | » | » | » | » | » | » | 1 | » | 38| 34 - | - | 81 | 204| 136 48 | 20 | 32 | » 2 9 )) » | 21 | 26 1 | » 2 2 | 211 | 254 "- s-_-"-a-_ -- - - - - - - -- • - " –-sº- Garcons ... 237 26 ) arc 521 . # | 56 465 Filles . , . , . 284 ) 30 · OBSERVATIONS. Quelques enfants d'une intel- ligence développée restent pen- dant un an après la douzième année chez les nourriciers pour leur première communion, mais avec un livret de placement. Dont plusieurs sont em- ployés comme apprentis bou- chers, jardiniers, boulangers, cordonniers ou ferblantiers. " Dont plusieurs employées comme apprenties à la couture, au repassage, à la cuisine ou à la buanderie. , RÉSUMÉ DU REGISTRE RÉCAPITULATIF. . [)[VISI0NS PAR CATÉGORIE. Pupilles im- matriculés au 1°r janvier 1865 : Enfants trouvés. Enfants aban- donnés. Ophelins pau- Vl'(2S. TOTAUX.. .. . ENFANTS. -------- --m- .. -- -m- SOUMIS A LA TUTELLE HOSPITALIÈRE, PLACÉS | AFFRANCHIS DE LA TUTELLE HOSPITALIÈRE PAR --- -- ----- _- | -º-mum-_- ^s-_-m•"T | T---- les urnesnssAce † - † $ - — - C0Il] Ib)9 liOn (l6S engage- • m nin - | 14 l à u à Gll _-f-- - familleS | | . * leur majo- élèves , l'hospice. | nourrice. | | culti- † | tiques bienfai- militaire ºº†º ugitifs. vateurs. | al'llSdDS. teul'S. , dº - l'année. # | E | # | E | # | # | # | # | # | * | # | # | # | # | # | # | # # | # | # | # | # | # 17| 30| 2| 2| 19| 62122| 43| 38| 111 198|248| » | » | » | » 2 | 21 | 26 | | | » | 24 | 26 4 | 1 | 2| » | 6 | 4 | 4 | 4 | » | 3| 13| 9| » | »| »| » )) )) | D | D | )) | ) | ) 2| 1 | 3| 2| 6| 11 | 8| 3 | 3| 5| 22| 22| » | 1 | » | » ) )) | ) | » | ) | ) | ) » | » | » | » | 2| 3| 2| 1 | » | 1 | 4 | 5| » | 1 | » | » ) )) | ) | ) | )) | )) | ) 20| 32| 7| 4 33| 80|136| 48| 41|120 2372s » | 2| » | » 9 | 2 | | 26 | 1 | » | 24 | 26 décédés danS lC COul'ant de l'année. :- - # 9 ---- ReStant 3ll 15 décem- bre 1865. # 21 4 211 254 465 OBSERVATIONS. , Résumé du registre des Décès. --. . . - . x . , * • • º º º . " DÉCÈS PAR CAT É G O RIE. _ - "º-um-_-^-_-m-" -- 1° ENFANTS TROUVÉS. 2° ENFANTS ABANDONNÉS. 3° ORPHELINS PAUVRES. *, DÉCÉDÉS DÉCÉDÉS DÉCÉDÉS DÉCÉDÉS DÉCÉDÉS DÉCÉDÉS DÉCÈS PAR AGE. A L'HosPICE A LA CAMPAGNE A L'HOSPICE A LA CAMPAGNE A L'HosPICE A LA CAMPAGNE OBSERVATIONS. PAR SUITE PAR SUITE PAR SUlTE PAR SUITE PAR SUITE PAR SUITE --^-- | --- | --- | -^-"T- | ---- | --- ·s -# .s ,s -5 .# s —s .s s - .s ·s -# ,s S2 -5 s c,5 e -4 --; ( ) TS # c5 QS §è c5 7E r-5 c5 TE r-3 c , TE rs 8 3 '2E. 8 3 | E. S 3 's | E 3 | ' E. S 8 | E. S 3 , | 'E. G> .S : #s> G> .S :s> C D .S :s> G! ) .s :s> Gi> .sº :<> C ) .sº ,s> --; --; --, --5 --; -- r-5 r-5 --; --; r-5 r-; --5 r-; --; -- -= r-5 Dans le premier mois. | s ) M) ) N N) 39 Y. 9* | 26 D D, L) M X) 2) » | » ' Fièvre muqueuse et croups. D'un mois à 1 an.. .. Xy X J0 B X, X 7 2 4) 11 2 X) X} , ) Jb » ! R de à 2 ans.. . » X0 X0 D X} 2 X3 ) » 5 X) M X, X> X? X) X) 2 à 3 • e • 2 Xs Xº J) 2 ! Xº X3 , Xt 1 ) X $ X} Xi J) X0 1 2 3 à 4 © ,) Xº Y 2 J Xº X J} ) )3 2 73 N X. 2$ y) Xº 1 X3 4 à 5 º 0 2 X$ X) X, J9 J X Xº lù Mº , X} yº # X} ) ) 2 GARÇONS. 5 à 6 6 N> B X) N) 2 y }i )) , ) # , M) 2 X3 2) ) Mº {5 à 7 º > X, X3 X Mt X, Mº 2) , JE J2 X) M) 2 )5 X} X 25 7 à 8 © X} M 23 X, Xº X3 )0 X) D )! D } , X) Je X) X 4 ) 8 à 9 © e e e D 2 | > 2 Xº X J2 Xt X) X3 X. D 2 X! J )) X! 1 X) 9 à 10 4 e º X) X X} l5 X) Xl Jl X) X) ) }? E) X. > X, X XJ Y º NoTA. Beaucoup de \ 10 à 1 | º © e © X7 J) X) X5 M X X) y) # L) X y Xt X ! )} X} y) 24 | décès {ll] dépôt pro- \ 11 à 12 .. J) X , I) M 7º N 2 J) 2 Y) Y D X} J) Jl X! Xº Viennent d'enfants =-•-» | s=-- | =-s | –• | =-- —— l— l— | — rentrant malades de ToTAL..... .. © X " X # E) 2 46 Xt 9 43 # Yi 2 Mº yº ) }! Xe l 98 ; la campagne. \ Les maires des communes n'indi - quent jamais le gen- Dans le premier mois. | » N) ) 12 Mº D. 29 X 11** | 28 M Xt Jn # X: M; )º N) A § † des D'un mois à 1 an.. . . 2º X, )0 X) X2 X 5 X; L) 9 X) X3 X X) p) M) X, X; , G {GV BS (16C6(l6S. de 1 à 2 à I]S. . . X) J) Xº y0 Xº y) Xº J) #) 2 ji )3 y] # )) Mº )2 2 2 à 3 D º Xº 1 Xº Xº J) 2 M) 1 X X) 2 M, - Mº 4 )s X; 3 à 4 ... D } Xº 2 )b X) 1 ) X) » A! Xº |) M) X) Xb M) A " Fièvre muqueuse et croups. 4 à 5 © M l) M! yº X) ) 1 X 2 2} Xº X! # # X3 J} )i X) FILLES.. $ 5 à (5 |> ) Y. - B X N )º D Xº 2 Xº X) )2 jº X, Jº X4 6 à 7 º )l 2 X l2 M 1 X N )b 1 , X! , Jn » X) X M 7 à 8 6 J) ) 2 | ) b Yi J) #) 1 Y! J} |) , X2 Xy )} Xl 8 à 9 º • • 0 XJ X. b Aº D # | 2s Mº Xº » )9 2 Xº J) ): X! ) 9 à 10 X) J) y X, Xy }s , X! Xº X X: D A} A l) y) Xº Xt 10 à 4 { º> ,) E X) y #! | ) X) M. 2 )0 l) X0 2 X) ): yn 2 Xl | 1 à 12 • e s Xº Mº 13 2 p y) M) X} 2 X} X Xº X ! #s J} y) 2 L) ToTAL. ...... 2 X; # 2 }) A) 37 X) 11 42 Xº )0 X) y} Xº Xº )) )J {92 RÉCAPITULATION : Garçons.. ............ - 4 ) ( Filles D 4 ) Xs Xs p 46 Xº 9 43 , b )s L, Jº 2 X) » ( 98 º ° • • • • • e • e • a • e • e J2 X9 ) 2 X. M 37 X | 1 | 42 X> E jl N } )n A) X5 ( 92 | ToTAL GÉNÉRAL. ... | , Xº J) 2 X J> 83 | » 20 | 85 | » Xe # X # 2 Mº · 190 — 98 - Etat nominatif des professions qu'exercent les Elèves des Hospices des deux sexes , depuis l'âge de douze ans jusqu'à leur majorité, sous la lutelle des Hospices. GARÇONS. Domestiques à la Campagne.. .. .. ... . 77 Report ...... $ 465 - Id. à la Ville.. .. ... .. .. ... (> 8 COl'l'Oyeur. ... ... ... .. .. ... · · · · · · · j Sab0tiers. .. : ... .. .. .. .. ... .. .. .. .. 6 Colleur-tapissier .. .. , ... ... ... ... . 4 Cordonniers .. .. , ... .. ... .. . e s @ s e © º 14 · Horlogers................· · · · · · · · · · · 2 Cloutiers. ... ... . @ © e s , e , e , .. .. · . ... 2 Tailleurs ... ... ... .. ... ... . • • e © e et .. 3 Peintre ... .. .. ... ... • • • - • • • • • • • • • • • 4 PatissierS.. ... ... , . · e e • • • • • • • e • • • • e e 2 Pêcheurs. ... ... ... ... .. .. .. # s , º s • º 3 Maréchaux ferrant. .. ... ... ... .. .. . 3; COmpOsiteurs ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · 2 BOurrelier. .. .. .. .. . º ^ • • e • s · · · · · · 1 TourneurS.. ... ... : ... .. . .. .. .. .. . . 4 Fumiste.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. · · · · · · · 1 COuVreur ... ... .. .. .. .. · · · · · · · · · · · · 4 Forgel'OnS - ... .. .. .. ... . - • • • - . - • -- . 8. Menuisiers.. .. .. .. .. ... .. ... .. : ... . 6 Vanniers ............. · · · · · · · · · · · · · 3 Boulangers .. .. , ... .. ... .. .. .. .. .. . 7 Fondeur .. ... .. , ... .. .. .. . , e • e e, e • s • 4 Marbrier.. ... .. .. ... .. ... .. .. ... .. 1 Charpenliers.. .. .. ., © s , « e * s e · • •. • • • • • • | 4 · Garçons de Café ... ... ... .. .. .. ... . t ) 3 Chaudronnier. .............. ' - • « • • • • 1 Mercier.. .. .. .. ... .. : ... ... .. .. . ©. @ º 4 Charcutier.. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · . .. . 1 Bouchers. .. .. .. : ... ... .. .. ... .. - $ s © 4 Commissionnaire e t e e • • • · • • • · · · · · · · · · 1 | Marins. .. ... .. t, © s ds e - s . . • • • • • • · 8 Cartonnier.. ... .. .. ... ... . · · · · · · · . ® | Chaisier. .. .. · · · · · · · · · · · ... ... .. .. . 1 Ferblantiers. ................ ..... 4 Perruquiers.. .. .. ... .. ... .. .. ... .. . 5 Grillageurs . ... , .. © s º • º • • e s, • a • • e • e 2 Serruriers. ... : ... .. : ... .. .. ... ... . 6 Chez des bienfaiteurs. .. , ... $ $ s @ s • © © 6 Jardiniers. ... ... ... ... .. ... ... .. .. 5 - - TOTAL ... ... .. . 211 A 1'ep0rter. .. .. .. ... 165 = FILLES. Domestiques à la campagne. .. .. , ... 141 Rep0rl. , ... ... .. 231 Id. à la Ville ............ .. 45 BlanchisseuSeS. .. .. .. .. .. .. ... .. .. . 4 Lingères.. .. .. ... .. ... .. .. ... .. .. .. 15 Jardinières ... ... ... .. ... ... . ' • e • • • • 8. Tailleuses ... .. .. .. .. .. ... ... ... ... 17 Cigarière. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · 4 © 1 Couturières.. ... ................. .. 13 · Chez des bienfaiteurs , ... ... .. .. . .. .. 10 A rep0rter. .. .. .. . 231 TOTAL. ... .. .. . 254 — 99 — Etats des consentements accordés par l'Administration pour le mariage des Elèves des Hospices de Nantes en 4865. | : - | · r P 47 Mariages contractés par 49 Elèves. (2 entre Elèves des Hospices.) LocALITEs · PROFESSIONS DES ÉLÈVES. P r p - îS- OU ILS ONT ETE CONTRACTES. - GARÇONS. FILLES. | Ville de Nantes.. ... . · • • • • • • • • • ° 9 | Cultivateurs............. 7 | Cultivatrices ... .. .. , .. . . | 19 Départem" de la Loire-Inférieure. | 34 | Peigneur de laines. .. .... | 1 l Journalières.. ... ... ... .. 2 Id. de la Seine. ... . · · · · . 1 | Maçon.. .......... ... ... 1 | Domestiques ............ 6 Id. du Maine-et-Loire ... . | 1 | Patissier.. ............. . 1 Id. de l'Orne.. .. .. .. ... . 1 | Marchands.. .. .. . · · · · · · · .9 Id. de la Vendée.. ... ... . 1 | Maréchal ferrant......... 1 - Employé d'octroi.. .. ... . 1 Garçon de magasin....... 4 Cordier.. ... ... .. ... ... . 1 f • Chaudronnier............ 4 Cordonniers............. 2 Tonnelier............... 4 Garçon de café. ... ... ... 4 Forgeron. ......... .. : .. | 1 47 92 27 La statistique qui précède, fait connaître le mouvement des enfants assistés de la Loire-Inférieure pendant 1865, sur lequel nous ne croyons pas utile de donner des explications. Il ne nous appartient pas, en effet, de rechercher et d'exposer les causes qui ont pu motiver l'augmentation ou la diminution de ces enfants, soit pour le nombre des admissions, soit pour leur mortalité. Ces différences pouvant trouver en partie leur explication dans l'exécution de l'arrêté de M. le Préfet, en date du 21 octobre 1861, nous n'avons pas la mission de commenter et de discuter les articles de cet acte administratif qui est, en définitive, l'expression de ce qui se passe dans les autres départements. - Nous nous bornerons donc à déclarer que nous faisons tous nos efforts pour placer les enfants dans les meilleures conditions possibles , et que , généralement , — 100 — M. Lasnier, agent spécial des orphelins, chargé de ces placements, y parvient malgré la modicité des rétributions mensuelles accordées aux nourrices. Quoi qu'il en soit, nous ne pouvons nous dissimuler que les orphelins recevraient évidemment des soins plus attentifs et surtout plus en rapport avec leur âge tendre et leur santé en général très-faible, si leurs nourrices étaient plus suffisamment rétribuées. Il y a lieu de supposer que, dans ces conditions, la mortalité assez grande diminuerait, et que nos orphelins jouiraient tous d'une force physique qui, bien souvent , à un âge plus avancé, leur manque. Pour ces raisons, nous persistons à émettre le vœu qu'une augmentation soit accordée aux nourrices, afin d'assurer aux enfants une situation meilleure, et aux nourrices une rémunération plus en rapport avec leurs peines. Nous n'avons pas eu à appliquer en 1865, l'article 25 de la circulaire de M. le Ministre de l'Intérieur, en date du 31 janvier 1840, qui rappelle le décret du 19 janvier 1811 , à l'égard d'orphelins assistés qui, avant d'avoir atteint leur majorité, donnent des sujets de mécontentement très-graves. Ceux de ces orphelins qui ont motivé des plaintes sérieuses , ont été réprimés dans nos établissements, et nous avOns pu , par suite des observations toutes paternelles que nous leur avons adres- sées, obtenir un changement dans leur conduite. M. Marion , administrateur des Hospices, a rempli jusqu'au mois d'avril 1865, époque à laquelle il est décédé, les fonctions de tuteur légal des enfants assistés de la Loire-Inférieure, en conformité de l'article 76 de l'arrêté de M. le Préfet , en date du 21 octobre 1861. - • Nous avons déjà exprimé nos regrets bien sentis de la perte de notre bien digne collègue qui, depuis le 27 décembre 1852 jusqu'au mois d'avril 1865, avait rempli, avec tant de dévouement, les fonctions d'administrateur des Hospices. Toutefois, nous croyons devoir répéter que, pendant tout le temps qu'il a dirigé, avec nous, les Hospices, il nous a donné des preuves de son mérite et de ses connaissances spéciales dont il s'est constamment servi pour le soulagement des classes souffrantes de la société. M. Auguste Crucy ayant été appelé à remplacer M. Marion, la direction du service important des orphelins a été l'objet de sa plus bienveillante sollicitude, et ces pauvres enfants ont retrouvé, dans leur nouveau tuteur légal, le cœur et le dévouement auxquels ils avaient été accoutumés. Les qualités éminentes de M. Crucy, avaient été appréciées par l'autorité supérieure, — 101 — lorsqu'il fut nommé administrateur des hospices, et nous trouvons l'expression de ce sentiment, dans la lettre que nous a écrite, le 3 juin 1865, M. Ferdinand Favre, Sénateur-Maire de Nantes, dont voici la copie textuelle : MESSIEURS , J'ai l'honneur de vous informer que, sur ma proposition, M. le Préfet vient de nommer M. A. Crucy, membre de la Commission administrative des hospices de cette ville. Vous trouverez ci-incluse une ampliation de la décision de M. le Préfet. Je suis heureux, Messieurs, de voir associé à vos utiles travaux un de nos honorables conseil- lers municipaux, dont le dévouement et les lumières sont hautement appréciés. J'espère procéder à l'installation de M. Crucy à l'une de nos premières réunions. © Agréez, je vous prie, Messieurs, l'assurance de ma considération la plus distinguée, Le Sénateur-Maire, Signé : FERDINAND FAVRE. M. l'abbé Dubois a continué à donner son concours au service des orphelins, dont il s'est constamment occupé depuis son entrée dans notre Commission admi- nistrative. Nous devons un témoignage de notre satisfaction à M. Ch. Lasnier qui s'occupe aussi, avec mon moins de cœur que de dévouement, du sort de nos orphelins. — 102 — Inventaire des Hospices au 31 décembre 1865. nº , gº MONTANT - ETABLISSEMENTS. NATURE DES VALEURS. r ()BSERVATIONS. DES VALEURS. Effets mobiliers.. ... .................. .. 394.248 | 65 || HOTEL-DIEU ) Objets généraux de consommation.. ... .. . . | 51 .908 | 40 | | W -A.M-A L' k l - l } • • • • • • • • ) Médicaments. ... ... ... .. .. .. ... .. ... ... 2.968 | 50 \ Chevaux, vaches et basse-cour. .. ... ... .· • 4.380 | » IIO S P I C E-G ENERAL, Eſtels mobiliers.. .. .. .. .. , ........ ... .. 59.348 § c oré n é mºn 11v rlc - e &OU , C 4 2 ! H0 PITA L SUCCURSA L ) objets généraux de consommation. ... .. .. , ,| / - l ET ) Médicaments. ... ... ... ... .. .. ... ... .. .. 1 . 473 | » QUARTIER DES ALIENES- Chevaux, vaches et basse-cour........ , ... 5.200 | » 881 .934 | 1 7 Fonds en caisse.. ... .· • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 28.840 | 03 Fonds placés au Trésor. ... ... .. ... .. .. .. 34.215 | 73 55.025 | 76 === | #STzr = Pour compléter cet inventaire, il convient | d'y comprendre les ressources ci-après détaillées, SAVOIR : S Rentes sur particuliers en argent.. ... ... .. 2.219 | 73 ||REssoURcEs coMMUNEs | Rentes sur particuliers en nature, évaluées A UX en al'gent.. .. ... .. .. . .. -- · · · · · · · · · · · . 357 | 15 ÉTABLISSEMENTs. Rentes 3 p. 0/o sur l'Etat................ . * 26.945 | 50 | · Il y a lieu de déduire Locations d'immeubles, fermages de biens 1 de cette somme, cel'e de l'lll'ºlllX - - . . . . • . . . • . . . . • • • • • • . . . • . . - . . 19.850 | 44 | 2,680 fr. 50 c., qui, par f | A, 4-* Suite dc fondati al'ti Intérêts de la somme de 101,514 fr. 20 c., $ ndations parti p * ? , ? $ a * culières, a des destina- placée au Mont-de-Piété de Nantes à titre tions spéciales. de dotation. ... .. .. .. ... .. ... .. : ... .. 4.169 | 92 53.542 | 74 RECAPJTULATI0N S0MMAIRE. •= s =ser=sr -- | =ºrº Eſſets mobiliers, objets généraux de consommation, médicaments, bestiaux · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ... .. 884 .934 | 17 Fonds en caisse et au Trésor public. .. .. , .. © º º º e © e s @ @ @ @ @ @ e a # e 55.025 | 76 Rentes, produits de location d'immeubles, subvention au Mont- de-Piété.· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ............... .. : ... 53 . 542 | 74 T0TAL · · · · · · · · · · · · · · ... ... ... 990 . 502 | 67 Les autres ressources des Hospices consistent en une subvention communale qui a été, en 1865, de 400,000 francs, et en recettes éventuelles produites par les pensions diverses, prix de journée des militaires, marins, etc., dont le détail a été donné au compte d'ordre et d'administration de cet exercice, aux chapitres des recettes. — 103 — ARCHIVES. ( sssm-sºs-smas Le classement des archives des Hospices est continué par M. F. Le Chapelain, dont l'expérience et le dévouement ne laissent aucun doute sur la méthode consciencieuse et sûre qu'il emploie dans l'exécution de ce travail intéressant, mais long et pénible. Afin de faire connaître la situation de ce classement en 1865, les démarches persévérantes faites par notre Archiviste, pour mettre les Hospices en possession des titres et papiers ayant appartenu aux archives anciennes de ces établissements, nous transcrivons un extrait du rapport annuel que nous avons adressé à M. le Préfet. . • s RAPPORT ANNUEL SUR LES ARCHIVES. I. Titres ou papiers adressés du dehors à notre Commission pour prendre place dans nos dépôts. Notre Commission a continué de faire, comme les années précédentes , les démarches néces- saires pour rentrer en possession des titres et papiers ayant appartenu à nos archives anciennes, et pouvant exister entre les mains de divers particuliers. Les rapports que nous vous avons déjà adressés ont constaté que, si nos efforts n'avaient pas été couronnés d'un plein succès , du moins ils avaient abouti à des résultats appréciables. Dans le courant de cette année, il nous est parvenu deux nouveaux documents. Ces deux pièces nous ont été remises par M. Stéphane de la Nicollière, de Nantes. La première, et la plus importante de beaucoup, est « le Règlement et police des Ville et forsbourgs de Nantes, faict et » admis en la maison épiscopalle dudit Nantes , le seiziesme jour d'apvril, l'an /568. » — 104 — Ce règlement concernait spécialement les pauvres de l'aumônerie de la ville : vérifié en cour de parlement, le 16 octobre de cette même année 1568, il fut confirmé par lettres-patentes du roi Charle IX, en date du 7 janvier 1569. Il est à regretter que, pour établir la parfaite identité de cette pièce, revêtue d'ailleurs de signatures officielles, nous ne possédions, ni le procès- verbal de vérification du parlement, ni moins encore les lettres royales confirmatives des dispo sitions que renferme ce règlement. Dans nos précédents rapports, nous avons constaté la disparition de toutes ces pièces, au nombre de 23, formanl les titres fondamentaux du premier Hôtel-Dieu, qui ait eu à Nantes une existence légale reconnue par lettres royales. — La seconde pièce, copiée sur un registre faisant aujourd'hui partie des archives départementales de la Loire- Inférieure, est « une Déclaration, faite le 27 novembre 1554, des rentes, revenus et héritages dont X) jouissent les pauvres de l'Hôlel-Dieu et Hospital de la ville de Nantes, par legs, aulmosnes et dona- » tions charitables faictes auxdits pauvres par plusieurs bons personnages , » etc. — Nous nous sommes empressés de remercier M. de la Nicollière de l'envoi de ces documents. Notre Commission , Monsieur le Préfet, espère toujours rentrer ainsi peu à peu en possession d'un certain nombre de titres anciens, très-importants , dont la disparition de nos dépôts a été signalée à diverses reprises par M. l'Archiviste. º I|. Service proprement dit. Le classement des titres et papiers divers, et l'inventaire des documents préalablement classés, constituent le travail officiel rendu obligatoire par les instructions ministérielles. Le classement est la partie, tout à la fois , la plus longue et la plus pénible de ce travail. Pour qu'il pùt s'opérer d'une façon régulière , il cùt été à désirer que nos archives anciennes se fussent trouvées dans un état de désordre moins grand. Cette partie doit naturellement marcher la première, afin que l'autre puisse être entreprise et poursuivie avec fruit et avec régularité. M. l'Archiviste , sauf les temps utilisés à des recherches , ou employés à d'autres objets concer- nant son service , s'est consacré , conformément à nos instructions, à ce travail de classement, Nous comptons mille cent cinquante (1150) nouvelles pièces de classées. - Tous ces papiers appartiennent à nos archives anciennes et se rapportent à notre ancien Hos- pice-Général, dit Sanitat. Ils dépendent de diverses séries qui ne sauraient être complétées qu'en poursuivant le même classement. Tous n'offrent sans doute pas le même degré d'importance ; mais on sait, par expérience , que, lorsqu'il s'agit d'archives, il arrive souvent que telle pièce , Sans Valeur apparente, dans le moment , acquiert au contraire un réel intérêt dans des circons- tances données. Pour répondre au désir que nous exprime votre demande du présent rapport , notre Commis. sion, Monsieur le Préfet, a l'honneur de vous faire connaître, ci-après, la nature de quelques- unes des pièces principales, faisant partie de ce nouveau classement. - 1° Copie des actes suivants, écrite, en 1749, par M. Rollier, prêtre, et collationnée par M. Leray de la Clartais; ladite copie faite sur timbre , savoir : — 105 — Acquisition , en date du 2 août 1572 , par MM. les maire , échevins et directeurs des puavers, moyennant 1,900 livres tournois de M. Laurens de Marchy , écuyer, sieur de la Vrillière et du Cernis, et damoiselle Catherine Macé, sa compaigne » des lieux, maisons , manoir et tennements de l'Asnerye et dépendances, le tout situé entre le pré l'Evesque, « le cail de la ripvière de Loire » au bas de la Fosse à Nantes, pour y établir un hôpital destiné aux pestiférés. — Prise de possession , en date du 4 août 1572. - Ratiſication du contrat de vente par la dame Catherine Macé. — Bannies aux fins d'appropriement. — Acte d'appropriement. — Accord fait le 16 août 1572 par MM. les maire, échevins et gouverneurs des pauvres avec le sieur Julien Pechi, maistre barbier et cirurgien, demeurant en ladite ville de Nantes, paroisse de Saint-Vincent, pour panser, soigner et médicamenter les pestiférés, moyennant les revenus des maisons et dépendances de l'Asnerye pour gages. — Mise en jouissance, le 18 août 1572, des lieux et dépendances de l'As- nerye , du sieur Julien Pechi , maistre barbier et cirurgien des pestiférés de cette ville et fors- bourgs dudit Nantes. - 2 Procès-verbal, en date du 2 juillet 1599, de l'état de l'Hôpital des pestiférés. 3° Acquit , en date du 12 août 1632, par MM. les maire, échevins et procureurs syndics de Nantes, de plusieurs cantons et pièces de terre, prés, et joignant l'Hôpital du Sanitat. Le Sanitat devient Hôpital-Général dès le commencement de 1760, c'est-à-dire près de deux cents ans après l'achat de la terre de l'Asnerye. 4° Lettres-patentes (original de) de S. M. Louis XV , données à Versailles, en février 1760 , signées LoUIs, à côté, visa LoUIs, et plus bas, par le roy, signées PHILYPEAUx, avec griffe et · paraphe, et scellées du grand sceau sur cire verte à lacs de soie rouge et verte; lesdites lettres portant confirmation et autorisation de l'établissement de l'Hôpital-Général, dit Sanitat de Nantes, aux clauses et conditions insérées aux quarante-neuf articles de règlement, contenus auxdites lettres-patentes. Ce document important, écrit sur seize folios de parchemin, parfaite- ment conservé, fut enregistré au greffe de la cour, au greffe de la chambre des comptes, au greffe du siége présidial , et enfin au greffe de la police. Il existe aux archives plusieurs exem- plaires imprimés de ces lettres-patentes. - 5 État et procès-verbal des logements, maisons et dépendances du Sanitat , en date des 16 et 18 avril 1761 , dressés en conséquence des susdites lettres-patentes, par M. Jean-Baptiste Cho- tard , chevalier , seigneur de la Louayrie , en présence du procureur-général du roi , à la requête de MM. les Administrateurs dudit Hôpital. | 60 Arrêt de la Cour, du 9 mars 1723, faisant défense aux maîtres-jurés des arts et métiers et à tous autres d'arrêter et confisquer les ouvrages qui se font et se fabriquent dans l'Hôpital-Géné- ral , dit Sanitat de Nantes, sous peine du quadruple. 7o Arrêt du Conseil d'État du roy, du 19 février 1725 . portant établissement d'un nouveau bureau à l'Hôpital-Général. - 8° Arrêt du Conseil d'État du roy, du 24juin 1747 , ordonnant la levée et perception, par dou- blement des octrois qui se lèvent actuellement dans la ville de Nantes, au profit des deux Hôpi- taux de la même ville, à commencer au 1er octobre 1747 jusqu'au dernier décembre 1750, à l'ex- ception des denrées et marchandises venant d'Amérique. 9º Autre arrêt prorogeant le doublement d'octroi, ci-dessus, pendant six années, à partir du · 1" janvier 1751. 14 — 106 — 10° Bail de la viande de carême, du 26 février 1767, moyennant 5,750 livres, qui seront payées . par les adjudicataires aux Receveurs des deux Hôpitaux de Nantes. $ · · · · · · Les cinq derniers documents , dont précède l'analyse, sont des pièces imprimées.. . . : . : .. : , , 11° Lettres-patentes (copies des imprimés) du roy , données à Versailles, le 25 novembre 1768,. ! par lesquelles S. M. interprétant, en tant que besoin, l'art. 7 des lettres-patentes du mois de. . février 1760, ordonne que les Administrateurs du Sanitat jouiront pendant qu'ils seront en exercice, de l'exemption du guet., garde et patrouille, logement de gens de guerre , caserne- ment, et de toutes autres charges publiques, comme aussi de tutelle, curatelle et nomination à icelles. · · . . · · · · - $ · · · y 12 Lettre de cachet (original), du 13 mars 1697 , signée LoUIs, et plus bas PHILYPEAUx, ordon- nant que quelques jeunes garçons mendiants, âgés de 12 à 18 ans, reçus à l'Hôpital-Général de Nantes, soient envoyés aux îles de l'Amérique par les premiers vaisseaux qui s'y rendront de Cette Ville. º s . . *. : . 13° Déclaration du roy (imprimée) concernant les mendiants et vagabonds, donnée à Chan- tilly , le 18 juillet 1724. · · · - · · · · · · · · · · .. , 14° Instruction (imprimée) concernant l'exécution de la déclaration précédente; cette instruc-, º tion , en date du 24 juiliel 1724. · ºs · · 1 . | 150 Mandement (imprimé) de Mºº Pierre Mauclerc de la Muzanchere, évêque de Nantes, portant approbation et confirmation de la confrérie, dite de la Charité, érigée dans l'église cathédrale, à l'autel de Saint-Jean l'Evangéliste, en faveur des pauvres de l'Hôpital-Général du Sanitat. . 16° Édit du roy (imprimé) donné à Versailles au mois d'août 1749, concernant les établisse- ments et acquisitions des gens de main-morte. •. - • « · · · · · · . · 17° Arrêt du Conseil d'État du roy, du 27 juillet 1727, portant règlement, tant pour le passé : que pour l'avenir, relativement aux baux et revenus des gens de main-morte. · , · ' . ' 18° Emprunt de trois mille livres, au denier vingt, fait par acte du 23 septembre 1761 , par le Sanitat, représenté par M. Jacques Grou, sieur de Senicour, négociant, l'un des directeurs et administrateurs dudit Hôpital ; des dames religieuses du couvent des Carmélites de Nantes;. représentées par Mesdames Elisabeth-Agathe de Jésus, prieure ; Marie-Magdelaine des Anges, supérieure, Louise-Agnesse de Jésus, et Suzanne-Urbanne de la Conception, dépositaires. . 19°, Extrait du procès-verbal , fait le 26 août 1763, en vertu d'un arrêt du Conseil, du 24 août 1762, pour déborner les terrains qui ont été ou seront attéris par les digues et autres travaux. que la communauté de Nantes a faits ou pourra faire dans la rivière de Loire, au-dessus et au- dessous des ponts de ladite ville, dont la concession lui a été faite par contrat du 23 mai 1758. 20° Donation entre vifs, en date du 28 mars 1680 , faite à l'Hôpital-Général du Sanitat , par M. Pierre Gorge, écuyer, conseiller secrétaire du roi, etc., demeurant à Paris, de la charge de visiteur, lesteur et délesteur des vaisseaux qui descendent ou montent la rivière de Nantes , à condition de faire audit M. Gorge l'abandon et la remise, sa vie durant, de la moitié des droits nets ou produits de ladite charge, et de bailler et payer annuellement aux R. P. Jésuites de Nantes la somme de 150 livres. - & - . .. Cette charge fut cxercée par le Sanitat pendant de longues années. Ce fut la branche principale . de ses revenus; mais ce fut aussi une cause , permanente d'embarras et de soucis. La charge fut vendue en 1693 (après révocation de la commission de M. Gorge) et fut acquise encore par le | -- 107 — Sanitat. En 1750, cet office passa à un sieur Peloteau, sans que l'Hôpital reçût aucune indemnité pour la perte qu'on lui faisait subir. - 21° Traité et convention, en date du 19 mars 1704, entre MM. les Directeurs de l'Hôpital- Général du Sanitat et très-haute et très-puissante dame, MADAME PAULE-FRANçoIsE DE GONDY, DUCHESSE DE LESDIGUIÈRES ET DE RETZ (Veuve de très-haut et très-puissant seigneur, messire François- Emmanuel de Bonne de Créquy , duc de Lesdiguières, gouverneur et lieutenant-général pour le roi, en la province du Dauphiné); ladite dame propriétaire des maisons et métairies du Bois-Gautier et Petit-Paimbœuf, situées en l'île de Paimbœuf, et dans les dépendances desquelles se trouvent les lieux et terrains servant audit Paimbœuf, au lestage et délestage des vaisseaux qui montent ou descendent la rivière de Loire. - - 22° Traité et convéntions, en date du 13 juin 1713, entre MM. les Directeurs de l'Hôpital-Gé- néral du Sanitat, et messire Claude de Monty de Rezé, de Nantes, au sujet des charge et office de lesteur et délesteur en la rivière de Nantes à Paimbœuf. - 230 Mémoire (copie d'un) sur le lestage et le délestage des vaisseaux dans la rivière de Nantes présenté par MM. les Administrateurs du Sanitat à S. A. S. M. le comte de Toulouse. 24 Enquête (copie de l') faite en exécution d'un arrêt du Conseil du 15 mai 172l, par M. Paul- Esprit Feydeau, maitre des requêtes, commissaire député pour l'exécution des ordres de S. M. en Bretagne, aux fins de rechercher les causes de l'ensablement de la rivière de Loire et les moyens d'y rémédier et de faire exécuter les ordonnances et règlements concernant les lestage et délestage des vaisseaux en la rivière de Loire. 25 Arrêt du Conseil d'État du roi, en date du 28 mars 1739 (imprimé) portant règlement du service des lestage et délestage des vaisseaux français et étrangers dans la rivière de Nantes. 26° Principales lettres originales relatives au service des lestage et délestage des vaissea UlX Gn . la rivière de Nantes. - " - Quatre lettres datées de Pontorson, Rennes, Morlaix et Vitré en 1692 et 1693, et portant la signature de Mºr de Nointel. — Une lettre de Paris, 21 janvier 1687, signée d'Antraisgue. — Une lettre autographe de M" de Condy, duchesse douairière de Lesdiguières, datée de Paris le 30juin 1702. — Une lettre, papier ministre, écrite de Versailles, le 2 juin 1739, et portant la signature de Maurepas. — Une lettre, papier ministre, écrite de Versailles le 31 décembre 1750 et revêtue de la signature de M. Machault. - | - - 27° Sentences du présidial et des réguaires du chapitre portant, contre diverses personnes des deux sexes, ou interdiction ou renfermement au Sanitat , pour cause de démence. 28 Lettre de cachet, donnée à Fontainebleau le 28 octobre 1771, signée LoUIs et plus bas PHILYPEAUX, à l'adresse de la supérieure du Sanitat, enjoignant de renfermer dans cette maison le sieur Charles Ayrault de Foix. - Autre lettre de cachet, donnée à Versailles, le 15janvier 1774, signée LoUIs et plus bas PHI- LYPEAUx, adressée à la même supérieure, avec ordre de renfermer au Sanitat le sieur François · Étienne. Autre lettre de cachet, donnée à Versailles, le 6 mai 1776, signée LoUIs et plus bas, DE SARTINES, adressée à MM. les Administrateurs du Sanitat, avec ordre de détenir en cette maison le nommé Abraham Prejean. Autre lettre de cachet, donnée à Versailles, le 29 novembre 1776, adressée aux mêmes, signée — 108 — LoUIs et plus bas DE SARTINEs, enjoignant de détenir jusqu'à nouvel ordre au Sanitat le nommé Louis Chopel de Chaumont. - - Autre lettre de cachet, donnée à Versailles le 29 novembre 1776, adressée aux mêmes, signée LoUIs et plus bas DE SARTINEs, cnjoignant de détenir jusqu'à nouvel ordre au Sanitat le nommé Jean-Bart de Grizon, en Suisse. - Les deux premières de ces lettres sont sur formule imprimée et sans cachet , les trois autres, au contraire, sont écrites en entier et revêtues d'un cachet. » Notre Commission, M. le Préfet, aurait pu vous faire connaître encore la nature d'un grand nombre de pièces principales faisant partie des 1150 documents classés cette année. Elle aurait pu, par exemple, analyser ici, succinctement, des actes concernant des legs, des donations, des constituts, des arrêts, des sentences, des règlements, elc., etc. Mais elle pense que l'énumé- ration qu'elle vient de faire est, pour le moment, suffisante pour donner une idée du degré d'importanCe des papiers de ce nouveau classement. - • Les archives anciennes de notre Hospice-Général sont loin d'être complèles. Cependant elles renferment un plus grand nombre de documents que n'en contiennent celles de l'Hôtel Dieu. Les documents anciens dépendant du Sanitat sont en outre dans un meilleur état de consel'- Vation que ceux qui appartiennent à l'autre établissement. Malgré ces fâcheuses circonstances , l'ensemble de tous ces papiers anciens formera une collection assez nombreuse dont la valeur sera justement appréciée, surtout par les personnes qui se livrent aux travaux historiques. •* Fait et présenté par nous, membres de la Commission administrative des Hospices. Nantes, le 4 juin 1866. Signé : F. HUETTE, l'abbé DUBoIs, D" P. AUBINAIs, A. CAILLÉ, L. COUPRIE, Cl. PRÉLY et A. CRUCY. F. VINCENT, Secrétaire en Chef. ['[N . TABLE DES MATIÈRES. Commission administrative. ... .. ... .. .. .. . Principaux fonctionnaires et employés. .. .. . Corps médical des hôpitaux. .. ... .. .. . • é e Aperçu sur la situation financière des Hospices , à la clôture de l'exercice 1865. ... ... .. . © Compte d'ordre et d'administration .... . @ @ @ Délibération relative à la clôture des opéra- tions de l'exercice 1865. ... ... .. .. . © e e # Tableau des prix de journées d'administrés par chaque article de dépenses d'après le budget de 1865 . .. ... , ... · · · · · · · · · $ s e e RecetteS. Régie des biens immeubles des H08pices. Fermage des biens ruraux .. · · · · · · · · · · · · · Produit des démolitions des bâtiments du vieil Hôtel-Dieu ... .. • e s • e e a e » • • • • » * º e º • • e • Rentes sur l'Etat.. .. ... .. .. .. .. . .. · · · · · · | Pensions . .. ... .. . e @ @ s s t e @ º @ © e s , © e e ſe Produit des cercùeils et convois funèbres ... . Produit des chapelles.. ... ... ... .. · · · · · · · . Dépenses. Dépenses communes. Frais pour la boulangerie générale. .. ... . Etat récapitulatif des distributions de pain faites, en 1865, aux employés et administrés nourris à l'Hôtel-Dieu .... .. ... .. . · · · · · Etat récapitulatif des distributions de pain faites à l'Hospice-Général.. .. ... ... .. .. . 35 36 37 Hôtel-Dieu. - PAGES . Administration intérieure. . , ... ... .. ... .. . 39 Etat du mouvement général de la population de l'Hôtel-Dieu en 1865 . .. .. .. .. .. , ... . 40 Renseignemenls complémentaires sur l'Hôlel-Dieu et sur les disp0sitions prises p0ur la c0mplète ins- tallation de cet hôpital et le bien-être des admi- nistrés . ... .. , ... .. ... ... ... ... .. © º s e @ 4 ! lnstallation d'un calorifère sous la chapelle de l'Hôtel-Dieu ... .. .. ... ... ... .. . e © © © e s s 44 lnstallation du service d'eau dans la cour d'honneur ........... .. ... $ # º º s e # © º s s ^ 42 servir de dépôt de vêtements et d'objets de literie. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. .. ... .. .. 42 Appropriation des combles d'un des pavillons de l'Hôtel-Dieu.. .. . ... .. .. .. .. .. .. . . . 42 Population pouvant être reçue à l'Hôtel-Dieu 42 Etat indiquant les dimensions des salles affec- tées au service des femmes en couches et les conditions dans lesquelles elles se trou- vent. .. · · · · · · · · · · · · · · · · º s 45 Statistique des accouchements faits à l'Hôtel- Dieu , et des femmes qui y sont décédées depuis 1855 jusqu'à 1865 ... ........ © e • 46 Inhumation des indigents non réclamés par leurs familles . ... ... .. . © e @ @ @ @ @ s t é C© e s é 46 Traitements des médecins, chirurgiens, phar- maciens, élèves internes, etc. . .. .. .. . © e s 47 Vestiaire des religieuses. .. ... ... . º © • e e s « s 48 · Etat des Sœurs hospitalières et de leur distribution dans les divers services de — 110 — * ; PAGES . l'Hôtel-Dieu.. .. ....................... 49 Statistique médicale des aliénés en 1865. .. . Dépenses du mobilier et des ustensiles. .. . 50 Extrait du rapport de M. le Dr Petit, médecin Relevé des dépenses faites par M. l'abbé Gui- en chef de l'asile des Aliénés , sur l'impor- hal, aumônier en chef de l'Hôtel-Dieu, pour tant service dont il est chargé. ......... la chapelle de l'hôpital.. ... ............ 53 Fonctions d'administrateur provisoire des biens Régie de la viande de boucherie pour les four- des personnes non interdites, en conformité nitures qui ont été faites aux Hospices en de l'article 31 de la loi du 30 juin 1838 sur 1865........... . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 54 les aliénés. ........................... Etat récapitulatif des distributions de viande Vestiaire des religieuses. ... .. .. .. .. .. .. .. faites à l'Hôtel-Dieu en 1865............. 56 Etat des Sœurs hospitalières et de leur dis- Etat récapitulatif des distributions de viande tribution dans les divers services de l'Hos- faites à l'Hospice-Général en 1865. .. ... . 57 pice-Général. ........... ... .. ... ... .. . Dépenses de vin , bière ou cidre . ... .. ... .. 58 Réparations et entretien de l'Hospice-Général Etat récapitulatif des distributions de vin faites Mobilier et ustensiles.. .. .. .. ... ... .. ... .. à l'Hôtel-Dieu en 1865.. .. ... ... ... ..... 59 Chauſſage............. . · • • • • • • • • • • • • • • • • Etat récapitulatif des distributions de vin faites Atterrissement de l'oseraie devant l'Hospice- à l'Hospice-Général en 1865...... ... .. .. 60 Général ........... ... : ... .. ... ... ... . Indemnité de 10,000 fr. accordée à M. Nau, Dot pour deux couples d'enfants trouvés.. ... architecte des Hospices, pour un projet d'hôpital s , e 4 e º © © s e ® © e v @ # s e s e $ © e e s e s é s e 64 Service des Enfants assistés. Administration .............. · • • • • • • • • • • • • Hospice-Général. Tableaux concernant le service des enfants Hôpital-Succursal , Quartier des Aliénés. assistés.. .. ... ... ... ... .. .. ... ... . , © ºs Observations sur le service des enfants assistés Administration intérieure. ... .. .. . © e • • • • • • 65 Inventaire des Hospices au 31 décembre 1865. Etat du mouvement général de la population en 1865......... ... ... ... .. ... ... ... . 66 Archives. Observations sur l'agrandissement du quar- tier des aliénés.. ... .. .......... . · • • • • • • 67 Rapport annuel sur les Archives.. .. ... .. . ^. ——= ==sIS=6sX>===#==-— PAGES. 68 77 83 84 85 85 86 86 87 89 90 99 102 Nantes, imprimerie VINCENT FOREST et ÉMILE GRIMAUD, place du Commerce , 4. J» Q> » Y > 4 ° c · · ·e * -----c-g-SQ >A$ 32r5-S- -- '--, X N, # *ya | • f* Ae 4 $ i ** C () M À N r |) |! DT -{ m | EN ) U º% # ; # •-* •-* DE &,. ºy , L' EXERCICE 1866. N, © t ,rs Af .. ** *, pº e A* NANTES IMPRIMERIE DE VINCENT FOREST ET ÉMILE GRIMAUD 2 ' PLACE DU COMMÉRCE, 4. *as © ' — "l . º 1867. .À K A 43?. F ] N 2- N) l4 čaenya 4eee 2/é / A* Aa 4 6omm Aaa 9/menaaaae aéº a aé %ama - - z … - /2)e A # A%2 Z22.T - H0SPICES CIVILS DE NANTES. C O M P T E - R EN DU DE L'EXERCICE 1866. H0SPICES CIVILS DE NANTES. C() M PT E - R EN DU DE L' EXERCICE 1866. | NANTES IMPRIMERIE DE VINCENT FOREST ET ÉMILE GRIMAUD PLACE DU COMMERCE , 4. 1867 . HOSPICES CIVILS DE NANTES. COMPOSITION DE LA CoMMIssIoN ADMINISTRATIVE EN 1866 . —-==XE=- Président-né, M. PIERRE-ANTOINE-CHARLES-JOSEPH DUFOUR, ancien vice-prési- dent de la Chambre de Commerce du Havre, Maire de Nantes. ADMINISTRATEURS PAR RANG D'ANCIENNETÉ. MM, HUETTE (FRÉDÉRIC), Chevalier de la Légion-d'Honneur, ancien Conseiller Municipal, ancien Adjoint au Maire de Nantes, etc., ordonnateur des dépenses. L'Abbé DUBOIS (ADOLPHE), Chanoine honoraire de la Cathédrale de Nantes, Membre de la Commission de Surveillance des Prisons, chargé de la direction du service des enſants assistés. PITRE AUBINAIS, Chevalier de la Légion-d'Honneur, Membre du Conseil- Général, ancien Membre du Conseil Municipal, etc., chargé de la surveillance intérieure de l'Hospice-Général. -- 6 -- MM. CAILLÉ (ADOLPHE), ex-Négociant, Directeur de la Caisse d'Épargne, chargé de la direction intérieure de l'Hôtel-Dieu. COUPRIE (LoUIs), Avocat, ancien , Membre du Conseil Municipal, ancien Adjoint au Maire de Nantes, Directeur de la Caisse d'Épargne, Président de la Société d'Horticulture, etc., chargé de la surveillance intérieure du quartier des aliénés de l'Hospice-Général et du contentieux. PRÉLY (CLAUDE), ex-Négociant, ancien Conseiller Municipal, Membre de la Commission de surveillance des Prisons, Administrateur du Mont-de-Piété, etc., chargé de la surveillance des bâtiments hospitaliers et des propriétés des hospices. CRUCY (AUGUSTE), Officier de l'Ordre Royal de Charles III d'Espagne, ancien Membre du Conseil Municipal, ancien Adjoint au Maire de Nantes, Admi- nistrateur du Mont-de-Piété, Membre du Bureau de Bienfaisance, etc., chargé de la tutelle des enfants et du contentieux. Par arrêté de M. le Préfet de la Loire-Inférieure, en date du 24 décembre 1866, MM. Fº HUETTE et l'abbé DUBOIS, Membres sortants par ancienneté, ont été renommés Administrateurs des Hospices, en exécution de l'art. 2 du décret du 23 mars 1852, relatif au renouvellement partiel de la Commission Administrative. La Commission Administrative tient ses séances le Lundi et le Vendredi de chaque semaine à l'Hôtel-Dieu, à deux heures de l'après-midi, et le deuxième et le quatrième Lundi de chaque mois à l'Hospice-Général, à deux heures. 7 PRINCIPAUX FONCTI0NNAIRES ET EMPLOYÉS D ES H OS EPI C ES . Secrétaire en Chef des Hospices, M. V IN C E NT (FÉLIX - CHARLEs). ſ,--sesams Trésorier-Payeur, M. GAUTIER (EMILE-AUGUSTE-HENRI), Secrétaire-général de la Société Archéologique , Membre de la Société Académique, de la Commission des Archives départementales et communales, de la Commission municipale de Surveillance de la Bibliothèque de la ville, Trésorier des Salles d'Asile, etc. Econome de l'Hôtel-Dieu, M. DURAND (JEAN - HENRI). Econome de l'Hospice-Général, M. ATHÉNAS (PIERRE). e-ms-mm-m-sms Sous-Chef du Secrétariat, M. FERRAND (ARISTIDE-JosEPH). g-ºm-mm-m-mm- Architecte des Hospices, M. NAU (PAUL). •- == =•s — 8 — Agent spécial des Orphelins , M. LASNIER (CHARLEs). sm-ºm-mºm-sms-s Commis d'Administration générale, MM. PORSON (HIPPOLYTE), au Secrétariat, à l'Hôtel - Dieu. ROUSSEL (MARIE-VICTOR) id. id. AMAILLANT (PITRE), à l'Economat id. HERVÉ (LoUIs) 'id. à l'Hospice-Général. Archiviste des Hospices, . \i . F. L E C H A P E L A | N . | MM. LAENNEC . ... .. ... .. ... ... . Avocal des Hospices. B0ISCOURBEAU .. . . . . . . , . . . . NOlaire id. DE LA PECCAUDIÈRE.. .. .. .. Avoué id. MM. MM. M1M|. CORPS MÉDICAL DES HOPITAUX EN 1866 . HIGNARD, Chevalier de la Légion-d'Honneur, Médecin en Chef de l'Hôtel- Dieu. PATOUREAU, Chirurgien en Chef des Hospices. PETIT, Médecin en Chef de l'Asile des Aliénés de Saint-Jacques. HOTEL-DIEU. MALHERBE . .. . .. . .. . . .. .. . .. . . . 1º Médecin titulaire. MAHOT . .. .. .. .. .. .. .. .. .. . | . . . . 2me id. id. HÉLIE ................... · · · · · · 3me id. id. COCHARD . .. .. .. .. .. , ... .. .. .. . 1º Chirurgien titulaire. LETENNEUR . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . 2me id. id. CHENANTAIS.. . . . . . . . . .. . .. . . . . . 3me id. id. S U C C U RS ALE DE L' HOTEL-DIE U . A L'HOSPICE-GÉNÉRAL. DE ROSTAING DE RIVAS ... . . . . . . . 1º Médecin titulaire. PAPIN DE LA CLERGERIE . . . . . . . . 2me jd. id. — 10 — MM. MM. MM. SERVICE DE LA MATERNITÉ A L'HOTEL-DIEU. •-----= -- --• HENRI, Chirurgien titulaire, Chef du service. PIHAN-DUFEILLAY FILS, Chirurgien suppléant. CRIMAIL (ERNEST), Médecin auxiliaire. TRAST0UR.. . . . . . . .. ... 1" Médecin suppléant des Hospices. CALLOC .. .. .. .. .. .. . . 2me id. id. id. BERNEAUDEAUX .. . . . . . . 3me id. id. id. LEHOUX. .. .. .. . .. ... .. 4me id. id. . id. KIRCHBERG ... .. . .. .. .. 5me id. id. id. CHARTIER. .. . .. .. . .. . . 6me id. id. - 'id. LAENNEC ............ ' . . 7me id. id. · id. CITERNE .. .. .. .. .. ... . 1º Chirurgien suppléant des Hospices. HEURTAUX .. . .. .. . .. . . 2me 'id. id. id. JOUON. .. .. .. .. .. .. .. . 3me id. id. id. VIGNARD . . . . . . . .. . .. . . 4me id. id. · id. Pharmacien en Chef des Hospices, M. PRÉVEL. MAGUÉR0, Pharmacien-Adjoint à l'Hospice-Général. AUDRAIN, id. Suppléant des Hospices. HERBELIN, id. id. id. Aperçu sur la situation financière des Hospices à la clôture de l'exercice 4866. SÉANCE DU 13 MAI 1867. Nous, Membres de la Commission administrative des Hospices de Nantes, avons arrêté le compte-rendu de la gestion de ces établissements pendant 1866, qui va être ci-après transcrit, afin de nous conformer aux instructions ministérielles qui nous prescrivent ce travail annuel. Un excédant de recettes de 19.666 fr. 74 c. a été constaté à la clôture de l'exercice 1866. Mais ce résultat n'a été obtenu qu'en ajoutant aux recettes faites pendant cette année, l'excédant de recettes de l'année 1865, qui était de 41.022 fr. 63 c., et aussi parce que nous avons reçu une somme assez importante provenant de la succession Souhigaray. Il appert des observations qui précèdent que l'excé- dant de recettes de 19.666 fr. 74 c., est fictif, et que l'exercice 1866 ayant donné en recettes de toute nature.. ........................ F. 984 : 629 41 et en dépenses.. .. .. ... .. .. .. .. . · · · · · · · · · · · · · · · · · · 1 .005 .985 30 il en résulte un excédant de dépense de.. .. .. .. . · · · · · · · · F. 24 .355 89 qui a été comblé, ainsi que nous venons de le dire, au moyen des 41.022 fr. 63 c. formant l'excédant de recetfes de 1865. La subvention communale, allouée pour 1866, ayant été de 360.000 fr., ne sommes-nous pas fondés à déclarer qu'il eût été indispensable de la porter à 400.000 fr., si l'excédant de recettes de 1865 n'eût pas servi au paiement des dépenses ordinaires de 1866 , et, nous le répétons, parce que l'excédant de recettes de ce dernier exercice ne provient que de la somme reçue au titre de la succes- — 12 — sion Souhigaray, qui a pour affectation spéciale l'agrandissement du quartier des aliénés. Cette situation financière ne démontre-t-elle pas, comme nous l'avons souvent exposé, qu'une subvention communale de 400.000 fr. sera, à l'avenir, indispen- sable , pour que nous puissions faire face à toutes les dépenses qu'exigent nos éta- blissements hospitaliers, et cela en admettant des circonstances normales, pour l'achat des principaux articles de consommation. Il n'est donc plus possible d'espé- rer sérieusement la réduction de la subvention communale, alors que les recettes ont diminué de 12.000 fr. à l'article « loyers des maisons et terrains, » et que la population de l'Hôtel-Dieu a considérablement augmenté depuis l'installation des malades au nouvel Hôpital, qui a commencé en 1863. Si, en présence d'une subvention communale de 400.000 fr., exigée aussi par les cours élevés des farines, des vins, des comestibles, de la viande, qui tendent toujours à augmenter, on pouvait supposer que nous disposons trop facilement des fonds de la commune, en donnant trop de bien-être aux malades, nous pour- rions répondre par le prix de revient de la journée de nos administrés, qui est inférieur à celui de nombre d'hôpitaux de France. Nous ajouterions que nous avons aussi la conscience de remplir, sous ce rapport, avec la plus grande prudence, le mandat qui nous a été confié, en n'autorisant que les dépenses strictement néces- saires. - Si la subvention communale de 400.000 fr. ne pouvait nous être annuellement accordée, il y aurait alors à décider si la population à recevoir à l'Hôtel-Dieu doit être réduite; mais nous espérons que ce moyen déplorable d'aligner les dépenses avec les recettes sera toujours écarté. Ce n'est pas, en effet , pour y recourir, que le nouvel Hôpital a été construit avec les proportions qu'il a, mais bien au contraire pour nous faciliter les moyens de soulager toutes les souffrances, en recevant tous ceux dont l'état réclame l'admission dans cet établissement. Nous jugeons opportun de rappeler que, même au sein du Conseil municipal, on voulait qu'il y eût dix pavillons de malades au lieu des huit qui ont été seulement construits, afin de. pouvoir admettre tous les malheureux, quelles que fussent les charges qui devraient en résulter pour la commune. Or, depuis l'installation des malades à l'Hôtel-Dieu, laquelle a commencé dans le courant de l'année 1863, la moyenne de la popula- tion a été, en 1863, de 707,81; en 1864, de 750,8; en 1865, de 843,20, et en — 13 — 1866, de 812,33, alors qu'en 1862, dans l'ancien Hôtel-Dieu, elle n'avait été que de 645. , - • • - Nous avons voulu, afin de faire constater cette augmentation dans nos adminis- trés de l'Hôtel-Dieu, établir un état du mouvement général de la population de cet hôpital, pendant les années précitées de 1863, 1864 , 1865 et 1866 , que nous transcrivons ci-après. , - Etat du m0uvement général de la SmE-EE-E mm - m ci - S> 22 * # = ENT R ÉS en S 0 R TIS en # 2E DÉTAIL DE LA POPULATION. # 3 2 # ^"--- " -- -•"T"-- --mm---- m"^T -- Szl •4 # | 1863. | '1864. | 1865. | 1866. | 1863. | 1864. | 1865. | 1866. 3 , » Employés nourris dans l'établissement : ' Agents, aumôniers et élèves interncs. .....J| | 6 )) 1 2 2 Y) 1 X) 3 Personnel | Sœurs (service actif)· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 33 7 4 4 5 )) J) h 2 d Sœurs reposantes.. .. ... .. .. : .. .. .. .. .. . 2 X3 · )0 )) p, )n )) )) 1 u Servants $ hommes.. .. | 52 61 3 27 38 48 40 20 40 service | -- ' *** · · · · · · · · · · · · · · · ( femmcs . .. . 7] 17 18 11 (5 10 6 6 8 hospitalier. Ouvriers du dehors j hommes.. .. 1 3 1 Y) 2? )) J) )0 }) nourris dans l'établissement ( femmes ... D }) # J) )} Xº Ji Xº )) TorAL du personnel du service hospitalier. ... | 175 88 62 44 51 58 47 26 54 - - l :-x- kº- - : | → lPersonnel ( Sœurs (services annexés ct extérieurs)..... 7 X) X) J) )) y) 2) Yi ) des services ) Postulantes et élèves sages-femmes.. ... .. . 6 10 4 4 24 10 4 1 18 annCXéS Préposés et servants ..... ſ hommes.. .. ) J) )n )n J) Jn h J) et extéricurs l femmes . .. . )} J} J} )) X )) )) )n Xº ToTAL du personnel des services annexés et extérieurs. 13 10 4 1 24 10 4 1 48 - ) fiévreuX. .. . 68 888 1 .020 1.023 941 788 890 901 793 Hommes. . ) blessés.. .. . 56 828 857 909 824 769 825 889 789 Adultcs vénériens... 13 287 289 227 225 281 293 227 235 • © © © © º s \ fiévreuses.. . 52 638 756 759 894 478 655 615 735 Femmes .. { blessécs. .. . 20 141 135 172 186 118 124 139 166 l §iennes | 30 # 145 185 117 278 135 | 179 139 Malades Gar | fiévreuX 17 56 143 172 207 145 121 144 168 T 1 al'C0llS. . . .I. W.-* - º - M. - - - - p= r-º •d - A- º> † l - blessés.. .. . 10 47 •56 · 57 94 45 53 49 90 civils. "†" | rilles.... | fiévreuses.. . 2 24 45 39 45 15 33 35 40 O d llS . blessées. .. . 5 14 22 18 7 10 21 20 9 Maternité.. ........... ... .. | femmes . .. . 8 433 102 124 119 116 97 121 . 107 - - •- enfants.. .. . 2 115 110 145 111 53 62 73 68 - Filles publiques vénériennes ............ . 26 195 , 143 123 108 187 151 129 98 Voyageurs indigents.. ................. .. 31 204 307 405 350 200 285 375 347 \ Pensionnaires.............. | hommes.. .. | 14 221 287 259 330 204 271 245 309 femmes ... . D / 0 113 97 92 60 96 84 95 ToTAL des malades civils. .. .......... ... .. . 368 4.233 4.530 4 . 714 4.650 3. 747 4. 112 4.225 4.188 © - º º \ liévreux . .. . 28 370 388 385 385 335 395 367 347 · Malades militaires. .. .. ... .. blessés.. ... 22 170 | 4 | | 50 154 182 13 141 | 59 vénél'icnS.. . 7 120 87 183 168 114 95 169 173 ToTAL des malades militaires.............. .. 57 660 616 7 18 707 634 (526 677 (379 Enfants assistés des deux sexes.. ... .. ... . 29 27 | 262 245 68 164 154 148 62 RÉCAPITULATION. - Personnel du service hospitalier..... .................. 175 88 (52 44 51 58 47 26 54 Id. des services annexés et extérieurs............. | 3 10 4 1 24 10 4 1 18 Total des malades civils.; ....................... ... .. 368 4.233 4. 530 4.714 4.650 3 . 747 4. 112 4.225 4.188 ld. , id. , militaires. .. ... .. ... .. .. ... ... .. .. . 57 660 616 7:18 707 (531 626 (377 679 Enfants assistés des deux sexes.. .. .. ... .. .. ... ... .. .. . 90 27 | 262 245 (58 164 | | 54 148 62 ToTAL GÉNÉRAL. ... ... .. .. ... .... .. 642 5.262 5. 474 5. 722 5. 500 4.610 4.943 5.077 5.001 - - Année 1862 dans l'ancien Hôtel-Dieu. .. .. .. .. ... . 4 .877 4 . 423 " -- -•rº-"-"- _ ---- "-- _ -•-"--"ºcrau - _ - --" DIFFÉRENCE en plus par rapport à l'exercice 1862. ... .. ... .. .. . 385 597 845 623 187 520 654 578 population de l'Hºtel-Dieu, de 1863 à 1866. | E- DÉCÉDÉS en 2 C MOYENNE PAR JOUR DE LA P0PULATI0N en NOMBRE TOTAL DES JOURNÉES en S> _-- ^-•-- # # -- -" --•E-" - ..–-mm-_- " "------ 1863. | 1864. | 1865. | 1866. #- 1863. 1864. 1865. 1866. 1863. 1864. 1865. 1866. ,} J0 J) X) 17 | 16. » 16. » 17 . 61 17. 18 5.840 5.854 6. 427 6.269 )? 1 | 2 47 36.44 41 . » 44.66 47. 12 13.302 | 5.026 16.298 17.195 )) X) 1 X0 l) 2. » 2. » - 1 . 2 0. 02 730 732 372 49 J) X) )) 2 66 57.51 63. 2 66.44 69.57 20.991 23.120 24.257 25. 357 p 2 X) 2 89 . 73.99 81 , 6 90.76 90.33 27.005 29.880 33. 128 32.969 y) ) Y) X) 5 3.21 4. » 4.54 4. 46 1. 172 1.456 1.656 1 , 630 X) 3 2 6 224 189 .. 15 207 . 8 225.03 228. 68 69.040 76.068 82.138 83.469 J) J) )j )) P• 7. » 7. » 7. » 7. » 2. 555 2. 562 2.555 2.555 )) )) J) X) 12 5.28 5. 4 5.94 10.48 1 .928 4 .980 2.157 3. 716 J} )) X) X) X) 8. 14 8. 6 10.97 11.26 2.972 3. 150 4.004 4. 111 )) j) X) )) 19 20.42 21 . » 23.88 28.44 7. 455 7.692 8.716 10.382 9 | 114 128 160 75 66.89 79 . 5 89.40 79 . 45 24.416 | 29.095 32. 631 29.000 42 23 23 28 86 66.12 76 . 7 83.50 80.23 24. 131 28.083 30.476 29.28: 1 )) )) )) 4 | 16.03 16. 1 15.54 10.36 5.852 5.903 5.675 3.782 106 | 12 122 159 117 84.93 85. » 100. 68 105.08 31.004 31 .. 115 36.749 38.353 11 | 5 20 25 36 26. 32 29 . 7 40.80 38.86 9 . 603 10.865 14.892 14.186 6 5 2 1 8 25.32 21 . 2 21.07 19.23 9 . 242 7. 749 7.690 7.020 17 20 20 36 24 16. 72 14. 5 19 . 68 22.25 ſ5. 103 5.308 7. 182 8. 122 | 1 )) 2 23 12. 67 13. 4 19.45 21.01 4. 624 4.914 7.099 7. 669 7 8 4 7 6 3.79 5. 7 8.55 6.20 1.383 2. 081 3. 121 2.262 4 J) | M) | | 3.85 6 . ! 6.57 1 .56 1.405 2.228 2.399 56 7 5 13 1 19 9 . 66 10. » 13. 16 11.43 3. 526 3. 651 4.802 4. 170 60 48 73 41 5 3.14 3. | 5. 8 4.07 | .. 145 |. 140 1.854 1.486 2 1 2 1 24 35. 16 27. » 23.86 20.30 12.836 9.899 8.709 7.4 | | | | | 18 13 30 . 18 22.78 22. 5 21.93 28.97 8. 314 8.247 8.004 8.491 11 16 19 24 12 16.38 22. 9 20.35 18.85 5.979 8.363 7. 427 6.880 14 7 10 9 7 6. » 10. 5 12.89 9.25 2. 191 3.844 4.705 3.378 391 393 450 524 465 415.76 443 . 9 502.51 471 . 40 151.751 162.485 183.415 172.061 11 16 19 21 45 28.62 35. 5 36.36 36.60 10.445 12.995 13.272 13.361 | 2 2 3 | | 17.75 13. 5 13 . 77 15.27 6. 479 4.931 5. 025 5.572 X) X) X) )) 14 15.79 10 . 8 20.73 16.02 5.765 3.958 7.568 5.847 12 18 21 24 70 62. 16 59 . 8 70.86 67.89 22.689 21.884 25.865 23.780 117 92 109 13 16 20 . 32 18. 3 20.92 15.99 7 . 416 6. 678 7.634 5.809 Xº 3 9 6 224 189 . 4 5 207 . 8 225.03 228. 68 69.040 76.068 82. 188 83.469 )0 )) )) )) 19 20. 42 21 . » 23.88 28.44 7.455 7. 692 8. 716 10 . 382 39 | 393 450 524 465 415.76 443. 9 502.51 471.40 151 . 75 ] 162.485 183. 415 | 72.064 12 18 21 24 70 (52. 16 59. 8 70.86 67.89 22. 689 21.884 25.865 24.780 117 92 109 13 16 20.32 18. 3 20.92 15.92 7. 416 6. 678 7. 634 5.809 520 506 582 567 794 707.81 750 . 8 843.20 812.33 258.351 274.807 307.768 296 . 501 450 645.00 235.425 - --- - --" "- _-mom- -"º-max- 4>- * - _-mr-"- . - * " 70 56 132 117 62.81 105. 8 198.20 167.33 22.926 | 39 . 382 | 72.343 61.076 -- 16 — Il résulte du travail exact que nous venons de publier, que la moyenne, par jour, de la population du nouvel Hôtel-Dieu, comparaison faite avec le nombre des administrés reçus dans l'ancien Hôpital, en 1862, a été augmentée, en 1863, de 62,81; en 1864, de 105,8; en 1865, de 198,20, et en 1866, de 167,33. Nous n'avons pas créé cette situation, elle nous a été faite et elle était d'ailleurs nécessaire, pour répondre aux besoins impérieux de la population malheureuse de la cité. Mais il est évident que, lorsqu'on a reconstruit l'Hôpital avec un nombre plus considérable de lits, on a eu la pensée, qui a été fréquemment émise, qu'il faudrait une subvention communale supérieure à celles antérieurement allouées, en raison de la population actuellement reçue dans cet établissement. La dépense tend toujours à s'élever, aussi bien par les prix des articles impor- tants de consommation, que par les prescriptions de MM. les chefs du service de santé, prescriptions auxquelles il faut souscrire, quelle que soit la valeur des ali- ments ou médicaments ordonnés. Les Membres du Conseil de santé sont d'avis que les rations à délivrer à certains malades, notamment aux blessés, doivent être aug- mentées, et ils se proposent d'en faire la demande formelle. Si cette mesure était adoptée, elle aurait pour conséquence inévitable d'occasionner des dépenses plus fortes et des charges plus grandes à la commune. Nous insistons d'une manière particulière sur ces faits, pour démontrer que nos demandes d'allocations communales, si elles paraissent exagérées au premier aperçu, sont cependant justifiées par toutes les considérations que nous venons d'exposer. La somme de 400.000 fr. qu'il nous semble utile d'avoir pour équilibrer à l'ave- nir les recettes et les dépenses de nos Hospices sera, sans aucun doute, allouée par la commune; nous le désirons vivement, attendu que nous ne voyons pas la possi- bilité d'alimenter, en temps ordinaire, la population de ces établissements, sans cette subvention. COMPTE D'ORDRE ET D'ADMINISTRATION. 3 COMPTE D'ORDRE ET Q U E R E N D HL A C O MI MI I S S I O N s Ess 1oN DE 1 s 67, TITRE 1º . E-LE-LE-E-EER-EEEE TEE-ſ-E | : | \l])ll#R0S DÉSIGNATION des des Articles. CHAPITRES ET ARTICLES DE RECETTES. / - () 4 7 3 1 «-l C H A P | # R E 1er. — R E C E T T ES 0 R |) | N A I R E S. -•m• SECTION /re. — RECETTES EN ARGENT. Loyers des maisons et terrains. ... .................................................................... Fermages des biens ruraux.. .. .. .. .. .. .............................................................. # º Rentes sur l'Etat ... .. ... .. .. .. · • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Id. sur particulier. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .............. lntérêts des fonds placés au Trésor .................................................................... Produit du Mont-de-Piété ............................................................................ Id. pour les Enfants Trouvés ................................................................ Pensions · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .......................... Dons, aumônes, quêtes et collectes. ................................................................... Amendes et confiscations. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ....................................... Id. de la vente d'objets excédant les besoins. ........................................................ Intérêts des fonds placés au Mont-de-Piété.. ............................................................ Produit des domaines exploités par la Commission.. ................................................... .. . Id. des cercueils et convois funèbres ... .. ... ....................................................... Id. dés chapelles.. ... ..................... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • . . - . .. . . Recettes imprévues · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ..................................... Produit de la régie autorisée pour la fourniture de la viande ................ ... .. .. .. .. ... ... ... .. .. .. ... .. . SECTI0N 2me. — REVENUS EN NATURE. Partie réservée pour la consommation des établissements.. ................................... ... .. .. .. ... . . ld. Vendue au dehors (pour ordre)............ ... .................... ... ............................ Evaluation des travaux faits dans et pour l'Hospice-Général. .......................................... .. .. . D' ADMINISTRATION ADMINISTRATIVE DES HOSPICES. WPOUVR Au'WEX EVR4CVA(CYE MA84545. RECETTE S. . SOMMES A RECOUVRER . - RESTES -- N-_-xxx.º"T-s RECOUVREMENTS A R E C O U V R E R d'après le budget fixations définitives 8lUl 0BSERVATIONS. © , © d'après T I# 31 mars 1866, et les autorisations - EFFECTUES. • les titres et actes à reporter supplémentaires. justificatifs. sur l'exercice 1867. 7 525 )) 7 , 990 | » 7 , 990 ) ) ) 6.935 | 44 7.405 | 44 7 , 405 | 44 ) ) 27 243 | ) 27.275 | 25 27 , 275 | 25 ) 1 2 605 | 96 2 738 | 64 2 694 | 23 47 | 44 4 , 400 | » 903 | 20 | 903 | 20 ) ) 5.000 | » 7 . 540 | 44 7 , 540 | 44 ) ) 360.000 | » 360 000 | ) 360 000 ) ) ) ) ) ) ) )) ) ) ) 340.000 | » 339 580 | 56 297 059 | 45 42 524 | 44 27 , 000 | » 34 , 167 | 60 34 . 467 | 60 ) )) 200 ) 398 ) 398 )) ) ) 400 | » 144 | 04 144 | 04 ) ) ) ) )) ) | )) ) )) ) 500 | » 640 | 38 640 | 38 ) ) 3 500 | » 2 , 654 | 46 2 654 | 46 ) , ) 4.200 | » 4 494 | 96 4 . 491 | 96 ) ) 400 | » 240 | » 240 ) ) ) 43.000 | » 45 , 799 | » 15 . 799 ) ) ) 9.000 | » 4 1 , 498 | 95 44. 198 | 95 ) ) 800 | ) 460 | 62 460 | 62 )) ) 33 000 | » 35. 439 | 20 35 , 439 | 20 ) ) 34.000 | » 34.977 | 42 34 , 977 | 42 ) ) ) ) ) º) )) ) ) ) 24 , 000 | » 23.350 | » 23 350 | » ) y 897 . 409 | 40 914 . 065 | 43 874 . 496 | 64 | 42.568 | 52 -- 20 — SUITE DES -- | NUMÉR0S DÉSIGNATION des deS | Articles. CHAPlTRES ET ARTICLES DE RECETTES. C HA P IT R E 2me. — R E C E T T E S E XT R A 0 R D IN AIR ES. 4 Legs et donations..................................... · · · . .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . * l Rachats de rentes.................................................... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ... . TOTAL DU CHAPITRE 2º°. ... .. .. .. ... .. . CHAPITRE 3me. — RECETTES SUPPL É M E NT AIR E S. SE C TIO N /rº . 4 Excédant de Recettes de l'Exercice 1865............................................. • • • • • • • • • • • v • e • e • • e s REsTEs A RECOUVRER DE L'EXERCICE 1864. 2 | Loyers des Maisons et Terrains........................................ | • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ' • • • e e e • e s e e • e 3 Pensions. ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. ... ........| • • • • • • • • • • • • • • • • . 4 Recettes imprévues. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ............................. - 5 Pensions antérieures à 1864. ... ... .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · ... ........................................... SECTI0N 2me. — RECETTES ADDITIONNELLES. 6 Subvention municipale pour les constructions d'un Hôpital et d'une Ecole de Médecine . ... ... .. ... ... ... .. ... .. - l Remboursement de Dépenses d'Enfants assistés. ......................................................... 8 Fondation Henri Chevreau, en faveur des ouvriers blessés, de leurs veuves et de leurs enfants. .. .. .. ... ... ... .. . - 9 | Indemnités payées par les Compagnies d'assurances, à l'occasion d'un sinistre survenu à des propriétés des Hospices. 10 | Produit de la vente des matériaux provenant de la démolition d'une partie des bâtiments du vieil hôpital.. ......... - 44 | Prix de vente d'immeubles. .......................................................................... º | Recette accidentelle................................................................................. TOTAL DU CHAPITRE 3me. .. .. .. ... ... .. ... . RÉCAPITULATION DES RECETT E S. Chapitre 1". ... .. ... ... .. .................· · · · · · · · · · · · · · · ° ° ° ° ° • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Id. 2".· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ....... Id. 3".· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. ... .. ERE CETTES . — 21 -- mm-zi ". SOMMES A RECOUVRER RESTES | -- T - | RECOUVREMENTS À REC0UVRER d'après le budget fixations définitives 8lll OBSERVATI0NS. ) - . · ^ » c o f , d'après EFFECTUÉS 31 mars 1866, : et les autorisations les titres et actes - - à reporter · supplémentaires. justificatifs. sur l'exercice 1867. 10.000 )) 35.807 | 78 35.807 | 78 X) >) 1.000 X) 770 | 40 770 | 40 X) )) 11.000 | » | 36.578 | 18 | 36.578 | 18 )) )) 44 .022 | 63 4 | .022 | 63 44 .022 | 63 X) » | Pour mémoire. 94 0 )) - 24 0 )) 240 D) )) )) 35. 323 | 36 35. 323 | 36 34.486 | 93 836 | 43 120 | 05 120 | 05 120 | 05 )) )) 4 . 479 | 45 4 .479 | 45 877 | 20 602 | 25 95.916 | 87 28.901 | 87 28.901 | 87 )) )) )) )) 4 72 | Q9 172 | 09 )) X) )) )) 257 | 95 257 95 )) )) )) )) 2.064 | 45 2.064 45 )) )) )) )) 9.376 | 40 9 . 376 40 )) D) X) )) - 83 | 20 83 | 20 )) )) )) )) 7 | 48 7 | 48 )) )) 133.049 | 73 77.993 | 30 76.554 | 62 1 .438 | 68 *== | = | = | = | == | = | = |= 897 . 409 | 40 944.065 | 13 874 . 496 | 64 42.568 | 52 11.000 )) 36.578 | 18 36.578 | 18 )) )) )) )) 77 . 993 30 76.554 | 62 1 . 438 | 68 908. 109 | 40 | 4 .028.636 | 61 984 . 629 | 44 44.007 | 20 — 22 — TITRE 2º ELEL LEL CRÉDITS OUVERTS NUMÉR0S DESIGNATI0N _- —^- --- des des par par p» le budget le budget T0TAL. Atlicles. CHAPITRES ET ARTICLES DE DEPENSES. © © , © p ,- primitif. complémentaire. CHAPITRE 1". — DÉPENSES 0RDINAIRES. SECTION /re. — DÉPENSES EN ARGENT. DÉPENSES COMMUNES. 4 Remises du Receveur. .. ... ... .. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · 8.500 | » ) ) 8.500 | » 2 | Traitements des Employés d'Administration générale. ... ... . 43.500 | » ) ) 43.500 | » 3 | Frais pour la boulangerie générale.. .. .. .. .. ... .. .. · · · · · · · 400.000 | ) 27.000 | ) 427 .000 | » 4 Id. pour la pharmacie centrale. . :: ... .. .. .. .. .. · · · · · · · · 44 .000 | » 2. 700 | » 43.700 | » 5 | Réparations et entretien des propriétés...... .• • • • • • • • • • • • • 4 .500 | » 4 . 600 | » 3. 100 | » 6 | Contributions assises sur les propriétés.. ... ... ... .. .. .. .. . 3.400 | » ) ) 3.400 | » 7 | Frais d'assurances des propriétés contre l'incendie. .. ... ... . 70 | ) ) ) 70 | ) 8 Id. d'actes et de procédure. .. .. .. .. ... : ... .. .. · · · · · · · · 4 .000 | » )) ) 4.000 | » 9 | Remises pour recouvrement de rentes et créances.. ... .. .. .. 20 | » ) » 20 | » 40 i Pensions ou rentes.. .. .. .. .. .. ... .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · 8.400 | » | # , 9.200 | ) 44 | Secours à Madame veuve Bouchet ........... . · · · · · · · · · · · · 300 | ) ) ) 300 | » 42 Id. veuve Mesnard. ............ .. .. .. .. .. . 100 | ) ) ) 400 | ) 43 ſd. Veuve Lory. .. ... .. ... .. .. .. · · · · · · · · · · 200 | » )) ) 200 | » 44 Id. veuve Defoix.. ... ... ... .. .. .. .. .. : ... . 600 | ) ) ) 600 | ) DÉPENSES SPÉCIALES. HÔTEL-DIEU. 1 | Traitements des Médecins, Chirurgiens, Pharmaciens, etc.. .. 45.300 | » )) ) 15.300 | » 2 | Traitement de l'Econome et de son personnel. ............ . 3.500 | » )) ) . 3.500 | » 3 | Vestiaire des Religieuses.. ... ... .. .. ... .. ... ... .. ... .. : . 7 . 650 | » 340 | ) 7.990 | » 4 | Gages des Préposés, Infirmiers et Servants............ ... .. 22.400 | » )) ) 22.400 | » 5 | Réparations et entretien de l'Etablissement............. ... . 3.000 | » 3.000 | » 6.000 | » 6 | Frais de bureaux. .. ... .. .. .. ... ... .. .. .. .. · · · · · · · · · · · . 4.000 | » ) ) 4.000 | » 7 Id. d'assurance contre l'incendie, bâtiments et mobilier. ... 800 | » ) ) 800 | ) 8 | Dépenses imprévues.. ... .. .. .. ... .. ... .. .. · · · · · · · · · · · · . 3.000 | » ) ) 3.000 | » 9 Id. de transports. ... .. .. .. ... .. ... .. · · · · · · · · · · · · . 200 | ) )) ) 200 | » 40 Achat et échange de bestiaux. ............ .. ... ... .. .. .. . 400 | » y) ) 400 | » 4 1 Id. de bois d'ouvrage.. ... ... .. .. .. .. ... .. .. .. .. .. ... . 1.000 | » )) ) 4.000 | » 12 | Dépenses des cercueils pour inhumation d'indigents. ........ 700 | » ) ) 700 | » 13 Mobilier et ustensiles.. ... ... ... .. .. .. .. ... .. · · · · · · · · · · . 7.000 | ) 3.000 | » 40.000 | » 14 Dépenses du coucher.. ... ... ... ... ... ... .. · · · · · · · · · · · · · 9.000 | » 2.500 | » 44 .500 | » © - C) 15 | Viande.. ........... .. .. ... ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 55.000 | » # : ( 60.100 | » 16 Vin, bière ou cidre. ... ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 47.000 | » 2.000 | » 49.000 | » 4 7 Comestibles.. .. ... .. ... .. : . .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 36.000 | » 3.600 | » 39 . 600 | ) 18 | Menus objets de consommation . ... .. ... .. .. .. ... ... .. .. . 1.000 | » ) ) 4 .000 | » ſ19 Blanchissa 9C. . . . . . . . . .. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 6.500 | » W) ) 6.500 | ) 20 | Eclairage.. ... ... .. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 7.000 | » ) ) 7.000 | » 21 Chauflage ... ... ... .. ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · © 46.000 | » 2.000 | » 48.000 | » 22 Linge et habillement. ... ... ... ... .. .. .. ... ... .. · · · · · · · · 11.000 | » | 1 # : | 42. 700 | » 23 | Frais de sépulture. ........ ... .. .. ... .. ... .. .. .. .. .. .. . 700 | ) 200 | ) 900 | » 24 ld. du culte. ... .. ... .. . • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 8.000 | » 2.000 | » 40.000 | » 25 | Fourrage et litière.. ... ... ... ... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. . 4.000 | » ) ) 4.000 | » 26 | Secours à accorder aux femmes qui sortent convalescentes.. .. 800 | » ) ) 800 | » 27 Fondation H. Chevreau. ...... ... .. ... ... .. .. ... ... ... .. 325 | » 460 | ) 485 | ) A rep01'ter. .. .. ... . 449.865 | » 57 . 700 | » 477.565 | » DÉPENSES. — 23 — m - • CRÉDITS DROITS , TOTAL • OU PORTIONS DE CRÉDITS coNsTATÉs DES PAIEMENTS - - -_-m"T-- 8lUl EFFECTUÉS # S # OBSERVATI0NS. 31 décembre | jusqu'au I'eSteS § payer d e ploi 1 I(la l' $ I'epOrter 31 décembre 4866. 34 mars 1867 s§. 1866. 7.524 | 50 6.445 | 73 4 .405 | 77 , 978 | 50 43. 426 | 03 13.426 | 03 X) X) 73 | 97 125.803 | 03 425.803 | 03 D) D) 4 .496 | 97 43.649 | 54 43.228 | 74 420 | 80 50 | 49 2.964 | 07 2.964 | 07 D) )) 135 | 93 3.400 )) 3.400 )) D) )) D) D) 23 | 54 23 | 54 )) D) 46 | 46 367 | 35 367 | 35 D) X) 632 | 65 4 | 55 4 | 55 X) )) 15 | 45 8.907 | 24 8. 749 | 94 157 | 30 292 | 76 300 D) 300 )) D) D) D) )) 100 >) 400 D) )) D) >) D) 200 D) 200 )) )) X) )) )) 600 X) 000 D) )) D) D) D) 44. 723 | 34 44.448 | 34 275 )) 576 | 66 3.494 | 66 | | 3.494 | 66 D) D) 8 | 34 7 . 650 )) 7 . 650 )) D) D) 340 )) 91.394 | 75 21.394 | 75 )) D) 4 .008 | 25 5.677 | 92 5.677 | 92 )) )) 322 | 08 3.986 | 80 3.986 | 80 D) D) 43 | 20 793 | 44 793 | 44 D) D) 0 | 59 2.997 | 33 2.997 | 33 D) D) 2 | 67 444 | 80 444 80 D) D) 85 | 20 X) X) D) )) D) )) 400 )) 934 | 37 8 444 | 03 520 | 34 68 | 63 604 | 10 502 | 16 98 | 94 98 | 90 9.797 | 95 9. 797 | 95 )) )) 202 | 05 44 . 323 | 87 44 . 323 | 87 X) X) 4 76 | 43 60.006 | 47 60.006 | 47 D) )) 93 | 53 48.702 | 99 48 . 702 | 99 D) D) 297 | 04 39.525 | 89 38.224 | 74 | 4 .304 | 48 74 | 14 992 | 85 947 | 52 45 | 33 7 | 15 6.413 | 64 5.269 | 02 4 . 444 | 62 86 | 36 6.944 | 76 6. 605 | 76 336 )) 58 | 24 17.292 | 34 45.503 | 68 4 . 788 | 66 707 | 66 42.693 | 33 44.334 | 96 4 .358 | 37 | 6 | 67 848 | 30 848 | 30 X) D) 54 | 70 9.990 | 76 9.990 | 76 D) D) 9 | 24 3.630 | 58 · 3.442 | 36 488 | 22 369 | 42 800 )) 800 ) D) D) D) X) 70 ) 70 ) D) X) 44 5 D) | 468.657 | 03 459.616 | 50 9.040 | 53 8.007 | 97 — 24 — · SUITE D ES ,- -L | | | | | L | | p - CRÉDITS OUVERTS \UlER0S DESIGNATION _ -- - des des s | par par g le budget le budget TOTAL. Arlicles. CHAPITRES ET ARTICLES DE DÉPENSES. s # , @ # $ primitif. complémentaire, Rep0rt. .. ....... 419 .865 | » | , 57 . 700 | » 477.565 | » HOSPICE-GÉNÉRAL. 1 | Traitement de l'Économe, préposé responsable des aliénés. .. 3.000 | » )) X) 3.000 | » 2 Id. des Médecins et Chirurgiens. .. .. .. ............ 8.900 | » · )) D) 8.900 | y 3 Id. , des Employés d'Administration intérieure. ....... 1.500 | » ) )) 4 .500 | » 4 | Vestiaire des Sœurs Religieuses. ............ ............. 6.460 | » · 170 | » 6.630 | » 5 | Gages des Préposés, Infirmiers et Servants.. ... ... ......... 19.000 | » 250 | » 19.250 | » 6 | Réparations et entretien de l'Etablissement ................ 44.000 | » 3.000 | » 4 7 .000 | » 7 | Frais de bureau. ...................................... 4.000 | » ) )) 4.000 | » 8 Id. d'assurance contre l'incendie, bâtiments et mobilier. ... 500 | » ) )) 500 | » . 9 | Dépenses imprévues. .................................. 3.000 | » ) )) 3.000 | » 40 Id. de transport.................................. 1 .400 | » | 400 | » 1.800 | » 11 | Achat et échange de bestiaux. ........................... 600 | » ) D) 600 | » 12 Id. de bois d'ouvrage................................ 2.000 | » ) D) 2.000 | » 13 | Dépenses des cercueils................................. 5.000 | » 700 | » 5. 700 | » 44 | Indemnités aux indigents travailleurs...................... 4.800 | » 50 | » 4 .850 | » 15 | Frais de sépulture. .................................... 500 | » ) X) 500 | » 16 | Mobilier et ustensiles................................... 46.000 | » 4 .000 | » 47 .000 | ) 47 | Dépenses du coucher................................... 18.000 | » | 1.000 | » | 19.000 | » 18 | Viande .........................................· • • • • • 93.000 | » # | # | 105.000 » 19 | Vin, bière ou cidre .................................... 36.000 | » 5.000 | » 44 .000 | » 20 l Comestibles .......................................... 77.000 | » 2.000 | » 79.000 | » | 21 | Menus objets de consommation....................... ... . 600 | » ) D) 600 | » 22 | Blanchissage.......................................... 15.000 | » ) D) 45.000 | » 23 | #ºlairage · · · · · · · · · · · · · · · · ............................ 7.000 | » ) ; >) 7.000 | » 24 | Frais de layettes et vêtures....................... .. .. .. . 46.000 | » J) )) 16.000 | » 95 ld du culte.. ... .. .................................. (5.000 | » ) D) 6.000 | » 26 | Fourrage et litière. .................................... 7.000 | » 1 .000 | » 8.000 | » 27 | Linge et habillement. .................................. 27.000 | » 4 .000 | » 28.000 | » 28 | Chauſlage : ... · · · · · · · · · ::: . : .... : .................. • • • • 20.000 | » | . 3.000 | » 23.000 | » 29 | Pensions à la campagne d'Enfants Pauvres. .. ... ........... 4.000 | » )) )) 4.000 | » 30 | Dot pour deux couples d'Enfants Trouvés. ... .............. 4 .. 162 | » ) )) 4 . 462 | » 34 Récompenses annuelles à des orphelins.. ... .. .. , ... .. ... .. 45 | » | ) )) 45 | » 32 | Remboursement de dépenses d'enfants assistés. .. .. .. .. ... . 500 | » 500 | » 1 .000 | » SECTI0N 2me. — CONSOMMATIONS EN NATURE. 1 | 1° Partie réservée pour la consommation de l'Hôtel-Dieu ... .. 7.000 | » 2.056 | 95 9.056 | 95 2 | 2o Id. id. id. l'Hospice-Général. 24.000 | » 1.920 | 47 25.920 | 47 3 | 3° , Id. vendue au dehors (pour ordre).. ... ........... .. )) ) ) ) X) ) 4 | 4° Evaluation des travaux faits dans et pour l'Hospice-Général. 24.000 | » ) ) 24.000 | » TOTAL DU CHAPITRE 1er. .. .. ... ... .. .. . 893.832 | » 92.747 | 42 | 986.579 | 42 D É PENSES. — 25 — CRÉDITS DROITS TOTAL OU PORTIONS DE CRÉDITS CONSTATÉS DES PAIEMENTS - -- - l'eSeIºVeS 8lIlIlUl1GS 8lll EFFECTUÉS pour faute OBSERVATI0NS. 31 décembre jusqu'au I'eSteS # payer d e#lºi repOrter 31 décembre 1866. 31 mars 1867. †. 1866. 468.657 | 03 459.646 | 50 9.040 | 53 8.907 | 97 3.000 | » 3.000 )) )) )) )) . ) 8.858 | 34 8.858 | 34 )) X) 41 ·66 4 - 500 )) 4 - 500 ) )) X) ) ) 6.645 | 55 6.645 | 55 )) X) 44 | 45 49.224 | 36 49.224 | 36 )) )) 28 | 64 46.854 | 99 16.854 | 99 D) X) 448 | 04 3.996 | 45 3.996 | 45 )) 3 | 55 466 | 97 424 | 52 45 | 45 33 | 03 2.697 | 58 2.697 | 58 D) )) 302 | 42 4 . 765 | 20 4 . 765 | 20 )) )) 34 | 80 444 | 06 444 | 06 )) X) 458 | 94 4 .943 | 46 1.943 | 46 )) )) 56 | 54 5.638 | 17 5.638 | 47 X) X) 64 | 83 4.849 | 36 4.849 | 36 1 )) )) )) 64 484 | 79 484 | 79 )) X) 48 | 24 46.410 | 45 16.440 | 45 )) X) 589 | 55 18.325 | 35 15 . 734 | 10 2.594 | 25 674 | 65 404 .928 | 93 404.928 | 93 )) ) 74 | 07 ^ 27 .487 | 88 27.487 | 88 ) ) 13.842 | 12 77.678 | 97 75.889 | 02 4 . 789 | 95 4 .324 | 03 · 567 | 44 567 | 44 ) ) 32 | 56 44 . 570 | 46 14.570 | 46 )) ) 429 | 54 6. 742 | 70 5. 787 | 93 954 | 77 257 | 30 45.600 | 66 45. 600 | 66 ) ) 399 | 34 5.374 | 55 5.374 | 55 ) ) 625 | 45 7 . 782 | 68 7 .386 | 69 395 | 99 217 | 32 27 . 729 | 05 24.099 )) 6.630 | 05 270 | 95 24 . 423 | 72 14.464 | 82 6.658 | 90 1.876 | 28 3.839 | 09 3.839 | 09 X) | >) 460 | 94 1.4 62 )) 4 . 4 62 j) D) | >) )) )) 45 ) 45 )) D) )) ) ) 986 | 28 98 28 )) | X) 13 | 72 9.056 | 95 9.056 | 95 )) | X) ) )) 25.920 | 47 25.920 | 47 )) | )) )) )) X) )) )) ) )) X) ) X) 23 © 350 )) 23 © 350 ) )) D) 650 )) 955.366 | 94 927.260 | 05 28.406 | 89 31.212 | 48 — 26 — | SUITE DES CRÉDITS OUVERTS NUMÉR0S DÉSIGNATION _- —^- - -- des des par par - le budget le budget - T0TAL. Articles. CHAPITRES ET ARTICLES DE DÉPENSES. g s , © * --- --- 4 -- primitif. complémentaire. CHAPITRE 2"º. — DÉPENSES EXTRAORDINAIRES. - DÉPENSES COMMUNES. - 1 | Achat de rentes sur l'Etat.. ... .. .. .. ... .. .. .· • • • • • • • • • • • . 44.000 | » ) )) 11.000 | » DÉPENSES SPÉCIALES. HOTEL-DIEU. 2 | Droit de passage sur un chemin communal................. ' 15 | » ' » )) 15 | » 3 l Intérêts dus au sieur Lumineau. ...................... .. . 2.472 | 76 ) » | 2.472 | 76 TOTAL DU CHAPITRE 2me. ... .. 13.487 | 76 )) » | 13.487 | 76 | T— EEETE ! ==== | = | E=E ==== | == # CHAPITRE 3". — DÉPENSES SUPPLÉMENTAIRES. SECTION /re. — RESTES A PAYER DE 1865. DÉPENSES COMMUNES. 4 | Remises du Receveur................................... )) ) 2.767 | 21 2. 767 # - 2 | Frais d'assurances des propriétés.. .. ........... .. ... .. .. . ) ) 44 | 62 u # 62 3 l Pensions ou rentes.................................... ) )) 222 | 24 222 | 24 HOTEL-DIEU. 4 | Traitement des Médecins ............................. .. ) )) 8 | 33 8 | 33 5 l Mobilier ............................................. )) ) , 247 | » 247 | » SECTION 2me. — CRÉDITS NOUVEAUX. DÉPENSES COMMUNES. 6 | Boulangerie générale................................ · • • • ) )) ) )) )) ) H0TEL-DIEU. 7 l Coucher.· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ......................... ) )) ) ) ) )) 8 l Viande · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ........................ )) )) ) )) )) » 9 l Vin · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ...................... ) ) ) )) ) )) 10 | Chauffage. .. · · · · · · · · · · · · ............................. ) )) ) )) ) ) 11 | Linge et Habillement................................... )) )) ) ) » )) 12 | Frais de sépulture. .................................... ) )) ) )) )) ) 13 | Frais du culte.. ....................................... ) )) ) )) ) ) 14 | Secours aux ouvriers blessés. (Fondation Chevreau.) ... ..... ) )) ) )) ) ) 15 | Ameublement de l'Hôtel-Dieu. (Legs Wattier.).. .. ... .. ... . )) ) 6.878 | 77 6.878 | 77 16 | Réparations de l'Etablissement.. ... ... ... .. ... ... .. .. ... . )) )) )) ) )) ) 17 | Vestiaire des Religieuses ............................... ) ) , ) ) ) ) HOSPICE-GÉNÉRAL. - 18 | Fourrage et Litière. ................................... ) ) ) ) ) X 19 l Viande.. ... .. · · · · · · · · · · · · · · .......................... ) ) ) ) ) )) 20 | Réparations de l'Etablissement. .......................... ) ) ) )) ) ) A rep0rler......... ) )) 10. 135 | 17 40. 135 | 47 D EP ENSES . — 27 — | 1 CRÉDITS DRoITs T0TAL oU PORTIONS DE CRÉDITs CONSTAT É s DEs PAIEMENTs | --- - - I'eSerºVGS 8tIlIlll10S •y 8lUl EFFECTUÉS pour faute · OBSERVATIONS. 31 décembre jusqu'au I'eSteS § payer de loi 1866. 31 mars 1867. reporter 31 décembre Sur 1867. 1866. - | )) )) )) )) ) ) 14 .000 | » 45 | » 45 | » ) ) ) ) 2. 134 | 08 2. 134 | 08 ) ) 338 | 68 2. 149 | 08 2.449 | 08 ) ) 44 .338 | 68 |, =ri | E=i = $ == | ==zzº | RS-ET=2 | #= 2.767 | 24 2. 767 | 24 )) ) ) ) 6 | 38 6 | 38 )) ) 5 | 24 222 | 24 222 | 24 ) ) ) ) 8 | 33 8 | 33 )) ) ) ) 247 | » 247 | » ) ) ) )) )) )) ) )) \) ) ) ) | Voir Dépenses communes (Art. 3). ) ) ) )) ) ) ) ) | Voir Hôtel-Dieu (Art. 14). ) ) ) ) )) ) ) )) Id. ( id. 15). )) ) )) ) )) ) ) ) ld. ( id. 16). ) ) ) ) ) ) ) )) Id. ( id. 21). )) » )) )) ) ) ) j) Id. ( id. 22). -) ) ) ) ) ) ) ) Id. ( id. 23). ) ) )) ) ) ) ) ) ld. ( id. 24). )) ) )) ) ) ) ) )) Id. ( id. 27). 6.878 | 08 6.878 | 08 )) ) ) 69 ) ) ) ) )) ) ) ) Id. ( id. 5). )) ) ) ) ) ) ) ) ld. ( id. 3). ) ) ) ) ) ) ) » | Voir Hospice-Général (Art. 26). ) ) ) ) ) ) ) ) Id. ( id. 18). ) ) ) )) )) . ) ) ) Id. ( id. 6). 10. 129 | 24 | 10.129 | 24 ) | ) 5 | 93 28 — SUITE DES - CRÉDITS OUVERTS MUlIÉR0S DÉSIGNATION ^- des (les par par - 4 # le budget le budget T0TAL. Articles. CHAPITRES ET ARTICLES DE DEPENSES. e s . © P - primitif. complémentaire. Report • • • • e e e s e e )) )) 40.135 | 4 7 40.435 | 17 21 | Vin· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ...................... • © © © º e )) X) )) )) Y) )) 22 | Mobilier et ustensiles ................................. . )) )) )) )) )) )) 23 | Comestibles. ......................................... )) )) )) )) » ! )) 24 | Vestiaire des Religieuses................................ )) )) | . )) )) ) ; )) 25 | Chauſlage ............................................ ) D) )) )) )) )) 26 | Dépense du coucher ................................... )) )) )) )) A) )) 27 | Dépense des cercueils.................................. )) )) )) )) )) )) 28 | Linge et Habillement................................... )) X) X) )) )) )) DÉPENSES SPÉCIALES. 29 | Paiement d'une partie du terrain Lumineau. ....... " e • e e s e s e )) )) )) )) )) )) 30 | Construction de l'Hôtel-Dieu ... .. ... .............. .. ... . )) )) 95.916 | 87 95.916 | 87 HOSPICE-GÉNÉRAL. | 31 | Attérissement de l'Oseraie devant l'Hospice-Général. ........ )) D) )) )) | | )) » | | | CREDITS P0STERIEURS AU CHAPITRE 3e . | DÉPENSES COMMUNES. - 32 | Pensions ou Rentes.................................... - )) )) )) )) )) )) HOSPICE-GÉNÉRAL. j - º © *p r t 33 | Attérissement de l'Oseraie devant l'Hospice-Général. .. .. .. .. )) )) 4 . 400 | » 1.100 | » | | DÉPENSES COMMUNES. · 34 | Pensions ou Rentes.................................... )) )) )) )) )) » | 35 | Pharmacie.. .......................................... )) )) . . )) )) )) )) 36 | Réparations des propriétés. ............................. )) )) ) ) )) )) )) HOTEL-DIEU. 37 | Mobilier ou ustensiles.................................. )) )) )) )) )) )) 38 Viande · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . )) )) )) )) )) )) 39 Comestibles e e © • e • s e 9 © e 9 e s e s º s • • • • • e e e e e e s e s e e e s e s e e e e )) )) ); )) )) ) ) 40 | Linge et Habillement.. .............................. · • • • )) )) ), )) - - )) HOSPICE-GÉNÉRAL. - 41 | Gages des Préposés et Servants. ......................... )) )) ) ) )) ) } )) 42 | Dépenses des Transports.. .. .. .......................... )) )) )) )) ), )) 43 | Indemnités aux indigents travailleurs.. ... ....... .. ... .. .. . )) )) )) )) )) )) 44 Viande.. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ....... )) )) )) )) )) )) 45 | Remboursement de dépenses d'enfants assistés.......... ... . )) )) )) )) >) )) 46 | Dépenses accidentelles ................................. )) )) 8 | 20 8 | 20 TOTAL DU CHAPITRE 3me. ... .. )) )) 407.460 | 24 407 .. 160 | 24 liiT- | = | ==== | E= | =-= | fE= RÉCAPITULATION DES DÉPENSES. Chapitre 1ºr , dépenses ordinaires. .............. ... ... .. 893.832 | » 92.747 | 42 | 986.579 | 42 Id. 2me, id. extraordinaires ................... 13.487 | 76 )) )) 13. 487 | 76 ld. 3me, id. supplémentaires .................. )) )) 407. 160 | 24 | 107.460 | 24 TOTAL GÉNÉRAL. ........' . | 907.349 | 76 199.907 | 66 | 1. 107.227 | 42 DÉPENSES. — 29 — CRÉDITS DROITS . TOTAL OU PORTIONS DE CRÉDITS CONSTAT ÉS DES PAIEMENTS | -- Tºm- ^ -"T T --- º réservés annulés ^t 3ll EFFECTUES pour faute 0BSERVATIONS. p - 5 restes à paver d'emploi - 31 décembre Jusqu au à pay † - 1866. 31 mars 1867. reporter 31 décembre Sur 1867. 1866 10.429 | 24 10. 129 | 24 )) )) 5 | 93 )) )) )) )) ) } )) ) ) » | Voir Hospicc-Général (Art. 19). )) D) )) )) ) ) ) ' ! , ld. ( id. 16). ) ) )) )) )) ) ) )) ), ) ; Id. ( id. 20). )) )) )) )) ) ) ) ) , ). Id. ( id. 4). )) ) ) )) )) ) } )) } ); Id. ( id. 28). )) )) Y) )) 2) )) )) >, Id. ( id. 17). )) )) )) Y) )/ )) )) ) . Id. ( id. 13). )) )) )) ) ) )/ 1) )) ) ; ld. ( id. 27). )) )) )) )) )) )) )) ), 65.339 | 23 65.339 | 23 )) )) 30.577 | 64 )) )) X) )) )) )) D) D) fs )) Y) )) )) )) )) )) » | Voir Dépenses communes (Art. 10).- Décisiºn préfectorale du 3 mars 1866. | 1.099 | 50 1.099 | 50 )) )) ) 50 | Décision préfectorale du 13 novembre 1866. )) )) )) )) )) )) )) » |. Voir Dépenses c0mmunes (Art. 10).- Décision préfector. du 19 décemb. 1866. )) )) ' )) )) )) )J )} )) Id. ( id. 4) id. 2 mars 1867. )) )) )) )) )) X) ) ) )) Id. ( id. 5) id. id. )) )) )) )) )) D) » | Voir Hôtel-Dieu (Art. 13) id. id. X) D) )) )) )) X) ) / )) Id. ( id. 15) id. id. )) )) )) )) )) )) )) )) 1d. ( id. 17) id. id. )) )) )) )) ) ; )) > J Id. ( id. 22) id. id. )) )) )) )) )) )) )) » | Voir Ilospice-Général (Art. 5) id. id. )) )) )) ) ) ) )) , ) ), Id. ( id. 10) id. id. » )) )) )) )) )) )) )) Id. ( id. 14) id. id. )) )) )) )) )) )) )) )) Id. ( id. 18) id. id. )) . )) )) )) )) )) )) )) ld. ( id. 32) id. id. 8 | 20 8 20 )) )) )) » | Arrêt de la Cour des Comptes du 25 avril 1866. 76.576 | 17 76.576 | 17 )) X) 30.584 | 07 #=== | = | = | = | ==E= | = | - ſ- -- 955.366 | 94 | . 927 .260 | 05 28.406 | 89 31.242 | 48 2.149 | 08 2.449 | 08 )) )) 44 . 338 | 68 76.576 | 17 76.576 | 17 )) )) 30.584 | 07 4 .034.092 | 19 | 4 .005.985 | 30 | 28.406 | 89 | 73.135 | 23 — 30 -- RÉSULTAT DU C0MPTE DE L'EXERCICE 1866. Excédant de Recettes de l'Exercice 1865 © © © g © e F . 4.1 . 022 63 Recettes de 1866 ........................ 984 .629 41 F. 1.025 . 652 04 Dépenses de 1866. .. .. ... .............. . 1.005.985 30 ( de Recettes ... .. ... . · · · · · · · · · F. 19.666 74 Excédant de Dépenses.. ... .. .. .. .. .. ... )) )) Fait et certifié par nous, Membres de la Commission administrative des Hospices de Nantes, le présent compte duquel il résulte un excédant de recettes de dix-neuf mille six cent soixante-six francs soixante-quatorze centimes. En Commission à Nantes, le 13 mai 1867. Signé : F. HUETTE, l'abbé DUBOIs, ch., Dr P. AUBINAIS, A. CAILLÉ, L* COUPRIE, CL. PRÉLY et A. CRUCY, Administrateurs. Pour extrait conforme : Le Secrétaire en chef, | F. VINCENT. — 31 — Délibération relative à la clôture des opérations de l'exercice 1866. EXTRAIT DU REGISTRE DES DÉLIBÉRATIONS D E LA C O M MIS S IO N A D MI N I S T R AT IV E , l DU 13 MAI 1867. Étaient présents Messieurs Fº Huette, l'abbé Dubois, D" P. Aubinais, L. Couprie, C. Prély et A. Crucy, administrateurs. Nous, Membres de la Commission administrative des Hospices de Nantes, nous sommes réunis au lieu ordinaire de nos séances à l'Hôtel-Dieu, à l'effet d'arrêter et de régler le compte d'ordre et d'administration de ces établissements concernant l'exercice 1866. Après avoir entendu le rapport de M. François-Julien-Frédéric Huette, adminis- trateur, faisant fonctions d'ordonnateur des dépenses des Hospices ; Vu les lois, décrets, ordonnances et instructions sur la comptabilité des Hospices et Hôpitaux, notamment les ordonnances du 1º mars 1835 et du 24 janvier 1843, les instructions de M. le Ministre de l'Intérieur du 10 avril 1835 et 17 juin 1840, la loi du 7 août 1851 et l'instruction du Ministre des Finances, en date du 20 juin 1859 ; - · Après nous être fait représenter le budget de l'exercice 1866 des Hospices et les autorisations supplémentaires qui s'y rattachent, les titres définitifs des Créances à recouvrer, le détail des dépenses effectuées et celui des mandats délivrés par l'Or- donnateur, le compte d'administration de l'exercice 1866, accompagné du compte de gestion du Receveur, ainsi que les états des restes à recouvrer et des restes à payer reportés en 1867 ; 3 Procédant au règlement définitif du budget de 1866, nous fixons ainsi qu'il suit les recettes et dépenses dudit exercice : — 32 — RECETTES. Les recettes, tant ordinaires qu'extraordinaires de l'exercice 1866, évaluées : 1° par le budget et 2° par les chapitres additionnels aux titres des restes à recouvrer de l'exercice 1865 et les recettes additionnelles de 1866 à. .. F. 908. 109 40 ont dû s'élever, d'après les titres des créances à recouvrer 4 à... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · F. 1.028.636 61 de laquelle somme il faut déduire celle de. ... ... .. .. . 44 . 007 20 pour restes à recouvrer, justifiés au compte du Receveur et qui seront portés en recettes au compte prochain. Les recettes de 1866 demeurent définitivement fixées à la somme de meuf cent quatre-vingt-quatre mille six cent vingt-neuf francs quarante et un centimes. ... ... . 984 . 629 41 à laquelle il faut ajouter l'excédant des recettes de l'année 1865, qui était de 41.022 fr. 63 c... ... ... ... ... .. 41 . 022 63 ce qui porte les recettes effectuées pendant 1866 à. ... . 4 .025.652 04 DÉPENSES. Les dépenses créditées du budget de 1866 s'élèvent à. F. 907.319 76 Celles qui ont fait l'objet de crédits supplémentaires dans le cours de l'exercice à ... .. ... ... .. .. ... ... .. 199 .907 66 TOTAL DES DÉPENSES PRÉSUMÉES . .. .. .. .. .. . F. 1 . 107.927 42 De cette somme, il convient de - déduire celle de.. .. ... .. .. .. F. 101.242 12 SAVOIR : 1° Crédits ou portion de crédits restés sans emploi comme excé- dant les dépenses.. .. ... ... .. 73. 135 23 2° Dépenses faites, mais non ordonnancées avant le 15 mars 1867 à reporter sur 1867. 28. 106 89 SOMME ÉGALE. ... F. 101.242 12 — 33 — Par suite des déductions précitées, les dépenses de l'exercice 1866 sont définitivement fixées à un million cinq mille neuf cent quatre-vingt-cinq francs trente cen- times. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . . F. 1 . 005 .985 30 Les recettes effectuées de toute nature étant de. .. .. . + 984 . 629 41 et les dépenses de. ... .. .. .. ... .. .. .. .. .. .. .. .. . 1 . 005 .985 30 Il en résulte un excédant de dépenses de. .......... 21.355 89 Le reliquat de l'exercice de 1865 ayant été un excédant de recettes de. , ... ... .. .. ... .. .. .. .. .. .. : ... : . 41.022 63 Il suit que le résultat définitif de l'exercice 1866, est un excédant de recettes de. .. .. .. ... .. ... .. .. ... . • 19 . 666 74 Toutes les opérations de l'exercice de 1866 sont déclarées définitivement closes et les crédits annulés. Une expédition de la présente délibération sera jointe, comme pièce justificative, tant au budget de 1866 qu'à celui de 1867, il en sera délivré une troisième au Receveur des Hospices et deux autres seront mises à l'appui du compte administratif de l'exercice 1866. Délibéré à Nantes, le 13 mai 1867. Les Administrateurs des Hospices, Signé : F. HUETTE, l'abbé DUBOIS, Dr AUBINAIS, A. CAILLÉ, L. COUPRIE, CL. PRÉLY et A. CRUCY. • Pour extrait conforme : Le Secrétaire en chef, F. VINCENT . Comme les années précédentes, nous avons voulu, le compte d'ordre et d'admi- nistration n'établissant pas, pour les dépenses communes, la somme à porter pour l'Hôtel-Dieu et l'Hospice-Général, faire un travail spécial comblant cette lacune. Le tableau ci-après transcrit des prix de journées d'administrés par chaque article de dépenses, d'après le budget de 1866, en donnant le prix de revient distinct pour ces deux établissements, fait ressortir également les dépenses afférentes à chacun d'eux. Tableau des prix de journées d'Administrés par 3 H0TEL-DIEU. HOSPICE-GÉNÉRAL. ºvny -Il Journées d'administrés : 202,650. Journées d'administrés : 503,486. • resses conses - ^--- | -- ^ --- prop#en• NATURE DES DÉPENSES ORDINAIRES. MONTANT PRIX MONTANT PRIX a†s des M OY E N des M[ 0 Y E N dans chaque % ,- º Etablissement. DROlTS C0NSTATIES par DROlTS CONSTATES par - au 31 déc. 1866. | J O U R N É E. | au 3l déc. 1866. | J OU R NÉ E. | Total des journées : - . 706.156. Dépenses ordinaires variables selon le mouvement de la populali0n. - | Dépenses de la boulangerie générale.. ............... .. 36.103 | 49 | 0.17.82 | 89.699 | 54 | 0.17.82 | 125.803 | 03 Id. de la pharmacie générale. .................. . 21.824 | 76 | 0.10.77 | 21.824 | 75 | 0.04.33 | 43.649 | 51 Entretien du mobilier et ustensiles. .. .. .. ... .. ... .. .. . 9.797 | 95 | 0.04 84 | 16.410 | 45 | 0.03.25 ) B Dépenses du coucher.. .............................. 11 . 323 | 87 | 0.05.59 | 18.325 | 35 | 0.03.64 ) ) Id. du linge et habillement.. .................... 12. 693 | 33 | 0.06.26 | 27 , 729 | 05 | 0.05.51 ) ) Viande · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. .. | 60.006 | 47 | 0.29.61 | 104.928 | 93 | 0.20.84 )) ) Vin -- · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 18.702 | 99 | 0.09.23 | 27.187 | 88 | 0.05.40 ) ) Comestibles.. .......... ... ... .. ... ...... .. .. .. ..... 39.525 | 89 | 0. 19.50 | 77 . 678 | 97 | 0.45.43 ' ) ) Menus objets de consommation.. ...................... 992 | 85 | 0.00. 49 567 | 44 | 0.00.14 ) ) Blanchissage ....................................... 6.413 | 64 | 0.03.16 | 14.570 | 46 | 0.02.89 ) ) Chauffage........................ • © © e s ^ • e s e e @ e @ s s • 17.292 | 34 | 0.08.53 | 21.123 | 72 | 0.04.20 j) ) | Éclairage.......................................... 6.941 | 76 | 0.03.42 | 6.742 | 70 | 0.01 . 34 )) ) Frais de sépulture. ... .............................. 848 | 30 | 0.00.41 481 | 79 | 0.00.10 | » » | Produits en nature et estimation des travaux consommés | " - V. et utilisés dans les Hospices. ... ... ... ... .. ....... .. 9.056 | 95 | 0.04.47 j 49.270 | 47 | 0.09.78 ) ) | Dépenses Ordinaires fixes ou indépendantes du m0uvement de la population. # Remises allouées au receveur des Hospices. ... ... ... ... 2.158 | 54 | 0,01 .06 5.362 | 96 | 0.04.06 7. 524 | 50 | Traitements des employés du bureau d'Administration • - générale.· · · · · · · · · · · · · · · · · ..................... '. | 3.853 | 05 | 0.01.90 | 9.572 | 98 | 0.01.90 | 13.426 | 03 | Réparations et entretien des propriétés. ... ... .. ... .. .. . 850 | 64 | 0.00.42 2.113 | 43 | 0.00. 42 2.964 | 07 | Contributions assises sur les propriétés. ... ... .. ... .. .. 975 | 75 | 0.00.45 2.424 | 25 | 0.00.49 3.400 | » | Frais d'assurance des propriétés contre l'incendie. .. .. .. 6 | 77 | 0.00.04 16 | 77 | 0.00.01 23 | 54 Frais d'actes et de procédure ... .. ... .. ...... • e s @ @ s s 105 | 40 | 0.00.05 261 | 95 | 0.00.05 367 | 35 Remises pour recouvrement de rentes et créances. ... .. . 1 | 31 | 0.00.01 3 | 24 | 0.00.01 4 | 55 Pensions, rentes et secours à la charge des Établissements. 2.900 | 62 | 0.01 . 43 7.206 | 62 | 0.01 . 43 | 10.107 | 24 Traitements des Médecins, Chirurgiens, Pharmaciens et Élèves..... · ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° • • • • • • • • • • • • • • • • • • . • • , . 14 . 723 | 34 | 0.07.26 8.858 | 34 | 0.01 .75 ) ) Traitements des Économes et des Employés d'adminis- tration intérieure. ............ ............. , ...... 3. 49 | | 66 | 0.04 , 79 4.. 500 | » | 0.00.90 ) ) Vestiaire des Religieuses. ... ... ... ... ... .. ... ... .. .. . 7.650 | » | 0.03. 77 6 . 615 | 55 | 0.01 . 39 ) ) Gages des Préposés et Servants. ... .. .. .. ... ... , ... ... . 21 . 391 | 75 | 0. 10.56 | 19.221 | 36 | 0.03 , 82 )) ) Réparations et entretien de l'Établissement ......... . | 5.677 | 92 | 0.02.80 | 16.854 | 99 | 0.03.35 ) ) Frais de bureau .................................... 3.986 | 80 | 0.04 .97 3.996 | 75 | 0.00.70 ) ) Frais d'assurance des bâtiments et mobilier contre l'incendie 793 | 44 | 0.00 39 466 | 97 | 0.00.09 | ) ) Dépenses imprévues........................... ... .. . 2.997 | 33 | 0.01 .49 2.697 | 58 | 0.00 54 ) ) ) Id. de transports .............................. 114 | 80 | 0.00.06 1 . 765 | 20 | 0.00 , 35 ) ) Achat et échange de bestiaux ............. ... ... .. .... ) ) ) 441 | 06 | 0.00 . 09 ) )) Id. de bois d'ouvrage.. ... ... .. ... ... .. ..· • • • • • • • • • • 931 | 37 | 0.00.46 1 .943 | 46 | 0.00 , 38 ) ) Dépenses des cercueils pour inhumation d'indigents.. ... . 601 | 10 | 0.00.30 5. 638 | 17 | 0.01 , 12 ) ) Frais de culte. ..................................... 9.990 | 76 | 0.04 , 93 3.574 | 55 | 0.01.06 )) ) Fourrage et litière. ............................... .. 4.630 | 58 | 0.01 . 79 7. 782 | 68 | 0.04 . 54 ) ) . Dépenses du vestiaire des orphelins des Hospices.. .. .. .. )) )) ) 15. 600 | 66 | 0.03. 1 0 ) ) ) Indemnités aux indigents travailleurs. .. ... ... .. ... .. , ) ) ) 4.849 | 36 | 0.00.96 ) ) A déduire pour les causes énoncées à la colonne d'obser-| 338 357 | 49 | 1.66.97 | 610.107 | 08 | 1.21.17 | 207.266 | 82 Vºtions · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ................. , 26.623 | 55 | 0.13.14 | 68.073 | 19 | 0.13.52 Il reste pour estimation du prix commun de journée. ... . 311 . 733 | 94 | | 53.83 | 542.033 | 89 | 4 .07.65 chaque article de dépenses d'après le Budget de 1866. 3 O E3 S E ER V A T I O N S . Il est à propos de remarquer que certaines dépenses portées au présent tableau ne doivent pas, par leur nature, être imputées à la population administrée qui ne les nécessite pas directement, que d'autres dépenses doivent être déduites du montant des recettes faites au même titre, et que différents produits en nature doivent être aussi retranchés des articles de dépenses auxquels ils se rattachent et avec lesquels ils forment double emploi, savoir : 10 Réparations et entretien des propriétés autres que les bâtiments hospitaliers. , ... .. ... ... ... . 20 Contributions assises sur lesdites propriétés.. ... ... .. .. ..............| 3° Frais d'assurance de ces propriétés contre l'incendie. ................................ .. .. . 4o Remises pour recouvrement de rentes et créances.. ... ... ....................... ... .. • • • • 5° Frais d'actes et de procédure.. ... ........................................ ... : ......... 6o Pensions et rentes à la charge des Etablissements. ................ , ...................... 7° Fabrication de cercueils vendus au dehors. ... ........................................... e º º º • • • • • • • • • • • e e • • • e s e e a 110 Produit de la vente des abats de bestiaux achetés en régie pour la consommation des Hospices.. 12o Produit de la vente de la charrée provenant des cendres du bois de chauffage et venant en déduction de cet article de dépenses.. ... ........... ... ... .......................... .. 130 Produit de la vente de bestiaux, à déduire des dépenses d'achats et échanges.. .. ... ... .. . · · · · | 140 Produit de la vente de fumiers provenant du service des fourrages et litières ... ... ... ... .. .. 150 Objets divers fabriqués dans les Etablissements et vendus au dehors. ... ... ... .. ... ... .. .. .. 16o Frais de layettes et vêtures des enfants placés à la campagne. .. , ................ ... ... .. .. . ||0 T EL - [) | [ []. ll0SPICE-GÉNÉRAL. 850 975 6 1 105 2.900 ) ) 8 .308 242 12.893 26.623 64 75 77 31 40 62 ) ) 95 75 31 55 2. 143 2. 424 16 3 264 7 .206 6. 188 9 . 610 2.890 735 22 , 545 ) 128 560 1 . 388 12.000 68.073 43 25 77 24 95 62 50 50 12 89 Il convient, en conséquence, pour estimer plus justement le prix commun de journée de chaque administré, de retrancher les sommes ci-dessus détaillées, des dépenses ordinaires des établissements hospitaliers; par suite de ces réductions, la dépense par jour de chaque administré ressort, pour 1866, comme il suit : Hôtel-Dieu , 1 fr. 53 c. 83. Les prix de journées des exercices antérieurs depuis 1855 ont été évalués, savoir : EHôtel-Dieu. Hospice-Général. 1855....... .. . 1.32.063... ... .. .. , . 1.05. 408 1856. ... ... .. . 1.30.420........... . 1 , 10.550 1857 ... .. .. .. . 1.43.322............ 4.06.119 1858. ... .. .. . . 1.37.952............ 0.98.818 1859 . ... ... .. 1.30.586..... ... .. .. 0.95.381 1860. .. ... ... . 1.51.078.... ... ... .. 1 .05.34 1861 .... .. .. . 1.44.21 ............. 4 .09.58 1862. ......... 1.43.35............. 1 , 11.54 1863. ......... 1.44.51............. 1 .03.79 1864. ......... 1.58.35. © • a • e • • e 1.02.09 1865.......... 1.38.94............. 1.02.52 Hospice-Général, 1 fr. O7 c. 65. — 36 — Les prix de journées que nous avons indiqués sur ce tableau depuis 1855 jus- qu'à 1867 exclusivement, démontrent l'augmentation successive des articles de consommation, à partir de 1860, et notamment pendant cette année. En 1864, le prix de revient de la journée à l'Hôtel Dieu, qui s'est élevé à 1 fr. 58.35, a été aussi motivé par les achats plus considérables du mobilier et des ustensiles, et par les dépenses du coucher pour l'installation de cet Hôpital. En 1866, le prix a été de 1 fr. 53.83 et n'a été atteint que par les sommes exigées pour assurer l'alimenta- lion de la population, surtout aux articles Boulangerie générale et Viande, qui ont Occasionné un excédant notable de dépenses, comparaison faite avec les exercices précédents. Nous pouvons constater, dès à présent, que, pour 1867, le prix de journée dépassera celui de 1866, en raison des cours des farines et des viandes, qui tendent toujours à augmenter, et nécessitera une subvention communale qui dépassera certainement 440.000 fr. Régie des biens immeubles des Hospices. . RECETTES. Les recettes effectuées en 1866, se sont élevées à neuf cent quatre-vingt-quatre mille six cent vingt-neuf francs quarante-et-un centimes, sans y comprendre les 41.022 fr. 63 c. qui ont formé l'excédant de recettes de 1865. Ainsi que nous l'avons dit dans notre compte-rendu de 1865, le produit des biens immeubles des Hospices devait diminuer par suite de la démolition des maisons chaussée de la Madeleine et quai de l'Hôpital. Aussi ce produit n'a-t-il été en 1866 que de 7.990fr., alors qu'en 1865 il avait été de 12.435fr.; en 1864, de 15.190 fr. 50 c., et en 1863, de 16.015 fr. Nous avons constaté dans le compte rendu précité, que la démolition des maisons quai de l'Hôpital, Nº 3, 4 et 5 avait rapporté 1.000 fr. aux Hospices. Nous avons procédé, le 14 septembre 1866, à l'adjudication de la démolition des maisons chaussée . de la Madeleine, Nº 2, 4, 6 et 18, et quai de l'Hôpital, N° 2, et d'un grand magasin. M. Quémet, propriétaire à Nantes, a été proclamé adjudicataire du 1*lot, comprenant les maisons Nº 2, 4, 6 et 18, chaussée de la Madeleine, au prix de deux mille cinq cents francs. M. Legal(Stanislas), marchand de noir à Nantes, a été proclamé adjudica- taire du 2° lot, composé de la maison quai de l'Hôpital, 2, et d'un grand magasin , au prix de trois mille cinquante francs. - Les immeubles sis quai de l'Hôpital, Nº 2, 3, 4 et 5, et un grand magasin, les maisons de la chaussée de la Madeleine, N"2, 4, 6 et 18, ont produit la somme de six mille cinq cent cinquante francs aux Hospices, les frais de démolition étant à la charge des adjudicataires. - e — 38 — Journées des militaires et Iſl8ll'lIlS. Nous rappelons que les bâtiments du vieil Hôtel-Dieu ont procuré à nos établis- sements une recette de 14.254 fr. 35 c., lorsqu'ils ont été démolis. Les recettes faites en 1866 ont été de 31.167 fr. 60 c. ; en 1865, de 32.663 fr. 90 c.; en 1864, de 28.671 fr. 90 c.; en 1863, de 28.995 fr. 65 c., et en 1862, de · 26 .815 fr. 90 C. Ces recettes sont subordonnées à l'effectif de la garnison et aux affections qui atteignent les militaires, marins et ouvriers d'Indret. Il y a lieu de remarquer ici, et c'est pour ce motif que nous mentionnons spécialement cet article, que les malades admis au compte de la Guerre et de la Marine, sont une charge pour les Hospices et conséquemment pour la commune qui subventionne ces établissements. Par suite de la convention passée le 26 juin 1840, entre l'autorité militaire et nos prédécesseurs, les officiers sont traités dans les Hospices de Nantes, depuis le 1" juillet de cette année, à raison de 1 fr. 95 c. par jour ; les sous-officiers et soldats, au prix de 1 fr. 20 c. Nous avons plusieurs fois adressé des demandes à l'effet d'obtenir une augmentation dans ces prix de journée insuffisants, sans qu'elles fussent favorablement accueillies. Nous faisions ressortir que la cherté persistante des subsistances imposait à nos établissements, des sacrifices qu'ils ne sont pas en position de supporter. La progression dans les dépenses est constatée par les prix de journées que nous donnons ci -après : En 1859 . .. .. .. . F. 1.30.586 par jour. 1860. ....... 1.51.078 id. 1861 . .. .. .. . 1.44.21 id. 1862. . .. .. .. 1.43.35 id. 1863 . .. .. .. . 1.44.51 id. 1864. .. .. .. . 1.58.35 'id. 1865 . .. .. .. . 1.38.94 id. 1866 . . .. .. .. 1.53.83 id. Le régime alimentaire qui est accordé aux militaires, marins et ouvriers d'Indret traités dans les Hospices, en exécution du règlement des Hôpitaux militaires du 1" avril 1831, est supérieur à celui des indigents malades, et de plus ils sont pourvus — 39 — Pensions. de tous les objets d'habillement, de chaussures, de cravates et de coiffures aux frais des établissements. Or, les prix de journées précités, portant sur toute la population de l'Hôtel-Dieu, composée, pour la moitié, de femmes et d'enfants, dont la dépense est bien inférieure à celle occasionnée par les hommes, il nous semble qu'il est im- possible de ne pas reconnaître que les frais de traitement des sous-officiers et soldats s'élèvent au moins à 1 fr. 50 c. par jour, et ceux des officiers, à 2 fr. 50 c. Cette situation ne peut être plus longtemps maintenue et notre intention formelle est d'adresser itérativement une demande d'augmentation des prix de journées alloués actuellement pour les officiers, sous-officiers et soldats reçus à l'Hôpital. Si notre juste réclamation était encore repoussée, il nous resterait à examiner et à faire apprécier, par l'autorité supérieure, si nous avons l'obligation de continuer à exécuter, avec des conditions onéreuses pour les Hospices et la commune qui les subventionne, la convention sus-mentionnée du 26 juin 1840. L'article Pensions, qui forme avec l'allocation communale une des plus impor- tantes ressources des Hospices, n'a pas atteint, en 1866, le chiffre qu'il donnait précédemment. Ainsi, pour l'année précitée, cette recette n'a été que de 339.580fr. 56 c., alors qu'en 1864 elle s'était élevée à 342.509 fr. 60 c., et en 1863 à 353.941 fr. 99 c. Il est vrai qu'en 1866, il y a une augmentation dans la recette de 3.837 fr. 63 c, comparée à celle de 1865, qui n'avait donné qu'un produit de 335.742 fr. 93 c. 9 Quoiqu'il en soit, les recettes faites à l'article Pensions sont inférieures à celles antérieurement effectuées ; mais nous espérons que la construction d'un pavillon d'aliénés, les améliorations apportées dans l'asile Saint-Jacques, motiveront sans doute l'admission de pensionnaires à des classes élevées et conséquemment procu- reront des ressources plus considérables aux Hospices. gs Nous donnons, pour chaque établissement, les recettes faites à ce titre pen- dant 1866 : Pensions à l'Hôtel-Dieu . .. .. .. . F. 32.082 92 Id. à l'Hospice-Général. .. . 14 . 368 01 Id. des aliénés.. .. .. .. .. . 293 . 129 63 Total . .. . . F. 339 . 580 56 — 40 — Produit des chapelles. Le produit des chapelles va toujours en augmentant et ce fait s'explique par l'admission à la chapelle de l'Hôtel-Dieu, des fidèlès qui désirent y assister aux offices. Les convois funèbres et les services y sont plus nombreux que dans la cha- pelle de l'Hospice-Général, attendu que le nombre des décès est plus considérable à l'Hôpital dont la population n'est composée que de malades. Les recettes faites en 1866 ont été de 11.198 fr. 95 c. ; en 1865, de 9.691 fr. 20 c.; en 1864, de 9.329 fr. 05 c.; en 1863, de 8.427 fr. 50 c., et en 1862, de 7.264 fr. 15 C. #» Conformément à la circulaire de M. le Ministre de l'Intérieur, en date du 31 jan- vier 1840, le casuel provenant du culte religieux dans les Hospices est versé inté- gralement à la caisse du Trésorier-payeur de ces établissements. Nous n'avons parlé dans nos comptes-rendus précédents, que des recettes qui semblaient nécessiter des observations spéciales. Nous avons agi ainsi pour 1866, nous n'avons mentionné que celles pour lesquelles des explications nous paraissaient utiles. -- 41 — DÉPENSES. *•e Les dépenses faites en 1866 se sont élevées à un million cinq mille neuf cent quatre-vingt-cinq francs trente centimes. Nous avons voulu, afin de justifier l'augmentation dans les dépenses, publier un état * du mouvement général de la population de l'Hôtel-Dieu, de 1863 à 1866, faisant ressortir le nombre de nos administrés pendant ces années, comparé à celui de 1862 dans l'ancien hôpital. Ce travail nous paraîtrait incomplet s'il n'était appuyé par un autre tableau éta- blissant la progression des dépenses, tant par l'augmentation de la population reçue à l'Hôtel-Dieu, que par la cherté des subsistances. Nous publions, à cet effet, un relevé des prix de journées de cet établissement, par chaque nature de dépenses, de 1859 à 1866 inclusivement : * Cet état est inséré aux pages 14 et 15 de ce compte-rendu. Tableau des prix de journées des Administrés de l'Hºtel-Dieu par chaque article de - , M0NTANT DES DEPENSES. º, - "º-2Em-_ -^ LI -- _-marm•sºr-"T -- _ NATURE DES DEPENSES ORDINAIRES. -- 1859. 1860. 1864 . 1862. 1863. 1864 . 1865. 1866. Dépenses dc la boulangerie générale . .. .. .. .. .. . 24.553 | 67 | 3 | . 674 | 85 | 36. | 17 | 71 | 43.386 | 58 | 37.309 | 42 | 26.95l | 15 | 31 .757 | 62 | 36.103 Id. de la pharmacie généralc .. .. ... .. .. .. | 7 , 409 | 81 | 18 . 481 | 47 | 17.467 | 01 | 17 . 416 | 48 | 17.488 | 3 20.498 | 81 | 20.105 | 72 | 21.824 Entretien du mobilier et ustensiles.. ... .. .. .. .. . 9.925 | 08 | 9.490 | 46 | 9.732 | 68 | 6.553 | 64 | 6.989 | 60 | 18.987 | 62 | 17.864 | 97 | 9.797 Dépenses du couchcr...... .. ... ... .. .. ... ... .. 1 | . 780 | 85 | 10.017 | 43 | 10.875 | 21 5.9 | 5 | 29 | 10.670 | 43 | 17.078 | 02 | 1 | .991 | 28 | 11 . 323 Id. du linge ct habillement. ... .. .. ... .. .. . 482 | 96 | | | .. 131 | 30 9 . | 71 | 80 6.387 | 38 | 10.983 | 40 | 13.939 | 42 | 10.894 | 88 | 12.693 Viande .. · · · · · · · · ... ......................... 52.393 | 93 | 52.576 | 51 | 51.051 | 29 | 51 .834 | 38 | 52.750 | 72 | 54 995 | 36 | 54.579 | 72 | 60.006 Vin -- · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... 13.94 | | 77 | 18.768 | 16 | 17.919 | 08 | 18.970 | 57 | 16.969 | 03 | 18.856 | 40 | 20.826 | 30 | 18.702 Comestibles ................................. 31 .806 | 85 | 34.645 | 65 | 33.180 | 96 | 34. 423 | 51 | 33.989 | 04 | 39.659 | 61 | 37.351 | 59 # 39.525 Menus objets de consommation. .. .. ... ... ... .. . 905 | 96 872 | 52 988 | 45 972 | 42 986 | 13 993 | 56 931 | 63 992 Blanchissage................................. 5.400 | 01 6. 471 | 78 5.736 | 64 4 . 721 | 76 5. 697 | 62 6.499 | 40 6 . 412 | 52 6. 413 Chauffage . ... ............................... 14.544 | 48 | 15.786 | 89 | 14.947 | 81 | 15.326 | 39 | 16.594 | 83 | 17.891 | 90 | 17.851 | 88 | 17.292 Eclairage........................· · · · · · · · · | . .. . | 3.906 | 75 3.907 | 52 3.5[8 | 04 3.905 | 49 4.846 | 36 4.99 | | 7 | 7. 743 | 91 6.941 Frais de sépulture. .......................... . 699 | 37 784 | 59 679 | 90 455 | 40 345 | » 583 | 89 581 | 32 848 Produits en nature et estimation des travaux con- Sommés et utilisés. .. ... .. ... .. .. .. ... .. ... . 6.589 | 02 | 6.686 | » 6.435 | 85 | 6.623 | 30 | 7.518 | 63 | 10.864 | 20 | 9.361 | 10 | 9.056 Remises allouées au Receveur des Hospices. ... ... 1 , 748 | 55 | 2.094 | 50 | 2.094 | 74 | 2.214 | 19 | 2.099 | 55 | 2.146 | 85 | 2.423 | 45 | 2. 158 Traitements des employés d'administration gé- nérale · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 2.601 | 50 | 2.591 | 91 | 2.631 | 3 2.552 | 83 | 3.084 | 61 | 3.301 | 32 | 3.736 | 72 | 3.853 Réparations et entretien des propriétés . .. .. .. .. . 508 | 39 434 | 40 515 | 85 412 | 46 462 | 14 447 | 82 334 | 22 850 Contributions assises sur les propriétés. .. .. .. .. . 932 | 91 924 | 94 912 | 94 9 | 6 | 14 866 | 52 861 | 46 | | .012 | 34 975 Frais d'assurance des propriétés contre l'incendie. 13 | 80 l 5 | 7 ! 15 | 70 15 | | 0 15 | 44 16 | 08 18 | 66 | 6 Prais d'actes et de procédure. .. .. .. .. .. .. .. ... . | 9 | 22 31 | 28 38 | 29 l 15 | 94 746 | 28 294 | 62 966 | 32 105 lRemises pour recouvrement de rentes et créances. . 2 | 64 2 | 70 2 | 80 1 | 75 1 | 07 1 | 02 1 | » 1 Pensions et rentes à la charge des établissements. | 1.953 | 30 | 2.066 | 15 | 2.690 | 78 | 2.774 | 93 | 2.545 | 87 | 2.197 | 3 2.752 | 63 | 2.900 Traitements dcs Médecins, Pharmaciens, etc. ... . 6.130 | 76 | 6.349 | 06 | 6.330 | 70 | 6.551 | 78 | 7.915 | 04 | 1 l .852 | 01 | 11.752 | 50 | 14.723 Id. de l'Econome et de son personnel.. .. | 2.500 | , | 2.500 | » | 2.500 | » | 2.500 | » | 3.200 | | » | 3.400 | | | 3.500 | º | 3.491 Vestiaire des Religieuses.. .. ... .. .. ... ... ... .. . 5.440 | » 5.440 | » 5. 440 | » 5 , 610 | » 6 248 | 97 6.955 84 7. 482 23 7.650 Gages des préposés et servants. ............... . 10.539 | 50 | l1. 152 | 50 | l1 .031 | » | 10.994 | » | 14.909 | 80 | 20.421 | 50 | 20.962 | 50 | 21 391 Réparations et entretien de l'établissement . .. .. . 3.987 | 49 | 5.956 | 87 | 3.964 | 28 | 3.065 | 63 | i .682 | 95 996 | 2 ! 1.027 | 06 | 5 , 677 Frais de bureaux. ............................ 2. 626 | 40 2.974 | 80 2.992 | 97 2.999 | 51 3 . 697 | 02 3.995 | 62 | 3.998 | 63 3.986 Frais d'assurance des bâtlments et du mobilier. .. 235 | 32 250 | » 231 | 15 413 | 15 576 | 37 673 | 45 754 | 62 793 Dépenses imprévues .......................... 880 | 87 | 1.120 | 46 | 1.859 | 2l 1 .715 | 65 | 3.337 | 22 | 2.782 | 97 . 398 | 49 | 2.997 ld. de transports.. .. ................... . 16 | 35 17 | 65 20 | 70 45 | 65 74 | 30 27 | » 64 | » 114 Achat et échange de bestiaux.. ... ... ... ... ... .. 220 | » . y) X) 300 | » 255 | » 130 | » Y) I) # X) J} ,) Id. de bois d'ouvrage. .. .. ... .. ... . · · · · · · · · · 44 | | 74 349 | 69 489 | 07 439 | 02 995 | 65 772 | 15 983 | 44 934 | 37 Dépenses de cercueils pour inhumation d'indi - ºnls. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 595 | 57 510 | 29 559 | 38 652 | | 7 693 | 60 685 | 68 503 | 26 (501 | 10 Frais du culte ...... ... ... .. ................ . (5. 027 | 56 5.736 | 68 5.884 | 94 5.919 | 15 6.759 | 72 6.995 | 29 8.829 | 09 9.990 | 76 Fourrage et litière.. ......................... . 3.04 | | 13 2.979 | 66 3.470 | 41 3.241 | 55 3 . 488 | 29 4.334 | 13 3.544 | 62 3.630 | 58 Frais de layettes et vêtures des enfants entretenus - à l'Hôtcl-l)ieu • • • • • • • • • e • s • s s • • • • • • • • • • • • • • Yº J3 Y) N X) ,) 323 65 # X, X) y) p X) y) X> 253.803 | 51 | 274.794 | 38 | 271.798 | 70 | 270.621 | 84 | 286.668 | 99 | 325.949 | 14 | 326.300 | 22 | 338 357 | 49 déduire pour les causes énoncées à la colonne d'observations ... ... .. .. ... ... .. .. ... ... .. .. 22.586 | 46 | 23.831 | 06 | 21.160 | 49 | 21.068 | 08 | 23.864 | 07 | 23.438 | 16 | 24.927 | 95 | 26.623 | 55 Il reste pour estimation du prix commun de journée.. . | 231.217 | 05 | 250.963 | 32 | 250.638 | 21 | 249.553 | 76 | 262.804 | 92 | 302.510 | 98 | 301.372 | 27 | 311.733 | 94 dépenses, pendant les années 1859, 1860, 1861, 1862, 1863, 1864, 1865 et 1866. - PRIX MOYENS PAR JOURNÉE. T-" N-Em - ÏS- - | |—- OBSERVATI0NS. 1859. 1860. 1861. 41862. 1863. 4864. 1865. 1866. | | |176.854 journées.|171.924 journées.|173810 journées.| 174.085journées.|181.856journées.]191.047 journées. 216.914 journées.1202.650journées. # # # # # # # # Il est à propos de remarquer que certaines dépenses # § # § # § # 0 s.24 # portées au présent tableau ne devant pas être imputées, $ g s Lº est g s , Ue ) . » V_V t J « W. Wº e \ º 8.W s » , W / ( ) . .. º . U4 .. O 2 $ 6 «» t , : mr # r # sv ©s 0.06.66 0.05.82 0.06.26 0.03.40 0.05.87 0.08.94 0.05.53 0 .()5 . 59 par le º, à la population administrée qui ne les | | 0.05.36 0.06.47 0.05.27 (). 03.67 0.06.04 0.07.29 ().05.02 (). 06.26 nécessite pas directement, que d'autres dépenses devant | | 0.29.62 0.35.81 0.29.37 () .29 . 78 0 .29 .01 ().28 . 79 0.25.16 0.29 . 61 être déduites du montant des recettes faites au même 0.07.88 0. 10.91 0.10.31 (). 10.90 0.09 33 (). 09.87 0.09.60 (). 09 .23 titre , et que différents produits en mature devant aussi # # † # # # # # # être retranchés des articles de dépenses auxquels ils se .00.5 . UU . )' .00 . 56 0.00.56 . UU . )4 () . [)(). 52 . 00 . 43 () , 00. 49 rattachent , nous en établissons, tous les ans , le relevé 0 . 03 , 05 0.03.76 0.03.30 0 . 02.71 0.03.13 0.03.42 () . 02.96 0.03 ] 6 §. - • , -- 3 # | # | # | # | # | # | # | # # | ººº ºº ººº ººººººººº 0.02.20 0.02.27 ().02.03 0.02.24 ().02. 66 0.02.61 0 . 03 . 57 0.03.42 de chaque administré , et nous retranchons des dépenses 0.00 . 39 0.00.45 0.00 . 39 0.00.26 0.00. 19 0.00 . 31 () . 00.27 0.00.41 Ordinaires les sommes qui ne doivent pas y figurer. Les 4 observations qui précèdent expliquent les réductions faites, 0.03.72 0.03.88 0.03. 70 0 . 03.80 0.04. 13 0.05.69 0.04.31 0.04. 47 pour chaque année, au présent tableau, tant au montant 0.00 .98 , 0.01 .21 0.01.21 0.01 .27 0.01. 15 0.01 .. 12 0 . 01 .. 12 (). 01.06 . des dépenses qu'aux prix moyens par journée, et démon- - · trent l'exactitude de ce travail. Voici quels sont les arti- 0.01 . 47 0.01.51 0.01 . 51 0 , 01 . 47 0.01. 69 0.01 . 73 0.01.72 0.01.90 1 i 0.00.28 0.00.25 0.00 . 30 0.00.24 0.00.25 0.00.23 ().00 .. 15 0.00 . 42 † de dépenses ou de recettes dont le montant vient en | 0.00.52 0.00.53 0.00.52 0. 00 . 52 0.00 . 47 0.00.45 0.00.47 0.00 . 49 déduction de la dépense générale SerVant de base à la 0.00.007 | 0.00.009 | 0.00.009 | 0.00 , 009 | 0.00.009 | 0.00.009 | 0.00.01 0.00 . 0 ! fixation des prix de jOurnée, savoir : | 0.00.01 0.00.018 0 .00 . 02 0.00.07 0.00 . 44 ().00.15 0.00.45 0.00.05 1 ° Réparations et entretien des propriétés autres que les , 0.00.001 0.00 .001 ().00.001 0.00.001 0.00.001 0.00 .001 0.00 , 01 0.00.01 bâtiments hospitaliers ; 2° Contributions assises sur les- : # # # # # # # # # # # # dites propriétés; 5° Frais d'assurances de ces propriétés t 0 . 03.4 . 03.69 .03.65 . 03. 76 . 04.35 .06.2 .05. 42 .07.26 : l'i ip ° / o © $ ! # | # | # | # | # | # | # | # | † † † † 0.03.07 0.03. 16 0.03. 13 0.03.22 0.03.44 0.03.64 0.03.45 0.03 . 77 o O o rn ci la R, procedure; i0.05.95 0.06. 48 0.06.35 0.06.32 0.08.20 0.10. 69 0.09 . 67 0. 10.56 6 Pensions et rente8 à la charge des Etablissements ; 0.02.25 0.03.46 ().02.29 0.01 . 76 0.00.93 0.00.52 0.00.47 0.02.80 7° Fabrication de cercueils vendus au dehors ; 8° Produit 0.01 . 48 0.01 . 73 0.01.72 0.01 . 72 0.02.03 0.02.09 0.01.84 0.01 .97 de l'assistance des orphelins aux convois funèbres; 9° Pro- # # # # # # # 0.00.39 duit de la chapelle réduisant d'autant les frais du culte ; , UU , 4 .00 . 65 $ 3.º # e .00.98 . 01 . 84 .01 . 46 . 01.56 0.01 . 49 10o 0 y t d iand rend y #. | ººº | # | # | # | ººº | ººº # | † † † † .00. 12 ' }3 )! } . ()0 .. 17 . 00 .. 15 .00 . 07 X » » J) y p l) )} )} i r • • •r ºa i o • 4 0) o 4 y 0 .00.25 0.00.20 0.00.28 0.00 .25 0.00 . 55 0.00 . 41 0.00 . 45 0.00.46 tiaux, achetés en régie ; 12° Produit de la Vente de la charrée provenant des Cendres du bois de chauffage ; $e , 0.00 . 33 0.00 . 29 0.00.31 0.00.38 0.00.38 0.00.36 0.00.23 0.00.30 15° Produit de la vente des bestiaux, à déduire des dé- 0.03.40 (). 03.33 0.03.39 0.03.40 0.03.72 0.03.66 0.04.07 0.04.93 penses d'achats et échanges ; 14° Produit de la vente des 0.01 . 72 0.01 . 73 0.02.01 0.01 .86 0.01.92 0.02.27 0.01.63 (). 04 . 79 fumiers provenant du service des fourrages et litières. l) } ) J3 }? J) }? y) }) 0.00 18 } } y) N )0 )) X3 }) l) X ! # }; )} 1.43.357 1.64.938 1 .56.38 1 . 55.45 l . 57 . 63 1 . 70 . 62 1 . 50 . 43 1.66.97 0.12.771 0. 13.860 0.12.17 0.12.10 0. 13. 12 0 , 12.27 0 , 1 1 . 49 0. 13. 14 1.30.586 1 .51 .078 1.44.21 1.43.35 1 . 44.51 1.58.35 1.38.94 1 . 53.83 E- 4 | .. | : . : . — 44 — Dépenses pour la boulangerie générale. Il appert du travail exact qui précède, qu'en comparant les dépenses faites en 1862 dans l'ancien Hôtel-Dieu, et celles effectuées dans le nouvel Hôpital, il y a eu une augmentation de 13.251 fr. 16 c. en 1863, de 52.957 fr. 22 c. en 1864, de 51.818 fr. 51 c. en 1865, de 62.180 fr. 18 c. en 1866. 1 Peut-on, devant ces résultats, contester l'indispensabilité d'une allocation com- munale plus considérable pour faire face aux dépenses ordinaires ? Cela nous semble impossible, puisque, pour un seul établissement, nous constatons une si grande différence dans les frais occasionnés par la population qui y est reçue. Cette augmentation dans la dépense se fait également sentir, dans une certaine proportion, à l'Hospice-Général, par suite des cours toujours élevés des principaux articles de consommation. Ces faits n'ont pas besoin de commentaires et démontrent surabon- damment qu'avec le nombre actuel des administrés des Hospices et la cherté permanente de tous les articles d'alimentation, il faut obligatoirement que la com- mune de Nantes prélève, sur le produit de l'octroi, les ressources suffisantes pour secourir ses indigents malades. Les dépenses pour la boulangerie générale se sont élevées en 1866 à 125.803 fr. 03 c., alors qu'en 1865 elles avaient été de 106.659 fr. 92 c., en 1864 de 100.577 fr. 55 c., en 1863 de 144.982 fr. 06 c, et en 1862 de 166,556 fr. 02 c. Les cours des farines qui avaient fléchi en 1864 et 1865, comparaison faite avec ceux des années 1863 et 1862, se sont relevés en 1866 et ont motivé une augmentation à cet article pendant cette dernière année. Nous donnons ci-après, comme les années précédentes, les états récapitulatifs des distributions de pain faites en 1866 : Etat récapitulatif des distributions de Pain failes pendant l'année /866 aux Employés et administrés de toutes classes, · n0urris à l' Hôtel-Dieu. / N-EE----------Ex- r : r : :: --------- : ---- E -- 7 | - # 3 ſ- # T0TAL P0PULATION NOURRlE. # E */, "/2 '/ "ls Ê # TARIF. E # 3 = D U P A IN. Population malade. Malades civils hommes . .. .. . 86.347 . 9.960 | 43.660 | 26.040 | 14.820 | 4 4.405 | 5.120 | 2.372 | » 750 29 . 358 715 Do femmes.. .. .. . 62.389 7 . 398 8. 670 | 25.630 | 10.182 | 6.630 | 2.875 | 1 .004 | » 750 22. 749 215 Femmes en couches. .. .. .. .. 4 . 4 70 880 | 950 990 580 350 195 225 | » | 750 1 . 719 (500 Enfants desdites. ... .. .. ... . 1 . 486 ) ) )) ) » | 1 , 486 ) | ) 750 96 590 Militaires et Marins.. . .. ... . 24 , 780 4 , 387 6.758 | 6.634 | 3.581 | 1.505 860 | 1.055 | » 750 10 446 677 Filles publiques ... ... ... .. . 7 . 4 | 1 1 , 395 1.510 | 1.288 | 1 416 990 70 | 4 | 1 ) 750 2. 725 510 Orphelins. ... ... .. ....... . 5.809 620 852 | 1 .. 190 | 1 .205 931 880 | 13 | ) 750 1 . 760 220 Pensionnaires . ... , ... ... .. . 10 .258 2 120 | 2.045 | 1.910 | 1 , 664 | 4 . 405 590 524 | » 750 3.937 577 Population valide. Aumôniers & élèves en médecine 6.269 6.269 ) J) J) ) J) ) ) 750 4.701 750 Sœurs hospitalières ... .. ... . 19 . 799 | 19 . 799 ) ) ) ) J) » | » | 700 13 .859 300 Elèves sages-femmes. ... ... . 3.7 | 6 3 . 716 ) ) J) ) j) » | D | 815 3.028 540 Infirmiers .............. , .. 16 . 672 16 672 ) ) ) ) J) D ) 865 14 . 421 280 Infirmières ................ 10 . 746 10 . 746 ) l) ) ) )) ) ) 815 8. 757 94)0 Employés divers, hommes.. .. 8 , 320 8.320 )b ) b D )) » | » | 865 7 , 14)6 800 Do femmes . .. 24 . 493 21 493 ) J) ) )) ) J) | ) 815 17.516 795 Population non comprise au mouvement quotidien. # Laveuses du dehors. .. ... .. . 4 , 14 1 4. 1 14 ) ) D ) ) ) ) 865 3.556 045 Mlilitaires et Marins sortants , 203 ) ) 203 )) J) ) ) D 750 76 130 Veilleurs de nuit.. ... ... ... . 1 . 095 ) » | 1.095 ) ) ) ) D 750 410 (325 Ouvriers divers. ... ... , ... .. 1.630 1 . 630 ) | - ) ) ) ) ) ) 865 1 409 950 ToTAL DE LA popuLATioN NoURRIE. | 296.704 | 119.516 | 34.445 | 64.950 | 33.148 | 26.216 | 12.707 | 5.722 | » ) 1 47 . 729 279 - s pour servir de justification au Compte dudit Exercice. Etat récapitulatif des distributions de Pain faites aux individus de toutes classes à l'Hospice-Général, pendant l'année /866, RATI0NS. CONSOMMATION. CLASSEMENT. J0URNÉES. | | . --- 8 ti0nnelle. Employés. .. .. ... .. ........ , ... . , ... 63.892 58.912 183 204 253 | 4.340 0k 750 44.410 4.4 . 410 Vieillards. .. ... .. , ... .. .. , ........... 170.926 | 146.674 5,008 4. 140 5.217 9 .887 0 650 99 .973 99.973 Pensionnaires libres . ... , ... .. .. .. , ... 10.453 6,344 523 334 585 2.370 0 700 4 .932 4 .932 Aliénés indigents . .. ... ... ... .. ... . . . . | 147.968 | 130.814 4 , 138 3.972 1.014. 8.033 0 675 91 , 905 91 , 905 D° pensionnaires. ... , ... .. ... ... . 62.965 | 56.990 510 995 41 1 4.059 0 600 | 34 , 784 | 34.784 Enfants.. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · , ... ... 73 . 658 54 , 029 4.219 4.415 5.994 8.004 0 600 34 . 739 34 , 739 Malades civils. .. ... .. ... ... .. .. ... .. . 37 .933 ) 9.800 42.383 10, 140 5.614 0 750 12.057 12.057 Ouvriers du dehors. .. .. .. , ... ... ... .. 10.980 | 10.980 » ) ) ) 0 750 8 . 235 8.235 578 , 475 | 464 , 740 | 24 , 384 26, 443 23 , 614 42.301 )) 331 , 035 | 331 .035 *. · • º, & Propor- ENTIERES. */, */2 */, DIETE. | PORTIONS. | REELLE. # HOTEL - DIEU. -- -• © º -- ADMINIsTRATI O N INTÉRIEU R E. MM. F. HUETTE . . . . . . . . Chevalier de la Légion-d'Honneur, Administrateur- • Ordonnateur. . A. CAILLÉ...... | ... Administrateur surveillant. CL. PRÉLY........ . Administrateur chargé de la surveillance des bâti- mentS. - F.-C. VINCENT, Secrétaire en chef des Hospices. ©-me-m-m-s Econome, M. DURAND (JEAN-HENRI). #-sº Supérieure , Sœur SAINT-XISTE, décédée le 16 juillet 1866. Sœur SAINT-CAMILLE DE LELLIS SERVICE RELIGIEUX. º-m• •-ms MM. l'Abbé GUIHAL . .. . . Aumônier en chef. l'Abbé GABORIT. .. . id. adjoint. l'Abbé MONNIER .. . . id. id. Etat du mouvement général de la population de l'Hôtel-Dieu pendant l'année 1866. E-t-: Et- cas # I 7E # | PENDANT L'ANNÉE 1866. # | Nombre | Moyenne | 2 # # # | ------ | = # de de la 3 # DÉTAIL DE LA POPULATION. # # | # 2 | # | # # | journées population # # | OBSERVATIONS. 2 -- S- 5 r-5 $2 :ë d 9-2-, se G- t •e-º S-, •-GL) C- pendant | pendant | 3 # •-e- 9- Q D C ) $ , p 7 ſº & E ;-5 ſ- C/Q # †3 l'année. | l'année. Cl ) Employés nourris dans l'établissement : Agents, aumôniers et élèves internes. .. .. .. ... . 18 2 3 X8 17 6.269 17 18 Xº Xº personnel | Sœurs (service actif). .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 46 5 2 2 47 17.195 47 12 3 92 du Sœurs reposantes. .. .................. ... ... . 4 N 1 J X) 49 0 02 )) J) º " Servants $ hommes. .. . 70 38 40 2 66 25.357 69 57 1 85 sence ) ºº ººº · · · · · · · · · · · · femmes.. .. . | 93 6 8 2 89 32.969 90 33 | 2 02 hospilalier. / Ouvriers du dehors nourris dans { hommes. ... 5 X) # Xº 5 1 . 630 4 46 Yb , \ l'établissement.. .. ... .... ... . ſemmes.. .. . X9 )º M) )} X) X) Xº }! )) N) ToTAL du personnel du service hospitalier. .. ... ... .. 233 51 54 6 224 83. 469 228 68 » 21 Personnel ( Sœurs (services annexés et extérieurs).......... 7 )) MJ Yg 7 2. 555 7 00 y) ) des services ) Postulantes et élèves sages-femmes .. .. ... .. .. . 6 24 X} 12 3. 716 10 18 X X) annexés •rº n n c à * (f º) | | | Cº hommes. .. . )) )º )0 23 X) y) JU )9 )! , et e1térieurs. Préposés et servants.. .. ... .. .. . | femmes.. .. . YD ): E) J) X) 4.111 11 26 | , , ToTAL du personnel des services annexés et extérieurs. . 13 24 18 X9 19 10.382 28 44 X) :) z= | = | -- | -- | --Exs= | iiiT E X2 Ta | , E-m= | ,- J ) fiévreux . .. . 87 941 793 | 160 75 29 . 000 79 45 | 15 56 \ Hommes. .. 4 blessés . .. .. 79 | 824 | 789 | 28 | 86 | 29.283 | 80 23 ſ 3 10 l vénériens . .. ſ 4 225 235 n 4 3. 782 10 36 X} ] ] ADULTES. .. ... ... . fiévreuses ... | 117 894 | 735 | 159 | 117 38.353 | 105 08 | 15 72 | Femmes.... ) blessées ... . 41 186 166 25 36 14 , 186 38 86 | 11 01 - vénériennes.. 31 1 | 7 189 1 8 7.020 19 23 | 00 68 ( Garcons $ fiévreux .. .. 21 207 168 36 24 8. 122 22 25 | 15 79 lilles civils ( º au-dessous ) º : ' t blessés ... 21 94 90 2 23 7 . 669 21 01 4 74 01308S ClVllS. de quinze ans. ) Filles j fiévreuses... 8 45 40 7 6 2.262 6 20 | 13 21 # \- * -7 e • - - - - ( blessées . .. . 3 7 9 )} 1 568 1 56 J) ſ) MATERNITÉ ou service des | femmes.. .. ... ... .. .. 8 1 19 107 1 19 4. 170 11 43 | 00 79 femmes en couches. enfants nouveaux-nés. . 3 1 1 1 68 41 5 1 . 486 4 07 | 36 00 Filles publiques vénériennes . .. .. ... .. ... .. .. . 15 108 98 1 24 7. 411 20 30 | 00 81 Voyageurs indigents.. ... ... .. ... ............. 45 350 347 30 18 8. 491 23 27 7 59 Pensi : •s hommes. .. . 15 330 309 24 12 6.880 18 85 6 96 C IlSlOIl Il 0 ll'CS . . . . . . . . . . . . . . • . . | femmes.. .. . 19 92 95 9 7 3.378 9 25 8 4 1 ToTAL des malades civils ... .. ...... ... .. ... ... ... . 527 4.650 | 4.188 | 524 465 172.061 471 40 | 10 12 ( fiévreux..... | # 385 | 347 | 21 | 45 13.361 36 60 | 5 09 Malades militaires.. ...................... blessés . ... . 19 154 159 3 11 5.572 15 27 1 73 ) Vénériens. . 19 168 173 X) 14 5.847 16 02 )) }i ToTAL des malades militaires ... ... .. .. .. ... .. .. .. . 66 7U7 | 679 24 70 . 24.780 67 89 3 10 Enfants assistés des deux sexes. .. ... ... ... .. , ... .. .. .. . 23 68 62 13 16 | 5.809 15 92 | 4 4 29 r=i | -- | = | -= | - | F=-| E=== | #- RÉCAPITULATION. lPersonnel du service hospitalier.. ... ........... .. ... ... . 233 51 54 6 224 83 . 469 228 68 » 21 Id. des services annexés et exlérieurs ... .. .. .. .. .. . 13 24 18 Xº 19 10.382 28 44 yº n Total des malades civils ................................ 527 4.650 | 4. 188 | 524 465 172.061 471 40 | 10 12 1d. id. militaires ... .. : ... ... .. .. : ... .. ... .. . 66 707 679 24 70 24.780 67 89 3 10 Enfants assistés des deux sexes. .................... ... . 23 68 62 13 16 5.809 15 92 | 14 29 ToTAl GÉNÉRAL. .................. 862 5.500 | 5.001 567 794 '296.501 812 33 8 91 .. . — 49 — Nous croyons de notre devoir de livrer à la publicité, et nous les transcrivons ci-après, les procès-verbaux que nous avons rédigés pour les obsèques de la chère sœur Saint-Xiste, supérieure de l'Hôtel-Dieu, et pour l'installation de la chère sœur Saint-Camille de Lellis, appelée à la remplacer en cette qualité, dans cet hôpital. Notre pensée, en agissant ainsi, est de vouer à la vénération publique la mémoire de notre bien digne et regrettée sœur Saint-Xiste et d'inspirer la profonde estime à laquelle a droit la chère sœur Saint-Camille de Lellis, qui a été désignée pour lui succéder dans les pénibles fonctions de supérieure. Extrait du Registre des délibérations. Obsèques de la chère L'an mil huit cent soixante-six, le dix-huit juillet, à huit heures et demie du matin, Ont eu º†º lieu, avec une grande solennité, à la chapelle de l'Hôtel-Dieu, les obsèques de la chère et de §u. vénérée supérieure de cet établissement, sœur Saint-Xiste, au milieu d'une affluence considé- rable où tous les rangs de la société se trouvaient confondus. Tous les assistants ont témoigné, par leur attitude, la plus sympathique et la plus respectueuse estime pour la mémoire de cette bien digne religieuse, qui a rendu aux pauvres et à la cité d'éminents serviCes, dont le Souvenir sera longtemps gardé. Dans l'enceinte trop étroite de la chapelle, tous les corps constitués du département et de la ville étaient représentés. Parmi les principales notabilités administratives, on remarquait M. Bourlon de RouVre, Préfet de la Loire-Inférieure; M. le baron de Girardot, Secrétaire Général de la Préfecture , M. l'abbé Laborde, Vicaire Général ; M. Dufour, Maire de Nantes ; M. Papin de la Clergerie, Adjoint ; M. Gayard, Sous-Intendant Militaire ; MM. les Administrateurs, les Fonctionnaires des hospices et le Corps Médical. Le service funèbre a été célébré par M. l'abbé Guihal, aumônier en chef de l'Hôtel-Dieu, assisté d'un nombreux clergé. L'absoute a été donnée par M. le Vicaire Général. Autour du catafalque, le service d'honneur était fait par un détachement du 97° de ligne, sur un ordre de l'autorité militaire. M. le Commandant de la division avait voulu reconnaître ainsi les services rendus pendant trente ans aux militaires malades par cette femme vénérable, qui avait pour eux l'attachement et les soins d'une mère. Après la cérémonie religieuse, le cortége s'est dirigé vers le cimetière Saint-Jacques. Les cordons du poêle étaient tenus par M. le Préfet et M. Papin de la Clergerie, représentant l'Admi- nistration municipale ; M. Caillé, Administrateur spécial de l'Hôtel-Dieu, et par M. le docteur Cochard, représentant le corps médical ; par la Sœur provinciale de la Communauté de Saint- Laurent et par la sœur Sainte-Emerance, Supérieure de l'Hospice-Général. Sur tout ce parcours d'une lieue , la population laborieuse de la ligne des Ponts était accourue , elle manifestait, par une profonde tristesse et par le plus respectueueux recueillement, ses sentiments de reconnais- Sance pour de si hauts services rendus et d'admiration pour des vertus aussi éminentes. A cet hommage du cœur bien dû à cette pieuse bienfaitrice des pauvres, s'est associée la ville 7 — 50 — Installation de la chèl'e soeur St-Camille de Lellis, supérieul'e de l'Hôtel-Dieu. tout entière. La chère sœur Saint-Xiste a eu des honneurs exceptionnels bien rares, que lui a fait obtenir, à bien juste titre, son dévouement religieux. Avant qu'une perte aussi grande et aussi douloureuse eût répandu le deuil au sein de cet établissement hospitalier, la Commission avait signalé à la gratitude et au respect de tous M" la Supérieure de l'Hôtel-Dieu, et voici en quels termes elle s'exprimait dans son compte- rendu de 1864: « Nous espérons être en mesure de combler cette lacune dans le compte-rendu que nous ferons pour l'exercice 1865 ; mais nous ne voulons pas attendre jusqu'à cette époque pour parler des services rendus par la chère sœur Saint-Xiste, supérieure de l'Hôtel-Dieu, parce qu'il nous semble juste de vouer, dès à présent, à la vénération publique, cette bien digne Supérieure, qui est religieuse depuis le 4 juillet 1807, et compte par conséquent plus de cinquante-huit ans dans l'ordre des Filles de la Sagesse de Saint-Laurent-sur-Sèvre. » La chère sœur Saint-Xiste est entrée à l'Hôtel-Dieu de Nantes le 15 juillet 1815 et en est sortie le 18 mai 1816. Elle est rentrée à cet hôpital le 9 novembre 1827, et elle y a été nommée Supé- rieure le 6 juillet 1836. » Il y a conséquemment trente-neuf ans, que notre bonne Supérieure de l'Hôtel-Dieu milite dans cet hôpital , et vingt-neuf ans qu'elle y remplit les importantes fonctions qui lui ont été conſiées. Son mérite, sa grande expérience et son calme lui ont servi à aplanir bien des difficultés qui se sont fréquemment présentées dans l'importante direction intérieure dont elle est chargée, et nous sommes convaincus que , grâce à son utile et active coopération, tous les services du nouvel Hôtel-Dieu seront organisés d'une manière très-complète. » Tout le monde sait quelle part active la chère sœur Saint-Xiste a prise, par l'ardeur de son zèle et par la sagesse de ses avis, à la bonne organisation du nouvel Hôtel-Dieu ; c'est un des derniers témoignages de ses sympathies bien vives pour les malheureux. Elle y a laissé de nombreuses et ineffaçables traces de tout le bien que son esprit de charité et son amour des pauvres lui faisaient accomplir. Rien n'a jamais pu lasser sa patience, ni abattre son courage pendant sa longue et si laborieuse existence. Aux époques les plus difficiles, au milieu d'épidémies redoutables et des plus rudes épreuves, son dévouement et son sang-froid n'ont fait que grandir. Cette sainte femme a rendu à Dieu, à l'âge de soixante-quinze ans, une vie toute remplie de bonnes œuvres et d'édifiants exemples, une âme où toutes les vertus chrétiennes n'avaient cessé de régner pour le soulagement de la souffrance. En ſoi de quoi a été dressé le présent procès-verbal, pour transmettre aux générations futures le souvenir de cette bienfaitrice de l'humanité, et aussi comme exemple d'une existence qui a été constamment inspirée par l'amour de Dieu. Signé : F. HUETTE, l'abbé DUBOIS, Dr P. AUBINAIs, A. CAILLÉ, L. CoUPRIE, CL. PRÉLY, A. CRUCY, administraleurs. F. VINCENT, secrétaire en chef. Extrait du procès-verbal de la séance du 30 juillet 1866. Le Secl'étail'e en chef a donné lecture à la Commission administrative d'une lettre dont copie est ci-dessous transcrite, et par laquelle le Père Denis, Supérieur Général des Filles de la — 51 — Sagesse de Saint-Laurent-sur-Sèvre, l'informe que la sœur Saint-Camille de Lellis a été désignée pour remplir les fonctions de supérieure à l'Hôtel-Dieu, en remplacement de la chère sœur Saint-Xiste. - TENEUR DE CETTE LETTRE. « Messieurs, » Pour remplacer à l'Hôtel-Dieu la sœur Saint-Xiste, que la mort vient de nous enlever, nous envoyons la sœur Saint-Camille de Lellis. Cette sœur remplissait depuis longtemps, à la Satis- faction de tous, les fonctions de supérieure à l'hôpital de la Rochelle. Nous l'avons retirée de cet établissement, au grand regret de l'administration et des pauvres, pour l'envoyer à l'Hôtel- , Dieu. - » J'espère, Messieurs, que vous verrez dans ce choix combien nous avons à cœur de vous être agréables. J'ose réclamer pour la nouvelle Supérieure l'appui si bienveillanl que vous avez tou- jours accordé à l'ancienne. » Agréez, etc., etc. » Signé : DENIs, Supérieur Général. » M. le Président de la Commission administrative a exprimé le désir de procéder immédia- tement à l'installation de M" la Supérieure de l'Hôtel-Dieu, et cette opinion ayant été accueillie, le Secrétaire en chef a été invité à se rendre près de la chère sœur Saint-Camille de Lellis pour la prier de venir à la séance. M" la Supérieure s'y étant présentée avec la Sœur provinciale de Saint-Laurent , M. le Pré- sident lui a exprimé la satisfaction qu'éprouvait la Commission administrative de lui voir prendre les importantes fonctions qui lui sont confiées. M. Fº Huette a ajouté que ses collègues et lui ne faisaient nul doute que son dévouement serait acquis à la bonne direction du service dont elle est chargée, et qu'il ne pouvait avoir une autre pensée en présence de l'opinion émise par le Supérieur Général de Saint-Laurent-sur-Sèvre et les regrets unanimes qu'a motivés son départ de la Rochelle, où elle était supérieure à l'hôpital depuis neuf ans. M. le Président a exprimé, en terminant, la peine bien vive qu'avait occasionnée la mort de la chère sœur Saint-Xiste , qui avait milité pendant trente ans à l'Hôtel-Dieu, en donnant des preuves nombreuses de ses qualités éminentes. L'installation de la chère sœur Saint-Camille de Lellis, comme supérieure de l'Hôtel-Dieu, a été faite par M. le Président. M" la Supérieure a remercié la Commission administrative de ses intentions bienveillantes à Son égard, et l'a assurée de Son ardent désir de s'en rendre digne, en faisant tous ses efforts pour répondre à la confiance qui lui était accordée. | Fait et clos le présent procès-verbal qui a été signé par M. le Président et le Secrétaire en chef des Hospices. Signé : Fº HUETTE, président. F. VINCENT, secrétaire en chef. — 52 — Détails historiques sur l'exécution des travaux de construc- tion de l'Hôtel-Dieu, depuis le commence- ment et jusqu'à l'a- chèvement de cet hô- pital. - Dépenses qu'a occasionnées Cette construction : 10 par année et par mature de travaux; 20 par bâtiments et par nature de tra- V8lUlX. Nous avons vivement regretté, dans notre compte-rendu de 1865, de ne pouvoir faire connaître la dépense définitive qu'a entraînée la construction de l'Hôtel-Dieu, parce que nous désirions que l'administration municipale sût quel était le nouveau sacrifice à imposer à la commune pour la liquidaiion de cette grande œuvre, et aussi parce qu'il nous semblait opportun de réfuter les exagérations répandues sur l'importance de ce sacrifice. - Les comptes généraux des entrepreneurs ayant été enfin produits, revus avec la plus grande attention par M. Chenantais, architecte de l'Hôtel-Dieu, nous avons immédiatement fait établir le relevé exact de toutes les dépenses par année et par nature de travaux, et afin qu'on pût se rendre compte de la somme qu'avait coûtée chaque bâtiment, nous avons voulu qu'on fît aussi un travail de la dépense par bâtiment et par nature de travaux. Le premier de ces documents que nous allons reproduire, indique, ainsi que nous venons de le dire, la marche des travaux, puis- qu'il fait ressortir, par année, les dépenses effectuées pour la construction de l'Hôtel- Dieu : Page Missing in Original Volume Page Missing in Original Volume RELEvÉ GÉNÉRAL des travaux effectués pour la Construction de l' Hôtel-Dieu et de l'Ecole de Médecine, des Dépenses payées par année. depuis 1855 jusqu'au 23 Mai 1867, des sommes qui restent lues aux Entrepreneurs, et Montant de l'allocation communale supplémentaire sollicitée pour l'acquittement de tous les travaux exécutés. Montant total des travaux effectués pour la construction de l'Hôtel-Dieu et de l'Ecole de Médecine Montant de toutes les ressources liquides affectées à la construction de l'Hôtel-Dieu Allocation communale supplémentaire nécessaire au paiement de tous les travaux.. .... ... ... ... , ... ... . - * * *- • = ---- -- _ -m-ezrze-"-- . s e e t e s , © e , e • e e s @ s @ e s s s , a , e * • • * • & e s e e s e * s e 6 e e s s s e e e a s t s s e s e e • • e • « º º º o º º • º • a 2.182.238 05 F. 2 182.238 05 | 2.449 . 643 75 --"*=Eºm - _ -- --- --- ' ^ | : | : | : | - TOTAL MATÉRIAUX S O M M E S P A Y É E S c # | | MONTANT | "†º | soLDE des 2.s ,l »-- : » » : cs 1 • • • 1 on - # # pº sommes payées des | † dû - - •s> 1 | WE URS , SUR LES TRAVAUX C O MP RIS DANS LES COMPTES GÉNÉR AUX , PENDANT L ES ANNEES {lUlX • ſºi | | | | < | # rr » v * # - • ® NOMS DES PARTIES DRENANTES. NATURE DES TRAVAUX. AUX ENTREPRENEURS , 7 entre§neurs |TRAvAux ººcrºs | Pour ºpte - O BSERVATI0NS - sur les d'après les † $º ſl llX _-- EE : r.-E. E , Es - E --- . : s . —-^- E E Err s E ELE-E-E - T | travaux compris ap - § ºau - dans les comptes généraux. 0 l] re rs entrepreneurs 1855. 1856. 1857 . 1858. 1859. ſ1860. 1861. 1862. 1863. 1864. 1865. 1866. 4867. |comptes généraux. ma rie BERNARD ... ... ... ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . Maçonnerie.. ... .. ... ... ... .. · · · · · · · · · · 7.942 97 | 219.875 34 | 22.493 99 | 35.212 76 | 15.038 96 2 , 000 » ) ) ) ) ) )) ) ) 302.564 02 302 , 564 02 ) ) g» *- §) bº .r - * DÉTAIL DES SOMMES PAYÉES AUX ADJUDICATAIRES POUR DES TRAVAUX COISEAU et THAREAU ld ) ) )) ) 24.657 79 | 178.392 93 | 132.894 19 | 136.021 60 | 78.218 60 | 178.004 75 | 52.053 54 | 53.033 04 )) 833.276 44 893.586 54 | 17.211 98 | 43.098 12 l E 4 A» ſ» e e e - $ © © © © © e e m e s © © s e • s s s s s e e e s e s • • e s s e • s e s º s • s • • © s • • • • © º - b< Q -7 NON COMPRIS DANS LES COMPTES GENERAUX. BELOND.. .. .. ... ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Charpente. ... .. .. ... ... .. · · · · · · · · · · · · · ) º). 180 » i 3.124 51 | 2.879 84 ) 44.688 78 | 68.032 42 | 16.899 95 X) 39.009 62 | 16.212 23 )) )) 170.027 35 | 176.565 15 | | » 6.537 80 BOUVIER. ... ... . º ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Couverture . ) ) ) » ) )) 21 . 477 25 ) ) 2.421 76 5.562 68 )) ) 29 .161 69 34 . 480 69 j) 2.319 » - VERSET. ... .. .. ... , ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · Plomberie et zinguerie. ... ... ... .. .. ... . j) ) ) ) ) )) 14.390 24 | 16. 433 20 )) 7.263 13 | 11.891 30 ) ) 49 .977 87 59.936 94 ) 2.959 04 | Impression à l'huile des parquets (M. Cointet)... .. .. ... . F. : | . 398 84 VOLANT Plàtrerie @ . ) ) ) ) ) ) 6.820 93 | 24.661 » | 8.229 72 | 10.126 76 | 13.743 02 | » ) 63.581 43 | 70.554 » » 6.972 57 | Remboursement de la moitié des frais relatifs à la contesta- A l } # V l • s • s • • • • e e s s s s e e s • • • • • © s © e º º º º º s • • • © • C\, L M 4_s l M. W » e » • • e • e • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • ° º ° • O tx tion survenue entre les Hospices et MM. Coiseau et Thareau . 841 18 DURAND FRÈRES C e @ e & © e e e $ * 6 Menuiserie.. .. .. ... .. .. .. .. · · · · · · · · · · · . ) )) ) ) ) )) 4.4 .912 76 | 78.235 49 ) 51 . 441 43 | 18.803 75 | 6.200 39 ) 199.593 82 | 203. 159 06 ) 3.565 24 º p= lA l l l A 4 ' s s , s s s s s º © e s e s © e e e * e e © © e s © º • • • B ) \ e | J. W.A e s s e • e e s e e e • • • • • • • : · · · · · 605 09 27.231 59 22.388 47 28. 404 41 44.953 40 102 399 89 115.970 07 12.870 18 Travaux supplémentaires de maçonnerie. .. .. .. .. ... .. .. . 1 .. 108 07 - | | f f # ^ # | ^ º fº •» , , » n »i r=# 4. 7 . ' l 4-l ! e © 4 ) . 4 # 4.953 4 ) $ 1 O . Z ) 1 2 . . HUBERT s • • • • • • • • e s • • •° • • • • • • • • • • • e s © © e a e * • • • •à Serrurerie e s e e e e e s s a e s º e s e © e e • • e s º º º º © • X) | 1 79 93 300 ) 340 ) C) - 5 • 4 ) - $sº Construction d'un poulailler s • e • « s « e s • s » • • e » • • • ^ • • • º * • • 2.606 48 BRISSONNEAU .. .. ... ... ... . · · · · · · · · · · · · · · · · · · Planchers en fer ........ .. .. .. ... .. ... . ) )) )) ) ) 26 , 763 75 | 52.936 42 8.855 57 >) » X) ) )) 88.555 74 88 . 555 74 ) ) Appropriation des cavés.. ... .. ... .. .. .. .. .. .. · · · · · · · · · 2.042 33 COJNTET s s e s e s e s e s s e s e e , e • • • e º º o é e © © © © º º º º º s Peinture G ! vitrerie e e s s e e e e e e © © e e $ e © © © © © ) ) ) ) N ) 4.980 ) 13.596 40 4 .996 40 5.270 62 5.354 71 3. 325 28 ) 34 . 523 41 36,299 10 ) 1 . 768 69 Etablissement d'une voie charretière . - e s e e s s e • s • e , 4 * * º * 1 . 627 02 GRoUvELLE, BoUILLON et MULLER.............. Appareils de chauſſage et de ventilation. lnstallation de la buanderie. ) ) ) l) ) » )) 45.420 24 7 .845 28 15.688 28 .281 » ) ) 72.234 80 72.234 80 ) ) ld. d'une passerelle. .. .. ... ... .. : ... .. .. .. · . 2.506 34 RIGOLA . ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · , @ # @ @ @ @ 5 @ $ Vingt-quatre grands poéles en fonte ... .. . ) ) ) ) ) ) ) ) D X) ) ) 6.966 67 6.966 67 6.966 67 ) ) Construction des fosses à charbon ... .. .. .. .. . . . . · · · · · · · j .815 38 BOUSQUET. ... ... ... .. ... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Sculpture.. .. : ... ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · . ) ) ) ) )) )) ) ) 4 . 312 65 ) )) 1 .. 134 » 1 , 540 58 ) ) 3.957 23 6.284 50 ) 2.327 27 13.94 F. 13.945 64 PINCÉ et MORIN successeur.. ... .. .. .. .. , ... .. . Marbrerie ... .. .. ... .. .. ... ... .. ... .. : . ) )) ) )) )) )) )) 1 , 649 96 ) ) ) 1.400 62 ) 2 , 750 58 3 , 576 92 ) | 826 34 -------- == ==• PERRAUDEAU.. .. .. .. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · . Fumisterie. .. ... .. ... .. .. , ... .. .. .. : ... ) )) ) )) )) )) j) 4.681 14 | 3.332 98 | 1 .357 84 | 8.711 96 à) 434 » 48 , 51 7 92 18. 54 7 92 . » ) DION. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Service d'eau ... ... ... .. ... ... .. .. ... . ) )) ) ) j) )) j) 4.615 31 » 4. 435 97 2) ) )) 9 , 051 28 12 544 30 ) 3 , 463 02 COMPAGNIE EUROPÉENNE DU GAZ. ... .. .. .. .. ... . Installation du gaz.. ... .. .. ... ... .. .. .. . ) ) ) ) )) ) ) )) )) 6.147 55 )) ) ) 6.447 55 11.633 10 ) 5. 485 55 A. MÉNARD.. ... .. .. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Sculpture du groupe qui orne la façade.. . ) ) )) ) ) ) ) ) )) ) ) 6.000 » » ) 6 000 ) 6, 000 » ) )) DIVERS ENTREPRENEURS .... ... ... ... ... ... .. . Fourniture de terre végétale.. ... .. ... .. , ) ) }) ) )) )) ) 4.362 23 308 94 2.562 59 2.286 90 ) ) 9 . 520 66 9 520 66 )) ) REMAUD.. ... .. .. .. .. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Divers travaux de maçonnerie.. ... ... .. .. ) ) )) » ) }) )) ) ) ) )) 1 . 679 90 ) 1 , 679 90 1 , 679 90 ) ) SÉBILLE · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Dallage en asphalte ... ... .. .. ... .. ... .. . ) D ) ) )) )) ) ) )) 3.042 80 338 08 ) ) 3 , 380 88 3.380 88 ) )) LEGAL · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Appareils de chaudronnerie.. ... ... ... .. . ) ) ) ) )) )) N ) 11.020 66 | 1 .897 63 )) ) ) 12.948 29 12.918 29 D ) RICHER ... .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · Fourniture de ciment romain. ........... ) ) ) )) ) » )) 2. 463 44 )) 273 74 ) )) ) 2. 737 12 2 , 737 12 ) ) ÉON DUVAL, Ingénieur des Ponts-et-Chaussées. . | Frais d'expertise dans la contestation Thareau ) ) ) )) ) )) ) 153 » ) ) ) ) ) 153 » 153 » ) ) GEORGET ... .. .. .. .. ... .. .. .. : ... .. .. .. : ... . Restauration d'une statue ... ... .. ... ... . ) ) ) ) )) ) ) ) ) 120 » ) ) ) 120 » 120 » ) ) CAVÉ, Receveur de l'Enregistrement. .. .. .. .. . Droits d'enregistrement.. .. ... .. ... ... .. X) 540 » ) ) )) )) ) )) )) )) ) ) D 540 » 540 » j) ) FRAIS DIVERS.. .. ... .. .. .. .. ... ... ... ... .. .. . Voyages à Paris, etc... .. ... ... ... ..... ) ) ) ) ) 762 05 ) ) ) N) D D )) 762 05 762 05 ) ° ) CIIENANTAIS , Architecte, Directeur des Travaux. | Honoraires.. ... ... ... .. .. ... .. .. .. , ... . J) 6.200 35 400 » 584 53 | 3.4 41 90 6. 749 27 11 , 252 46 11.702 73 )) 4.968 76 | ) ) ) 45.000 » 45.000 » ) ) 7.942 97 | 236.975 62 | 26.318 50 | 39.017 13 | 42.838 65 | 236.961 87 | 386.240 91 | 392.139,70 | 110.952 58 | 363.268 61 | 160.703 15 | 65.339 23 | 7.400 67 2.076.099 59 | 2.185.504 39 | 17.211 98 | 92.192 82 | ** MM. CoisEAU et TIIAREAU, entrepreneurs en maçonnerie, ayant porté dans - • A ^ -- s • A -- A - - - leur compte général la somme de F. 893.586 54 , dans laquelle se trouve Montant des sommes payées pour des travaux non compris dans les comptes généraux 43.945 64 ----- " T-N - 3 º s º # s º 5 des entrepreneurs adjudic(llaires. ... ... ... ... .. , ... .. ... ... .. .. ... ... ... . | • • • • • • • • • ) }) ) . ) ) )) )) 2.240 02 )) 9.890 24 1.815 38 ) ) * 13.945 64 comprise celle de F. 17.211 98 qui leur a été donnée en matériaux, il y a - - - lieu de déduire ces F. 17.211 98 qui ont été payés au sieur BERNARD, afin p © 2.199 . 450 03 d'établir le montant exact de la dépense occasionnée par la construction de Montant total des sommes payées pendant chaque exercice . ... , ......................... 7.942 97 | 236.975 62 | 26.318 50 | 39.017 13 | 42.838 65 | 236.961 87 | 386,240 91 | 394.379 72 | 110.952 58 | 373.158 85 | 162.518 53 | 65.339 23 | 7.400 67 | 2.090.045 23 17 .214 98 ** 92.192 82 | l'Hôtel-Dieu. Sur lesquelles ressources, la somme de F. 59.588 52 est actuellement disponible, ce qui fait ressortir, pour payer le solde de F. 92.192 82 dû aux entrepreneurs, la nécessité d'une allocation communale de F. 32.594 30. F. 32.594 30 RELEvÉ GÉNÉRAL par Bâtiments et par nature d'ouvrage des Travaux de Construction du Mouvel Hôtel-Dieu de Wantes. | | v f"Y º , R * " ^ ºº " f " "R ("v - - - { \ | | | |{ - DIVERSTRAVAUX zº # TRAVAUX f MACONNERIES ·) 4 LLATl CHAUFFAGE - - | E # | # - IONORAIRES | TOTAL GÉNÉRAL DÉSIGNATION º PL0MBERIE pLANCHERs | º INSTALLAT10N SCULPTURE| Grouvelle, © © TERRE - º | CmUDRONNERIE | CIMENT ROMAIN | EIPERTst # # | # g nºn ºmpº ToTAUx | ºoNoººº ! —A " | CHARPENTE | ConvERTURE C l pLATRERIE. | MENUISERIE. | SERRURERIE. et |SCULPTURE | MARBRERIE| des GAZ. º DOELES. | FUMISTERIE — 6 E # | # # dans de pa r 0BSERVATIONS. - n ° v ·- f -d © © ©- EN FER . , 3 DU GR0UP E. Bouillon vÉGÉTALE. | MAçoNNERIE Matière Sébill Legal. Gariel. Éon Duval. # # 3E les mémoires PAR BATIMENTS . l) E S B A T I M E N T S. ZINGUERIE - VITRERIE. E A U X. - - dll0I'0 lll0. 2Q "- C- CS ll] G IllO l l'(! L'ARCIIITECTE. R A T I M E N T S. • - Bernard. - et Muller. - Rémaud. # # généraux. ſ- Bâtiment d'Administration.. .. .. .. 101 , 469 14 | 25.971 79 | 3.789 39 | 4. 128 27 | 8.696 75 | 19, 565 51 4 4 . 330 02 ) 2.996 02 | 1.131 » | 2.317 64 343 » 629 05 ) ) ) 5.278 73 ) ) 338 08 )) - ) ) ) )) )) 190.984 | 36 | 4 . 029 76 195.044 | 12 | Les deux Entreprises - - de Maçonncries BER- École de Médecine.............. 67.970 60 | 13.449 19 | 3.283 25 | 3.289 04 | 10.124 50 | 10.735 73 | 14.520 65 } 2.210 40 | 1.102 » 805 12 475 » 626 05 ) ) ) 4 840 » )) ) ) )r )) ) ) )) )) 133 . 434 | 53 | 2.815 39 136.246 | 92 | NARD, et CoIsEAU et - - THAREAU, ont été réu- IIuit Bâtiments hospitaliers ... .. . 370.058 49 | 57.149 16 | 12.709 40 | 11.876 38 | 25.760 15 | 123.920 51 12.720 63 | 88.555 74 | 16.514 84 ) 48 99 | 2.230 » | 3.215 » ) 30.762 24 | 6.966 67 | 3.233 94 )) ) 3 , 042 80 ) 2. 737 12 | 153 » ) ) )) T71 . 655 | 03 | 16.284 92 787.936 | 95 | nies comme ne faisant - - - - qu'une seule nature IIuit Pavillons intermédiaires.. .. . 49 . 419 64 (3,976 19 62 22 | 6.271 74 | 2.935 78 3.049 02 2.700 20 )) 728 25 ) ) | 853 » 455 » ) 28 . 421 74 ) ) ) ) ) ) ) ) )) ) )) 101.172 | 72 | 2.134 73 103.307 | 45 | d'ouvrage. Services généraux - 106.091 39 | 33.218 88 | 5.534 29 | 4.133 87 | 11.669 34 | 20.335 84 | 19.650 28 ) 3.696 15 578 50 ) 1.279 02 967 05 )n ) ) 5.465 28 )) ) ) 12.918 29 ) » ) ) ) 225.238 | 18 | 4.752 52 229.990 | 70 5 .{ \ • s e s e • • • • • • • ° • ° © t_/ s 4-! º - Économat........ · · · · · · · · · · · · · · 14.880 62 | 7.928 80 | 4 .814 46 981 03 | : 809 62 | 2.352 38 1 . 720 25 ) 424 76 ) ) 434 65 ) ) ) ) ) ) ) 2) ' » ) ) ) )) ) 34 .343 | 57 661 34 32.004 | 91 Buanderie . .. , ... .. · · · · · · · · · · · · 22.004 06 7.938 39 | 1.320 85 867 77 737 38 1 . 620 50 4 .263 60 ) 4 .271 81 ) ) 1 .957 » 824 08 ) 43.050 85 ) j) ) ) ) ) ) )) ) ) ) 52.853 | 29 | 1.145 20 53.968 | 49 Chapelle...... ... .. · · · · · · · · · · · 74.435 65 | 6.396 23 | 1.774 30 | 1.302 78 | 2.409 69 | 5.756 53 | 5.430 20 ). 3.262 04 | 3.467 » ) 544 20 | 822 » ) ) ) ) )) ) ) ) J) » | » ) ) 105.300 | 62 | 2.22{ 83 | 107.522 | 45 Murs de clôture . ... .. ... . . . . .. | 20.955 36 | 2.886 83 J) ) ) 517 43 520 20 » 485 56 | » ) ' ) ) ) ) ) ) ) . | ) p ) )) ) ) ) ) 25, 365 | 38 | 535 20 | 25.900 | 58 Toucs. .. .. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · 11 , 566 10 ) ) ) . ) ) ) ) ) )) - ) ) ) ) ) ) ) ) ) ) )) ) ) j) ) ) 4 1 . 566 | 10 244 04 1 1 .810 | 14 Travaux de Régie ... .. , ... ... .. 32.050 33 3.314 40 877 03 | 1 , 992 37 ) 452 88 4 .818 15 ) ) ) ) ) ) ) .. ) ) ) )) ) ) )) ) ) ) ) )) 40.502 | 46 854 59 41.356 | 75 Galeries. .. ... .. · · · · · · · · · · · · · · · 83.130 47 | 12.038 29 j) 18.093 66 | 5.736 02 | 13.330 04 | 10.760 20 ) 3.975 82 | 306 » 86 67 ) 925 » | 6.000 » ) ) .. ) ) ) ) ) ) ) ) ) X) 154 . 382 | 17 | 3.257 46 157.639 | 63 Travaux divers et supplémentaires. 112.883 93 )) 315 50 ) 1 , 674 77 1 . 522 69 | 29.835 69 ) 726 45 ) 318 50 | 4.401 43 | 3.169 87 ) ) ) ) J) 1.679 90 j) ) ) ) $ 540 » | 14.707 69 171 , 776 | 42 | 3 . 624 47 175 . 400 | 89 Remblais, Cours , etc.. ... ... ... . | 12.025 86 ) ) ) ) )) ) . ) ) ) ) ) ) . » ) ) )) 9.520 66 ) ) ) J) » 120 » ) ) 121 . 666 | 52 | 2 . 471 55 124 , 138 | 07 Totaux. .. ... ... .. F | 1.178.938 58 | 176.565 15 | 31.480 69 | 52.936 91 | 70,554 » | 203.159 06 | 115.270 07 | 88.555 74 | 36.292 10 | 6.284 50 | 3.576 92 | 12.514 30 | 11.633 10 | 6.000 » | 72.234 80 | 6.966 67 | 18.517 92 | 9.520 66 | 1.679 90 | 3.380 88 | 12.918 29 | 2.737 12 | 153 » | 120 » | 540 » | 14.707 69 | 2.137.238 | 05 | 45.000 » | 2.182.238 | 05 — 55 Q. } — Dans notre compte-rendu de 1864, (page 81), nous avons voulu donner des détails historiques sur les phases principales qu'a suivies la question de recons- truction de l'Hôtel-Dieu, depuis son origine et jusqu'à l'édification de cet hôpital. Ce travail, qui, dans l'avenir, pourra avoir son importance, nécessite aussi des détails historiques sur l'exécution des travaux de construction de l'Hôtel-Dieu, depuis le commencement et jusqu'à l'achèvement de cet hôpital. Nous reproduirons très- sommairement les faits qui se sont présentés pendant l'édification de ce bel établis- sement, et nous resterons dans la voie que nous avons suivie pour le premier travail dont nous venons de parler, c'est-à-dire que nous serons animés de la plus grande impartialité, et que nous nous bornerons à écrire l'histoire, en la dégageant de toute appréciation personnelle sur ceux qu'elle concerne. La construction de l'Hôtel-Dieu, qui a été déclarée d'utilité publique, par décret de S. M. l'Empereur, en date du 26 avril 1855, a commencé en décembre 1855, et la première pierre en a été posée le 15 août 1856. L'adjudication de toutes les séries de travaux a été prononcée le 31 août 1855, à l'exception de celle de la maçonnerie, pour laquelle aucune soumission n'avait été présentée. Nous avons fait, le 5 octobre 1855, une nouvelle tentative d'adjudication des travaux de maçonnerie, en augmentant les prix de six articles de la somme de 30.326 fr. 57 c., sans qu'aucune demande d'admission et aucune soumission ne fût présentée. • • En présence des difficultés qui se présentaient pour l'adjudication de la maçon- nerie de l'Hôtel-Dieu, nous dûmes traiter, le 26 octobre 1855, avec M. Pierre Bernard, entrepreneur de travaux publics, demeurant cours Saint-André, N° 6, en lui allouant un franc quatre-vingt-cinq centimes quatre-vingt-cinq centièmes de centime par cent francs en augmentation sur le montant des travaux de terrasse- ment et de maçonnerie, fixé prévisionnellement à la somme de 645.679 fr. 02 c. par notre délibération du 14 septembre 1855, approuvée par M. le Préfet de la Loire- Inférieure, le 19 dudit mois. Ce traité passé avec cet entrepreneur, a été approuvé le 30 octobre 1855, par M. le Préfet de la Loire-Inférieure. Les travaux de maçonnerie commencèrent, ainsi que nous venons de le dire, en décembre 1855, furent poussés avec activité en 1856, mais, en 1857, ils furent ralentis par suite de la non réalisation des ressources affectées aux travaux, l'administration municipale n'étant pas en mesure de nous les procurer. Cette situation motiva des réclamations à M. le Préfet, de la part du — 56 — sieur Pierre Bernard, les 25 février,28 août 1857 et 16 juillet 1858. Cet entrepreneur désirait obtenir, à cette dernière date, la résiliation de son marché par suite de la suspension des travaux depuis le 31 juillet 1857; il énumérait toutes les pertes qu'un semblable retard lui occasionnait, et notamment qu'à cette dernière époque, il se trouvait en avance d'une somme de 59,293 fr. 30 c. Ces pertes se résumaient pour M. Bernard, dans les transactions qu'il avait passées avec ses fournisseurs pour des commandes faites en prévision de travaux, par la vente d'une partie de son matériel en tombereaux et chevaux. - Le travail que venait d'exécuter M. Bernard était le plus productif, il consistait en maçonneries sans vides à hauteur du sol, par conséquent effectuées avec très- peu de frais de bardage et aucun frais d'échafaudages, enfin dans les conditions les plus favorables. Cette partie mise en dehors de la suite des autres travaux, présen- tait des bénéfices considérables et il était facile de comprendre qu'il était très- avantageux pour lui d'obtenir, dans l'état actuel, la résiliation pure et simple de son marché, avec indemnité pour les pertes qu'il disait avoir éprouvées. Dans le cas de résiliation, il fallait recourir à une nouvelle adjudication, aug- menter considérablement les prix, parce que les maçonneries qui restaient à faire, étaient toutes de précision, d'un bardage difficile, les échafaudages coûteux, etc. Une question plus grave encore se présentait, celle de la garantie. Nous craignions qu'un nouvel entrepreneur n'exigeât d'être déchargé de la garantie définie par les articles 1792, 1797 et 2270 du Code civil. Nous reculions devant une résiliation, par les raisons très-puissantes que nous venons d'exposer, et aussi parce que nous jugions qu'un retard dans la construction de l'Hôtel-Dieu et des difficultés de toute sorte en seraient la conséquence. Nous consultâmes, le 7 août 1858, le comité consultatif des communes et établis- sements publics du département de la Loire-Inférieure sur la demande de résiliation de son marché, formée le 16 juillet précédent, par M. Bernard. Ce comité, par son mémoire, en date du 17 août 1858, était d'avis que la demande de résiliation du marché du 26 octobre 1855, n'étant pas fondée, serait rejetée, les hospices auto- risés à poursuivre soit l'exécution des travaux, soit la résiliation contre l'entrepreneur, avec indemnité de tout le préjudice qui pourrait en résulter pour l'administration. Nous croyons devoir reproduire en entier l'avis du comité consultatif sur cette question grave qui a suspendu la marche des travaux de construction de l'Hôtel- Dieu et nous en donnons la teneur : - Le comité consultatif des communes et des établissements publics du département de la Loire-Inférieure , Vu la demande de résiliation de marché formée le 16 juillet dernier par l'entrepreneur des travaux de terrassements et de maçonnerie de l'Hôtel-Dieu de Nantes; vu le rapport de l'architecte, le mémoire de la commission administrative des hospices, en date du 9 août 1858, et les autres pièces de l'affaire, ESt d'avis, Que la demande de résiliation du marché du 26 octobre 1855 , n'est pas fondée. Sans doute, il est fâcheux que les travaux de reconstruction de l'Hôtel-Dieu et de l'École de Médecine de Nantes aient été suspendus en 1857, par suite de l'insuffisance des crédits accordés par la commune de Nantes. - Aussi, et quoique l'article 39 du cahier des charges décide que l'adjudicataire ne pourra prétendre à aucune indemnité pour cause de retards dans les paiements, il paraît équitable d'accorder à l'entrepreneur l'intérêt à 6 °/, des sommes dont il s'est trouvé en avance et une indemnité pour la dépréciation de son matériel. Il y a eu en effet un retard de paiements excé- dant notablement les prévisions des parties à l'époque du marché; il y a eu de plus suspension prolongée des travaux au-delà de ce qu'on pouvait présumer, et bien que le traité ne précise aucun terme pour l'exécution du projet, il est convenable d'indemniser l'entrepreneur des dégradations de matériel dérivant de cette suspension, ainsi que le propose l'architecte dans son rapport du 23 juillet 1858. Mais si l'entrepreneur, n'acceptant pas cette concession équitable, persiste dans la demande de résiliation qu'il a formée seulement le 16 juillet dernier, après avoir reçu l'ordre de reprendre les travaux , sa prétention doit être repoussée. L'entrepreneur fonde sa demande 1° sur ce qu'il y a eu, de la part des hospices, inexécution des conditions du cahier des charges ; 2° sur ce que d'ailleurs l'entrepreneur a la faculté de résilier lorsque les modifications apportées au projet excèdent d'un sixième le prix total des travaux adjugés. A Sur le premier point, l'entrepreneur présente d'abord certaines considérations, mais ne signale l'infraction d'aucun article spécial du cahier des charges , l'Administration a exigé que l'adjudi- cataire remplît ses engagements, qu'il payât les frâis d'enregistrement, etc. ; c'était son droit , article 4 du traité de 1855. • Mais le traité n'obligeait pas l'administration à faire exécuter chaque année des travaux pour un minimum déterminé, il ne fixait pas le délai de la reconstruction; il ne prévoyait même pas, comme cela se voit souvent dans le cahier des charges des travaux publics, le cas de suspension des travaux et n'accordait pas, pour cette cause, un droit de résiliation à l'entrepreneur : on ne peut donc invoquer avec raisOn, ainsi que le remarque l'architecte, aucune contravention aux clauses expresses du cahier des charges. On ne peut constater autre chose qu'un retard dans le mode des paiements tel qu'il était réglé par l'article 38; mais ce l'etard, d'après l'article 39, ne donnait pas même droit à indemnité ! à plus forte raison il ne donne pas droit à résiliation; si l'on accorde une indemnité pour ce retard et pour la dépréciation de matériel, en dehors des clauses sévères du cahier des charges, les intérêts de l'adjudicataire sont saufs et il ne peut rien réclamer au-delà de cette concession bienveillante. D'ailleurs, c'est au moment où ces retards ont été imposés à l'entrepreneur qu'il aul'ait dù former sa demande en se fondant sur les infractions prétendues au cahier des charges; au contraire, il a reçu les à-comptes, il ne réclamait que des indemnités , et il n'a demandé la résiliation que le 16 juillet, après avoir reçu (le 5) l'ordre de reprendre les travaux et après s'être même entendu avec l'architecte pour cette reprise : sa prétention n'est plus recevable. • Sur le second point, c'est-à-dire, sur l'application des articles 10 et 32 qui attribuent à l'entre- preneur un droit de résolution facultative, la question serait plus délicate si les choses étaient entières, si l'entrepreneur n'avait pas accepté et même exécuté les travaux supplémentaires excédant d'un sixième le prix total des travaux adjugés. En effet, il est reconnu que, par diverses décisions prises en 1856, les travaux à exécuter par le sieur Bernard ont été augmentés d'un peu plus d'un sixième. Or, l'article 10 et l'article 32 du cahier des charges, conformes à l'usage en matière de travaux publics, interdisent à l'entrepreneur tout changement fait sans autorisation régulière, mais aussi lui accordent : qu'au cas où les changements autorisés produiraient une différence excédanl un sixième en plus ou en moins sur le prix total des travaux adjugés , l'entrepreneur sera libre de demander la résiliation de son adjudication. Ce droit est absolu, quels que soient les changemenls , pourvu qu'ils excèdent un sixième en · plus ou en moins. Les motifs qui le font ordinairement accorder sont faciles à comprendre : il faut que l'entrepreneur sache sur quoi compter, qu'il ne soit pas grevé au-delà d'une certaine li- mite, par des travaux excédant ses moyens d'action; qu'il ne soit pas privé des chances de bénéfice prévues par lui, soit par la Suppression d'une série de travaux , relativement avantageuse , soit par une augmentation excessive portant sur une série de travaux onéreuse pour lui, etc. On lui a donc accordé le droit de résiliation par sa seule volonté et sans contrôle ; la distinc- tion que soulève le mémoire de l'Administration entre les changements et les travaux supplémen- taires n'est pas admissible. Les travaux supplémentaires sont évidemment, à l'égard de l'entrepreneur, un changement en plus qui lui donne, en cas d'excès, le droit de résiliation. Les articles 10 et 32 sont clairs, et en parfaite harmonie ; sans doute, l'article 10 a pour but de sauvegarder les intérêts des Hospices, en proscrivant, de la part de l'entrepreneur, tout changement au projet , soit dans la nature des matériaux, soit dans leur emploi, mais on y ajoute que l'architecte ne pourra faire aucune MODIFICATION QUELCONQUE au projet, à moins d'autorisa- tion, et que dans le cas où les changements produiraient une différence, etc...., l'entrepreneur pourrait résilier. Si donc , la première partie de l'article garantit les droits de l'Hospice vis-à-vis de l'entrepreneur, relativement aux changements, soit dans la nature, soit dans l'emploi des matériaux , c'est-à-dire relativement aux changements qui sont le plus à craindre de la part de celui-ci, la seconde partie du même article garantit les droits de l'entrepreneur en cas de chan- gement, sans limitation autre que celle du sixième. L'article 32 confirme l'article 10, et on ne peut se prévaloir du dernier paragraphe pour dis- tinguer les travaux supplémentaires des travaux modificatifs; on y voit, au contraire, que tous ces travaux, c'est-à-dire les additions , les retranchements ou modifications quelconques, sont mis sur la même ligne, en ce qui touche la responsabilité de l'entrepreneur, quand ils ne sont pas autorisés; de même, quand ces travaux sont autorisés, ils donnent tous lieu à l'application de l'article 10 en faveur de l'entrepreneur. Ainsi, l'article 10 ne peut être entendu que dans le sens ordinaire, et l'entrepreneur avait le droit de résilier, puisqu'on lui imposait des travaux de remblai , palâtres et maçonnerie, qui constituaient un changement au devis et un excédant de plus d'un sixième. Mais, aujourd'hui, il n'est plus recevable à invoquer les articles 10 et 32 du cahier des charges; des modifications autorisées datent de 1856, l'entrepreneur les a connues, il les a même exécu- tées en tout ou en partie; il a donc accepté ces modifications, et cette acceptation l'engage à continuer l'ensemble de ses travaux sans qu'il puisse invoquer les dispositions qui lui permet- taient de refuser ce surcroît. L'article 10 intitulé : Changement dans le courant des travaux, indique suffisamment par son texte que c'est au moment où les changements sont notifiés, et avant que l'entrepreneur les exécute, que celui-ci peut demander la résiliation. Autrement on arriverait à ce résultat absurde, que l'entrepreneur pourrait continuer deux, trois ans, et davantage, des travaux, après ses changements exécutés, faire les ouvrages les plus avantageux , et résilier ensuite à son gré, et quand il lui plairait, au moment où l'exécution des travaux lui deviendrait onéreuse. On ne peut admettre que l'entrepreneur reste ainsi constam- ment libre de résilier , tandis que l'Administration est toujours engagée; l'article 10 lui donnait une option qu'il devait réaliser au moment même où les changements étaient autorisés ; il a fait cette option en exécutant les changements : il n'est plus recevable à invoquer les articles 10 et 32 pour se dégager de ses obligations. L'architecte , dans son rapport, fait d'ailleurs très-bien comprendre à quel point la demande de résiliation est peu favorable; l'entrepreneur a fait les travaux les plus profitables pour lui, il a réalisé des bénéfices, et il voudrait aujourd'hui laisser à l'Hospice, et à un nouvel entrepre- neur, l'obligation d'exécuter la partie la plus onéreuse de ces travaux. La demande de résiliation sera donc sans doute rejetée, et l'Hospice autorisé à poursuivre soit l'exécution des travaux, soit la résiliation contre l'entrepreneur, avec indemnité de tout le préjudice qui pourra en résulter pour l'Administration. Délibéré à Nantes , le 17 août 1858. LAENNEC, DANIEL-LACOMBE, Ch. DE LA GIRAUDAIS. Appuyés sur l'avis du Comité consultatif qui précède, nous avons soumis à M. le Préfet, les considérations qui s'opposaient à la résiliation demandée par M. P. Bernard, Concluant, pour ce qui nous concernait, à son rejet. Le 8 octobre 1858, cet entrepreneur adressa à M. le Préfet et à MM. les Conseil- lers de préfecture de la Loire-Inférieure un mémoire à l'appui de la demande en résiliation de son marché, que nous transcrivons ci-après : * . — 60 — LE SlEUR BERNARD , PIERRE , ENTREPRENEUR DES TRAVAUX DE RECONSTRUCTION DE L'HOTEL-DIEU DE LA VILLE DE NANTES , A Monsieur le Préſel et Messieurs les Conseillers de préfecture du département de la Loire-Inférieure. Messieurs , Le 16 juillet dernier , j'ai formé près de M. le Préfet , et le 30 du même mois, près de la Com- mission administrative des Hospices de la ville de Nantes , une demande en résiliation du marché que j'ai passé le 26 octobre 1855 , pour l'exécution des travaux de reconstruction de l'Hospice de l'Hôtel-Dieu de la ville de Nantes. M. le Préfet a renvoyé ma demande à la Commission des Hospices; celle-ci a demandé un rapport à M. l'Architecte , directeur des travaux, d'après lequel elle a rédigé un mémoire à consulter. Les pièces ont ensuite été soumises au Comité consultatif des communes et établisse- ments publics, qui a donné son avis , et enfin l'affaire , après cette instruction , est aujourd'hui Soumise à votre juridiction. Ayant eu connaissance des objections qui SOnt faites à ma demande, par la communication que j'ai prise du dossier dans vos bureaux, je viens Vous présenter quelques observations com- plémentaires, car j'avais , jusqu'ici, espéré que l'affaire aurait reçu une solution amiable, par la Voie simplement administrative , sans avoir besoin de recourir à la voie juridique. J'ai présenté deux moyens de résiliation : le premier , tiré de mon paiement régulier des états de situations de travaux , dans la limite des Crédits annoncés, et le second , de l'augmentation de plus d'un sixième des travaux en cours d'exécution, dans la dépense prévue au projet. Ajoutant aux motifs d'abord produits , et qu'on pouvait , dans l'origine , croire suffisants, la discussion actuelle se renfel'mera dans l'exposé des deux moyens principaux. Premier moyen : Relards de paiements. L'article 23 du cahier des charge dispose : que l'architecte donnera, chaque année, à l'entre- preneur un ordre d'exécution des travaux , pour l'emploi de l'allocation affectée à chaque Campagne. L'article 38 dit : que les paiements seront ordonnancés sur des certificats délivrés par l'archi- tecte, en raison de l'avancement des travaux, jusqu'à concurrence des neuf dixièmes , le del'nier dixième restant en garantie. L'article 39 prévoit seulement le cas où l'entrepreneur excéderait, dans une campagne , les crédits ouverts, c'est-à-dire annoncés ou notifiés, et règle qu'alors l'excédant des dépenses, sera reporté sur l'exercice suivant, sans aucune indemnité pour rctard de paiement. •° L'article 16 énumère les cas dans lesquels l'Administration peut provoquer la résiliation du marché , et on y trouve classés : les retards apportés par la faute de l'entrepreneur dans l'exé- cution des travaux , et l'inobservation du marché, motifs de nature à compromettre les intérêts de l'Administration. Semblable réserve n'est point faite textuellement au profit de l'entrepre- — 61 — neur, il est vrai; mais dans un acte synallagmatique, les clauses pénales, pour préjudice iden- tique, ne doivent-elles pas être appliquées d'une manière réciproque ? En fait : à la fin du mois de juillet 1856 , je reçois, de M. l'Architecte directeur, la notification d'un crédit de 300.000 fr. en plus des 100.000 fr. ordonnancés en 1855. Le 30 juin 1857 , un règlement de travaux exécutés porte la somme payable à 283.383 fr. 10 c. (nous sommes bien loin encore des 400.000 fr. annoncés), et cependant l'administration ne peut solder 59.293 fr. 31 c. qui me sont redus d'après les certificats successifs de l'architecte. L'Administration ne peut s'en prendre qu'à elle-même d'annoncer un crédit qu'elle n'était pas certaine de pouvoir réaliser , et de m'entraîner de la sorte dans un découvert de 59.293 fr. 31 c. en plus des retenues de garanties, et autres avances auxquelles j'étais tenu. C'était , en effet, plus que je n'avais calculé devoir supporter , j'étais mis en danger de suspendre mes paiements, de voir même déclarer ma faillite , et je n'ai pu sortir de cette position que par des mesures extraordinaires et par des emprunts onéreux. C'est bien là une faute grave de l'Administration , qui a fortement compromis mes intérêts. Il est bien certain que si j'avais mis l'Administration dans un cas semblable, ne fût-ce que par des retards dans l'exécution des travaux, on eût fait prononcer la résiliation de mon marché en vertu de l'article 16 , et on eût obtenu des dommages-intérêts contre moi. N'est-il pas de toute justice, Messieurs, qu'on uSe envers moi de réciprocité, quand je suis forcé d'avouer aujourd'hui que, par suite de tout ce qui s'est passé , je suis dans l'impossibilité de reprendre et mener à bonne fin les travaux en question. Et remarquez bien , Messieurs , que si l'on admettait que les administrations publiques ne doivent pas d'indemnités pour cause de retards dans leurs paiements, il en résulterait qu'elles pourraient commander immédiatement tous leurs travaux , sans que les entrepreneurs pussent reſuser d'en faire toutes les avances. • Cette prétention serait exorbitante évidemment, et il vaut bien mieux reconnaître de suite que les ép0ques de paiement stipulées doivent être observées, sous peine de dommages- intérêts. t3 Quant à ceux qui me sont dus, j'accepte la partie du rapport de M. l'Architecte, où il conclut à m'accorder 6 p. */, d'intérêts sur les paiements en retard, plus une indemnité pour les dégra- dations de mon matériel. La Commission administrative fait valoir qu'elle m'a effectué, le 15 mars 1858, un paiement de 22.300 fr., et un autre de 33.070 fr. 60 c., le 30 juillet. Ceci ne change rien à mes droits , car Vous remarquerez que le dernier paiement , et le plus important, est postérieur à ma demande de résiliation, adressée à M. le Préfet, le 16 de ce même mois de juillet, et que, d'ailleurs , ces deux paiements réunis sont encore de 3.911 fr. 03 c. au-dessous de ce qui m'est dû, ainsi que le reconnaît la Commission administrative elle-même dans son mémoire à consulter. Deuacième moyen : Augmentation de plus d'un sixième dans la dépense prévue. Sur Ce point, MM. les Membres du Comité consultatif des communes reconnaissent avec moi que le droit de résiliation est absolu, quels que soient les changements, pourvu qu'ils excèdent un sixième en plus ou en moins. — 62 — La jurisprudence est parfaitement fixée à cet égard, et je me bornerai à citer un des derniers arrêts du Conseil d'État, rendu sur la matière, le 18 août 1856 , dans l'affaire Billamboz , où l'on voit prononcer la résiliation d'une adjudication, à la requête de l'entrepreneur pour cause d'augmentation notable dans les travaux, cas prévu par son cahier des charges, (Recueil Leb0n , t. 26, p. 556.) - Ce principe admis, MM. les Membres du Comité consultatif ajoutent : « Mais aujourd'hui l'entrepreneur n'est plus recevable à en invoquer le bénéfice, » Parce que les modifications datent de 1856, » Parce qu'il les a connues , • » Parce qu'il les a même exécutées en tout ou en partie. » Il a donc accepté ces modifications , et cette acceptation l'engage à continuer l'ensemble de ses travaux, sans qu'il puisse invoquer les dispositions qui lui permettaient de refuser ce surcroit. » Plus loin , ils ajoutent : « C'est au moment où les changements sont notifiés, et avant que » l'entrepreneur les exécute, que celui-ci peut demander la résiliation. » • Tout l'intérêt de la discussion est donc de savoir : si les modifications ont été notifiées á l'en- trepreneur; s'il les a connues, et s'il les a acceptées directement , ou même indirectement. Analysons les articles du cahier des charges, qui se rapportent au sujet du litige. « ART. 10. — L'entrepreneur ne peut faire aucun changement au projet, soit dans l'emploi, soit dans la nature des matériaux , sans le consentement de l'architecte et l'autorisation de l'Admi- nistration. Si ces changements produisaient une différence excédant un sixième en plus ou en moins sur le prix total des travaux adjugés, l'entrepreneur pourrait provoquer la résiliation. » Ici, l'initiative de l'entrepreneur entraînerait nécessairement son acceptation s'il exécutait les modifications proposées par lui-même, et autorisées. - « ART. 32. — Dans le cas où, pendant l'exécution des travaux entrepris, quelques modifications viendraient à paraître nécessaires (à l'architecte, sans doute, ou à l'Administration elle-même, puisque l'initiative de l'entrepreneur est réglée par l'article 10), les changements ne pourront être admis sans l'autorisation préalable de l'Administration des Hospices , sous la réserve des effets de l'article 10, au profit de l'adjudicataire. — En cas d'exécution de changements non régulièrement approuvés, les travaux pourront être mis à la charge personnelle de l'entrepre- meur , sauf sOn recours contre l'architecte directeur. » Cet article, comme on le voit , règle l'initiative de l'architecte, en lui imposant le devoir de se faire autoriser par l'Administration qu'il représente. « ART. 30. — Les ouvrages seront exécutés selon les plans, devis, instructions relatifs au projet. — L'adjudicataire ne pourra commencer aucune partie de travaux , sans avoir reçu les autori- sations et instructions de l'architecte, auxquelles il sera tenu de se conformer strictemenl. « ART. 31.— Pendant le cours des travaux, et au fur et à mesure de leur avancement, l'architecte remettra signés , à l'entrepreneur, lous les détails de constl'uction qui lui seront nécessaires. » Que doit-On conclure de la combinaison de ces articles ? C'est que , dans le cas de l'initiative de l'entrepreneur, il doit faire approuver les modifica- tions qu'il pl'OpOse, et que , par leur exécution sans réserve , il pourrait bien être déchu du droit de demander sa résiliation, pour cause d'augmentation de plus d'un sixième ; — 63 — Que, dans le cas de l'initiative de l'architecte, dont les plans et les instructions sont des ordres obligatoires, pour l'entrepreneur (art. 31), les changements ou modifications doivent êlre notifiés à celui-ci, sans quoi il est exposé à n'en aVoir nulle connaissance. Or, c'est précisément ce qui m'arrive : D'une part, je n'ai jamais reçu d'autres plans que ceux de détail, mentionnés dans l'article 31, lesquels ne font mention d'aucun changement, et, par conséquent, je n'ai jamais été à mêmc de reconnaître l'importance des modifications. D'autre part, je n'ai jamais reçu communication, ou notification, directe ou indirecle, pas même par l'intermédiaire de M. l'Architecte directeur, d'aucune mesure, décision ou acte quelconque, émanant de l'Administration des HOspices, concernant les traVauX , si ce n'est à l'Occasion des crédits alloués en 1855 et 1856, et récemment en 1858, dont la notification m'a été faite par M. l'Architecte. Je n'ai même jamais reçu une seule lettre de la Commission administrative (excepté, toutefois, au sujet des frais d'enregistrement de mon marché), pas même en réponse à ma lettre du 30 juillet dernier, qui paraît n'avoir eu d'autre effet que de faire porter ma demande en résiliation devant votre juridiction. Cette simple, mais exacte déclaration , met à néant l'échafaudage sur lequel MM. les Membres du Comité consultatif des communes ont étayé leur fin de non-recevoir , Car ils le disent très- bien : « C'est au moment où les changements sont notifiés, et avant que l'entrepreneur les · exécute, que celui-ci peut demander sa résiliation. » On ne m'a jamais rien notifié concernant des changements, et je n'ai fait qu'exécuter les plans de détail remis en vertu de l'article 31. N'ayant pris personnellement l'initiative d'aucun changement, selon les prévisions de l'ar- ticle 10, ceux apportés au projet ont dû émaner de l'Architecte directeur , et être approuvés en vertu de l'article 32; mais je n'ai pu supposer qu'il pût être apporté, à mon insu , des modifica- tions assez importantes, pour me placer dans le cas prévu par le derniel paragraphe de l'art. 10. Il est donc constant que le défaut de notification a laissé subsister , parfaitement intacts , mes droits à la résiliation. Permettez-moi maintenant , Messieurs , d'ajouter en peu de mots quelques explications qui répondront à diverses objections, qui ont été faites dans l'intérêt des Hospices. Au mois de mars , comme au mois d'aoùt 1857 , lOrSque j'écrivais à la Commission des Hos- pices, et à M. le Préfet, je me faisais illusion sur les ressources réelles de l'Hôtel-Dieu, et sur ma véritable situation. Depuis la suspension des travaux , j'ai pu vériſier le fâcheux résultat de mes opérations, et sonder l'abîme ouvert devant moi. $ Je ne savais comment l'éviter, lorsque je reçus , le 6 juillet dernier, de M. l'Architecte direc- teur, la notification d'un nouveau crédit de 289.000 fr., avec l'ordre de reprendre les travaux. Cette notification tardive, faite à l'époque où les moments les plus faVorables aux travaux sont déjà en grande partie écoulés , venait augmenter mes inquiétudes. Les circonstances devenaient pressantes, et je me décidai à adresser à M. le Préfet , le 16 du même mois, une demande en résiliation. Mais j'étais alors si peu éclairé sur ma position légale , que je ne basai cette demande que sur le défaut de paiements dans la mesure des crédits annoncés. Ce n'est que depuis cette demande, qu'au milieu de toutes les démarches que j'ai été obligé de faire , le hasard seul est venu me révéler l'existence des délibérations de la Commission administrative, des 26 janvier , 18 avril et 30 juin 1856, qui augmentaient les travaux dans la proportion de plus d'un sixième et m'ouvrir les yeux sur le danger de ma situation. Tout aussitôt, j'adressai à la Commission administrative ma lettre du 30 juillet, qui put , en effet , lui causer une certaine surprise, en me Voyant , au lieu d'offrir une transaction attendue , persister dans ma demande de résiliation , en l'appuyant sur un article formel et non éludable du cahier des charges : l'augmentation de plus d'un sixième dans la dépense prévue. Et je persiste toujours dans cette même demande de résiliation , parce que plus j'étudie cette affaire, plus j'y vois ma ruine , avant d'être arrivé à l'achèvement complet des travaux. M. l'Architecte et la Commission administrative se sont persuadés, et ont dit que j'avais réalisé des bénéfices sur les travaux de fondations. C'est une erreur profonde. Un entrepreneur qui gagne au début se persuade difficilement qu'il puisse perdre plus tard ; mais moi , je n'ai pu avoir cette illusion. J'ai exécuté tous les remblais de sable prévus, et même au-delà. Leur prix est notoirement trop faible de 40 p. °/,, et c'est même cet article qui a été le principal écueil contre lequel ont échoué les premières tentatives d'adjudication publique. - Les maçonneries des fondations devaient être pleines; on a créé des caves, qui ont nécessité l'ouverture de plus de 450 baies; un grand nombre de passages voûtés , et l'établissement des naissances d'une multitude de voûtes, autant de sujétions écrasantes pour l'entrepreneur, qui n'en reçoit aucune plus-value. Si l'on considère de plus que dans la prévision de l'exécution totale des travaux, j'ai dû faire · des dépenses considérables, en achat de matériel, aujourd'hui en chômage depuis si longtemps ; en construction de magasins , bureaux, et autres installations dans le chantier; en paiements de frais de timbre et d'enregistrement (ce dernier article seul s'élève à 8.465 fr.), acte de caution- nement, en intérêts de fonds nécessités par les retards de paiements ; qu'enfin, aujourd'hui encore, il m'est dû une somme de près de 42.000 fr. pour les retenues faites en garanties , tant sur les traVaux que sur les approvisionnements , on verra que ces dépenses, avec leurs intérêts accumulés , non-seulement viennent détruire toute supposition de bénéfices réalisés par l'entre- preneur, mais, au contraire, elles absorbent complétement les ressources dont je pouvais dis- poser dans le principe, et que j'avais crues suffisantes pour terminer l'entreprise. | Au reste, si votre pensée, Messieurs, s'arrêtait sur l'avantage prétendu que semblent présenter ces premiers travaux , il ne serait pas inutile de vous dire qu'il reste encore près de la moitié des remblais, et plus du tiers des maçonneries de fondations à exécuter, pour les bâtiments qui ne Sont pas commencés. - Aussi , je déclare bien formellement que si je demande à me retirer , ce n'est point pour pro- fiter de bénéfices réalisés, mais bien pour éviter la continuation de pertes qui s'élèveraient bientôt aux proportions d'un désastre , car il est certain que les augmentations ne s'arrêteront pas aux 115.196 fr. 96 c. décidés officiellement , et mon opinion est que ce chiffre sera considé- rablement dépassé. Je pourrais, par exemple, citer un bâtiment hospitalier, évalué à 29.338 fr. 03 c., omis dans le résumé du détail estimatif, qui ne mentionne que sept bâtiments Semblables , au lieu de huit, qui figurent sur le plan , et sont déjà établis, ce qui porte provisoi- rement l'augmentation à 144.534 fr. 99 c. - En résumé, Messieurs, je conclus à ce qu'il vous plaise : Attendu que l'Administration des Hospices a eu tort de faire demander à l'entrepreneur, au — 65 — mois de juillet 1856, des travaux pour absorber un crédit de 300.000 fr. qu'elle n'a pu réaliser ensuite ; - r Qu'elle lui a ainsi et par sa faute , en le mettant mal à propos à découvert d'une somme de 59.293 fr. 31 c. en plus de ses avances obligatoires, causé un préjudice dont elle lui doit réparation ; º Attendu qu'il résulte des faits articulés par l'entrepreneur, et confirmés par la Commission administrative, que les travaux ont été, en cours d'exécution, augmentés de plus d'un sixième ; Que les décisions administratives, d'où résultent ces augmentations, n'ont pas été notifiées à l'entrepreneur; Par ces motifs, Prononcer la résiliation du marché du 26 Octobre 1855 ; Allouer à l'entrepreneur les intérêts à raison de 6 p. */, des paiements qui ont été indûment retardés ; - - H Dire que l'Administration de l'Hôtel-Dieu tiendra compte, à l'entrepreneur, de la déprécia- tion de son matériel , sur estimation amiable Ou à dire d'expertS ; Ordonner la liquidation immédiate de tous les comptes de l'entrepreneur ; Enfin, condamner ladite Administration à tous les frais de l'instance ; Le tout sous la réserve de tous dûs , droits, actions et nOuVelles Conclusions. Je suis avec respect , Messieurs , Votre très-humble et très-obéissant serviteur , Signé : P. BERNARD. Nantes, le 8 octobre 1858. Le 30 octobre 1858, le Conseil de Préfecture prit l'arrêté suivant : Le Conseil de Préfecture, Vu la requête sommaire et le mémoire ampliatif adressés à la Préfecture, sous la date des 10 juillet et 8 octobre 1858, par le sieur Bernard, entrepreneur des travaux de maçonnerie de l'Hôtel-Dieu de Nantes, tendant à ce qu'il plaise au Conseil, décider : 1 1° Que, les traVaux ayant été augmentés en cours d'exécution de plus d'un sixième, l'entre- preneur, par suite de Cette augmentation, est fondé à réclamer la résiliation de son marché du 26 Octobre 1855 ; - 2° Lui allouer les intérêts, à raison de 6 °],, de sommes dont le paiement a été indûment retardé ; . $ - 3° Dire et juger que l'Administration des Hospices tiendra compte à l'entrepreneur de la dépréciation de son matériel, sur estimation amiable ou à dire d'experts ; — 66 -- 4° Ordonner enfin la liquidation immédiate de tous les travaux de l'entreprise et condamner l'Administration à tous les frais de l'instance ; . - Vu un rapport de l'architecte directeur des travaux, en date du 23 juillet 1858, concluant au rejet de la demande en résiliation présentée par le sieur Bernard ; Vu une délibération , en date du 9 août 1858, par laquelle la Commission administrative des Hospices civils de Nantes rejette la demande en résiliation présentée par l'entrepreneur, comme mal fondée ; Vu un mémoire en forme d'avis, rédigé à la requête de l'Administration des Hospices, par le Comité consultatif des communes et établissements de bienfaisance du département de la Loire-Inférieure, ledit mémoire en date du 17 août 1858 ; Vu le traité, en date du 26 octobre 1855, et approuvé par le Préfet, le 30 octobre de la même année, par lequel le sieur Bernard s'engage à effectuer les travaux reconnus nécessaires pour la construction de l'Hospice ; - - Vu le cahier des clauses et conditions générales imposées aux entrepreneurs ; Vu ensemble toutes les autres pièces jointes au dossier ; Vu la loi du 28 pluviôse, an VIII, art. 4 ; Vu les articles 10, 32, 38 et 39 du cahier des charges ; Vu les articles 130 et 131 du Code de Procédure ; Vu l'arrêté préfectoral de renvoi du 24 août 1858; Sur la demande en résiliation : Considérant que le sieur Bernard réclame la résiliation de son marché, en se fondant sur les dispositions des articles 10 et 38 du cahier des charges annexé au dossier , qu'aux termes desdits articles, l'entrepreneur peut demander la résiliation de l'adjudication, dans le cas où, par suite de modifications ordonnées pendant les travaux, ces modifications produiraient une différence excédant un sixième en plus ou en moins ; - Considérant qu'il résulte de l'instruction et notamment du mémoire ci-dessus visé de la Com- mission des Hospices, ainsi que du rapport, en forme d'avis, du Comité consultatif des com- munes, que, par suite de modifications, prescrites par délibérations des 28 janvier, 18 avril, 30 juin, approuvées par le Préfet, le 24 juillet, 28 septembre et 14 novembre, même année, et ayant reçu un commencement d'exécution, le montant des dépenses de construction de l'Hôpital, évalué par le procès-verbal d'adjudication à 645.679 fr. 52 c., s'est élevé à 760.875 fr.52 c., lequel dépassant de 5.583 fr. 72 c. le sixième en sus du montant prévisionnel des travaux indiqués dans le traité, confère à l'entrepreneur un droit à l'ésiliation ; Considérant que, si l'Administration des Hospices prétend que la demande en résiliation n'est pas recevable pour n'avoir été formée que deux ans après la suspension des premiers travaux , alors qu'elle aurait dû l'être aussitôt que lui a été ordonnée l'exécution de ceux donnant nais- sance à l'augmentation du sixième, il n'est pas non plus prouvé par elle que l'entrepreneur ait eu connaissance de ses délibérations augmentant les travaux, d'où résulte l'impossibilité où se serait trouvé ce dernier de produire plus tôt sa demande en résiliation ; Considérant que le droit de résiliation étant absolu, il demeure toujours ouvert à l'entrepre- neur, en tant qu'il n'a pas achevé les travaux dont il s'est rendu adjudicataire, et qu'admettre le contraire, ce serait violer les dispositions formelles des articles 10 et 38 du cahier des charges ; · En en ce qui touche la demande d'intérêts, à raison de 6 °/,, pour les paiements retardés : Attendu que l'article 39 porte qu'il ne sera alloué à l'entrepreneur aucune indemnité pour cause de retard dans les paiements, d'où suit que le sieur Bernard est sans qualité à y prétendre et qu'il y a lieu dès lors de rejeter sa demande ; - En ce qui touche la demande en indemnité pour dépréciation de matériel : Attendu que l'article 10 stipule formellement « qu'au cas de résiliation , l'entrepreneur ne » pourra prétendre à aucune indemnité , sous quelque prétexte que ce puisse étre, » que la lui accorder, à raison de la dépréciation de son matériel, serait donc contraire au dernier para- graphe de l'article précité, que d'ailleurs ce dernier se trouve suffisamment indemnisé par la résiliation elle-même, sans qu'il puisse prétendre à tout autre avantage ; Par tous ces motifs, et après en avoir délibéré, Arrête : L'adjudication prononcée le 26 octobre 1855, au profit du sieur Bernard, est résiliée ; La liquidation des comptes de l'entrepreneur aura lieu immédiatement et datera du jour de la CeSsation des travaux ; - Chacune des parties supportera ses frais ; Le surplus des conclusions de la requête du sieur Bernard est rejeté. Nantes, le 30 octobre 1858. . - Signé : E. CHAIGNEAU, E. SIOC'HAN DE KERSABIEC et CHANDONNÉ. Pour expédition : Le Secrétaire général délégué, Signé : B" DE GIRARDOT. L'arrêté du Conseil de Préfecture prononçant la résiliation du marché passé le 26 octobre 1855, avec le sieur Bernard, il nous restait, soit au moyen d'une adju- dication, soit par marché direct, à trouver un nouvel entrepreneur pour les travaux importants de maçonnerie à exécuter à l'Hôtel-Dieu. Nous avions aussi pour mission d'arrêter, avec le sieur Bernard, le décompte général des travaux effectués par lui. Après bien des difficultés, ce travail ne fut définitivement arrêté que le 5 août 1859, et par sa décision du 25 dudit mois, M. le Préfet régla à la somme de trois cent deux mille cinq cent soixante-quatre francs deux centimes, le compte des travaux et fournitures de cet entrepreneur. Dans cette somme était comprise celle de 17.211 fr. 98 c., représentant la valeur des matériaux acceptés par M. J. Chenantais, architecte, et laissés par le sieur Pierre 9 — 68 — Bernard, par suite de la résiliation de son marché, conformément aux dispositions de l'article 19 du cahier des charges, lesquels matériaux devaient être livrés, pour leur dite valeur, aux nouveaux entrepreneurs de maçonnerie et de remblais restant à exécuter pour la construction de l'Hôtel-Dieu et de l'École de Médecine. A la date du 23 septembre 1858, M. Alphonse Huard, entrepreneur en menui- serie, qui avait été déclaré adjudicataire le 31 août 1855 des menuiseries de l'Hôtel-Dieu, nous écrivit pour nous demander la résiliation de cette adjudication, avec une indemnité qui pût être une compensation des pertes qu'il faisait. Cet entrepreneur déclarait que, pour se mettre en mesure de satisfaire aux obligations que son adjudication lui imposait, il avait dû s'occuper de réunir les bois utiles et de qualité convenable pour la bonne exécution de ses travaux. · Les travaux de l'Hôtel-Dieu n'ayant pas marché, leur interruption portait atteinte à ses intérêts, et M. Alphonse Huard, s'appuyant sur l'ajournement, la suspension des travaux, l'incertitude dans laquelle il était du moment où il pourrait livrer sa menuiserie , le dommage qu'il éprouvait chaque jour de l'approvisionnement forcé, mais rendu inutile de ses bois, les pertes d'intérêts de ses fonds, les frais de maga- sinage, etc., demandait à sortir d'une situation qui était l'inexécution la plus préju- diciable du contrat qui le liait vis-à-vis de l'Administration des Hospices. C'est, pour ces motifs, qu'il sollicitait la résiliation de son marché, avec une indemnité de la perte qu'il avait éprouvée. Le sieur Alphonse Huard étant décédé à Nantes, le 23 novembre 1858, sans avoir exécuté aucun ouvrage relatif à son adjudication, son marché s'est trouvé dissous en vertu de l'article 1795 du code Napoléon. Nous dûmes dresser, le 30 mai 1859, un cahier des charges, qui fut approuvé le 10 juin 1859 par M. le Préfet, pour l'adjudication des travaux de remblais et de maçonnerie à exécuter, et de ceux de menuiserie, pour la construction de l'Hôpital et de l'École de Médecine. Le 8 juillet 1859, les adjudications furent prononcées dans l'ordre suivant : Première série. — Terrassements et maçonnerie. Estimation des travaux.. .. .. ... ... ... .. .. .. ... ... .. . F. 614 , 500 32 — 69 — MM. Coiseau, Jean, et Thareau , Louis, entrepreneurs de travaux publics, demeu- rant à Poitiers, département de la Vienne, furent déclarés adjudicataires de ces travaux, au rabais d'un centime par Cent francs. Deuxième série. — Menuiserie. Estimation. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · F. 142.684 24 MM. Durand frères (Paul et Léon), entrepreneurs de menuiserie, demeurant à Tours (Indre-et-Loire), furent déclarés adjudicataires des travaux de menuiserie, au rabais de cinq francs par cent francs. L'interruption, pendant plusieurs années, des travaux commencés, le long espace de temps qui s'est écoulé entre la confection des projets et l'exécution, ont permis de faire bien des améliorations au projet primitif. La mobilité du sous-sol était la ques- tion grave, et pour vaincre les obstacles qui en étaient la conséquence, M. l'Archi- tecte a dû prendre toutes les précautions possibles pour l'exécution desquelles une dépense plus considérable a été nécessaire. - Pour parvenir aux adjudications de maçonnerie et de menuiserie, faites le 8 juillet 1859, nous avons été obligés, une augmentation dans la main-d'œuvre et pour les matériaux s'étant produite depuis le 31 août 1855, date de la première adjudication, d'augmenter aussi les prix portés aux devis primitifs. Ces faits, et des omissions constatées à ces devis, ont motivé des augmentations successives dans les sommes présumées nécessaires pour le paiement de la cons- truction de l'Hôtel-Dieu. C'est ainsi que les devis primitifs des travaux, qui s'éle- vaient, le 7 juin 1855, à 1.233.088 fr. 50 c., y compris 77.068 fr. 02 c. pour dépenses imprévues, ont atteint, en vertu des autorisations spéciales de M. le Préfet, des 19 septembre et 26 octobre 1855, des 22 avril, 24 juillet, 19 août, 27 septembre et 14 novembre 1856, et enfin du 13 mai 1859, la somme de 1.721.187 fr. 17 c. A la fin de 1858, des bruits d'une certaine gravité ayant cir- culé au Conseil Municipal et dans la cité, sur le peu de solidité des constructions exécutées, sur la nature des terrains où elles étaient faites, et enfin sur les dépenses qu'elles devaient occasionner, M. le Maire de Nantes a chargé une commission spé- ciale d'examiner ces différents points, et de lui adresser un rapport qui lui fît con- naître son opinion à cet égard. — 70 — Le 8 janvier 1859, ce magistrat a reçu, des membres de cette commission, le rapport remarquable que nous désirons reproduire en entier, afin de ne pas en détruire l'importance par une analyse qui ne ferait pas assez ressortir les considé- rations puissantes qu'il contient : | En voici la teneur : Nantes, le 8 janvier 1859. A Monsieur le Maire de la ville de Nantes, Sénateur. Monsieur le Maire, Vous avez bien voulu nous charger, conformément au vœu exprimé par le Conseil Municipal, de faire un rapport sur la situation actuelle des travaux de construction de l'Hôtel-Dieu et sur les mesures à prendre pour conduire à son terme cette importante opération. La mission que nous avions à remplir est nettement définie par les questions posées dans la délibération du 6 . novembre 1858 de la Commission spéciale. Nous allons répondre à ces questions en suivant l'ordre dans lequel elles ont été posées. PREMIÈRE QUESTION. — Quelles sont la nature et la résistance des terrains occupés et à occuper par les c0nstructi0nS ? Le sol de la prairie de l'hôpital , sur lequel s'élèvent les constructions de l'Hôtel-Dieu, est formé, comme tOus les terrains d'alluvion de la Vallée de la Loire, de couches alternatives de - terre noire, de sable et d'argile plus ou moins compacte. Il résulte des forages, au nombre de trente-deux, exécutés à l'emplacement des nouveaux bâtiments, et dont les détails, enregistrés avec soin, ont été mis sous nos yeux : Que le fond solide se trouve partout à une profondeur variable de 10 à 14 mètres au-dessous du niveau de la prairie ; - Que la sonde n'a traversé sur aucun point de vases molles et fluantes ; Qu'il n'existe, dans le périmètre des constructions, aucun lit d'ancien bras récemment comblé. La surface entière paraît appartenir à des alluvions anciennes, formées de toutes pièces, et se présente dans de bonnes conditions d'homogénéité et d'égale compressibilité. DEUXIÈME QUESTION. — Quels sont les travaux à faire et les mesures à prendre pour consolider ces terrains et p0ur les garantir de l'infillration des eaux, de la fuite des sables et de leur tassement ? Il résulte de notre réponse à la première question que les terrains sont uniformément compres- sibles dans une certaine mesure. - Ainsi, des bâtiments établis à la surface du sol naturel pourraient, grâce à la parfaite liaison — 71 — des fondations et à la bonne distribution des charges, ne subir auCune dislocation. Mais ils subi- raient un tassement général. Ce tassement s'augmenterait considérablement par la surcharge des remblais. Pour la construction de l'Hôtel-Dieu, on a procédé autrement. On a commencé par étendre en grand sur la prairie une couche de sable pur d'environ 2 mètres 50 centimètres d'épaisseur, pesant 4.375 kil. par mètre superficiel. Ce poids a suffi pour comprimer les couches supérieures. du sol et les mettre en état de recevoir, sans dépression sensible, le poids des bâtiments. Le massif de sable lui-même baigné par les crues, ou abreuvé d'eau, avait dù aCquérir un degré d'incompressibilité presque absolu. C'est sur ce massif ainsi préparé, et à 2 mètres au moins au- dessus du sol de la prairie, que les dalles de fondation ont été posées. Partout où l'ancien sol se trouvait déjà recouvert de remblais, de larges fouilles ont été pratiquées sous l'emplacement des bâtiments et poussées jusqu'au niveau de la prairie. Les exca- vations ainsi faites ont été remplies de sable pur, de manière à placer les bâtiments dans les conditions qui viennent d'être décrites. L'expérience de plusieurs grandes constructions, au nombre desquelles on peut citer la gare du chemin de fer à Nantes, atteste qu'on peut, malgré la diversité des moyens employés, fonder avec sécurité sur des terrains compressibles, en employant l'intermédiaire de couches de sable d'une puissance proportionnée au poids des bâtiments. Le sable a la propriété de répartir sur une large base les pressions exercées sur ses couches supérieures. Lorsqu'il a été immergé jusqu'à saturation et qu'il a été mis à l'abri de toute fuite et de tout affouillement, sa surface peut être considérée comme en état de supporter de très-lourdes constructions. Or, ces conditions préservatrices sont faciles à réaliser dans la situation de l'Hôtel-Dieu. La chaussée de la Madeleine, vers l'est , le quai Moncousu , au sud , les anciens bâtiments , du côté du nord ; enfin , à l'ouest, les propriétés particulières, forment autour de la prairie de l'hôpital 9- qu'elles encaissent de toutes parts, une enceinte parfaitement disposée pour contenir les sables et s'opposer à toute infiltration. Les travaux à faire et les mesures à prendre, pour atteindre le but signalé par la Commission , sont donc bien simples. Ils consistent à compléter les remblais , en prolongeant de tout côté, sans lacune quelconque, jusqu'aux limites de l'enceinte, les couches de sable qui, sur quelques points, S'arrêtent à une faible distance des bâtiments commencés. TRoISIÈME QUESTION. — Quelle est la solidité des édifications déjà réalisées ? Quels sont les moyens qu'il convient de suivre pour assurer la durée et l'existence des bâtiments et la solidité du terrain ? Des détails dans lesquels nOuS VenOns d'entrer, On doit déjà conclure qu'il est possible d'élever sur le terrain de la prairie de l'hôpital, convenablement modifié et approprié, de solides et durables constructionS. A-t-on fait pour cela ce qui était nécessaire ? Notre attention a dû se porter successivement sur les projets et sur l'exécution. Les projets nous ont pal'u parfaitement conçus. 6 Tous les murs des bâtiments leposent sur le sable bien comprimé, par l'intermédiaire de ces grandes dalles schisteuses dont la construction nantaise sait tirer un si bon parti, dans l'établis- sement des fondations. - — 72 — Deux rangs de dalles de 1"60° de longueur, superposés à joints croisés, forment une première assise de 0"50° de hauteur, sur laquelle règne une double filière en bois de chêne, destinée à relier, dans le sens longitudinal, toutes les parties de la substruction. Ces filières, noyées dans la maçonnerie, sont recouvertes à leur tour d'un nouveau rang de dalles, qui forme avec elle une seconde assise. Si les bois venaient un jour à se décomposer, ce qui ne pourrait avoir lieu qu'après de longues années, les maçonneries, bien assises et consolidées, n'auraient point à en souffrir. Le chaînage des fondations, si utile pendant les premières années pour Suppléer au défaut de cohésion des mortiers, devient sans objet lorsque ceux-ci ont acquis la dureté qui est l'œuvre du temps. Grâce aux précautions prises, d'ailleurs, les vides produits par la destruction des ſilières seraient sans inconvénients pour les maçonnerieS. C'est sur cette base solide, établie à 2"80° au-dessous du sol des cours, que s'élève par retraites successives le socle de l'édifice. Dans les bâtiments des services généraux , les murs des fondations, solidement reliés à angle droit, constituent un véritable casier dont toutes les parties Sont solidaires, et il est manifeste que le poids de la construction se répartira uniformément sur toute la surface de la base. Dans les pavillons où la distribution intérieure comporte une vaste salle à chaque étage, on a suppléé dans les substructions, par l'addition de murs transversaux, à l'absence des murs de refends ; de telle sorte que, là aussi, on retrouve la liaison et la solidité qui doivent régner dans toutes les parties d'une fondation bien ordonnée. La conception étant bonne, il restait à examiner s'il en a été de même de l'exécution. A cet effet , nous avons suivi de très-près tout le développement des constructions, parvenues aujourd'hui à la hauteur du socle. Il n'y existe aucune lézarde, aucune trace de dislocation ou disjonction. Les dalles schisteuses de fondation, qui apparaissent en un grand nombre de points, sont de belles dimensions et soudées ensemble par d'excellents mortiers hydrauliques. Les maçonneries de moëllons ont bonne apparence, et nous nous sOmmes assurés par quelques sondages que le mortier y abonde. Enſin, les maçonneries de moëllons piqués et de pierre de taille granitique sont traitées avec le soin que comportent les Ouvrages de cette nature. Notre attention s'est portée spécialement sur deux points des constructions où le passage des voitures lourdement chargées sur les dalles de fondations avait fait basculer ces dernières et déterminé une rupture dans les maçonneries. Ces dégradations, dues à une cause accidentelle bien constatée, ont été réparées et ne se reproduiront plus. Un nivellement général, fait avec précision, a révélé dans la hauteur du socle des divers bâtiments des différences qui échappent à l'œil et qui tiennent presque toutes aux incorrections de la pose. La plus forte de ces dénivellations, qui s'est produite sur la longueur du bâtiment d'administration, Voisin de la chaussée de la Madeleine, a pour cause notoire la différence de hauteur des remblais accumulés aux deux angles opposés. Elle donne la mesure de l'importance que l'on doit attacher à la distribution régulière des remblais *. " Un simple calcul fait voir que, dans le projet en cours d'exécution, les charges sont réparties sur le sol, de la manière la plus heureuse : | La hauteur des remblais au-dessus du sol de la prairie de l'hôpital sera en moyenne de....... 4 m. 80 º-mr-mum-rm- — 73 — En résumé, les édifications déjà réalisées nous ont paru bien conçues, bien exécutées et très- solides. L'interruption des travaux aura eu l'avantage de donner aux mortiers le temps de faire prise et au tassement le temps de s'accomplir. Nous avons la conviction sincère qu'on peut élever avec confiance, sur les fondations déjà faites, les bâtiments hospitaliers, pourvu qu'on observe rigoureusement l'ordre de travail et les précautions indiquées ci-après : 1° Toutes les parties de l'enceinte qui ne sont pas encore remblayées seront immédiatement exhaussées au niveau général des remblais commencés, c'est-à-dire à 0" 50° au-dessus du sol des fondations. 9 - 2° En même temps, on terminera les substructions, en les élevant partout à la hauteur du socle et reiiant les murs de fondation par les voûtes des caves qui doivent régner sur l'étendue entière des bâtiments de service et pavillons de malades. 3° Dès que la substruction sera terminée, on élèvera les remblais, en procédant par couches successives, jusqu'à la hauteur de 0"40° ou 0" 50° en contre-bas du sol des cours. Les maçonneries en élévation ne seront reprises qu'après le complet achèvement du plateau des remblais, tant à l'intérieur des cours que sur une zône de 20 mètl'es de largeur minimum au pourtour du terrain Occupé par les édifices. 4° La construction des bâtiments affectés à l'Administration et aux services généraux n'exigera aucune précaution spéciale. Mais il est nécessaire que, pour les pavillons de malades, on adopte un système de planchers établissant de solides liaisons à la hauteur de divers étages. Nous ne saurions trop recommander, à cet effet , malgré l'augmentation de dépenses à laquelle ils donne- ront lieu , les planchers en tôle de fer et briques, appliqués avec succès aux salles de l'asile Sainte-Anne. 5° Afin d'éviter les plus petites disjonctions, il sera prudent de ne construire les galeries destinées à relier les pavillons qu'après le complet achèvement de ces derniers. · QUATRIÈME QUESTION. — Doit-on continuer la construction d'ensemble, ou peut-on, sans danger, fractionner l'exécution au fur et à mesure de l'avénement des ressources ? Nous sommes d'avis que le mieux serait de poursuivre l'exécution d'ensemble de tous les bâtiments commencés, en les élevant à la fois sur toute leur étendue. Toutefois, si l'état des ressources ne permettait pas de terminer dès à présent la totalité des constructions commencées, nous ne verrions aucun inconvénient grave à scinder l'exécution en deux parties. La première section comprendrait le bâtiment des services généraux et les quatre pavillons y attenant. La seconde Section, qui comprendrait le reste des bâtiments, serait rattachée à la première après l'extinction Complète des tassements. Et leur poids par mètre superficiel, à raison de 170 kil. le mètre cube, sera de. ........ Kil. 8. 400 » Le poids total d'un pavillon est de.................. .............................. 2.181.000 » º===º-º•-ss &-m-rº- Lequel, réparti sur une surface de 540m au niveau de la fondation, donne par mètre carré. .. Kil. 4.000 » Ajoutant le poids de 2m50e de hauteur de sable ....... ........................... ... .. 4.375 » On a pour pression totale, par mètre carré, sous l'emplacement des pavillons. ........... , Kil. 8.375 » t E - -) La pression sera donc sensiblement uniforme dans toute l'étendue du périmètre; les constructions ne déter- mineront par leur poids propre aucune surcharge de nature à ajouter au tassement général. CINQUIÈME QUEsTIoN. — Quel est le chiffre des dépenses qui résulteront : 1° des travauæ de c0ns0li- dation : 2° des constructions qui doivent être faites; 3° des frais d'appropriation complète et de mise en état de l'édifice entier ? Les dépenses faites et à faire pour l'achèvement complet de l'Hôtel-Dieu peuvent être récapi- tulées ainsi qu'il suit, savoir : 1° DÉPENSES APPROUVÉES. Montant de l'estimation primitive. ... ... .. .. , ... ... .. F. 1.118 100 10 Devis complémentaire approuvé le 7 janvier 1855........ 37.920 38 Somme à Valoir pour travaux imprévus.. ... ... .. . © a © e © © 77 . 068 02 Augmentation sur les prix approuvés le 19 septembre 1865 ... .. .. ... : .......... . ' • e • e • e • • e • • e e @ © s s s e © e e e º º © e 30 , 326 57 Honoraires de l'Architecte, fixés par arrêté du 28 mai • 1856 · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .......... ... ... , ............ 45.000 » Remblais supplémentaires nécessités par l'arrêté préfec- toral du 11 décembre 1855, qui règle le nivellement des Voies publiques aux abords de l'Hôtel-Dieu.. ... ... ... .. .. . 46. 14 7 64 Addition d'un rang de dalles schisteuses, suivant devis du 4 11 aVril 1856. ... .. ... .. ... .· . . .. 26.907 60 Remblais et maçonneries pour l'exhaussement de 0"30° du Sol des CaVes, suivant devis du 12 juin 1856... .. ... ... . 30 , 642 56 MONTANT des dépenses approuvées .... .. © © © e e e s e e © s e e s s F. 1 , 412 082 87 2° DÉPENSES NON APPROUVÉES , MAIS JUGÉES NÉCESSAIRES PAR LA CoMMIssIoN. Remblais à faire en dehors du périmètre pour compléter l'exhaussement et prévenir les infiltrations, suivant devis du 22 avril - 1856 ... ... ... ... . dº » e e a e a : e e · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . · · . 33.600 » en tôle, avec voûtes en arcs de cloître, aux voûtes cylin- driques et tirants d'écartement du projet primitif... .. ... .. 124.567 60 Substitution de la pierre de Chauvigny au tuffeau pour les piliers de la grande COur.. ................ © s e e e s º • © s s º © e 4. 468 46 Construction de caves et voûtes sous les pavillons de ma- lades pour l'assainissement des salles du rez-de-chaussée. .. 29.830 79 . Installation de calorifères, pour le chauffage et la venti- lation des Salles. .. ... ... ... ..· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · © 41.000 » Installation du service d'eau, non Comprise au projet primitif · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... ......... 45.000 » Installation des bains, non comprise au devis primitif.. . 25.000 » Installation de cuisines pendant la période de translation des services. .. · · · · · · · · · · · · · · · · . ... ... ................. 10.000 » Somme cOmplémentaire. ... ... .. .............. .. ... . 4. 750 38 287 917 33 MONTANT GÉNÉRAL des dépenses. .......... .. ... ... .. F. 1 .700.000 » Le chiffre auquel nous arrivons s'écarte considérablement des prévisions primitives. Mais il est juste de remarquer que le programme qui avait servi de point de départ a été modifié. Une partie notable des augmentations a pour cause l'accroissement du relief général des bâtiments, accroissement tel que le Sol même des caves sera placé au-dessus des inondations séculaires. Si d'ailleurs l'exhaussement des portions de la prairie laissées en dehors du périmètre entraîne une dépense qui n'était pas entrée dans les prévisions, il faut dire que cette dépense sera large- | ment couverte par l'accroissement de la valeur vénale des terrains, lorsque le moment de l'aliénation sera Venu. L'augmentation la plus grave qui prenne son origine dans l'insuffisance du projet primitif est celle qui a pour objet les planchers en fer et briques des pavillons de malades. Des faits récents ont démontré l'impuissance des tirants d'écartement à dominer la poussée et les vibrations des grandes Voûtes plates embrassant toute la largeur des salles. L'introduction de telles dispositions dans les bâtiments de l'Hospice de Nantes, fondés sur des terrains compressibles, serait de nature à porter atteinte à leur stabilité. Nous attachons une grande importance à la réforme de Cette partie vitale de la construction. Il peut être intéressant de connaître dans quelles proportions le chiffre 1.700.000 fr., qui se rapporte à l'exécution complète du projet, se réduirait, si l'on se bornait à terminer de suite une partie seulement des bâtiments. Deux hypothèses seulement sont à examiner : En premier lieu , celle où l'on terminerait toutes les édifications commencées, en laissant subsister les vieux bâtiments encore debout ; En second lieu, celle où l'on se contenterait de livrer d'abord le bâtiment des services généraux et les quatre pavillons y attenant. PREMIÈRE HYPOTHÈSE. Achèvement des conslructions c0mmencées. Montant de la dépense générale des travaux, y compris les augmentations approuvées et les ouvrages supplémentaires proposés par la Commission... F. 1.700.000 » De ce total, il faut déduire : 1° Chapelle ........ e • e e º • • e e a $ © e u * e º º e s « a e e $ s e e s @ . , F. 54.000 » 2 École de Médecine................................... 108.000 » 3° Service d'eau , buanderie.. ... .. .. e • • e s e e e • e e e e e s s a e © © 33.000 » 4° Clôtures, grilles, pavage . ... .. . © s © © © e © e é s e s @ e s @ e @ @ s e e 52.000 » 5° Galerie et façade, entrée principale.. ... ... ... ... ... .. . 50.000 » 6° Travaux supplémentaires approuvés et proposés. ...... . 33.000 » TOTAL de la réduction. .. ... ... ... .. .. .. . © s º e n º • e • • • e • • • e e e F. 330 . 000 » Dépenses à faire pour terminer les travaux commencés. .. .. .. .. .. .. , ... .. 1 , 370.000 » 10 — 76 — DEUXIÈME HYPOTHÈSE. Achèvement des services généraux et des quatre pavillons y allenant. Report comme ci-dessus du montant général......................... . F. 1.700.000 » Déductions à opérer : 1° Montant de la réduction déjà calculée................ F. 330.000 » 2° Quatre pavillons de malades.......... , . .. ... ....... .. 235.000 » 3° Bâtiment d'Administration. ... ... .. ............. . .. .. 115.000 » 4° Travaux supplémentaires correspondants. .... © s g © © e e $ s 100.000 n 5° Galeries reliant les pavillons ............. .. .. . .. ... .. 70.000 » TOTAL de la réduction. .................... © e • º e e » • • e º e e e s e F. 850.000 » Dépenses à faire pour les services généraux et quatre pavillons. ........... 850.000 » Dans ces dernières sommes, se trouvent compris tous les ouVrages exécutés et l'exhaussement complet des terrains de la prairie de l'hôpital. 8 Ces renseignements, sur l'exactitude desquels on peut compter, seront utiles pour guider le Conseil Municipal dans le choix des combinaisons financières qui lui seront soumises pour assurer l'achèvement de l'édifice hospitalier. Il est bien entendu que les estimations qui précèdent ne comprennent aucune partie du mobilier du nouvel Hôtel-Dieu. Elles ne comprennent pas non plus un groupe de bâtiments renfermant quatre pavillons auxiliaires que l'on voit figurer sur les avant-projets. Ces bâtiments, dont l'exécution est purement éventuelle , ne font pas partie intégrante de l'opération Commencée. SIXIÈME QUESTION. — Quel est le nombre réel des lils qui p0urr0nl êlre établis dans le nouvel Hôtel- Dieu, en exécutant les plans approuvés et confiés à l'exécution el en conservant à chacune des parties des bâtiments la destination qui lui a été primilivemenl affectée ? La réponse à cette dernière question ne présente aucune difficulté. Il nous a suffi de compter, sur les plans approuvés où ils sont tous figurés, le nombre des lits destinés soit aux malades, soit aux préposés au service de l'Hospice. Voici le tableau des lits qui seront disponibles dans chaque bâtiment : - NOMBRE DE LITS. --^- •"-- DÉSIGNATION DES BATIMENTS ET SALLES. DE PRÉPOSÉS. | DE MALADES. Bâtiment d'Administration. Rez-de-chaussée, salle des Sous-Officiers.. ... ... ... .. ... ... .. ... .. ) 12 Sergent de planton.. ......................................... e • |, 1 ) Appartement de l'Économe, Concierge............................ 1 5 ) 1er étage. — Bâtiments des Pensionnaires.. .. ... ... ... .. • • • • • • • • . . , » 35 Sœurs de service. ...................................... © e e © e s e 4 ) Appartement des Aumôniers. ................................... 4 ) Un pavill0n. Trois grandes salles, de 36 lits l'ume. .. ... ... .. . 6 # e © © © © e s e e e e e e s e ) 408 Deux cabinets pour chaque salle........ , ........................ ) 6 Sept autres pavillons semblables. ... .. ... .. ... . , • • • • • • • • • • • • • • • • . . ) 798 Bâtiments entre les pavillons. · Trente cabinets à un lit chacun.......... , ...................... ) 30 Quatre salles, non compris la salle d'opération. .. ... ... .. ... .. .. .. . ) 8 École de Médecine. Logement des Élèves internes et Concierges....................... 15 ) Bâtimenl des SœurS. 1er étage. - Chambres des Sœurs..................... .. .. .. .. .. , 33 ) 2e d° — Inſirmerie des Sœurs et Pensionnaires femmes.......... - ) 33 Préposés, hommes . ........................................... 34 ) Dº femmes ........ .........…... 34 ) Concierge .................. © s º • e • © • • • e e e s © • • e • e e e e s e e e a s es e e e s 2 ) TOTAUX des lits des Préposés et des Malades. ...... | 129 4 .030 Tous ces lits seront dans les conditions réglementaires, c'est-à-dire qu'il y aura 40 mètres cubes d'air par lit de malade. Ajoutons que dans le cas d'épidémie, on pourra utiliser les combles des pavillons. Chacun d'eux serait en état de recevoir 25 lits, dans de bonnes conditions. On aurait ainsi, dans les circonstances exceptionnelles, une ressource de 200 lits supplémentaires. En se bornant à terminer, comme on l'a supposé précédemment, le bâtiment des services généraux et les quatre pavillons qui s'y rattachent, on y trouverait place pour 482 lits de malades et 101 lits de préposés. — 78 — C0NCLUS10N. En terminant la mission que vous avez bien VOulu nous confier, nous sommes heureux, Monsieur le Maire, d'avoir à vous exprimer l'opinion que les craintes, ou plutôt les doutes qui s'étaient élevés au sujet de la solidité des substructions du nOuVel Hôtel-Dieu, nous semblent dénués de fondement. Tout ce qui a été fait jusqu'à ce jour est également bien conçu et exécuté. Nous avons indiqué, en répondant à la troisième question, la marche à suivre et les mesures à prendre pour assurer la stabilité et la durée des bâtiments. En se conformant à ces dispositions , la Ville de Nantes peut poursuivre son œuvre avec une légitime confiance dans le SuccèS. Veuillez agréer, Monsieur le Maire, L'Ingénieur en chef du département, rapporteur, Signé : A. JÉGoU. L'Architecte-voyer en chef de la Ville, Signé : H. DRIOLLET. Après avoir pris connaissance du rapport qui précède, mous n'eûmes aucune crainte sur la solidité des substructions et des constructions faites et à effectuer. Nous fûmes aussi parfaitement autorisés, en présence d'un travail sérieux rédigé par des hommes consciencieux et compétents, à admettre comme base rationnelle et définitive, la dépense qu'ils avaient fixée après une étude approfondie de cette question. C'est avec cette conviction que, par nos délibérations des 4 et 18 février 1859, nous avons porté d'abord à 1.682.020 fr. 52 c., et enfin à 1.721.187 fr. 17 c. · la dépense de la construction de l'Hôtel-Dieu et de l'École de Médecine. C'est par suite de ces nouvelles propositions que le Conseil Municipal, après les avoir adoptées, a voté, dans sa séance du 23 mars 1859, un million pour l'achèvement des travaux de construction de l'Hôtel-Dieu. - Les travaux reprirent alors en 1860, avec une grande activité, et continuèrent ainsi jusqu'en 1863. Nous installâmes, le 15 avril de cette dernière année, les hommes malades traités dans les différentes salles du bâtiment central du vieil Hôtel-Dieu, dans les pavillons du nouvel hôpital; à pareille époque, le siége de notre — 79 — administration fut aussi installé au rez-de-chaussée du bâtiment affecté à la salle du conseil et aux bureaux, et le service des pensionnaires organisé au premier étage de ce bâtiment. 1 Le 15 avril 1863, M. Chenantais, architecte directeur des travaux de l'Hôtel- Dieu, nous adressa un rapport faisant ressortir la nécessité d'une nouvelle allocation communale pour l'achèvement de cet hôpital et de l'École de Médecine, et portant la dépense définitive à 2.148.044 fr. 50 c. - Il résultait de ce travail, qu'une subvention de 504.400 fr. 95 c. devenait indis- pensable pour terminer cette grande œuvre. Nous adressâmes, le 18 mai 1863, à M. le Maire, une demande d'une subvention de cette somme, en transmettant le rapport de M. Chenantais et les huit tableaux et relevés divers qui indiquaient les quantités prévues à chaque article, celles qui avaient été réellement employées et les augmentations dans la dépense pour les travaux effectués. Des devis étaient également joints à ces documents, pour les travaux à effectuer, dont le détail suit : 1° la construction de la Chapelle; 2° l'École de Médecine ; 3° les galeries, complé- ment et dépendances, joignant la Chapelle à l'entrée principale de l'Hôtel-Dieu ; 4° les remblais, clôtures et aqueducs restant à exécuter ; 5° la Buanderie en cours d'exécution ; 6° le mobilier de la Buanderie ; 7° les magasins généraux ; 8° le service d'eau; 9° l'installation du gaz ; 10° terre végétale et plantations et 11° grilles et clôtures, chaussée de la Magdeleine. La dépense était ainsi divisée, d'après le travail présenté par M. Chenantais : Travaux exécutés et en partie soldés au 31 janvier 1863 . F. 1.454.573 29 Somme nécessaire pour achèvement et solde des travaux exécutés (rabais déduit). .. ... .. .. ... ... ... ... ... .. . 207 . 692 67 F. 1 .662.265 94 •-•-» Cette somme de 1.662.265 fr. 94 c. était nécessaire pour le paiement des dépenses occasionnées par la construction du bâtiment d'Administration, des huit bâtiments hospitaliers, du bâtiment des Sœurs, les nivellements, remblais, aqueducs, murs de clôture, les galeries et bâtiments intermédiaires, les remblais pour élévation — 80 — du sol, les dalles schisteuses, l'élévation du sol des caves, les remblais des lisières, les voûtes des caves. - 4 - La somme de 1.721.187 fr. 17 c. ayant été seulement prévue à l'état général des travaux, en date du 13 mai 1859, pour la construction complète de l'Hôtel- Dieu et de l'École de Médecine, il ne restait par Conséquent à employer que 58.921 fr. 23 c. pour faire face aux dépenses que nécessitait l'édification de la Chapelle, de l'École de Médecine, de la Buanderie, des magasins généraux et l'ins- tallation de tous les services compris dans les articles précités sous le titre de travaux à effectuer. Les ressources liquides pour la construction de l'Hôtel-Dieu et de l'École de Médecine ne s'élevant alors en totalité qu'à 1.643.643 fr. 55 c., il fallait encore, pour le paiement des travaux effectués, la somme de 18.622 fr. 39 c. Or, tous les travaux à effectuer dont nous donnons ci-dessous le montant de la dépense pour chaque article, s'élevaient d'après les devis, à 485.778 fr. 56 c. La Chapelle. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . .. .. ... ... F. 83.623 61 | École de Médecine. ............. · ° ° ° ° ° • • • • • • • • • • • • • 109 . 472 44 Galeries, complément et dépendances joignant la Chapelle, entrée principale de l'Hôtel-Dieu .................. .. .. . - 67.641 35 Remblais, clôtures et aqueducs, restant à exécuter . ... . · 25.936 74 Buanderie en cours d'exécution. .......... ... .. ... .. . 60.994 62 Mobilier de la Buanderie. ... ... ........... ... .. ... . 16.000 » Magasins généraux. ... .. .. .. .. .. .. ... .. ... ... .. ... 33.913 20 Service d'eau. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... .. .. .. .. ... . 15.000 » Installation du gaz.. ... .. .. ... .. .. .. .. .. .. ... .. ... 6.000 » Terre végétale et plantations. ... ... ... .. ... .. .. .. .. . 2.000 » Grilles et clôtures, Chaussée de la Magdeleine. .. .. ... .. . 5. 196 60 Somme à Valoir.. ... .. .. .. .. .. ... ... .. .. ... ... ... · 60.000 » TOTAL général des travaux à effectuer au 15 avril 1863. 485.778 56 Report de la Somme nécessaire pour le paiement des travaux ellectués.. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · .. . 18.622 39 F. 504 . 400 95 — 81 — La somme demandée pour l'achèvement de l'Hôtel-Dieu et de l'École de Médecine était donc de 504.400 fr. 95 c. et non celle de 426.857 fr. 33 c., indiquée par le résumé général des dépenses, présenté par M. Chenantais qui a établi ses opé- rations en comptant sur ladite somme de 1.721.187 fr. 17 c., comme si les ressources en eussent été liquides, alors qu'elles ne s'élevaient en totalité, comme nous l'avons dit plus haut, qu'à 1.643.643 fr. 55 c. Avant de soumettre à M. le Maire le travail de M. Chenantais, nous l'avons étudié avec une sérieuse attention, et mous avons signalé à ce Magistrat, d'une manière générale, les différences en plus qu'il comportait, afin de laisser à qui de droit la responsabilité des travaux qui avaient été exécutés en dehors de notre action et de toute approbation, sans vouloir toutefois nier leur nécessité absolue, pour les causes graves énoncées dans le rapport de l'architecte. Nous n'avions eu connaissance de l'augmentation considérable de la dépense des travaux exécutés et de ceux qui restaient à exécuter, que lors de la production des comptes, dont quelques-uns, notamment pour la charpente, la menuiserie, la ser- rurerie, dépassaient les sommes portées à l'état général du 13 mai 1859. Nous ne voulons pas insister sur les observations que nous avons faites à M. le Maire pour l'augmentation de la dépense, en sollicitant une subvention de 504.400 fr. 88 c., afin d'exécuter la décision que nous avons prise, de ne parler que des phases principales de cette construction importante, en écartant, autant que possible, les questions personnelles. M. le Maire, en présence d'une nouvelle demande d'allocation de 504.400 fr. 88 c., à laquelle il ne s'attendait pas, puisque, le 8 janvier 1859, la commission spéciale, désignée par lui, pour l'examen des constructions en cours d'exécution, avait fixé à 1.700.000 fr., la dépense de l'édification de l'Hôtel-Dieu et de l'École de Médecine, nomma de nouveau une commission pour étudier le travail présenté le 15 avril 1863 par M. Chenantais, examiner cet hôpital, et lui adresser un rapport. Nous désirons, comme nous l'avons fait pour le rapport précité du 8 janvier 1859, reproduire en entier le rapport de la commission spéciale appelée par M. le Maire à s'occuper de cette question grave, afin de conserver toute sa force à ce document, qui résume si bien la marche des travaux de l'Hôtel-Dieu, et les considérations . puissantes pour lesquelles il y a eu accroissement de dépenses. Nous en donnons, pour ces motifs, la copie textuelle. — 82 — Monsieur le Maire , Vers la fin de 1858, conformément au vœu exprimé par le Conseil Municipal, vous chargeâtes une commission spéciale de présenter un rapport sur diverses questions que soulevait la situation dans laquelle se trouvaient à cette époque les travaux de reconstruction de l'Hôtel-Dieu. La Com- mission eut notamment pour mission de déterminer le montant des dépenses nécessaires pour l'appropriation complète des terrains et la mise en état de l'édifice entier. La Commission déposa son rapport le 8 janvier 1859. Son évaluation de dépenses se divise en deux sections : - « La première comprend les dépenses approuvées antérieurement au 1" janvier 1859. A cette époque, les bâtiments aujourd'hui terminés étaient fondés sur tout leur développement et élevés à la hauteur du sol des rez-de-chaussée. Des décisions spéciales avaient couvert les aug- mentations résultant de l'exhaussement général du sol des bâtiments et des additions faites aux massifs de la substruction pour assurer la parfaite solidité des édifices. Tous les comptes relatifs aux fondations pouvaient donc et devaient être réglés. En inscrivant les chiffres de dépenses donnés par M. l'architecte, la Commission crut enregistrer des chiffres certains et désormais à l'abri de tout accroissement. $ » La deuxième section comprend une catégorie de dépenses qui n'étaient point approuvées à la date du 1" janvier 1859, mais que la Commission jugea nécessaires au succès de l'opération. — Chacun des articles qui figurent dans cette section était justifié par un avant-métré régulier, produit par l'architecte. Rien ne pouvait faire présumer que sur aucun des points de cette partie de l'estimation il y eût à redouter un mécompte sérieux. » Si l'on considère en outre qu'une somme à valoir de plus de 80.000 fr. était destinée à faire face à l'imprévu et què, dans une opération déjà en pleine voie d'exécution, la pensée de l'archi- tecte avait dû bien des fois se reporter même sur les ouVrages qui n'étâient pas commencés, mûrir l'œuvre, constater les omissions, perfectionner les conceptions premières, on comprendra que la Commission de 1858 dût s'en rapporter pleinement aux calculs et aux déclarations de l'architecte. C'est donc avec une entière confiance qu'elle fixa le montant général des dépenses faites et à faire, pour la complète exécution du programme adopté, à la somme de 1.700.000 fr. » Votre étonnement, Monsieur le Maire, a donc été parfaitement légitime, lorsque les nou- velles demandes de l'Administration des hospices sont venues révéler une série d'augmentations et de mécomptes qui porteraient aujourd'hui la masse des dépenses à près de 2.200.000 fr. Avant de prendre un parti à ce sujet, vous avez désiré avoir l'avis d'une Commission spéciale, et vous nous avez posé une série de questions auxquelles mous allons répondre aussi nettement et aussi complétement que les courts délais mis à notre disposition nous ont permis de le faire. Nous avons entendu les explications de M. l'architecte et de MM. les Membres de la Commission admi- nistrative , qui ont bien voulu nous accompagner dans notre visite des lieux. Nous devons déclarer d'ailleurs que la Commission de 1863, pas plus que celle de 1858, n'a entrepris de vériſier l'exactitude des avant-métrés et des décomptes. Cette vérification l'eût entraînée beaucoup trop loin. — Il y a lieu de penser que les bâtiments qui restent à construire, tous entrepris d'après des devis rectifiés, dans lesquels on a nécessairement tenu compte de l'expérience acquise, s'achèveront sans autres augmentations que celles dont nous aurons bientôt à parler. — 83 — Causes des augmentations. Omissions dans les estimations primitives. » Les causes des augmentations sont multiples. Elles peuvent se grouper de la manière suivante : » 1° Omissions, oublis ou erreurs, soit dans les projets primitifs, soit dans les estimations des ouvrages supplémentaires, approuvés en 1859, conformément aux propositions de la Corn- mission générale. - » 2° Changements et améliorations introduits en cours d'exécution, d'après les instructions de la Commission administrative. » 3° Créations nouvelles ou extensions considérables de divers services. » Nous allons tâcher de faire la part qui revient à chacune de ces causes d'accroissement de dépenses. Nous le ferons très-succinctement et en nombres ronds, nous en référant pour les détails et pour les chiffres exacts aux tableaux comparatifs produits par l'architecte et aux rapports de MM. les Membres de la Commission administrative des hospices. » I. — Les omissions portent sur les ouVrages de toute nature. Nous ne mentionnerons ici que les plus graves. - » Maçonneries, déblais et remblais. » Ainsi que nous l'avons dit, la Commission spéciale de 1858 avait dû croire que les chiffres de dépenses se rapportant aux travaux de terrassements et de substructions déjà terminés avaient été relevés non sur des estimations sujettes à faillir, mais sur les attachements constatant les faits accomplis. Il n'en était rien. Le règlement définitif des dépenses a fait ressortir sur les remblais une augmentation de. ... . - ... .. .. .. .. .. . • • • • • • • • • • • • © • e ^ e s º é© © © s e s F. 20.000 » Sur les déblais, une augmentation de. .. .. .. .. .. ... .. .. .. ... ... .. º e © e e © © 11 , 000 » Sur les maçonneries de dalles id... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 20.000 )) Id. Ordinaire hydraulique ... .. ... .. ... .. © º e e • e e • • • e s e e e a e e • s - 41 000 » Cette augmentation totale de. ... .. .. .. .. .. .. .. .. © e s º º s e « © © º º « 4 e s e e s e • • é e F. 62.000 •-m- aurait dû être réglée dès 1858 et portée à la connaissance de la Commission spéciale. » Charpente. — Nous en dirons autant des bois de chêne engagés dans les fondations et pour lesquels on voit figurer aux tableaux une augmentation de. .................... · F. 10.000 Les autres mécomptes qui s'élèvent à ... ... J e a e e • • • s º • © e º º © e a • • • º • • e ^ e & e • e • s s 27.000 et qui portent l'augmentation générale des travaux de charpente à plus de. ....... F. 37.000 L-L-E-E-E-Err ! ont pour cause l'accroissement de dimensions donné à un grand nombre de pièces, trop faibles d'après les plans primitifs, et l'omission complète dans les devis de la charpente des bâtiments intermédiaires et galeries. » Serrurerie. — L'augmentation principale sur la serrurerie résulte d'un chaînage général, que M. l'architecte a cru devoir faire exécuter au niveau du rez-de-chaussée, avant la reprise des maçonneries en élévation. La Commission de 1858 avait pensé que les puissantes liaisons opérées, dans les substructions, par les voûtes des caves, au niveau du premier et du deuxième étages par les planchers en tôle, mettraient les bâtiments à l'abri de toute dislocation. L'architecte, plein 11 - 84 — Changements aux projets et améliorations. Créations nouvelles Ou GXLGnSlOn des services. du sentiment de sa responsabilité, a voulu faire plus encore. A ce chaînage non prévu et non autorisé, qui n'a pas coûté moins de.......... . ® © e e s e © © © e s © • © © e e e © e © e © e s • • • • . F. 22.000 Si l'on ajoute diverses petites omissions au devis, notamment celle des équerres de fenêtres, on arrive, pour la serrurerie, à un total de..... .. .................... F. 26 000 u-Tº » Les augmentations qui se sont produites sur la plâtrerie, sur la menuiserie, sur les pein- tures et la vitrerie peuvent être considérées, en presque totalité, comme le résultat d'améliorations prescrites au cours de l'exécution. Jº » II. — Les améliorations introduites en cours d'exécution et les changements prescrits par la Commission administrative ont, de leur côté, contribué dans une assez forte proportion à l'accroissement des dépenses. » Nous citerons notamment : » La substitution de tuffeaux dits gabariers au tuffeau ordinaire dans les façades principales. ......... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · • • • • • • • • • • • • • • • • • © e º © e © F. 7 . 000 » La substitution de la fonte à la terre cuite dans tous les faîtages...... : ....... 3.000 » L'établissement sur bitume de tous les parquets des salles de malades...... .. 17.000 » La fermeture par des châssis vitrés de toutes les galeries de la cour d'honneur. 10.000 » L'installation de nombreux appartements de pensionnaires dans le bâtiment d'Administration et l'appropriation d'une partie de ses combles. ............... ,e e 8, 000 » L'aménagement pour le service de la maternité au pavillon primitivement W. destiné aux magasins généraux. .......................... • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 22.000 » Un grand nombre d'autres améliorations de détail pourraient être mentionnées. » On peut dire, en résumé , que sur les 208.000 fr. d'augmentation affectant la partie des OuVrages préVus qui a reçu aujourd'hui son exécution, » 130.000 francs environ appartiennent au chapitre des omissions ou erreurs dans les estimations , » 78.000 fr. représentent la valeur d'améliorations réelles introduites en cours d'exécution, ou de changements prescrits, dans l'intérêt des services, par la Commission administrative. s » Deux observations importantes trouvent d'ailleurs ici leur place. » Les décomptes déſinitifs n'ayant pas encore été dressés ni acceptés par les entrepreneurs, rien me démontre que l'augmentation sur les travaux terminés sera limitée à 208.000 fr. » En second lieu, le chiffre de 208.000 fr. ne comprend que les excédants sur les travaux qui ont fait l'objet d'adjudications. Or, il y a eu d'autres dépenses, sur lesquelles les rapports ne fournissent aucune lumière, celles notamment qui se paient sur la somme à valoir. Le tableau de Ces dépenses sera utile à produire au dossier. - - » III. — Des augmentations plus importantes encore prendront naissance dans l'extension considérable de plusieurs des bâtiments, et dans la construction de bâtiments nouveaux. » La nécessité ou la convenance de tous ces développements à donner à l'œuvre primitive vous a été exposée, Monsieur le Maire, par la Commission administrative, dès le 18 mai dernier. Au rapport de la Commission étaient joints de nouveaux devis estimatifs, au nombre de sept, pro- duits par l'architecte. L'Administration hospitalière, sans attendre la décision, qui tardait à venir, a cru devoir mettre la main à l'œuvre; de sorte que plusieurs questions graves qui pouvaient donner lieu à discussion sérieuse, sont aujourd'hui résolues en fait ou profondément engagées. » C'est ainsi que la Chapelle, dont le périmètre a été notablement agrandi, sort de terre et Va se poursuivre activement. » C'est ainsi encore que tout un bâtiment nouveau s'élève au bord du quai MonCOuSu, pour recevoir la buanderie et s'élève dans une position qui appelle impérieusement un second bâti- ment semblable, pour la régularisation de l'ordonnance générale. » C'est ainsi, enfin, que le pavillon réservé pour l'Économat et les magasins généraux ayant été pris et quelque peu gaspillé pour la Maternité, on présente le projet d'un bâtiment spécial, qui formerait, sur le quai Moncousu, le pendant de la buanderie. » Or, ces dispositions nouvelles apportent aux combinaisons qu'elles remplacent un surcroît de dépenses de plus de 150.000 fr. » La Commission, Monsieur le Maire, ne saurait se prononcer bien utilement sur le mérite de faits en quelque sorte accomplis. » On avait reproché à l'élévation principale de l'édifice de manquer de grandeur. La Chapelle, modifiée suivant le nouveau projet , lui donnera plus de relief. Elle sera, d'ailleurs, mieux en | proportion avec la population de l'Hospice et avec les besoins du quartier. » Il y a lieu d'espérer que la bonne installation de la buanderie procurera une économie considérable, en rapport avec une dépense première qui ne sera pas au-dessous de 76.000 fr. » Quant au bâtiment spécial, porté sous le nom de Magasins généraux, la Commission n'en reconnaît pas l'utilité. Le rez-de-chaussée du pavillon voisin de celui de la Maternité peut être facilement disposé pour recevoir et réunir dans la situation la plus convenable, au contact de la lingerie et des cuisines, les provisions alimentaires et les matières diverses, disposées aujourd'hui dans plusieurs locauX. NOn-Seulement les magasins généraux, dans la position que leur assigne le nouveau projet , à l'extrémité la plus reculée du périmètre, seraient mal placés, et pour la surveillance et pour le service journalier, mais les besoins de la symétrie ont conduit l'architecte à des dispositions étranges et insolites, qui s'expliquent par le besoin d'emmagasiner les matières sous une enveloppe extérieure, semblable à celle de la buanderie. » La salle du rez-de-chaussée, enlevée aux malades, serait remplacée par une salle aménagée sous les combles de l'un des pavillons, comme on l'a très-convenablement fait pour le pavillon de la Maternité. La dépense de cette appropriation ne s'élèverait pas à plus de 6.000 fr. » Que si, enſin , pour avoir une façade symétrique sur le quai Moncousu, il faut absolument un pendant au pavillon de la buanderie, il semble que les écuries, les hangars, les greniers à foin et à paille, s'abriteraient mieux que les provisions proprement dites sous son large toit. » Les autres travaux qui font l'objet des devis rectifiés produits par l'architecte, se justifient d'eux-mêmes. Mais nous ne saurions dire exactement quelle augmentation chacun d'eux vient apporter aux prévisions des projets primitifs, dont les devis ne sont point au dossier. » Voici, d'ailleurs, les observations auxquelles a donné lieu l'examen que nous avons fait de chacun des devis nOuVeaux ou rectifiés. » 1° Chapelle. — Il est maintenant certain que l'estimation rectifiée, montant à 83.623 fr. 61 c., — 86 — est insuffisante. Les fondations ont été plus profondes et plus difficiles qu'on ne l'avait prévu. La dépense doit s'élever à 92.000 fr. L'estimation primitive étant de 54.000 fr., il y aura une augmentation de 38.000 fr., due principalement à l'accroissement des proportions de l'édifice. Le nouveau projet, approuvé par la Commission des Hospices, ne l'a pas encore été par M. le Préſet. » 2° École de Médecine.— Les travaux ne sont pas commencés. Le projet primitif n'a reçu que de légères modifications. Mais déjà on peut signaler une augmentation certaine du montant 109.472 fr. 44 c. de l'estimation, soit à cause des accidents du sous-sol, soit par suite des dépenses que nécessitera l'installation, récemment admise en principe, des élèves internes dans une partie séparée du bâtiment. La dépense atteindra 125.000 fr., dépassant ainsi de 17.000 fr. le chiffre de l'estimation primitive. » 3° Buanderie. — Les maçonneries du bâtiment de la buanderie, dont les projets ne sOnt paS encore approuvés, sont parvenues à la hauteur de la toiture. » Le bâtiment proprement dit ést estimé. ......... ... ... .. .. ... , ... ... .. · F. 39.913 70 » Il faut ajouter : » Les réservoirs d'eau apprOVisionnés. ... ... ... ... ... ... ... .. .. ... .. ... . 5.300 » » Les bassins de savonnage et de trempage.. .. .. º. ... .. ... .. : ... ... .. .. .. 2.000 » » Enfin, les appareils de distribution des eaux, les Cuves à leSSiVe, les esSO- reuses, le séchoir, etc. ... ... ... .. C e @ e º s s º º s e © • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 16.000 » EE-zE = = » Le bâtiment et les réservoirs ne donneront probablement lieu à aucune augmentation. On paraît avoir pourvu avec un grand luxe de cuivre rouge à la fourniture du mobilier, qui pourrait être obtenu avec plus d'économie de nos ateliers de Nantes. Il est question Cependant, mais pour mémoire seulement, d'un séchoir breveté qui ne coûterait pas moins de 14.000 fr., et auquel on fera bien de renoncer. » 4° Magasins généraux. — Nous avons dit ce que nous pensions de cette nouvelle création. Si, contre notre opinion et pour arriver aû parfait équilibre du plan général, les projets de la Commission administrative sont adoptés, il conviendra que l'estimation soit portée de 33.913 fr. 20 c. à 42.000 fr. On logera ainsi l'Économe, dont l'appartement, qui devait trouver sa place dans le bâtiment d'administration, a été affecté à d'autres Services. - » Dans le cas où , suivant nos propositions, le rez-de-chaussée du pavillon voisin de la Mater- nité serait transformé en magasin, on aurait à dépenser 4.000 fl'. pour Cette appropriation, et, en outre, 6.000 fr. pour l'installation, sous les combles, de la salle de malades Supprimée. L'éco- nomie nette serait donc de 32.000 fr. » 5° Galeries joignant la Chapelle. — La construction de ces galeries est l'objet d'un devis rectifié, montant à 67.641 fr. 35 c. Les données manquent pour COmparer Ce chiffre à Celui de l'estimation primitive. » 6° Remblais, clôtures et aqueducs. — Un devis spécial, montant à 25.962 fr. 70 c., est pré- senté pour les travaux d'exhaussement et de clôture du terrain Lumineau , récemment annexé au périmètre, et des chantiers Franck et Mouilleron. La dépense est évaluée à 16.930 fr. 65 c. Le complément serait employé à la construction de deux grands aqueduCS, traversant les quais — 87 — Les crédits ont reçu la destination à laquelle ils étaient affectés. Montant général probable des dépenses faites et à faire . Moncousu et de l'Hôpital. Aucune explication, d'ailleurs, ne permet d'apprécier la nécessité de suppléer aux aqueducs déjà construits.. » 7° Trottoirs et grilles de clôture. — M. l'architecte a prévu l'établissement d'un trottoir et d'une grille d'isolement devant la façade principale. A cette dépense, estimée. ... .. . F. 15 . 000 » viennent s'ajouter : la clôture et la grille du quai Moncousu , ... .. .. , ... .. .. . 4 509 26 » Et la grille bordant la chaussée de la Madeleine ... .......... ... .. . @ @ s @ 5. 196 60 » Toutes ces dépenses sont nécessaires et peuvent être évaluées, en nombre rond, à 25.000 fr. » 8° Distribution de l'eau et du gaz. — La distribution de l'eau est terminée, et les prévisions de dépense ne sont pas dépassées. Aucun chiffre n'avait été inscrit, même en 1859, pour faire face aux frais de distribution du gaz. Elle est en partie faite. Les 6.000 fr. demandés par l'archi- tecte ne suffiront pas. Chaque jour on a à poser de nouveaux becs, pour compléter les installa- tions. On peut prévoir que la dépense atteindra 9.000 fr. » 9° Plantations. — Les apports de terre végétale et les plantations sont évalués à 2.000 fr. Nous pensons que la dépense, en y comprenant celle qu'exigera l'appropriation des deux gl'andes cours, ne restera pas au-dessous de 4.000 fr. » 10° Un projet montant à 2.230 fr., pour la construction d'un cachot destiné aux filles publiques, a été récemment soumis à l'approbation préfectorale. Il a donné lieu à quelques observations, qui nous engagent à porter l'évaluation à 2.500 fr. » 11° Aucune acquisition nouvelle de terrain ne paraît nécessaire. Le périmètre est vaste et suffit largement aux besoins. - » 12° Somme à valoir. — Nous avons dit qu'aucun des comptes d'entrepreneurs n'était réglé définitivement, ni accepté. On peut donc craindre encore de graves mécomptes sur les chiffres que M. l'architecte donne comme représentant les dépenses faites. Une large somme à valoir est nécessaire pour parer à toutes les éventualités. Nous proposons de la porter à 73.000 fr. Le reliquat, s'il y en a, sera utilement employé au carrelage et à l'appropriation des étages supé- rieurs des pavillons de malades. t » Les détails dans lesquels nous Venons d'entrer nous permettent maintenant, Monsieur le Maire, de répondre aux questions que vous nous avez posées. » En premier lieu, les crédits ouverts pour la construction du nouvel Hôtel-Dieu ont reçu la destination qu'ils devaient recevoir. - - - » Mais il est advenu que, par suite d'omissions dans les estimations premières ou de change- ments introduits au cours de l'exécution par la Commission administrative, les prévisions ont été considérablement dépassées. » De telle SOrte que leS 1.700.000 fr. alloués en 1859, au lieu de solder la totalité des dépenses de l'opération, suffiront à peine à la liquidation de la partie des travaux exécutés au 31 décembre 1863. La dépense des constructions entreprises depuis cette époque, ou qui doivent l'être prochainement, ne peut être couverte qu'à l'aide de nouvelles ressources. » L'estimation générale des dépenses paraît pouvoir être établie de la manière suivante, sauf erreurs ou omissions dans les métrés et décomptes produits par l'architecte : » 1° Travaux exécutés ou en Voie d'achèvement, comprenant les déblais et remblais dans toute — 88 — l'étendue de l'ancien périmètre, huit pavillons de malades, le bâtiment d'Administration, le bâtiment des Sœurs et toutes les galeries intermédiaires................. ... F. 1.663.000 » 2° Chapelle. ... .. ... ... .. ... .. .. .. .. • e © e © *© e º • e , • • • • e e e e •. F. 92.000 » 3 École de Médecine.................... te © e e º s e e e e s e e e e 125.000 » 4° Buanderie et réservoirs, mobilier compris. ............. . 63 000 · » 5° Magasins généraux et Économat.......... · · · · · · · · · · · · . 42.000 » 6° Galeries joignant la Chapelle. ......... , ............... 68.000 * » 7 Remblais et clôtures des chantiers annexés, et grands aqueduCs ... .. .. .. ... .. ... .. . ,- _• • • • • • • • • • • • • • • • • • • .......... 17.000 » 8° Trottoirs et grilles de clôtures. ... ... .. .. ... .. . | ....... 25.000 , » 9° Distribution d'eau. ... ... .. ... ... .. .. .. . · · · · · · · " • • • • • 15.000 » 10° — de gaZ. .. ... . . . · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . 9.000 » 11° Plantations et jardins. ...................... é e e s e s e e 4.000 » 12° Cachot pour les filles publiques. .. .... .. ... ... ... .. .. 2.500 » 13° Translation des hangarS.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. -- ... .. . 1.500 - - 464 000 » Somme à valoir pour faire face aux augmentations éventuelles des décomptes définitifs des ouvrages terminés et aux omissions possibles des nouveaux avant-métrés. ... .. .. .. .. .. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ... .. .. .. 73 , 000 » Montant général des dépenses faites et à faire........... ... F. 2.200.000 » Cette estimation pourrait sublir une réduction de 32.000 fr., dans le cas où le bâtiment spécial des magasins généraux serait remplacé comme nous l'avons proposé. . - » Il résulte du rapport, en date du 18 mai 1863, que les ressources mises jusqu'à ce jour à la disposition de l'Administration hospitalière, pour la construction du nouvel Hôtel-Dieu, ne s'élèvent qu'à la somme de............................................ F. 1.643.643 55 » Il y a lieu, en conséquence, d'aviser aux moyens de créer, dans des délais assez rapprochés, de nouvelles ressources montant à.. ..... : ............ . 556.356 45 F. 2.200.000 » » En arrivant au tel'me du travail que VOuS nOuS aVez demandé, nous sommes heureux, Monsieur le Maire, de constater que si la Construction du nouvel Hôtel-Dieu a donné lieu à des mécomptes financiers, trop fréquents dans l'histoire de l'architecture pour qu'on puisse beau- coup s'en étonner, la ville de Nantes, du moins, sera en possession d'un établissement qui sera cité à bon droit comme l'un des plus complets et des mieux entendus. Les sages précautions conseillées par la Commission de 1858 ont atteint leur but : la stabilité de tous les édifices paraît aujourd'hui parfaitement assurée. » Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'assurance de notre haute et respectueuse considération. » L'Ingénieur en chef, rapporteur, » Signé : A. JÉGOU. » Signé : EON DUVAL et BoURGEREL. » — 89 — Le rapport qui précède, fixe, d'ume manière définitive, à 2.200.000 fr. la dépense de la construction de l'Hôtel-Dieu et de l'École de Médecine. Cette somme est supé- rieure de 17.761 fr. 95 c., au montant total des travaux effectués pour cette construction, qui ne s'est élevé qu'à 2.182.238 fr. 05 c. Nous devons constater, en cette circonstance, que M. Chenantais a, par une comptabilité aussi bien conçue que parfaitement tenue, été à même de réduire les prétentions des entrepreneurs, en leur prouvant l'exagération de leurs demandes lors de la production des comptes généraux. Nous tenons à déclarer aussi, et les faits le prouvent, que cet architecte a fait tous ses efforts pour diminuer, autant que possible, la dépense, tout en exécutant complétement son œuvre. Bien que la dépense totale eût été fixée, par la Commission spéciale chargée de l'examen de l'Hôtel-Dieu, à 2.200.000 fr. et qu'une allocation de 556.356 fr. 45 c. fût nécessaire, le Conseil Municipal ne vota, dans sa séance du 31 octobre 1865, que 500.000 fr. pour l'achèvement de cet Hôpital. Mais il est évident que, lors de ce vote, les conseillers de la commune ont dû prendre comme constant le chiffre précité de la dépense et supposer conséquemment qu'ils auraient à faire un nouveau sacrifice pour terminer cette œuvre. Dans sa séance du 11 avril 1864, le Corps Législatif, après avoir entendu le rapport fait par M. Fleury, député de la Loire-Inférieure, au nom de la Commission chargée d'examiner le projet de loi relatif à l'emprunt, par la ville de Nantes, de la somme de 500.000 fr. pour achever l'édification de l'Hôtel-Dieu, a pris une décision favorable à cette demande. * , - Après nous être laissés entraîner par l'exposé des faits concernant la dépense de l'Hôtel-Dieu, jusqu'en 1864, nous jugeons utile de remonter à la date du 15 avril 1863, et de prendre, par année, les faits principaux et historiques relatifs à la construction de cet Hôpital. 4 Par sa délibération du 21 janvier 1868, le Conseil Municipal a voté une somme de 32.594 fr. 30 c. pour parfaire la liquidation des dépenses de l'Hôtel-Dieu. La construction de cet Hôpital a été effectuée au moyen de quatre allocations communales : la première, de 600.000 fr.; la deuxième, d'un million; la troisième, de 500.000 fr., et enfin la quatrième, de 32.594 fr. 30 c., soit pour la commune 2.132.594 fr. 30 c., et le surplus de la dépense a été couvert au moyen du produit de la tombola que nous avions organisée pour cette desti- mation. - Par délibération du 26 novembre 1867, le Conseil Municipal ayant voté la somme de 21 .842 fr., comme · allocation supplémentaire à M. Chenantais, à titre d'honoraires dus à cet architecte, la dépense totale de la construction de l'Hôtel-Dieu et de l'Ecole de Médecine est donc actuellement de 2.204.080 fr. — 90 — La pose et la bénédiction de la première pierre de la Chapelle de l'Hôtel-Dieu et l'inauguration de cet hôpital eurent lieu le 15 novembre 1863, ainsi que le constate le procès-verbal inséré dans notre compte-rendu de cette année, page 53. Les femmes malades furent installées dans les pavillons qui leur étaient affectés, le 15 juin 1864. Bien que l'inauguration de cet hôpital ait eu lieu le 15 novembre 1863, nous n'avons pu considérer cet établissement comme achevé à partir de cette époque, et c'est ce qui explique pourquoi la plaque mise sur la façade de l'Hôtel- Dieu, porte la date de son achèvement au 16 mars 1865, et encore ne s'agissait-il que des bâtiments hospitaliers, car, à cette époque, la Chapelle et l'École de Médecine n'étaient pas terminées. Les travaux de construction de la Chapelle, de l'École de Médecine, de la Buan- derie et de l'Économat furent poussés activement en 1864 et 1865. Ainsi que nous l'avons exposé dans notre compte-rendu de 1864, page 51, nous avons fait, en vertu de la décision de M. le Préfet, du 26 mai 1864, la remise aux entrepreneurs du dixième de garantie, retenu sur les sommes payées pour travaux effectués jusqu'au 31 décembre 1863. Cette mesure exceptionnelle a été motivée par le retard apporté dans les paiements de ces travaux par suite de l'absence de ressources, et comme compensation des pertes éprouvées par eux. Nous avons dû aussi (voir page 55 du compte-rendu de 1864), augmenter, le 31 mai 1864, de 20 p. % les prix des travaux de maçonnerie qui restaient à effec- tuer à l'Hôtel-Dieu, les entrepreneurs étant en droit d'interrompre la construction, attendu qu'ils avaient dépassé le montant des travaux qu'on pouvait exiger d'eux. MM. Durand frères, entrepreneurs de menuiseries, ayant terminé le sixième en plus des travaux prévus aux devis, demandèrent, conformément à l'article 10 du cahier des charges, des 29 juin et 14 septembre 1855, la résiliation de leur adju- dication du 9 juillet 1859. Nous parvînmes à leur faire accepter la continuation des travaux à exécuter, à la condition : 1° que le rabais de cinq pour cent qu'ils avaient accepté par l'adjudication précitée, ne leur fût pas déduit du montant des travaux dépassant ceux prévus aux devis, et le sixième en plus qu'ils avaient été tenus de faire d'après les conditions du cahier des charges, et 2° que le dixième de garantie, retenu sur le montant des travaux qu'ils avaient effectués jusqu'au 31 décembre 1863, leur serait compté sitôt l'approbation du traité. Ce traité fut soumis par nous, le 8 juillet 1864, à M. le Préfet, et approuvé par ce magistrat, le 29 ce mois. Le 2 mai 1866 a eu lieu la consécration de la Chapelle de l'Hôtel-Dieu, dont le — 91 — détail est donné dans le procès-verbal que nous avons rédigé pour perpétuer le souvenir de cette touchante et belle cérémonie. Nous reproduisons en entier ce procès-verbal : PROCÈS-VERBAL CONCERNANT LA CONSÉCRATION DE LA CHAPELLE DE L'HOTEL-DIEU DE NANTES, LE 2 MAI 1866. En exécution de l'article 12 de la lettre pastorale de Monseigneur l'Évêque de Nantes, en date du 9 avril 1866 , annonçant un triduum solennel en l'honneur de la bienheureuse Françoise d'Amboise, duchesse de Bretagne et religieuse carmélite , fondatrice des communautés des Carmélites de Nazareth, près Vannes, et des Couëls (Loire-Inférieure), la cérémonie de la con- sécration de la Chapelle de l'Hôtel-Dieu de Nantes devait avoir lieu, ce jour mercredi, 2 mai 1866, à sept heures du matin. Les membres de la Commission administrative des Hospices se sont réunis dans la salle de leurs séances, à l'Hôtel-Dieu , à l'effet d'y recevoir Monseigneur Mermillod, évêque d'Hébron, auxiliaire de Genève qui, chargé de cette mission , avait bien Voulu l'accepter. Ce vénérable prélat, accompagné de M. l'abbé Richard, premier Vicaire général du diocèse et des membres du clergé appelés à l'assister à cette cérémonie, a été reçu , à l'heure sus-mention- née, par Messieurs les Administrateurs, qui l'ont accueilli avec les honneurs auxquels lui don- · naient droit la dignité de son caractère et ses vertus exceptionnelles. Le clergé étant venu chercher processionnellement Monseigneur Mermillod, jusqu'à la salle des séances de l'Administration, la cérémonie de la consécration de la Chapelle a commencé immé- diatement A onze heures , Messieurs les Membres de la Commission administrative ont assisté à la messe, et à l'issue de cette cérémonie, ils ont offert un déjeuner à Monseigneur Mermillod et à tous les officiers qui l'assistaient. - A la fin de ce repas, présidé par M. Dufour, maire de Nantes, et où Sa Grandeur s'est constam- ment fait remarquer par sa bienveillance et son amabilité, Monseigneur, sur la demande de la Commission administrative, et accompagné par elle , a visité tous les malades de l'Hôtel-Dieu, s'attachant à prodiguer des encouragements et des consolations spirituelles à ceux quisemblaient le nécessiter plus particulièrement. Ce digne prélat a donné partout des preuves de sa grande bonté et de son excellent cœur. Cette visite a produit le meilleur effet sur le moral des pauvres malades. Cette heureuse influence a été notamment constatée pour certaines catégories d'admi- nistrés qui ne devaient pas faire espérer ce résultat. A quatre heures , Monseigneur Mermillod, accompagné des officiers de la cérémonie, a fait son entrée dans la Chapelle , après s'être revêtu des ornements pontificaux, il a donné la confirma- tion à plusieurs malades, qui n'avaient point encore reçu ce sacrement , puis il a gravi les degrés de la chaire. Se laissant entraîner par sa brillante imagination, et s'inspirant des misères et des souffrances dont il avait été témoin dans sa visite près des malades, Monseigneur a fait res- sortir, dans l'admirable sermon qu'il a adressé à l'auditoire d'élite qui se pressait en foule dans la Chapelle, les ressources inépuisables de son esprit éminent et les élans généreux de son cœur. Les paroles sympathiques de ce vénérable prélat ont vivement impressionné les nombreux 12 — 92 — fidèles qui l'écoutaient, et les larmes ont fréquemment traduit les émotions profondes qu'elles ont fait naître. Des mouvements approbateurs, souvent répétés , n'ont pu être contenus par la sainteté du licu. Quoique ce procès-Verbal n'ait pas pour objet principal la reproduction du sermon qui a été prononcé, mais bien la constatation de la cérémonie de ce jour, nous désirons cependant consacrer le souvenir du magnifique langage de l'Évêque d'Hébron, en mentionnant les points les plus saisissants. Ainsi que nous l'avons dit, le Prélat avait Visité dans la journée tous les services du vaste Hôpital , aussi, en chaire, Sa Grandeur a-t-elle choisi l'Hospice et la Chapelle comme les deux points principaux de son discours; elle a admirablement tracé le trait d'union qui rive insépa- rablement l'un à l'autre : l'Hospice, cc refuge du déshérité , la Chapelle, cet autre refuge d'un déshérité aussi, le Christ, c'est-à-dire le premier pauvre , le pauvre par excellence, celui qui a porté toutes les misères, le pauvre, aux pieds duquel vient ramper le riche pour demander l'aumône du pardon. Et c'est à cet endroit de son sermon que Monseigneur d'Hébron a placé la magnifique image du Dante, au front triste et sombre, à la tête voilée des plis de son manteau, marchant au hasard et frappant, sans trop savoir, à la porte d'un monastère. — « Qui êtes- vous? » demande un moine. — « Je n'en sais rien, » répond le poète. — « D'où venez-vous ? — Je n'en sais rien encore. — Que cherchez-vous ? — La paix. » — Le Dante , c'est l'humanité cher- chant la paix, l'humanité cherchant surtout l'effacement du point noir, l'éclaircissement de la tache sombre, imprimée à son front. Développant ensuite, dans le plus sublime langage, la théorie de la souffrance humaine, Monseigneur Mermillod l'a montrée nécessaire, indispensable même pour la glorification de celui qui l'envoie, et dont elle rappelle invinciblement la présence, qu'on l'accepte avec la résignation du chrétien, ou qu'on la repousse avec le découragement d'un cœur malade , de la souffrance, qui est pour ainsi dire une sorte de lien social entre celui qui possède et celui qui n'a rien, entre le pauvre qui gémit et le riche qui voudrait vivre , dût-il vivre pauvre ! C'est là, et là seulement qu'existe cette égalité réclamée par l'utopie actuelle, ce grand problème des âmes ardentes, qu'à la fin du siècle dernier, l'abbé de Saint-Pierre espérait résoudre, jusqu'aujour où il s'aperçut que l'inégalité avait sa toute-puissante raison d'être, et que l'égalité qu'il rêvait n'était qu'une chimère. « Et ici, a dit l'Évêque d'Hébron, je ne parle pas de cette égalité rêvée par le pauvre dans l'effervescence d'aspirations fiévreuses, alors qu'il se sent poussé , comme malgré lui, par une invisible voix, qui lui crie : Tu seras riche; ce jour- là, il s'arme de son néant et de sa force pour écraser tout ce qui le domine et amener le niveau social. Triomphe d'un jour ! Mais le lendemain, à la défaite a succédé la déchéance morale ; et plus abattu et plus malheureux que la veille, il ressemble à ces fleuves qui débordent, ren- versent tout devant eux, puis rentrent dans leur lit , en ne laissant, comme trace de leur pas- sage, qu'un sol fangeux. » L'égalité dans la souffrance, voilà la vraie, la seule possible ; elle rapproche les distances et confond les rangs; elle élève le pauvre et le rend respectable. Le jour où il souffre véritable- ment, il devient aimé, il a ses serviteurs. Un des laborieux soutiens de l'édifice industriel vient d'être blessé, on le ramène à sa pauvre maison; et, à travers le délire de la fièvre, il entend l'équipage du riche qui piaffe sur la chaussée, à côté de la civière sur laquelle on l'emporte , lui, mourant. A travers le brouillard qui obscurcit sa vue, il aperçoit sa femme, réchauffant sur son sein des enfants à peine vêtus. Il souffre et il blasphème, car il n'est pas seul à souffrir, puisque — 93 — Ceux qui vivaient de son travail et partageaient son pain, n'en pourront plus manger. Mais sou- dain il s'arrête..., on a frappé à la porte de la mansarde, et une femme qui, née dans les plus hautes régions sociales, n'a pas hésité à quitter la robe de soie pour l'humble vêtement de bure de la sœur de charité, accourt , lui parle et l'encourage, puis voici qu'elle l'appelle du nom de frêre et d'ami, et lui , il pleure , il sanglote, car ce sont des mots nouveaux pour lui , pour lui, qui ne croyait plus à l'existence de ces deux noms. » En terminant, et en s'adressant aux hommes éminents qui ont doté Nantes de ce magnifique Hôpital, l'Évêque d'Hébron a distribué à chacun sa part d'éloges : à la ville, qui a comblé la dépense , aux magistrats, qui ont conçu, dirigé et mené à bonne ſin cette grande entreprise ; à l'architecte habile , qui en a jeté les bases et en a couronné le faîte ; aux médecins, praticiens ou élèves, dont la science n'a d'égal que le dévouement , aux sœurs hospitalières, qui ont consacré leur existence à Dieu et aux malades. Puis, heureux d'avoir été, pendant quelques jours, l'hôte aimé d'une grande cité, heureux de l'accueil qu'il avait reçu dans cet Hôpital , qu'il ne quittait qu'à regret, le prélat s'est écrié : « Merci à vous, Messieurs , merci de votre hospitalité ; c'est bien peu, n'est-ce pas, en échange de tant de bienveillance, en échange de tant de bontés ? mais c'est bien quelque chose, cependant, croyez-le. Au temps présent, merci est un mot précieux, quand on peut , Comme VOus le pouvez, avouer qu'on le mérite. Le sermon, qui a été fort remarquable dans toutes ses parties , a été suivi du Salut du Très- Saint-Sacrement, qui a été donné par le Très-Révérend Père Dom Dosithée, abbé de la Trappe de Fontgombault (Indre), ancien aumônier de l'Hôtel-Dieu. Pendant le Salut, une quête a été faite par Madame de Rouvre, femme de M. le Préfet de la Loire-Inférieure, accompagnée par M. Adolphe Caillé, administrateur des Hospices, et par Mademoiselle Anna Caillé, accompagnée par M. Claude Prély, administrateur des Hospices. Le soir, la Commission administrative a été faire visite à Monseigneur Mermillod, pour remer- cier Sa Grandeur d'avoir consacré la Chapelle de l'Hôtel-Dieu, de ses bonnes paroles aux malheu- reux malades de cet hôpital, et enfin de son sermon remarquable. Monseigneur a répondu que, parmi les cérémonies religieuses auxquelles il venait d'assister en l'honneur de la Bienheureuse Françoise d'Amboise , aucune ne lui laisserait de meilleurs Souvenirs que celle de la consécration de la Chapelle de l'Hôtel-Dieu , et de sa visite aux malades si intéressants de cet Hôpital. - x En foi de quoi a été dressé le présent procès-verbal, pour perpétuer le souvenir de cette jour- née mémorable dans l'histoire de notre Hôtel-Dieu. Nantes, deux Mai mil huit cent soixante-six. Signé : DUFOUR, Maire, Fº. HUETTE, l'abbé DUBOIS, D" P. AUBINAIs, A. CAILLÉ, L. CoUPRIE, Cl. PRÉLY et A. CRUCY, Administrateurs, F. VINCENT, Secrétaire en chef La grande œuvre de la construction de l'Hôtel-Dieu a donc été terminée en 1866, après bien des interruptions dans les travaux, occasionnées par le défaut de ressources. Le rapide historique que nous venons de faire des faits principaux qui se sont passés, démontre que, malgré les nombreuses difficultés que nous avons — 94 — rencontrées, les obstacles parfois graves et difficiles à surmonter, qui se sont pro- duits, la ville de Nantes a doté la population malheureuse de la cité, d'un grand et bel Hôpital, où les malades jouissent d'un bien-être qu'il leur serait impossible d'avoir en restant dans leurs demeures, même avec les secours si empressés et si bienveillants des personnes et des associations religieuses qui se livrent à la pratique de la charité. Disons, en terminant, que l'Hôtel-Dieu de Nantes, en portant le chiffre maximum de 2.200.000 fr., dans le cas où des dépenses supplémentaires seraient nécessaires, pour 949 lits de malades, non compris les berceaux des en- fants, revient par lit, à. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · . F. 2.318 23 Alors que : 1° la maison de santé du faubourg Saint-Martin a coûté 3.915.312 fr. pour 190 malades, ce qui porte chaque º, à . 20.606 90 2° L'hôpital Lariboisière a coûté 10.446.146 fr. pour 606 lits, chaque lit revient à. ... .. ... ... .. .. .. ... ... ... .. 17.237 86 3° L'hôpital militaire de Vincennes, qui ne comprend que les bâtiments hospitaliers, a coûté 2.746.000 fr, pour 665 lits, il reste à faire la chapelle, les cuisines, les bains, etc., le prix de chaque lit revient actuellement à....................... - 4. 129 32 et quand les constructions seront achevées, il sera de 5.000 fr. 4° L'hôpital de la Renaissance, déjà ancien et qui ne pré- sente pas tous les accessoires nécessaires aux établissements actuels, a coûté 1.167.886 fr. pour 316 lits, soit par lit. .. . 3.695 90 5° Un hôpital dernièrement construit à Gisors, par l'habile architecte M. Questel, a coûté 265.000 fr. pour 60 lits, soit par lit.. .. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · 4.416 64 6° Bordeaux a mis, en 1867, en adjudication un hôpital de 800 lits, pour 4.600.000 fr., soit encore par lit. .. .. .. .. . 5.750 » Nous avons désiré donner un aperçu de la dépense Occasionnée par la construc- tion d'autres hôpitaux, afin de prouver que l'Hôtel-Dieu de Nantes est, en définitive, le seul établissement important qui, en raison du nombre de lits, des services géné- raux complets qu'il comporte, ait occasionné des sacrifices moins considérables pour son édification. Les chiffres ont une éloquence que rien ne saurait détruire, aussi — 95 — Prix de journées d'hôpitaux, comparés à celui de l'Hôtel-Dieu de Nantes. Service de santé. aimons-nous à penser que ce résultat concluant sera la justification de tous les faits qui ont motivé de nombreuses observations critiques, faites pendant la construction et jusqu'à l'achèvement de l'Hôpital et de l'École de Médecine. Avant de dommer des explications sur les dépenses qui nous paraîtront le néces- siter, nous voulons justifier l'observation que nous avons faite à la page 12 de ce compte-rendu, sur l'infériorité du prix de revient de la journée de nos administrés à l'Hôtel-Dieu, en indiquant les prix de journées de différents hôpitaux, portés dans les comptes-rendus dont nous avons reçu les exemplaires : Amiens (Hôtel-Dieu)............... . . F. 1 88 . 70 Marseille id. ... ... .. ... .. ... .. 2 34 Orléans id. .. .. .. .. .. ... ... .. 1 93.37 Lyon td · · · · · · · · · · · · · · · · .. 1 57.60 Bordeaux (Hôpital Saint-André).. .. ... . 1 70.95 Wantes (Hôtel-Dieu).............. ... . 1 38.94 La différence assez grande qui existe entre le prix de revient de la journée à l'Hôtel-Dieu de Nantes, et les prix constatés dans ces hôpitaux, démontre l'économie que nous apportons dans les dépenses, attendu que, dans notre cité, les principaux articles de consommation y sont aussi élevés que dans les villes dont nous venons de parler; nous ne voulons pas insister sur ce fait qui nous paraît concluant; nous dirons seulement qu'il explique les subventions communales très-importantes allouées aux hospices des villes précitées, qui jouissent cependant d'assez beaux revenus, alors que nos établissements n'ont qu'un revenu total qui forme à peine • la ving- tième partie de leurs dépenses et une subvention communale inférieure à celle de ces hôpitaux. La dépense exigée par les traitements des Médecins, Chirurgiens, Pharmaciens, etc., s'est élevée, en 1866, à 14.723fr. 34; elle a dépassé celle constatée dans l'exer- cice précédent, parce que, par délibération du 23 octobre 1865, les appointements annuels de MM. les Médecin et Chirurgien en chef ont été portés, à partir du 1" janvier 1866, à 700 fr., ceux de MM. les Médecins et Chirurgiens titulaires à — 96 — 500 fr., et l'indemnité accordée aux Médecins et Chirurgiens suppléants chargés des consultations gratuites, à 300 fr. 8 Nous avons, par délibération du 19 octobre 1866, nommé M. le docteur Ernest Crimail médecin auxiliaire à la maternité de l'Hôtel-Dieu, pour prendre rang à ce titre dans le corps médical des Hospices à partir de ce jour. Nous avons créé cette position afin de conserver à M. le docteur Pihan Dufeillay fils sa position de chirur- gien suppléant de la maternité de cet hôpital, malgré son mauvais état de santé, en assurant aux femmes enceintes, en l'absence de M. le docteur Henry, chef du service, les soins et secours que commandent impérieusement les dangers auxquels elles sont exposées pendant leur accouchement et après leur délivrance. M. le docteur Ernest Crimail s'étant fait remarquer dans le service de la mater- nité, où il a rempli, pendant deux ans, les fonctions d'interne, par son aptitude exceptionnelle pour la spécialité des accouchements et aussi par ses soins assidus et éclairés aux femmes en couches, nous a semblé avoir acquis, par ses services rendus, des droits au titre que nous lui avons conféré. Par arrêté de M. le Préfet, en date du 27 janvier 1866, M. Chauvière a été nommé élève interne au quartier des aliénés de l'Hospice-Général, en remplacement de M. Pardessus. Nous avons, par délibération du 5 novembre 1866, et par suite des concours ouverts le 27 août de cette année, nommé MM. Luneau, Lemaire, Raguet, Chauvin, Dumas et Gicquiau, internes des hospices; MM. Patoureau, Gruget, Petiteau, Polaczeck, Horeau, Franco, Mainguy, Raynaud et Félix Buet, externes des hospices. Ces élèves internes et externes ont pris rang dans leur nouveau grade, à partir du 1º novembre 1866. MM. les chefs du service de santé des Hospices nous ayant signalé les inconvé- nients qui résultaient de l'adoption du nouveau cahier de visite, prescrit par la circulaire de M. le Ministre de l'intérieur en date du 1º décembre 1862, et ayant demandé le rétablissement de l'ancien modèle qui leur paraissait bien préférable, nous avons soumis les observations de ces praticiens à M. le Préfet, en priant ce magistrat de les transmettre à M. le Ministre. - - Son Excellence a adressé à M. le Préfet, le 27 décembre 1865, la dépêche que nous transcrivons ci-après : : . » 1 — 97 — Paris, 27 décembre 1865. Monsieur le Préfet , · Vous m'avez transmis le modèle du cahier de visite dont se servaient les médecins dans les hospices de Nantes, avant la circulaire du 1" décembre 1862, avec une lettre de MM. les Administrateurs qui sollicitent l'autorisation de continuer à en faire usage. r J'ai soumis ce cahier à l'examen du Conseil des Inspecteurs généraux des établissements de · bienfaisance, qui a été de l'avis suivant : « Considérant que les cahiers de visites actuellement tenus par les médecins de Nantes sont » d'une forme défectueuse, en ce qu'ils ne permettent pas aux médecins de signer leurs prescrip- » tions quotidiennes, et en ce que les relevés des prescriptions alimentaires ne peuvent être » obtenus que par un long travail de l'Économe ; » Considérant que le cahier de Visites prescrit par la circulaire remplit suffisamment ces deux » objets, qu'il ne faut pas confondre un cahier de prescriptions avec la feuille d'observations » tenue dans certains hôpitaux; - » Considérant d'ailleurs que les instructions doivent être appliquées; » Le COnseil est d'avis : » Qu'il n'y a pas lieu d'autoriser la Commission administrative des hospices de Nantes à » continuer de faire usage, pour l'Hôtel-Dieu, des anciens Cahiers de visites. » J'adopte Cet aViS, que je VOuS prie de transmettre à la Commission administrative. Ci-joint les pièces communiquées. Agréez, Monsieur le Préfet, etc. 4 * Le Ministre de l'Inlérieur. POur le Ministre : Le Conseiller d'Etat, secrétaire général, Signé : DE BOSREDON. Pour copie conforme : Le Secrélaire général, Signé : B" DE GIRARDOT. Cette année, comme les précédentes, nous avons le regret de ne pouvoir publier des rapports des chefs du service de santé des hospices, sur les opérations qu'ils ont faites et sur les affections qu'ils ont soignées en 1866. Il eut été cependant à désirer qu'à partir de cette année, ces praticiens entrassent dans cette voie, afin de parler d'une manière spéciale des cas de choléra qui se sont produits, d'indiquer les médicaments employés et les résultats obtenus. Nous concevons l'espérance que notre compte-rendu de 1867 n'aura pas cette lacune, qui nous paraît déplorable, dans l'intérêt de la science et de la réputation de nos -- 98 — honorables chefs de service de santé, dont le talent pourrait être alors justement apprécié. • M. Cl. Prély nous exposa, dans notre séance du 2 octobre 1865, qu'il serait très-prudent, en prévision de l'invasion du choléra à Nantes et à l'Hôtel-Dieu, de préparer une salle spéciale à l'hôpital pour chaque sexe, afin d'y recevoir les cholériques. Nous accueillîmes la demande de M. Cl. Prély et nous chargeâmes cet adminis- trateur, qui avait déjà montré tant de dévouement avec M. A. Caillé, pour l'instal- lation des services du nouvel Hôtel-Dieu , d'y organiser aussi les salles dont l'utilité était reconnue pour soigner les personnes qui seraient atteintes du choléra. Nous consultâmes le Conseil de santé des Hospices sur les mesures hygiéniques à prendre en cas d'invasion de ce fléau dans nos établissements, et, dans notre séance du 19 février 1866 , notre secrétaire en chef nous donna lecture de la lettre ci-dessous transcrite, qui nous était adressée par MM. les Médecin et Chirurgien en chef, en réponse aux questions que nous avions posées. Nantes, le 18 février 1866. Messieurs les Administrateurs, Le Conseil de santé , consulté sur la question d'isolement des cholériques , a admis, à l'unani- mité , la nécessité de Cet iSOlement. Les petites salles placées entre les pavillons de l'Hôtel-Dieu lui paraissent tout à fait impropres à remplir le but qu'on se propose; elles se trouvent dans des rapports de voisinage trop immé- diat avec les autres salles. Au contraire , le bâtiment de la Maternité est parfaitement conve- nable, tant pour assurer l'isolement que pour permettre de répartir les cholériques dans < différentes petites salles qui seraient confiées aux divers médecins de l'Etablissement. Pour rendre la mesure plus efficace, il conviendrait de ne pas recevoir les cholériques par l'entrée ordinaire de l'hôpital, mais de pratiquer du côté de l'ouest une entrée spéciale pour le temps de l'épidémie seulement, qui permît à ces malades d'arriver au pavillon de la Maternité sans parcourir les galeries intérieures. Les communications de ce bâtiment avec le reste de l'Hôtel-Dieu seraient réservés exclusivement pour le service. Il conviendra en même temps de redoubler d'attention pour entretenir, dans toutes les parties de l'Hôpital , des conditions hygiéniques aussi parfaites que possible, au moyen des soins de propreté, de ventilation, etc., etc. On devra surtout éviter l'encombrement, en recomman- dant aux chefs de service de ne pas garder dans leurs salles les individus qui pourraient être renvoyés sans inconvénient. Il serait également nécessaire d'améliorer le régime alimentaire des malades et des gens de service, en veillant avec plus de Soin à la bonne préparation des aliments, et en mettant à la — 99 — disposition des médecins des rations supplémentaires dont ils useraient selon le besoin. Cette . mesure est d'autant plus urgente, qu'il est à la connaissance de tout le monde que toutes les causes débilitantes disposaient à subir l'influence de l'épidémie. D'un côté, les excès, et surtout les excès alcooliques, étant une cause fréquente de maladies diverses et ayant surtout pour effet de diminuer la résistance des sujets à l'influence épidémique, il serait bon d'avertir les gens de service du danger auquel ils s'exposent en se livrant à ces excès ; toutefois, il faudrait attendre, pour leur donner cet avis, que l'épidémie fût réellement déclarée. - En ce qui concerne le traitement des cholériques, il serait indispensable que l'Administration , mît à la disposition des médecins des quantités illimitées de chlorure de chaux, afin qu'on pût tenir constamment sous le lit de chaque malade un vase rempli d'eau , dans laquelle on aurait délayé une assez grande quantité de cette substance, et qu'on renouvellerait fréquemment ; que toutes les déjections des cholériques , Vomissements et garderobes, fussent immédiatement désin- fectées avec du chlorure de chaux qu'on y ajouterait largement , enfin, que tous les linges con- taminés par ces mêmes déjections fussent saupoudrés avec le chlorure désinfectant. | Des Vases COntenant de l'eau et du ChlOrure de chauX Seraient aussi sans cesse entretenus dans les cabinets d'aisance. La glace est d'un usage fréquent dans le traitement du choléra , elle y rend souvent de grands services, et Vu la tiédeur de l'hiver, il est à Craindre qu'elle ne devienne bientôt très-rare à Nantes; il faudrait songer d'avance aux moyens de s'en procurer à volonté au cas que l'épidémie Vienne nous Visiter. - Enfin la transfusion et l'injection de substances médicamenteuses dans les veines des cholé- riques, ayant été conseillées pour remplacer l'absorption intestinale qui est suspendue chez ces malades, il faudrait se procurer d'avance les instruments nécessaires à la pratique de ces opéra- tions qui pourraient se trouver indiquées chez certains malades. - Nous avons l'honneur d'être, elc., Le chirurgien en chef, Le Médecin en chef, Signé : PATOUREAU. Signé : HIGNARD. La Commission administrative a arrêté, à l'unanimité, que toutes les mesures proposées par le Conseil de santé au cas où le choléra viendrait à sévir à Nantes et dans les hospices, rece- Vraient complétement leur exécution. | Nous avons établi un état général des cholériques traités dans nos hospices en 1866, mais distinctement pour l'Hôtel-Dieu et pour l'Hospice-Général ; nous les transcrivons ci-après. 13 — 100 — Etat général du mouvement des Cholériques, traités à l'Hôtel-Dieu, pendant l'année 1866. DÉSIGNATION DES MOIS. Janvier. ............. Février.. ... ... . · • • • • • Mars © d © s e e s s » e e e º e e e • © e e • e • © e e e © ® • © e e e @ e e é e s e e s e e e © e e Septembre Octobre e s © e e s e e © © e © © e @ s @ e s é s º © e | PRÉSENTS AU 1er de CHAQUE MOIS. | lmmm-m-s 20 : PENDANT L'ANNÉE 1866. RESTANT --^-r-T- | AU 31 | OBSERVATIONS. p * g g g » de ENTRES | SoRTIS | DECEDES cHAouE Mois, 1 ) ) 1 8 ) 6 3 40 6 4 3 f< 1 4. 3 - § 14 , 20 Sur le chiffre des 31 29 is 4 173 cholériques trai- 21 | s 14 3 tés pendant l'ammée 23 16 8 2 1866 à l'Hôtel-Dieu, | 16 8 7 3 un seul a été atteint 4 3 4 )) dans l'établissement. 4 1 2 1 ) ) 1 ) 173 83 90 Elat général du mouvement des cholériques, traités à l'Hospice-Général, pendant l'année /866. DÉSIGNATION r s PENDANT L'ANNÉE 1866, RESTANT | U 4 er -- ^- -"T-s DES MOIS. a Mois | ENTRÉS. | SORTIS. | DÉCÉDÉS. Janvier.............. ) ) ) )) Février.. .. .. !*....... ) 1 )> 1 Mars................ ) ) ) ) Avril................ ) )) ) ) Mai. ................ ) | 7 p 16 Juin . ............... 1 4 1 4 Juillet............... J) | 2 2 ) Août. .. ............. J) 19 6 13 Septembre. .......... | ») )) ) ) Octobre ............. ) ) ) ) Novembre ........... ) )) ) ) Décembre ... ........ )) ) )) ) 43 9 · 34 AU 31 de CHAQUE MOIS. 0BSERVATI0NS. 38 ont été 1 dans l'établissement. | | Sur le chiffre des | 43 cholériques traités pendant l'année 1866 à l'Hospice-Général, atteints — 101 — Dépenses du mobilier et ustensiles. Il résulte de ces états que, dans nos deux établissements, sur 216 personnes qui y ont été traitées du choléra, 92 ont été guéries et 124 sont décédées. - Comparée aux épidémies cholériques qui ont sévi à Nantes, celle de 1866 n'a pas eu un caractère sérieux, et le nombre de ses victimes en est la preuve, en raison surtout de la population importante de notre cité. Depuis que nous publions des paetle=de comptes-rendus, c'est-à-dire à partir de 1862, nous avons établi que la dépense occasionnée par l'achat du mobilier et des ustensiles au nouvel Hôtel-Dieu, s'était élevée jusqu'en 1865 inclusivement, à 178.275 fr 66 c.; la somme employée à cet article au crédit ordinaire, ayant été en 1866, de 9.797 fr. 95 c. et celle de 6.878 fr. 08 c. ayant été affectée sur le legs Wattier, à l'ameublement de l'Hôtel-Dieu, la dépense totale de l'achat du mobilier et des ustensiles de cet hôpital, a été depuis son installation jusqu'en 1867 exclusivement, de 194.951 fr. 69 c. Ainsi que nous l'avons dit dans notre compte-rendu de 1865 (p. 53 et 54), M. l'abbé Guihal, aumônier en chef de l'Hôtel-Dieu, a dépensé pour l'ameublement de la chapelle de cet hôpital et pour les travaux qu'il y a fait exécuter, la somme de 52.590 fr. 16 c. A cette somme il convient d'ajouter de nouveaux dons faits à notre établissement, par ce bien digne ecclésiastique, et d'en donner ci-après le détail, SaVOIr : Un dais . F. 4.000 » Dalmatiques.. ... ... .. · · · · · · · · · · · · · . 1.000 » 4 fanaux. .. .. .. .. .. ... .. .. .. ... .. 400 » Menuiserie supplémentaire. .. .. .. .. .. . 2.336 » F. 7.736 » M. l'abbé Guihal a conséquemment donné à la chapelle de l'Hôtel-Dieu la somme de 60.326 fr. 16 c., et l'a dotée d'un mobilier et d'ornements qu'il nous eût été impossible de lui procurer. Le confortable dont jouissent les malades, lorsqu'ils vont demander à Dieu le courage qui leur est si nécessaire pour supporter les souffrances morales et physiques de notre triste existence, n'a donc imposé aucun sacrifice à nos hospices, puisque tout a été donné par le vénérable abbé Guihal. — 102 — Régie de la viande de boucherie , pour les fournitures qui ont été faites aux Hospices, en 1866. Les résultats généraux de la régie organisée pour le service des viandes de bou- cherie, nécessaires aux hospices, pendant l'année 1866, sont ci-après donnés : Il a été consommé, à l'Hôtel-Dieu et à l'Hospice- Général, pendant 1865 ..... ... ... ........... 111,226 k. 500 gr. de viande. En 1866, il a été consommé. ... ... .. .. .. .. . 119,201 k. 500 Différence en plus pour 1866 ... .. ... . 7,975 k. Cette différence en plus, dans la consommation pour 1866, est motivée par les prescriptions extraordinaires de viande faites par MM. les Docteurs, notamment pour les aliénés, pendant l'invasion du choléra. Le kilogramme de viande a coûté en moyenne, pendant l'année 1865, ci, ... ... ... .. ... ... .. .. .. .. ... ... . 1 fr. 0646 Il a coûté en 1866............................ 1 0777 Différence en plus pour 1866 . ... .. . © © © © © º LS 0 0131 La dépense générale s'étant élevée à la somme de 128.477 fr. 22 c., déduction faite du montant de la vente des abats, le kilogramme de viande nous est revenu à 1 fr. 0777. Il est facile de se convaincre, par les chiffres qui précèdent, des avantages réels que nous procure le mode de régie organisée pour la fourniture des viandes de boucherie nécessaires à l'alimentation des hospices. Nous avons, pour ce motif, demandé à M. le Préfet l'autorisation de continuer ce système avantageux pour nos établissements, et ce Magistrat a sanctionné cette mesure qui, en assurant l'exécution prompte et régulière de ce service, donne également des qualités de viande qu'il serait impossible de se procurer au prix de 1 fr. 0777 le kilogramme, que nous a coûté la viande en 1866. M. L. Couprie, administrateur, est chargé de la surveillance de ce service et de la vente des abats et issues des bestiaux. Nous publions, comme les années précédentes, les états récapitulatifs des distri- butions de viande, faites pendant 1866 aux employés et aux administrés des hospices pour chaque catégorie de population et pour chaque établissement. Etal récapitulatif des distributions de Viande faites pendanl l'année /866 aux Employés et Administrés de toutes classes, n0urris dans l' Hôlel-Dieu. C/O od © # # 3 4 # Gi- TOTAL P0PULATION NOURRIE. # E la le */, "/s S# # | TARIF. : -) C- # r-4 - DE LA VIANDE. |, GTD QTD p>i ſ- , r-> ſ-- Populati0n malude. Malades civils hommes. .. ... .. . 86.347 5.804 5 . 780 6.917 | 24 .095 | 24 . 410 | 19.034 3.607 | » | 250 | 5, 564 | 999 Do femmes..... .. .. . 62.389 4 . 740 | 3.850 | 10.320 | 10.205 | 13.980 | 15.617 3 , 677 | » | 250 | 4 .271 | 562 Femmes en couches. ... , ... .. 4. 170 070 610 845 642 522 601 340 | » | 250 440 | 187 Enfants desdites. ... ... .. ... , .. 4 . 486 ) ) )) ) » » | 4 , 486 | » ) J) | ) Militaires et Marins. .. ... ... .. . 24 . 780 2.050 | 4 , 170 | 4.635 | 4.845 2, 630 | 3.420 | 3.060 | » | 500 | 4.513 | 750 | Filles publiques. . .. .. .. .. ... . 7 . 44 1 504 | 4 . 410 | 4 .015 970 920 4 . 612 | 4 .280 | » | 250 550 | 375 | Orpelins.. ............ .. ... ... 5.809 264 690 | 4 . 370 | 4 . 630 940 717 198 | » | 250 497 | 875 cr) Pensionnaires. ................ , 10.258 1 . 4 47 1.160 | 1.210 975 4 . 445 2.911 4 . 740 | » | 500 | 4 , 502 | 562 s - | Populalion valide. Aumôniers et Élèves en médecine. 6.269 3. 409 ) ) ) ) 2.860 » | » | 500 | 4 . 704 | 500 Sœurs hospitalières. ... ... .. .. . 19. 799 9.990 ) ) ) ) 9.809 » | » | 500 | 4.905 | » Elèves sages-femmes. .. , .. , ... . 3 . 74 6 2. 64 5 ) ) ) )) 4 .. 104 » | » | 500 | 1.307 | 500 Infirmiers. .............. , ... . 46.672 | 10.060 ) , ) ) » | 6.612 » | » | 500 | 5.030 | » Infirmières. ............ .. . . . | 10.746 4,940 )) )) ) ) 5.806 » | » | 500 2. 470 pp . Employés divers, hommes. .. .. . 8 . 320 4.605 )) )) ) . ) 3 . 715 » | » | 500 | 2.302 | 500 Do femmes. .. .. . 21 . 493 | 14.060 ) )) ) » | 10.433 » | » | 500 | 5.530 | » Populati0n n0n c0mprise au mouvement quotidien. •4 - , Laveuses du dehors. .. .. ... ... . 4. 111 2.077 ) ) ) » 2,034 » | » | 500 | 4 , 038 | 500 |. Militaires et Marins sortants. .. . 203 ) ) )) » )) )) 203 | » | 500 » | » | Veilleurs de nuit.. .. .. .. .. .. .. . 4 , 095 ) ) 770 . ) )) 325 » | » | 500 192 | 500 | Ouvriers divers.. ... .. .. .. .. .. . 4 , 630 995 ) ) )) ) 635 » | » | 500 497 | 500 |! TOTAL DE LA POPULATION NOURRIE. | 296.704 | 64.930 | 17.370 | 27,052 | 43.332 | 41.217 | 87.242 | 15.561 | » | » | 42.409 | 310 | p0ur servir de justification au Comple de Gestion dudil Exercice. Etat récapitulatif des distributions de Viande faites aux individus de toutes classes, à l'Hospice-Général, pendant l'année /866, RATIONS. C0NS0MMATION ENTIÈRES. */, */2 */, DIÈTE. RÉELLE. |Proportionnelle. Employés, sœurs et servants..........| . | 63.892 | 19.965 819 904 959 | 41 , 252 | 0 400 8.506 | 8.506 Vieillards. ... ... , .................... 170.926 | 402.489 7.203 4.912 5.014 | 54 . 311 0 150 16.740 | 16.740 | Pensionnaires libres..... , ... ... , ..... . 10 , 153 3.618 584 561 480 4.910 0 500 2.228 2.228 | Aliénés indigents.. ........... ....... , . 147.968 | 83 , 424 7.220 6. 763 8.670 | 44 .894 0 270 25.445 | 25.485 Aliénés pensionnaires. .. .. .. .. ... ... .. 62.965 | 18.504 | 16.561 6. 126 6,244 | 25.533 0 500 14.024 | 14.024 Enfants orphelins....... ... .. .. .. .. ... 73.658 | 39.981 4.341 4.804 4 , 144 | 20.391 0 150 7. 001 7 , 001 Malades civils...... ......... .. .. .. .. 37 .933 )) 15,858 9.844 9.400 2.834 0 250 4. 791 4 . 791 Ouvriers du dehors.. .. .......... .. | . . | 10.980 8.235 | ) ) )) 2. 745 0 450 1 , 235 4 .235 578.475 | 276.216 | 42,579 | 33.914 | 34.902 | 190.867 ) 80.010 | 80.010 | Z - : .. — 105 — º† La dépense à cet article s'est élevée en 1866, à l'Hôtel-Dieu à. F. 18.702 99 $ A l'Hospice-Général, à.. ... ... ... ... .. ... .. .. .. .. .. . 27. 187 88 | TOTAL. .. .. .. · • • • • • • • · F. 45.890 .87 Nous avons dépensé en 1865 à cet article, 55.728 fr. 93 c., en 1864, 62.015 fr. 41 c. et en 1863, 59.798 fr. 59 c. Une économie a été réalisée en 1866, comparaison faite avec les années précitées, par suite du fléchissement · des cours des vins. Nous donnons le détail des consommations du vin en 1866, pour chaque catégorie d'administrés. État récapitulatif des distributions de Vin fait es pendant l'année 1866 aux Employés et Administrés de toutes classes, POPULATION NOURRIE. Population malade. Malades civils hommes DitO Femmes en couches. .. .. .. .. .. Enfants desdites. ... ... .. .. .. . Militaires et Marins. .. .. .. . · • • • • Filles publiques. ............. . Orphelins..................... Population valide. Elèves sages-femmes. .. ... .. .. . JDit0 Populati0n n0n c0mprise au m0uvement quotidien. Laveuses du dehors..... .. .. .. . Ouvriers divers femmes.. ... .. .. . Pensionnaires. ... .. ... .. ... .. . Aumôniers et Elèves en médecine. Sœurs hospitalières. ... .. .. .. .. Infirmiers. .. .. : ... ... , ... .. .. . Infirmières.. .. ... .. .. ... .. , ... Employés divers, hommes. .... . femmes. .. .. . Militaires et Marins sortants. ... . Veilleurs de nuit..... ... .. .. .. . º s 6 e s s s © © © e s s é e TOTAL DE LA POPULATION NOURRIE. # | E | ºla | "le | 'l, | 'ls | "le | 2 -) p- zr S> $ 3 86.34.7 1 . 015 1 .932 | 48.450 | 30.840 | 41 . 014 » | 23. 426 62.389 1 . 004 910 9 . 764 7 . 470 | 24 , 248 6.401 | 15.598 4.. 170 ) 507 435 380 1 , 639 609 (500 1 . 486 ) ) ) ) )) )) )) 1 . 486 24 . 780 960 870 5.414 7.930 4 . 710 J) 4.896 7 . 444 ) ) ) 1. 150 2. 420 ) 3.844 5.809 )) ) 490 4 . 417 902 )) 3.000 10.258 4 , 840 1 . 537 2, 546 2. 490 940 )) 935 6 269 6.269 )) )) )) ) . )) ) 19 . 799 16.018 ) ) )) )) )) 3. 784 3 . 716 3.266 ) ) ) ) ) 450 16. 672 6. 460 4 .840 5. 402 )) ) )) ) 10 . 746 6.380 ) 4.366 ) ) ) )) 8.320 ) 5.997 2.323 ) ) )) )) 24 . 493 ) 8.270 | 13.223 ) )) M ) 4.. 111 ) 4 , 114 ) )) I) ) ) 203 ) ) ) ) )) )' 203 1.095 ) ) ) 547 )) ) b 548 1 . 630 ) 1 . 630 ) ) )) )) )) 296 . 704 | 43.209 | 30.574 | 62.657 | 51 . 647 | 42.843 7.040 | 58.764 n0urris dans l' Hôtel-Dieu. T0TAL TARIF. - DU VIN. ) 50 | 10.309 | 125 )) 50 5. 743 | 781 ) 50 467 | 843 ) 50 ) ) ) ) 50 3.445 | 375 ) 50 295 ) ) 50 356 )) ) 50 2.501 )) 1 )) 6.269 ) ) 50 8 . 009 ) ) 50 1 . 633 ) 1 » | 12. 768 | 500 ) 50 4.281 | 500 1 ) 5.659 | 250 ) 50 6, 407 ) )) 50 1 . 541 | 625 ) 50 )) ) 4 ) 273 | 500 1 ) 1 .222 | 500 ) » | 74 .182 | 999 pour servir de justification au Compte de Gestion dudit Exercice. | Etat récapitulatif des distributions de Vin faites aux individus de toutes classes, à l'Hospice-Général, pendant l'année 1866, # N, rr Ti - r: Q : º : | : - RATIONS. CONSOMMATI0N CLASSEMENT. J0URNÉES. | --T- -- -- | P0RTI0NS. | --- --- ENTIÈRES. */, */2 */. DIÈTE. Proportionnelle.| RÉELLE. Employés et servants.. .... , ... ... .. .. . 63.892 57 .335 481 970 848 4.258 0 60 35.036 35.036 Vieillards et infirmes, ... .. .. . · · · · · · · · . 170.926 | 456.700 2.020 2.128 2.484 7, 594 0 40 15.990 15.990 Pensionnaires libres.. ... .. .. .. .. .. .. .. 10.153 7.171 589 521 875 997 0 50 4.046 4.046 Aliénés indigents, ... ........ , ... , ... . 147.968 | 134.174 | 3.120 | 4.110 | 4.124 | 2.440 | 0 15 | 20.940 | 20.940 Aliénés pensionnaires. ... ... , ... ... ... 62.965 | 47.960 4 .620 3. 782 3.944 2.659 0 50 27.451 27. 151 Malades civils............... © • • • • • • • e 37.993 25,009 1.918 4 . 406 1 . 020 8. 580 0 38 10.414 10.414 Enfants. ... .. ... .. , ... ............. | 73.658 48.735 5. 420 6.938 7.844 4. 721 0 40 5.823 5.823 Ouvriers du dehors. , ... ... .. ... ... ... 10.980 | 10.980 ) ) ) ) 0 15 1.640 | 1.640 · 578. 475 | 488.064 18 , 168 19.855 21.139 31.249 )) 124 .040 | 124 .040 EEEEE-ELEEEEEE2E-E-L-LLI-EN $ — 108 — Quoique cet article comprenne le vin, la bière et le cidre, la consommation ordi- · naire est celle du vin dans nos hospices. Les malades et les pensionnaires ont du vin rouge de Bordeaux, et du vin blanc dit muscadet de pays; les infirmiers et gens de service, les vieillards indigents et les infirmes ont du vin blanc gros-plant de pays. Cette dépense tend toujours à augmenter : elle a été en 1866 , à l'Hôtel-Dieu, Comestibles. de· · · · · · · · · · · · · · · · · · @ © © © © © © © @ © © © © © © © © © © © © © © © © © © © © F. 39.525 89 A l'Hospice-Général, de. ... ... ... .. ... .. .. .. ... .. ... 77 . 678 97 T0TAL. ... ... ... . F. 117.204 86 Nous donnons, afin de faire apprécier, pour certains articles, les prix des comes- tibles, un tableau des prix moyens de divers objets d'alimentation consommés à l'Hôtel-Dieu, de 1856 à 1866 inclusivement. •. » . DÈSIGNATION. 1856. | 1857. | 1858. | 1859. | 186O. | 1861. | 1862. | 1863. | 1864. | 1865. | 1866. Pain. ... .. ... ... .. . l(il. | » 41 | » 33.46 | » 24.68 | » 22 » | » 24 » | » 32.50 | » 35 50 · 27.50 | » 23 » | » 22.36 | » 28 , Viande.,............ — | 1 , | 1 60.7 | » 92.235 | • 94 » | 1 06 » | 1 • » | 1 05 » | 1 04 , | 1 04 , | 1 07 » | 1 07.77 Bcurre de table . .. .. - | 2 , | 2 10 , | 2 07 , | 2 10 » | 2 15 » | 2 10 » | 2 25 » | 1 95 , | 2 20 , | 2 25 » | 2 30 , D° de cuisine. .. — | 1 80 | 1 80 » | 1 78 » | 1 80 » | 1 75 » | 1 90 » | 1 85 » | 1 74 » | 2 , , | 1 94 » | 1 93.75 (Euſs ... .. .. .. Treizaine.| » 62 | » 67 » | » 71 • | • 69 » | » 67 » | » 66 » | » 72 » | » 70 » | , 68 , | » 75 » | » 75 » lPommes de terre (hectol.). | 5 » | 4 87 » | 4 50 » | 4 10 » | 4 55 » | 6 30 » | 5 » » | 4 » » | 5 » » 6 » » | 4 20 » — 109 — Le tableau des prix de journées des administrés à l'Hôtel-Dieu, par chaque article de dépenses, de 1859 à 1866 inclusivement, que nous avons publié aux pages 42 et 43 de ce compte-rendu, nous laisse supposer que des explications sont inutiles pour les autres articles de dépenses de cet établissement : Extrait du procès-verbal de la séance du 21 septembre 1866. Inspection de M. H. Romand, Inspecteur général des établissements de Bienfaisance. Monsieur l'Inspecteur général H. Romand s'est présenté à la séance de ce jour pour faire connaître à la Commission administrative, les observations que lui avait suggérées la première inspection très-sommaire à laquelle il s'était livré, des hospices de Nantes. M. l'Inspecteur général a pris la parole en ces termes : « Messieurs , » Je commence tout d'abord par vous dire que j'ai remarqué avec plaisir la bonne tenue de vos établissements. Je n'ai qu'un regret à exprimer, en ce qui concerne l'Hôtel-Dieu, c'est qu'on n'ait pas disposé d'un million de plus pour construire d'une manière moins légère, les bâtiments de cet hôpital, et leur assurer par conséquent plus de durée. » En fait d'observations de détail, il serait utile d'avoir, à la pharmacie de l'Hôtel-Dieu , une table d'étain pour les distributions, et une séparation ou grillage, et un fourneau extérieur pour les sulfures ; il serait nécessaire de mettre deux fils de ſer au lieu d'un au séchoir à air libre. » J'ai constaté que la chambre de travail , dans le service de la maternité, n'était pas digne de sa destination , ni du beau service dont elle est le point de départ. » Il y a des carrelages à certaines salles qu'on lave à grande eau. Il importe de les remplacer par des planchers, quand on le pourra, afin d'éviter l'humidité qui résulte de ce système, et ensuite pour empêcher que les miasmes mauvais qui s'imprègnent dans le carrelage plutôt que dans les planchers, ne séjournent dans les salles. - » Il y aura lieu de mettre des persiennes aux fenêtres des salles de malades à l'exposition du midi, attendu que, dans la belle saison , la chaleur doit y être intolérable, et des passe-pieds dans les salles où il n'en existe pas encore. » º La Commission administrative a répondu à M. l'Inspecteur général qu'elle avait adopté, en principe, l'usage des passe-pieds et qu'elle exécuterait cette décision dès que les ressources des hospices permettraient d'en adopter l'usage d'une manière générale. M. l'Inspecteur général a appelé l'attention toute particulière de l'Administration sur la néces- sité d'établir des Ventouses aux fenêtres des cabinets de bains, pour donner aux malades l'air qui leur est indispensable, au lieu de les laisser dans des cabinets qui sont de véritables étouffoirs. • « Le dortoir des religieuses est trop exigu à l'Hôtel-Dieu pour le nombre de lits qui y sont placés; trois de ces dortoirs ont deux lits de trop. a — 110 — » Le réfectoire des Sœurs y est insuffisant, et le carrelage qui y existe, n'est pas en rapport avec la beauté de cet hôpital, et notamment du salon de réunion de ces dignes religieuses; on aurait pu et dû prendre d'autres dispositions et il sera bien d'améliorer ce réſectoire. » La chambre des morts ou ensevelissoir est insuffisante et n'est pas convenablement tenue ; il serait convenable d'enlever tout ce qui, ne regardant pas ce service, s'y trouve placé et d'y mettre un christ , comme respect dû aux morts. » J'ai examiné, Messieurs, la salle que vous avez affectée au traitement des cholériques : elle est bien , et ces malheureux y sont dans de bonnes conditions. Je dois toutefois Vous prier de remarquer qu'il serait important d'anéantir les effets apportés par les chblériques à leur entrée à l'hôpital, attendu qu'il a été reconnu que la propagation de ce fléau existait par le contact de ces effets. Dans le cas où ils viendraient à se sauver, l'Administration deVrait leur donner d'autres effets qui vaudraient certainement ceux qu'ils possédaient, et, en adoptant cette mesure, on circonscrirait le choléra au lieu de le propager. » La Commission administrative a pris en sérieuse considération le conseil donné par M. l'Ins- pecteur général, et en a promis l'exécution, en ce qui concerne les cholériques. HOSPICE-GÉNÉRAL SAINT-JACQUES. « Le quartier des aliénés, où il existe une agglomération que Vous avez constatée , Messieurs, est à compléter; maisje m'abstiens de toute observation particulière sur ce service, un Inspecteur ayant élé désigné par M. le Ministre, pour signaler les réſormes importantes à y apporter et en demander l'exécution. & - » Le portail et l'entrée principale sont à refaire , ces travaux sont évidemment subordonnés aux ressources dont il vous sera possible de disposer à cet effet. » Il y a , comme à l'Hôtel-Dieu, des carrelages à remplacer par des planchers, pour les motifs que je viens de vous développer relativement aux miasmes qu'il importe de faire disparaître. - - » Je signale l'utilité des impostes à établir dans les dortoirs où il y a trop de lits, et le cubage d'ail' insuffisant en moyenne. » Je vous engage, Messieurs , à conserver le moins possible d'enfants à l'Hospice-Général , aussi bien dans leur intérêt que dans celui de vos établissements. » Après vous avoir fait part de mes observations, j'arrive, Messieurs, à l'administration de vos hospices. Je ne vous dissimulerai pas tout d'abord que j'ai été étonné du nombre de Vos réunions. Il y a peut-être là un luxe qui ne me paraît pas nécessaire pour la bonne gestion de vos établissements. Je vous citerai, comme exemple, nombre d'établissements hospitaliers, au moins aussi importants que les vôtres, pour la bonne direction desquels les Commissions admi- nistratives ne se réunissent qu'une fois au plus tous les huit jours, et , le plus souvent, tous les quinze jours. » Sitôt mon arrivée , Messieurs, je me suis rendu à la trésorerie, ainsi que nous en avons la mission, pour m'assurer de la situation de la caisse, et je l'ai trouvée tenue régulièrement. J'ai observé que l'administration de la fortune propre des hospices de Nantes était peu embar- | — 111 — rassante, en raison de son peu d'importance, et que vos ressources déjà si minimes, comparaison faite avec vos dépenses, allaient être réduites encore de 15.000 fr., par suite de la démolition, pour démasquer le nouvel Hôtel-Dieu, des propriétés qui se trouvent sur la Chaussée de la Madeleine et quai de l'Hôpital. » J'ai reconnu, Messieurs, dans M. Émile Gautier, votre trésorier-payeur, beaucoup de zèle et de capacité, et sous ce rapport, je suis convaincu que vous devez être parfaitement fixés. Cepen- dant j'ai tenu à vous exprimer mon opinion personnelle sur cet honorable et bien digne fonc- naire. » J'ai adressé à ce comptable différentes observations de détail sur la comptabilité en partie double; il les a facilement saisies, et, aVec son intelligence, il les mettra parfaitement en pratique. » Je désire qu'il fasse figurer dans ses comptes les comptes des deniers pupillaires. Malgré l'excellente organisation de l'épargne des pupilles hospitaliers, tenu par M. Lasnier, votre agent spécial des orphelins, il convient que les recettes faites à ce titre, soient effectuées par le Receveur et portées dans ses comptes. - » J'arrive maintenant au secrétariat et je viens, sans doute , confirmer une opinion bien · arrêtée depuis longtemps dans votre pensée, en vous disant que M. F. Vincent est le digne successeur de son père, dans les fonctions importantes dont il est chargé. Des comptes moraux largement développés font connaître l'historique de vos opérations, et ces documents officiels ne laissent à désirer que par l'absence des rapports de MM. les Médecins de vos hôpitaux. Vous avez constaté et signalé ce fait regrettable, à la page 96 de votre compte-rendu de l'exercice 1864 ;. mais j'espère que ces praticiens, dans l'intérêt de la science, entreront dans une autre VOie. » J'ai examiné le produit que VOus donne l'exploitation directe dans vos hospices; mais, pour s'en rendre compte exactement, il y aurait lieu de déduire les frais que nécessite cette exploitation. « » Le pain est fabriqué à l'Hospice-Général pour vos deux établissements. C'est un excellent système qui vous donne de l'économie. Pour bien l'apprécier, il serait bon de voir à combien vous revient le kilogramme de pain, et de comparer ensuite ce prix avec celui établi, pendant les années 1863, 1864 et 1865, par la taxe municipale officielle ou officieuse. » Votre fourniture de viande me paraît faite dans de bonnes conditions; le mode de l'égie , que vous avez adopté pour Cette COnSOmmation importante, a d'excellents résultats. VOuS achetez les bestiaux, Vous les faites abattre et la Viande est ensuite livrée aux hospices : vous assurez, en agissant ainsi, de l'écOnOmie et de bonne qualité de viande. » Il me paraît utile, pour la bonne organisation des bureaux, d'y introduire des améliorations en créant des classes d'employés dont la p0sition s'améliorerait graduellement et hiérarchi- quement. » J'ai remarqué, Messieurs, avec peine, que la situation de vos employés devait être amé_ liorée. A l'exception de M. le Trésorier-Payeur, qui a des remises fixées par les lois et instruc- tions, tous n'ont pas des traitements en rapport avec leur position, leurs travaux et je dirai même avec leurs besoins. » J'ai visité, depuis vingt-quatre ans, des hôpitaux d'une importance bien moins grande que — 112 — les vôtres, et j'ai constaté que les traitements alloués étaient supérieurs à ceux de vos fonction- naires et employés. J'appelle votre attention sur ce point, Messieurs, car, permettez-moi de vous le dire, si Vous avez pour mission de sauvegarder les intérêts des pauvres, vous n'avez pas pour mission d'en faire. Vous le reconnaîtrez d'ailleurs avec moi, Messieurs, ces employés si peu rétribués, s'inspirant de vos excellentes pensées, dirigent, en définitive, vos beaux établis- sements dont vous êtes fiers à juste titre. - » Le service de l'économat n'est pas encore organisé selon les instructions, mais il va l'être prochainement avec les magasins qui existent à l'Hôtel-Dieu, et cette réforme est indispensable pour que le comptable puisse se rendre un compte exact des approvisionnements restant en magasins et de ceux employés. - » L'action de l'économat ne consiste pas pour moi, MeSsieurs, à faire l'obligation au comp- table, de relever le couvercle de la marmite pour voir ce qui a été mis, mais à opérer par rappro- chement , en comparant les dépenses de mois en mois et en demandant des explications sur les augmentations qui pourraient se produire. Ce contrôle ne pourrait blesser personne et serait de nature à donner de bons résultats. » A ce propos, Messieurs, je demande qu'il y ait un contrôle exercé sur les menues dépenses faites tous les mois dans vos hospices. Les Supérieures chargées de les effectuer, auraient un carnet les indiquant par nature , et lequel servirait à établir le contrôle des chiffres portés sur les comptes mensuels des économes. » Je ne fais aucune question personnelle en agissant ainsi, surtout en présence des hommes honorables que vous avez comme comptables; mais cette mesure est utile dans leur propre intérêt, et elle est appliquée presque partout. Si cette manière de faire eût été adoptée plus tôt , nous n'aurions pas eu à déplorer, dans certains établissements, la perte d'hommes qui ont eu le malheur de se laisser entraîner dans une mauvaise voie. - » Le service intérieur de vos établissements est fort bien : VouS aVeZ deux supérieures très- remarquables ; aussi il y règne un ordre et une propreté qu'on aperçoit de suite en les Visitant. » Il me semblerait utile , Messieurs, d'avoir un chirurgien interne à l'Hôtel-Dieu. C'est une création à faire , dont les accidents nombreux , qui se présentent dans un grand centre de population comme Nantes, doivent vous faire sentir la nécessité. - » J'ai vu, non sans étonnement, la modicité de vos prix de journée pour les officiers et les militaires, et je crois qu'il serait juste de demander 3 fr. au lieu de 1 fr. 95 c. et 1 fr. 50 c. au lieu de 1 fr. 20 c. Je ferai appuyer cette réclamation par M. le Ministre de l'intérieur, les hospices ne pouvant pas supporter indéfiniment cette lourde charge. » Où en est, Messieurs, le classement de vos archives? Vous avez un archiviste qui s'en occupe depuis sept ans , il faudrait que ce travail fût fait plus activement. » J'ai remarqué que les enfants de familles indigentes étaient placés à la campagne au compte des Hospices. C'est une dépense qui ne devrait pas incomber à vos établissements; et cette catégorie d'enfants aurait dû être placée, comme dans d'autres villes, au nombre des enfants assistés : c'est une question sur laquelle il sera peut-être opportun de revenir. » De nombreuses réclamations ont été faites sur le nouveau cahier de visites employé dans les hôpitaux, et notamment le vôtre, Messieurs , il n'y a pas été fait droit, parce que M. le — 113 — Ministre a voulu en juger les effets avant d'adopter la réforme sollicitée. Il y a lieu de supposer qu'on reviendra à l'ancien système qui avait des avantages bien supérieurs au nouveau. » En terminant, M. l'Inspecteur général a demandé l'insertion au procès-verbal de ses observa- tions faites. dans une inspection rapide, et a annoncé à la Commission administrative, qu'il aurait l'honneur de la voir pour les compléter et lui donner connaissance de celles qui définiti- vement feront l'objet de son rapport à M. le Ministre. Fait clos le présent procès-verbal qui a été signé par M. le Président et le Secrétaire en chef. • Signé : Fic HUETTE, Président. Fix VINCENT , Secrétaire en chef. M. l'Inspecteur général a confirmé, à la séance suivante, les observations qui précèdent, en déclarant à la commission administrative, qu'il n'avait rien à ajouter à ce qu'il avait eu l'honneur de lui dire dans l'intérêt des services hospitaliers. Rapport de M. du Fort, intendant militaire , inspecteur de la 15e division. Rapport de MM. les Le service est exécuté de la manière la plus satisfaisante. Les salles affectées aux militaires Intendants militaires, t Vastes , bi érées , t 7 (trê propreté , et offrent les meilleur diti inspecteurs de la ſ5 sont vastes, bien aerees, tenues avec une extreme proprete, et o l'Glll, 16S Ill0l116 Ull'0S C0ll0ll L10llS dº, pendant de salubrité. Les militaires sont soignés avec une sollicitude éclairée , l'alimentation et le régime · curatif ne laissent rien à désirer. La discipline est exactement observée et maintenue. Nantes, le 7 juillet 1866. L' Intendant militaire inspecleur , DU FORT. Extrait du rapport de M. L.-C. Feraud, intendant général inspecteur, en date du 25 octobre 1866. L'Hospice civil de Nantes est un magnifique établissement, qui n'a rien à envier aux plus beaux hôpitaux civils et militaires de Paris ou de la province. Les salles des malades y sont dans les meilleures conditions de salubrité, d'aération et de propreté. - · Les denrées sont d'excellente qualité; l'alimentation est saine et variée. Il ne nous a été adressé aucune réclamation. | Le séjour moyen des malades a été, en 1865, de 34 jours, chiffre supérieur à la moyenne géné- rale, mais qui s'explique par la nécessité de conserver au chef-lieu de la division, des homme destinés à être proposés pour les eaux ou pour la réforme. • - La proportion des décès , par rapport au nombre des militaires traités, est de 2 1/2 p. "|. chiffre modéré. - La comptabilité est tenue avec soin, etc.